1 / 42

DEFINITION, EPIDEMIOLOGIE, CLINIQUE, PHYSIOPATHOLOGIE des PRINCIPALES INFECTIONS NOSOCOMIALES

DEFINITION, EPIDEMIOLOGIE, CLINIQUE, PHYSIOPATHOLOGIE des PRINCIPALES INFECTIONS NOSOCOMIALES.

penha
Télécharger la présentation

DEFINITION, EPIDEMIOLOGIE, CLINIQUE, PHYSIOPATHOLOGIE des PRINCIPALES INFECTIONS NOSOCOMIALES

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. DEFINITION, EPIDEMIOLOGIE, CLINIQUE, PHYSIOPATHOLOGIE des PRINCIPALES INFECTIONS NOSOCOMIALES • A l ’issu de ce cours, les étudiants doivent être capable de décrire les infections nosocomiales urinaires, pulmonaires, les infections sur cathéter et les infections de site opératoire, notamment donner pour chacune d ’elles: • la définition • les principaux signes cliniques • la physiopathologie • la fréquence, l ’incidence, la morbidité, la mortalité • les facteurs de risque d ’acquisition • les méthodes usuelles de diagnostic • les mesures essentielles de prévention Rensignements : Dr F. Barbut UHLIN Hôpital Saint-Antoine Septembre 2004

  2. 1- ENQUETE NATIONALE DE PREVALENCE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES (rappels)(ENP juin 2001) Résultats nationaux

  3. FREQUENCE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES • Enquête nationale de prévalence 2001 (dite « un jour donné ») • 1533 établissements • 381 303 lits(78% des lits d’hospitalisation français) Patients infectés : 6.9% Infections: 7.5% Répartition des sites infectieux

  4. FRÉQUENCE GLOBALE DES INFECTIONS ET DES INFECTÉS ENP 1996 ENP 2001 Evolution Patients infectés 8.0% 6.9% -12% acquis 6.7% 5.9% importés 1.3% 1% Infections acquises 7.6% 6.4% -16% importées NC 1.1%

  5. 2- INFECTIONS URINAIRES NOSOCOMIALES(IUN)Conférence de consensus SPILF + AFU27 novembre 2002

  6. Epidémiologie • CDC : 42 % des infections nosocomiales • ENP 2001 : 40 % des infections nosocomiales • Environ 1 à 3 % des malades hospitalisés : • prévalence en diminution (généralisation du système clos) • Enquête du NNISS réanimation (95-2001) : 2-10 pour 1000 jours de sondage

  7. Germes responsables d ’IUN Akpabie A, Med Mal Inf 2001, 32, 461-67 ; Bouza et al., CMI 2001, 7, 532-542

  8. Germes responsables d ’IUN • Plus grande hétérogénéité des bactéries responsables d’IUN (versus les infections communautaires) • Importance des infections à levures (infections sévères), à pyocyanique et Staphylocoque • Plus grande résistance aux antibiotiques : • S. aureus R meticilline (60%) • K. pneumoniae BLSE ou R Q • Urines infectées = réservoir +++ de bactéries

  9. Epidémiologie • Mortalité • Si sondage : • risque de mortalité x 3 (marqueur de co-morbidités associées) • Décès directement imputable à l'infection = 0,1 % • Coût • 1992 : coût USA = 615 millions de $ = 181 $ par infection • Durée de séjour : en moyenne entre 1 et 2 jours

  10. Facteurs de risque extrinsèques • Instrumentations • Endoscopie (cystoscopie) et/ou chirurgie : • 20 % des infections • Sondage urinaire (80 % des infections) • Technique de pose • Durée (si > 6 j, RR =6) Chaque journée  le risque de 5 % • 25 % de bactériuries après 7 j • Système ouvert • 100% de bactériuriesaprès 3 j • Mauvaise vidange (résidu vésical) • Lésions vésicales : sonde, ballonnet

  11. Système clos de drainage urinaire Valve anti-reflux Collecteur Site de drainage du collecteur Site de prélèvement Sonde urinaire

  12. Facteurs de risque intrinsèques • Sexe féminin (2F pour 1H) • Age > 50 ans • Diabète • Antibiothérapie préalable • Vessie neurologique • Diarrhée nosocomiale (taux x 8) • Durée du séjour hospitalier

  13. Physiopathologie 3 modes d ’acquisition : • voie endo-luminale • jadis dominante avec le système ouvert • minoritaire chez la femme • voie extra-luminale ou périurétrale +++ • au moment de la pose • bactéries digestives colonisant le méat • migration des bactéries à la surface externe de la sonde • voie hématogène et lymphatique

  14. PHYSIOPATHOLOGIE des IUN sur sonde(Maki DG, EID 2001, 7, 1-6)

  15. Physiopathologie Relations entre hôte et bactérie • Modifications de la flore fécale • Facteurs d'adhésion bactérienne : pili, hémagglutinine, Ag K • Biofilm le long de la sonde : éléments bactériens (glycocalyx) et protéines urinaires • Mauvaise vidange (résidu vésical) • Lésions vésicales : sonde, ballonnet

  16. Aspects cliniques • Malade sondé (80 %) • Forme asymptomatique fréquente (colonisation) • Retard au diagnostic • Fréquence des formes évoluées (20-30% évoluent vers une infection parenchymateuse: pyélonéphrite, prostatite.. et 0.5-4% se compliquent de bactériémies) • Malade non sondé (20 %) • Signes d'appel plus fréquents : dysurie, pollakiurie, brûlures mictionelles, douleurs sus pubiennes, fièvre • Aspects cliniques proches des infections "communautaires"

  17. DEFINITION- DIAGNOSTIC (CSHPF de France) • Bactériurie asymptomatique = colonisation (présence de bactéries dans l’arbre urinaire sans manifestation clinique) • Si sondage récent (< 1 semaine): ECBU  105 cfu/ml • 103 UFC/ml (conf . de consensus) • Si absence de sondage : 2 ECBU consécutifs  105 cfu/ml (même germe, pas plus de deux germes isolés) • Bactériurie symptomatique = infection (agression tissu par germe générant une réponse inflammatoire) • Fièvre et/ou signes urinaires (pollakiurie, dysurie, envie impérieuse, douleur sus pubienne) + • Uroculture  105 cfu/ml • ou Uroculture  103 cfu/ml ET leucocyturie  104 /ml

  18. Traitement 1- Bactériurie asymptomatique • Sonde en place : ne pas traiter (sauf exception) • A l'ablation de la sonde : • pas de traitement immédiat • contrôle ECBU à 48 h • Pas de sonde : traitement classique 2- Infection urinaire basse (bactériurie symptomatique) • Traitement conventionnel (7 à 10 jours) • Quinolone, cotrimoxazole, bêtalactamine

  19. PREVENTION MESURES D’EFFICIACITE PRROUVEE : • Limiter les indications du sondage • Limiter la durée • Respecter une technique aseptique de pose • protocole écrit • lavage antiseptique des mains • Utiliser un système clos de drainage • sac en position déclive • Respecter les règles d'hygiène locale et générale

  20. PREVENTION MESURES D’EFFICACITE NON PROUVEE : • Désinfection systématique du méat urétral • Lavage de vessie • Introduction d’antiseptique dans la poche de drainage • Changement de sonde systématique • Utilisation de sonde recouverte d ’ATS ou d ’ATB • Antibioprophylaxie avant la pose de sonde vésicale

  21. 2- PNEUMOPATHIES NOSOCOMIALES

  22. EPIDEMIOLOGIE • 2e cause d'infection nosocomiale • 0,5 à 1 % des patients hospitalisés • Incidence plus élevée en réanimation : • 20 à 40 % des patients • 15-20 /1000 jours de ventilation • 1re cause de décès par infection nosocomiale • Augmentation durée d ’hospitalisation : + 7-9 jours • Mortalité : 30 à 60 %

  23. Germes responsables de pneumopathies nosocomiales % 60 % 60 50 30 % 30 % 40 30 10 % 10 % 20 ? 10 0 BGN S. aureus Staph. Candida Autres Poly- coag. nég. sp. microbien

  24. Epidémiologie des bacilles à Gram négatif Autres 15 % KES 25 % Acinetobacter 15 % Pseudomonas 45 %

  25. Deux types de pneumonie nosocomiale • Précoces (< J5) : • Flore oropharyngée commensale : • Staph. méti-S • Pneumocoque • Haemophilus • E. coli • Facteur prédisposant : trouble de conscience • Tardives (> J5) • Germes hospitaliers multirésistants : • Pseudomonas • Staph. méti-R • Acinetobacter • KES • Facteurs prédisposants : score de gravité initial ventilation prolongée

  26. INTUBATION

  27. Physiopathologie • Micro-inhalation de sécrétions oropharyngées +++ • Inoculation directe par voie hématogène • Voie transdiaphragmatique (rare) • Inoculation aérienne (aspergillus)

  28. Physiopathologie • Colonisation rétrograde par la flore digestive favorisée par : • la présence d'une sonde nasogastrique • le décubitus • l'impossibilité de boire, les troubles de la déglutition • l'usage de morphiniques ou de curares • l'administration préalable d'antibiotiques • Rôle de l'environnement • mains du personnel médical et paramédical

  29. Physiopathologie Colonisation favorisée par la présence d'une sonde nasogastrique

  30. Physiopathologie Contamination directe possible par le matériel de ventilation : pièges à eau, nébuliseurs, circuits de ventilation.

  31. Facteurs de risque Pneumonies : • Age > 70 ans • Pathologie pulmonaire chronique (BPCO) • Intubation > 3 jours • Inhalation liquide gastrique • Altération de la conscience • Chirurgie thoraco-abdominale récente

  32. Diagnostic • Diagnostic radiologique (RX, scanner) : opacités parenchymateuses anormales, récentes et évolutives • ET • soit l ’identification d ’un germe à partir • de l ’expectoration • de la PTT • du LBA : 5% de cellules infectées ou > 104 bact/ml • de la brosse : > 103 bact/ml • de la ponction abcès pulmonaire • histologie • soit une sérologie (légionelle) • soit au moins un des signes suivants • expectorations purulentes récentes • fièvre > 38°5 en l ’absence d ’autres causes • hémoculture positive en l ’absence d ’autre cause

  33. Diagnostic : endoscopie bronchique

  34. Diagnostic : brossage bronchique protégé Brosse non sortie Bouchon en place Brosse téléscopique protégée Brosse sortie ; bouchon de polyéthylène ayant sauté

  35. Diagnostic Brossage bronchique protégé • Seuil de positivité : 103 ufc/ml • Technique retenue par la SRLF • Contre : • Invasif • 30 % de faux négatifs • Faible volume de sécrétions respiratoires recueilli • Pour : • Prélèvement dirigé et protégé

  36. Diagnostic Lavage broncho-alvéolaire Seuil de positivité : 104 ufc/ml 7 % de cellules infectées • Pour • Renseignements apportés par l'examen direct • Quantité importante de sécrétions respiratoires recueillies • Importance du territoire exploré • Contre • Technique invasive ; désaturation

  37. Diagnostic Aspiration endotrachéale

  38. Diagnostic Aspiration endotrachéale Seuil de positivité : 106 ufc/ml • Pour • Technique simple,non invasive • Coût faible • Contre • Prélèvement non distal,non protégé • 20 % de faux positifs et de faux négatifs

  39. Prévention 1- Limiter le risque infectieux exogène • Lavage des mains • Port de gants pour les soins du ventilé • Eau stérile • Stérilisation des circuits de ventilation après chaque patient

  40. Prévention 2- Lutter contre les facteurs de risque infectieux endogène • Colonisation des voies aériennes : • Désinfection soigneuse de l'oropharynx avant intubation • Aspirations de l'oropharynx et du nez à intervalles réguliers, après réalisation de lavages locaux (technique du « no touch ») • Inhalation de sécrétions oropharyngées: • de liquide gastrique et de sécrétions oropharyngées • Position demi-assise • Eviter la sédation profonde et la curarisation • Usage de sondes gastriques de petite taille • Usage de sucralfate dans la prévention anti-ulcéreuse (discuté)

  41. Prévention Patient légèrement sédaté, en position demi-assise

  42. Prévention • Manipulation de la sonde d'aspiration avec une compresse stérile

More Related