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EVOLUTION DES CONCEPTS EN PSYCHIATRIE

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EVOLUTION DES CONCEPTS EN PSYCHIATRIE

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Presentation Transcript


    1. EVOLUTION DES CONCEPTS EN PSYCHIATRIE

    2. Naissance de la Psychiatrie en tant que discipline médicale autonome : XVIII° siècle. Philippe PINEL

    3. Les symptômes de la folie, des troubles mentaux étaient repérés depuis les origines. Antiquité gréco-romaine Les états attribués à la folie sont inclus dans les traités de médecine. Des symptômes et signes isolés sont décrits : Frénétis (agitation fébrile) Léthargie Prostration fébrile Manie, mélancolie Hystérie, épilepsie

    4. Une théorie domine la psychopathologie de l’Antiquité à la Renaissance Théorie des 4 humeurs (Hippocrate, Galien) dont « humeur noire » ou « bile noire » ? mélancolie.

    5. Dans la médecine arabe Le CANON d’Avicenne, sont décrits La frénésie ou léthargie, due à l’inflammation d’une partie du cerveau. Les « perturbations des sens » : stupidité, manie, mélancolie. Les « passions » qui peuvent relever de la pathologie.

    6. Peu d’évolution au Moyen-Age, à la Renaissance Persistance de la théorie hippocratique des humeurs. Intervention du démon ou de Dieu dans la folie (Droit Canon) Les hallucinations peuvent être dues à une intervention Divine ou à une possession démoniaque (« sorciers et sorcières », qui pactisent avec Satan). Jean WIER. Médecin. 1515-1588 : premier défenseur des « sorciers ». Différencie, en examinant les sorciers, les possédés du démon des mélancoliques, qui peuvent être la proie du diable.

    7. Tout au long du XVII° siècle. Aucune séparation clinique ou théorique entre maladies du corps et maladies de l’esprit décrites dans les traités de médecine, les nosologies.

    8. WILLIS. SYDENHAM. Médecins écossais décrivent les délires sans fièvre. Mélancolie : délire sans fièvre avec abattement, tristesse. Manie : délire sans fièvre avec agitation. Doctrine hippocratique des humeurs : la bile noire « entrave l’action des esprits animaux ». Liens possible entre mélancolie et manie (WILLIS).

    9. Au XVII° siècle (suite) Description des « consomptions nerveuses » par MORTON (1689) ? Anorexie mentale. WILLIS décrit l’HYSTERIE : crises spectaculaires « localisées » au cerveau. SYDENHAM ? Hystérie de l’homme, l’hypocondrie, ou « mal des hypocondres » « Cette maladie » simule les paralysies, les douleurs. Sujets capricieux, instables, souffrant d’un « excès de passions… »

    10. Au XVII° siècle (suite) WILLIS et SYDENHAM décrivent « les Maladies d’origine nerveuse… » dues à l’irritabilité ou à des spasmes du système nerveux… ». Première approche des maladies nerveuses plus fonctionnelles que lésionnelles ? névroses.

    11. Une date symbolique, au XVII° siècle (travaux de M. FOUCAULT, « Histoire de la Folie à l’âge classique »). 1656. Le « Grand Renfermement ». Création de « l’Hôpital Général de Paris » : mesure de police pour regrouper dans un même lieu les marginaux, les délinquants, les malades mentaux (1/10 sont des malades mentaux). A Paris, Bicêtre, Salpétrière, La Savonnerie. Extension à la France. Ce regroupement créera les conditions de l’Asile ? médecine mentale.

    12. Au XVIII° siècle. Les troubles mentaux ne sont toujours pas séparés des maladies du corps. Description de plus en plus fine des signes et symptômes des maladies ? NOSOLOGIES. Grand essor descriptif.

    13. Au XVIII° siècle (suite). Exemples de nosologies : BOISSIER DE SAUVAGES (1706-1767) : Nosologie méthodique : « égarements » dus à une cause extérieure au cerveau ? hypocondrie… Délires provoqués anatomiquement par des lésions cérébrales et des fibres nerveuses et moralement par défaillance de la volonté (manie, mélancolie). Délires passagers (délires toxi-infectieux) Démence ou imbécillité.

    14. Au XVIII° siècle (suite). Premières descriptions cliniques des états dépressifs sous la forme du SPLEEN (Black burn, 1725). Description plus fine des « Maladies Nerveuses » par WHYTT (1785).

    15. Les « Maladies Nerveuses » de WHYTT Caractérisées : hypocondrie, hystérie. Troubles nerveux simples, « faiblesse du système nerveux » Tremblements, palpitations…(anticipation de la Neurasthénie, puis de la Névrose d’Angoisse de Freud…).

    16. Au XVIII° siècle (suite). L’étiopathogénie des délires et des « maladies nerveuses » est peu élaborée, malgré l’essor de la médecine scientifique. Rôle évoqué des modifications des fibres nerveuses (tension, excitation, faiblesse). De « lésions cérébrales » Evocation du rôle de la sexualité (rôle néfaste de l’ONANISME, par ex., par TISSOT)..

    17. Apparition des névroses. CULLEN. 1769. Elève de WHYTT. Médecin écossais. Auteur d’une « Nosologie » Névroses, maladies générales opposées aux maladies locales. Absence de fièvre ou de lésion localisée. Atteinte plus générale du système nerveux affectant les sensations et le mouvement.

    18. Les « Névroses » de CULLEN. Approche étiopathogénique relativement précise ? atteinte non lésionnelle des fibres nerveuses. « Fourre-tout » nosographique où se retrouvent les « spasmes » (tétanos, épilepsie, palpitations, hystérie, rage…), les « vésanies », ancêtres nosographiques des psychoses etc., la manie et la mélancolie, englobant toutes les formes de délire.

    19. Naissance de la médecine mentale. Début de la période moderne. Rôle de P. PINEL, en France.

    20. P. PINEL, médecin-chef de l’hospice de Bicêtre, depuis 1793. Observation attentive et description clinique des aspects de la  « folie ». Décrit « l’ALIENATION MENTALE » (proscrit le terme stigmatisant de « folie ») Processus unique sous des apparences diverses Traitement unique ? Traitement moral (ancêtre des psychothérapies…).

    21. Traité de l’Aliénation Mentale (PINEL) Nosographie de PINEL (1798), inspirée de CULLEN V classes dans l’Aliénation Mentale Fièvres, phlegmanies, hémorragies, névroses, lésions organiques… Névroses : troubles de la sensibilité et de la mobilité sans fièvre, ni lésions des structures… Description, entre autres, par PINEL Des névroses de la locomotion et de la voix, névralgies, paralysies, aphonies… Des névroses génitales de l’homme et de la femme, nymphomanie, hystérie…

    22. Grande hétérogénéité des « causes » évoquées, au XVIII° siècle, de l’Aliénation Mentale. Selon PINEL : constitution mélancolique, fautes éducatives, irrégularités des passions, causes physiques telles que excès, ivresses, âge critique, goutte, « coup sur la tête »… Abus des sens ou contention excessive.

    23. Développement parallèle, en France et en Allemagne, au XVIII° siècle, de courants explicatifs originaux des troubles mentaux. « Magnétisme » animal ? MESMER Guérison par contact avec le courant magnétique, la « transe ». Le « hoquet de Mesmer ». Ancêtre supposé du courant psychodynamique… Intérêts divers pour l’anatomie du crâne, sa structure Phrénologie de GALL Physiognomonie en Allemagne de LAVATER, etc…

    24. ESQUIROL, élève de PINEL Remanie la classification de PINEL. Introduit ? Délire partiel ou Monomanie (considéré comme la première approche des maladies mentales différenciées). Critique de la conception d’aliénation mentale unique de PINEL.

    25. Les monomanies d’ESQUIROL. Délire partiel de tonalité triste : lypémanie. Délire partiel avec humeur expansive : Monomanie intellectuelle (futurs délires systématisés) Affective (manie…) Instinctive (homicide, incendiaire, etc…) Loi de 1838 due à Esquirol.

    26. GEORGET (élève d’ESQUIROL). 1860. Apport théorique et clinique important. Névroses : troubles chroniques intermittents… sans fièvre, entraînant une souffrance telle que le sujet se croit gravement malade. Absence de lésions organiques… Troubles mentaux : sont en rapport avec une atteinte du cerveau. Le cerveau est altéré, la pensée l’est également, les deux sont liés.

    27. Au XIX° siècle. Passage de l’aliénation mentale ? Maladies mentales. En France, travaux de FALRET, BAILLARGER, MAGNAN, puis SEGLAS, G. BALLET. En Allemagne, KAHLBAUM, et surtout KRAEPELIN.

    28. La notion de maladie mentale est calquée sur le modèle médical de la maladie. Influence initiale d’Esquirol ? Monomanies. Le terme de Maladie Mentale s’impose sous l’influence de KRAEPELIN Jaspers : Syndrome Chaslin : Type clinique.

    29. Descriptions sémiologiques multiples au XIX° siècle. Emiettement nosographique. J.P. FALRET (Salpétrière) 1794-1870. Critique des monomanies d’Esquirol (observation trop superficielle des signes aléatoires). Prône l’observation active des patients même à leur insu. Critique le concept d’aliénation mentale unique de PINEL.

    30. Descriptions d’entités nosographiques multiples au XIX° siècle. « Folie circulaire » (Falret) Folie à double forme (Baillarger) Folie du Doute (Falret) Folie du toucher (Legrand du Saulle) Future P.M.D. Future névrose obsessionnelle de Freud

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