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La grandeur de la religion

La grandeur de la religion. Et si Nietzsche avait compris l’origine de toute religion !. Dionysos ou le Crucifié. Nietzsche ne nie pas toute religion Il nous demande de choisir entre Dionysos ou le Crucifié

alexis
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La grandeur de la religion

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Presentation Transcript


  1. La grandeur de la religion Et si Nietzsche avait compris l’origine de toute religion !

  2. Dionysos ou le Crucifié • Nietzsche ne nie pas toute religion Il nous demande de choisir entre Dionysos ou le Crucifié • Mais n’oublions pas que Dionysos est le dieu de l’ivresse proche de la violence contagieuse qui se termine dans les Bacchantes d’Euripide par le lynchage de Penthée qui voulait s’opposer à son culte.

  3. Dionysos contre Penthée Echion et Agavé ( Sœur de …) Sémélé et Zeus Dionysos Penthée Roi de Thèbes

  4. Un peuple traversé par la violence mimétique et prêt à se désagréger choisit un bouc émissaire sur lequel va se déchaîner la violence de ce peuple. Cette victime ramène l’ordre et la paix dans la société qui va considérer cette victime comme divine (Œdipe) D’après René Girard

  5. Dionysos ou le Crucifié • En nous demandant de choisir entre ces deux dieux, Nietzsche nous demande non pas de renoncer à la religion, mais de choisir entre : • une religion qui se met du côté des puissants qui pourchassent la victime (Dionysos) • Une religion qui se met du côté de la victime (le Crucifié)

  6. Valeur de la religion PBM & 61 • La religion offre pour les forts 3 avantages: • Elle livre aux forts la conscience des sujets. • « Elle peut être un moyen de se tenir à l’écart du bruit et des tracas de la domination grossière, un moyen de se garder purs de la souillure nécessaire que comporte toute politique pratique. » • Elle donne « l’occasion aux forts de se préparer au commandement et à la domination, » en les habituant au dépassement de soi, au silence et la solitude. • Pour les faibles un avantage • Elle leur apprend à « s’élever par une piété à un ordre de réalité fictif et supérieur et ainsi à se résigner à l’ordre réel dans lequel ils vivent durement, dureté qui est nécessaire. »

  7. L’erreur du christianismePBM &62 • « On paie effroyablement cher le fait qu’elles ( les religions) ne sont pas des moyens de sélection et d’éducation entre les mains des philosophes mais entendent régner souverainement, le fait qu’elles prétendent être des fins en soi et non pas des moyens » • Les deux grandes religions ont contribué : • À conserver trop d’êtres qui devaient périr • À mettre sens dessus dessous les valeurs, brider les forts,… débiliter les grandes espérances,… pervertir tout ce qui est orgueilleux, viril, conquérant.

  8. « Je veux dire que le christianisme a été la forme la plus fatale de la présomption. Des hommes ni assez grands ni assez durs pour avoir le droit de façonner l’homme en artistes; des hommes ni assez forts ni assez lucides pour laisser agir la loi première qui veut qu’il y ait des myriades d’échecs et d’avortements; des hommes pas assez aristocratiques pour apercevoir la hiérarchie des êtres et l’abîme qui s’étend entre un homme et un autre, voilà les hommes qui, avec leur « égalité devant Dieu », ont régné jusqu’à nos jours sur le destin de l’Europe, jusqu’à ce qu’enfin ils aient obtenu une espèce amoindrie, presque risible, un animal grégaire, quelque chose de bienveillant, de maladif et de médiocre, l’Européen d’aujourd’hui » nous soulignons Par delà le bien et le Mal &62..

  9. Que reprocher à Luther ? • « Il comprit de travers le scepticisme noble, ce luxe de scepticisme et de tolérance que s’accorde toute puissance victorieuse et sûre d’elle-même. » […] il lui manquait « tout héritage d’une caste dominante, tout instinct pour la puissance. » • « Il se cachait chez Luther la haine abyssale pour l’homme supérieur et la domination de l’homme supérieur tel que l’Eglise l’avait conçu. » • D’où: • Il livra à chacun les livres saints. • Il ne crut pas à l’esprit inspirateur qui a fondé l’Eglise. • Il rendit aux prêtres les relations sexuelles avec la femme. • Il lui retira la confession auriculaire.

  10. Trois thèmes à trouver dans le paragraphe 358 • La liberté d’esprit des forts qui dominent • Eglise: puissance de domination • Les hommes supérieurs dasn l’église

  11. Par.358l’Église repose surla liberté de l’esprit capable de jeter le soupçon sur la nature de l’homme Par.350Ils osent jeter le soupçon sur la nature de l’homme Par.353Le fondateur de religion injecte les valeurs suprêmes Liberté de l’esprit

  12. Par.358l’Église est une structure de puissance et de domination Eglise victorieuse Par.350Les religieux sont méfiants, froids profonds et méchants Par.353La religion donne une confiance en soi prête à vaincre le monde Puissance et domination

  13. Par. 358« L’église assure aux hommes hautement spirituels le rang suprême » Luther  « repoussa loin de lui, ce moine impossible, la domination des homines religiosi » Par.351le prêtre est une victime issue du peuple mais que l’on sacrifie pour purger le peuple des ordures de l’âme (page 298) Par.353Le fondation de la religion devient une longue cérémonie de reconnaissance mutuelle (p.301) Les hommes supérieurs

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