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Le Nouveau mangement du Risque crédit « Bâle II & ses Enjeux dans les banques marocaines »

Le Nouveau mangement du Risque crédit « Bâle II & ses Enjeux dans les banques marocaines ». Fait par : Leila ERRAKKAS. PLAN. Contexte Rappel sur le ratio Cooke et ses insuffisances Apports de Bâle 2 en matière de risque crédit La structure de l’accord en 3 piliers

MikeCarlo
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Le Nouveau mangement du Risque crédit « Bâle II & ses Enjeux dans les banques marocaines »

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Presentation Transcript


  1. Le Nouveau mangement du Risque crédit« Bâle II & ses Enjeux dans les banques marocaines » Fait par :Leila ERRAKKAS

  2. PLAN • Contexte Rappel sur le ratio Cooke et ses insuffisances • Apports de Bâle 2 en matière de risque crédit • La structure de l’accord en 3 piliers • Une nouvelle approche en terme de risque et de rentabilité • Enjeux du dispositif dans les banques marocaines • Quels sont les freins et les vecteurs d’intégration de la réforme au Maroc?? • Où en sont les banques marocaines dans la mise en place de l’accord?? Problématique:Appréhender les enjeux de Bâle II et les perspectives de la mise en place dans les banques marocaines

  3. Contexte Activité bancaire Risques* - perte de l’épargne des déposants, - crise systémique en cas de défaillance d’un ou plusieurs établissements de crédit voire de tout le système bancaire …etc.(effet Domino) *(notamment le risque de crédit: le crédité fait défaut de remboursement de sa dette, que la banque doit prendre en perte)

  4. Le dispositif actuel: Cooke Rappel : Il fixe les exigences minimales de fonds propres actuellement en vigueur, lesquelles imposent aux banques de couvrir au moins 8% des crédits qu’elles octroient : Fonds Propres + Quasi FP / Total des engagements pondérés >=8% Pondérations Cooke Etats et banques centrales OCDE 0% Banques OCDE 20 % Autres 100 % Couvrir un risque revient à lui allouer une quantité de fonds propres, en d ’autre terme un engagement de 100 nous coûte un montant de 8 à immobiliser

  5. Les limites de Cooke Deux défauts majeurs doivent être distingués • Des problèmes posés par l'adaptation de la norme de couverture à la sophistication des opérations financières des banques. Par exemple :regrouper un ensemble de prêts pour les transformer en titres de créances cessibles à des investisseurs actifs sur le marché Véritable course entre les innovations financières et les garants de la règle de fonds propres • L'insuffisante diversification des pondérations utilisées pour mesurer les risques conduit à mésestimer les dangers de certains engagements. avec une discrimination d’appartenance :OCDE /non OCDE

  6. De Bâle I à Bâle II Naissance de Bâle II sous la présidence de l'américain McDonough Nouveauté : Modélisation plus fine du risque de crédit en terme de: • Prise en compte de la notationdes contreparties • et de la détermination des pondérations

  7. Un triple objectif de bâle II affiner les exigences minimales de fonds propres (pilier 1), consolider le processus de surveillance prudentielle (pilier2), soumettre les banques à une discipline de marché plus rigoureuse (pilier3).

  8. Pilier 1: exigence minimale de fonds propres • Pour chaque portefeuille, les banques doivent choisir une approche parmi les trois suivantes : Approche IRB de base Approche IRB avancée Approche standardisée (notation interne) (notation interne) Simple Sophistiquée Peu détaillée Très détaillée Forte sensibilité aux risques Faible sensibilité aux risques

  9. Focus sur la dotation en fonds propres pour les risques de crédit - Méthode standard • Une approche standard, qui est en fait une approche de substitution par rapport au présent Accord • Dans cette approche, le risque de crédit ne sera plus supposé dépendre de la nature juridique du client, mais aussi de sa qualité • La pondération des risques est obtenue à partir de rating externes de type S&P, FITCH …

  10. Focus sur la dotation en fonds propres pour les risques de crédit – Méthodes IRB -une approche qui permet l’utilisation de modèles de notation interne grâce auxquels, la Banque mesure elle-même son niveau de risque. - Les banques doivent classer leurs expositions au sein de 7 portefeuilles : à chaque classe correspond une fonction bien précise Dans le cadre de la notation interne, quatre facteurs de risques crédit ont été identifiés: le défaut du preneur de crédit, les éléments techniques du crédit lui-même tel que le type de crédit, les gages qui y sont associés, le montant restant du crédit et la durée restante du crédit. La charge de capital sera ensuite établie sur la base d’une courbe, qui est une fonction dépendante de ces quatre facteurs de risques (PD, LGD, EAD et M).

  11. Pilier 2 : processus de surveillance prudentielle Le deuxième pilier indique aux instances nationales de régulation la manière de surveiller efficacement le respect des prescriptions de Bâle. Elles sont surtout tenues de vérifier régulièrement comment les banques définissent leurs besoins en capitaux par rapport à leur profil de risque. Outre les aspects quantitatifs, elles doivent aussi tenir compte des aspects qualitatifs, c.-à-d. contrôler la gestion des risques ou les audits internes. Les dispositions du 2e pilier : – Évaluation des risques et dotation en capital spécifiques à chaque banque – Communication plus soutenue et régulière avec les banques

  12. Pilier 3 : Discipline de marché • 2 POSTULATS : • La délivrance d'une information récurrente et pertinente sur la structure du capital et l'exposition aux risques de la banque est attendue ; • Une plus grande transparence et une pression accrue sur le marché encourageront les banques à mieux gérer leurs risques. Plan • Le management bancaire  Contexte  Les limites du ratio Cooke • Bâle Les apports de 2  Les nouveautés de l’accord • La structure de l’accord en 3 piliers • Une nouvelle approche en terme de risque et de rentabilité • Enjeux du dispositif au Maroc • Quels sont les freins et les vecteurs d’intégration de la réforme au Maroc?? • Où en sont les banques marocaines dans la mise en place de l’accord??

  13. NOUVELLE APPROCHE en terme de Risque et Rentabilité Cas pratique Le calcul du CDR( ou perte moyenne) pour chaque catégorie de note est donné comme suit, avec un TRG fixé à 55% et une exposition de 1:

  14. Plan • Le management bancaire  Contexte  Les limites du ratio Cooke • Les apports de Bâle 2  Le ratio Mac Donough • La structure de l’accord en 3 piliers • Une nouvelle approche en terme de risque et de rentabilité • Enjeux du dispositif au Maroc • Quels sont les freins et les vecteurs d’intégration de la réforme au Maroc?? • Où en sont les banques marocaines dans la mise en place de l’accord??

  15. I.1 / Quels sont les freins et les vecteurs d’intégration de la réforme au Maroc?? Les freins rendant complexe l’application de la réforme La complexité du dispositif • La sophistication des activités financières • La diversité des publics concernés • La durée des projets de chantiers à mettre en place • Le cumul des réglementations en cours de mise en œuvre • La pratique du rating au Maroc

  16. I.2 / Quels sont les freins et les vecteurs d’intégration de la réforme au Maroc?? Les vecteurs d’intégration de la réforme au Maroc • La composition de l’actionnariat des établissements financiers implantés au Maroc • Les conséquences de la mondialisation et de la forte dépendance de l’économie qui en résulte • L’adoption partielle de certaines recommandations de Bâle II au travers de la circulaire 6 • La faiblesse de la probabilité de survenance du risque

  17. L’organisation et l’état d’avancement du projet • Objectif de l’étude • Méthodologie de l’enquête : questionnaire + entrevues • Préparatifs : • Le projet d’implémentation: systèmes d’information.. • Les aspects les plus ambitieux du projet : centralisation des données… • Organisation et pilotage du projet : la maîtrise d’ouvrage, équipes projet,… • Les ressources humaines mobilisées en interne

  18. II/ Où en sont les banques dans la mise en place de l’accord?? • la formation : pour les utilisateurs directs uniquement • Choix d’approche • Le système de rating Constat final ?Modèles de prévision des risques ? Politique d’affectation des fonds propres

  19. CONCLUSION En fin de compte ce nouveau dispositif va permettre de bien gérer notre portefeuille de crédit en terme de risque et de rentabilité , selon plusieurs axes. à savoir par la qualité du portefeuille (par note) par secteur d’activité et même par unité de business. C ’est donc et surtout un outil d ’aide à la décision et peut être un outil de politique budgétaire. Le calendrier de mise en place 26 juin 2004  : Publication des recommandations dites « Bâle II » 15 juillet 2004  : Projet de directive européenne de traduction de l'accord 1er janvier 2006 : Les établissements de crédit calculent en parallèle le ratio Cooke (Bâle I) et le ratio McDonough (Bâle II) 1er janvier 2007 : Date prévue de l'application de la directive

  20. FIN

  21. ANNEXES

  22. Circulaire 6 L’article 32 préconise que  « le dispositif de contrôle du risque crédit doit permettre de s’assurer que les risques auxquels peut s’exposer l’établissement de crédit, du fait de la défaillance de la clientèle, sont correctement évalués et régulièrement suivis. ». De même il est mentionné dans la circulaire n°6/G/2001 (article 34 et 35) que les demandes de crédit doivent comporter des informations relativement suffisantes relatives au demandeur, à sa situation patrimoniale…qui reprennent les sous-catégories de notation : qualitative quantitative défaut.

  23. Diff. entre les 2 méthodes IRB Pondération F(PD, (1- TRG), Mat) = La différence entre les deux méthodes réside dans l’estimation de ces différents paramètres ainsi que dans le calcul de l’ EAD et la valorisation des garanties éligibles pour chacune. Pour la méthode IRB fondation seules les PD sont estimées, les autres paramètres sont fournis par le régulateur, contrairement à la méthode IRB avancée où tout est à estimer. Méthodes PD LGD EAD IRB_F Fixés par la réglementation Estimée par la banque Estimés par la Banque IRB_A

  24. NOUVELLE APPROCHE en terme de Risque et Rentabilité Concernant la gestion de portefeuille de crédit, le coût du risque selon la réglementation de Bâle II et plus précisément selon l ’approche IRB est définie comme suit: CDR PM E x LGD x PD = = Coût du risque Perte moyenne Taux de défaut Exposition 1-TRG

  25. Standardisée = Notation x Imposé par x Imposé par externe réglementation réglementation • Rating Interne = Notation x Imposé par x Imposé par • (méthode de base) interne réglementation réglementation • Rating interne = Notation x Sévérité x Exposition • (méthode avancée) interne interne interne Perte prévue (EL) Probabilité de défaillance (PD) Sévérité des pertes (LGD) Exposition au risque de défaillance = x x Composants du risque de crédit

  26. Deux éléments de coût résultentdu risque de crédit Coût économique = Prix de revient global d’un crédit Coût de refinancement = « Loyer de l’argent », c’est-à-dire, coût de refinancement sur le marché interbancaire Perte attendue = Coût analytique résultant des défauts et des pertes sur certains crédits Coût des fonds propres = Rémunération minimale des fonds propres nécessaires à l’activité de crédit (rôle d’absorber les pertes « inattendues ») Coût de gestion = Coûts opérationnels reflétant les activités liées à l'octroi et à la gestion des crédits

  27. Approche standard – Dans la lignée de Bâle I – Deux changements majeurs • Prise en compte de ratings externes (des agences reconnues) • Prise en compte de plus de sûretés • Approche basée sur des rating internes (internal rating based, IRB) – Utilisation des mesures de risque internes d’une banque – Différents niveaux de sophistication (IRB fondation et avancée) – Exigences supplémentaires à satisfaire en cas d’IRB

  28. Risque et Rentabilité La rentabilité nette est donnée par la formule suivante : Avec: ROE est le return on equity PNB est le produit net bancaire EXP est le taux d ’exploitation PM est la perte moyenne TSR est le taux sans risque et T le taux d ’imposition

  29. Risque et Rentabilité Applications Pour un ROE cible de 15% quel serait le PNB nécessaire à dégager pour chaque note sachant que le TSR est égal à 2.25%(Bon du trésor à 52 semaines) , le taux d’imposition à 35% et le taux d’exploitation à 50% ? On comprend bien que les opérations sur des notes mauvaises et qui sont plus coûteuses en fond propre doivent engendrer un PNB plus grand pour une rentabilité égale.

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