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PARTIE I – CONSTAT

PARTIE I – CONSTAT. Les conséquences de la croissance sur le développement durable. La croissance économique infinie fondée sur l’utilisation de ressources finies et épuisables , n’est pas durable

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PARTIE I – CONSTAT

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Presentation Transcript


  1. PARTIE I –CONSTAT Les conséquences de la croissance sur le développement durable

  2. La croissance économique infinie fondée sur l’utilisation de ressources finies et épuisables, n’est pas durable La croissance démographique et son accélération récente = un risque accru de pression sur l’environnement Introduction

  3. Le changement climatique menace l’humanité toute entière, mais ce sont les pauvres, une catégorie qui n’est pas responsable de la dette écologique que nous accumulons, qui sont confrontés aux coûts humains les plus immédiats et les plus sévères Le changement climatique érode le potentiel humain, les libertés et les droits de l’homme Source : Rapport du PNUD 2007- 2008

  4. I – Des conséquences dommageables II – Surtout pour les pays les plus pauvres

  5. I- Des conséquences dommageables Le réchauffement climatique L’épuisement des ressources naturelles

  6. A – Le réchauffement climatique 1 – Une augmentation des températures moyennes

  7. L’augmentation des émissions de CO2 entraîne une augmentation des concentrations et des températures En 100 ans, la terre s’est réchauffée de 0,70C Les concentrations atmosphériques de CO2 croissent de 1,9 ppm par an. Elles ont atteint 379 ppm en 2005 Entre 2000 et 2005, en moyenne 26 Gt CO2 ont été relâchées dans l’atmosphère chaque année

  8. Réchauffement prévu de l’ordre de 4°C Selon les conclusions du dernier rapport des experts sur les changements climatiques (IPPC) les résultats des modèles restent dispersés 7 A1F1 A1B 6 A1T A2 5 B1 B2 4 IS92a 3 Changement en température °C 2 Intervalles pour 2100 pour les différents modèles 1 0 1800 1900 2000 2100 années Source GIEC 2001 © C. Brodhag, ENSM SE, http://www.brodhag.org

  9. 2- LES REPERCUSSIONS DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

  10. La diminution de la biodiversité Indice des espèces forestières, 1970-2000 Indice des espèces d’eau douce, 1970-2000 Indice des espèces marines, 1970-2000 1,4 1,4 1,4 1,2 1,2 1,2 1,0 1,0 1,0 0,8 0,8 0,8 0,6 0,6 0,6 0,4 0,4 0,4 0,2 0,2 0,2 2000 2000 2000 1995 1995 1995 1990 1990 1990 1985 1985 1985 1980 1980 1980 1975 1975 1975 1970 1970 1970 L’indice « Living Planet » du WWF montre que la biodiversité de la planète diminue à un rythme comparable à celui des grandes extinctions de masse du passé. Source WWF : www.panda.org © C. Brodhag, ENSM SE, http://www.brodhag.org

  11. 3- LE RECHAUFFEMENT AGGRAVE PAR LE GASPILLAGE DE L’EAU PAR L’HOMME

  12. La disponibilité en eau 2000 2050, sans changement climatique 2050, avec changement climatique m3/personne/an 4500 4000 3500 3000 2500 2000 1500 1000 500 0 Japon France Espagne Chine Inde Turquie Kenya D’après IPCC, 1998 cit. in Martin Beniston, Directeur de l'unité de géographie (Université de Fribourg - Suisse) © C. Brodhag, ENSM SE, http://www.brodhag.org

  13. B- VERS UN EPUISEMENT DES RESSOURCES NATURELLES ?

  14. La production d'énergie dans le monde en 2000 Production primaire totale d'énergie mondiale : 9963 Mtep combustibles renouvelables déchets combustibles renouvelables déchets autres autres 0,5% 0,1% 11% 11,1% charbon charbon hydraulique hydraulique 1,8% 2,3% 23,5% 24,9% 0,9% nucléaire nucléaire 6,8% 16,2% gaz gaz 21,1% pétrole pétrole 45% 34,9% 2001 : 9963 Mtep 1973 : 6040 Mtep OCDE : production primaire totale = 5 317 Mtep (53 % pour 18,6 % de la population !) © N. Gondran, ENSM SE

  15. le gaz naturel et le pétrole conventionnel, le scénario du pic pétrolier http://www.peakoil.net/ © C. Brodhag, ENSM SE, http://www.brodhag.org

  16. Evolution de la consommation d’énergie depuis 1970 Source : Agence interrnationale de l’énergieIE , 2007

  17. II – Qui touche particulièrement les pays pauvres

  18. Les changement climatique seront dommageables pour l’agriculture des pays en développement

  19. Risque et vulnérabilité Personne au monde n’est à l’abri du changement climatique La vulnérabilité mesure la capacité à gérer les dangers climatiques sans souffrir d’une atteinte au bien-être potentiellement irréversibleà long terme Le niveau de développement humain conditionne le processus de transformation des risques en vulnérabilités

  20. Les pièges d’un développement humain de faible niveau Les coûts potentiels du changement climatique ont été sous- estimés Les risques climatiques enferment les gens dans une spirale descendante de désavantages qui sape leurs possibilités d’avenir En Éthiopie, naître pendant une sécheresse augmente de 35 pour cent la probabilité des enfants d’être mal nourris. Cela se traduit par près de 2 millions d’enfants mal nourris supplémentaires en 2005. Les femmes indiennes nées lors d’une sécheresse ou d’une inondation pendant les années 70 avaient 19 pour cent de chance en moins d’aller à l’école primaire.

  21. Les risques de catastrophes affectent de manière disproportionnée les pays en développement 1 personne sur 19 est affectée dans les pays en développement Dans les pays de l’OCDE c’est un personne sur 1,500 Un différentiel de risque de 79

  22. Le Rapport mondial du PNUD 2007- 2008 sur le développement humain souligne que : Les pauvres souffrent et souffriront davantage avec le changement climatique. Ils sont les plus menacés de reculs du développement humain qui conduisent à des pièges de développement humain. Le changement climatique est un problème urgent. Nous devons agir maintenant. Tant l’atténuation que l’adaptation sont nécessaires pour réellement lutter contre le changement climatique et contre les menaces qu’il fait peser sur l’humanité.

  23. PARTIE II -L’IMPERIEUSE NECESSITE D’UN DEVELOPPEMENT DURABLE

  24. I –DEFINITION DU DEVELOPPEMENT DURABLE « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : - le concept de "besoin", et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et - l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale imposent sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. » Rapport Brundtland : Notre Avenir à Tous, rapport de la Commission Mondiale sur l'Environnement et le Développement, Les Editions du Fleuve, 1987, p 51

  25. Au moins trois questions majeures sont posées par cette question Les besoins du présent sont les besoins de qui ? L’orientation du rapport : vers une meilleure équité entre les être humains quel que soit leur territoire d’origine Quel est l’horizon de temps correspondant au futur ? Pas d’horizon précis Et surtout : qui se charge de définir les besoins des générations futures ? Idée que c’est la génération actuelle qui doit faire ses meilleurs efforts pour y parvenir…

  26. II - HISTORIQUE DE LA NOTION DE DEVELOPPEMENT DURABLE

  27. Le Développement Durable est un concept internationalné au cours des années 1980 :il revisite les enjeux de la démographie et de la croissance 1798 Révolution industrielle… 1968 1972 1980 1987 1992 2002 …puis 30 glorieuses Stratégie de préservation mondiale (PNUE/ UICN/ WWF) Conf. ONU sur l’envt de Stockholm + création PNUE Club de Rome + rapport Meadows (1972) Notre futur commun (rapport Brundtland pour l’ONU) Sommet de Jo’burg Rio+10 (ONU) Sommet de Rio (ONU) Malthus Essai sur le principe de la population Croissance économique zéro ! Développement Durable ! Stopper la croissance démographique ! Fortes perturbations sur l’environnement (ressources/pollution) Forte croissance économique Forte croissance démographique

  28. III- Les apports de la notion de Développement Durablepar rapport au club de Rome Ne pas stopper la croissance économique car elle seule permet l’amélioration des conditions de vie Parvenir une croissance économique élevée dans les pays en développement Découpler la croissance économique de l’utilisation des ressources épuisables dans les pays développés Investir les gains issus de l’activité économique dans l’innovation

  29. Le développement durable, une coopération entre environnement & développement Développement durable Approche coopérative Environnement préservé Economie développée Jeu à somme positive Environnement dégradé Economie développée Jeu à somme nulle Approches compétitives Environnement dégradé Economie sous-développée Jeu à somme négative Environnement préservé Economie sous-développée Jeu à somme nulle La contradiction entre l'environnement et le développement énoncée par le Club de Rome au début des années 70 pourrait être résolue par la recherche d’un nouveau mode de développement pour lequel la croissance économique serait découplée de la pression sur l’environnement. La commission Brundtland propose en 1987 : le développement durable. d’après Aurélien Boutaud, ENSM-SE, RAE

  30. IV- UNE MESURE DU DEVELOPPEMENT DURABLE : L’EMPREINTE ECOLOGIQUE

  31. QU’EST-CE QUE C’EST ? • Une mesure de la surface nécessaire • pour produire les ressources et absorber les déchets d ’un groupe humain • Un indicateur de l’impact global de • l’homme sur la planète • Elle s’applique à un individu, une ville, • un pays, ou à la Terre

  32. V – Développement durable et croissance sont ils compatibles ?

  33. Le développement durable, une coopération environnement & développement : proposition de méthode d'évaluation Besoins des générations actuelles Niveau de durabilité écologique 1 développement durable 0,9 0,8 IDH, niveau moyen 0,7 0,6 0,5 Indicateur de développement humain –IDH) 0,4 0,3 0,2 0,1 Besoins des générations futures 0 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 Empreinte écologique (ha/hab)

  34. Performance des nations en matière de développement durable : combien de planètes? Europe du Sud + "NPI" Europe du Nord et de l'Ouest USA, Australie, Canada Besoins des générations actuelles Pays "émergents" d'Asie et d'Amérique du Sud (+ Turquie) 1 0,9 Pays "émergents" d'Afrique du Nord, Moyen Orient, Asie 0,8 0,7 0,6 0,5 Indicateur de développement humain –IDH) Pays en voie de développement d'Asie et d'Afrique 0,4 0,3 0,2 0,1 Besoins des générations futures 0 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 Empreinte écologique (ha/hab) Nombre de planètes nécéssaires en fonction de l’empreinte écologique

  35. Du chemin du développement "classique" aux chemins du développement durable : chemin du développement "classique" Besoins des générations actuelles : chemins du développement durable /5 /3 1 développement durable 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 Indicateur de développement humain –IDH) 0,4 0,3 0,2 0,1 Besoins des générations futures 0 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 Empreinte écologique (ha/hab)

  36. 2 hectares/habitant Source : En 2050, si nous ne faisons rien, l’empreinte écologique sera deux fois supérieure à la capacité mondiale.

  37. Mardi 23 septembre, rien n'a changé dans le quotidien des Terriens. Pas de pénurie dans les magasins d'alimentation, pas de coupure d'eau ou d'électricité inhabituelle. Pourtant, selon l'organisation non gouvernementale canadienne Global Footprint Network, le 23 septembre, un événement important a eu lieu. C'était le "Global Overshoot Day", littéralement "le jour du dépassement global". Il signifie que, entre le 1er janvier et le 23 septembre, l'humanité a consommé les ressources que la nature peut produire en un an. A partir du 24 septembre, et jusqu'à la fin de l'année, l'humanité vit en quelque sorte au-dessus de ses moyens. Pour continuer à boire, à manger, à se chauffer, à se déplacer, elle surexploite le milieu naturel et compromet sa capacité de régénération. Elle entame donc son capital. Le "jour du dépassement", image destinée à frapper les esprits, a été inventé par les créateurs du concept d'empreinte écologique. Dans la foulée du Sommet de la Terre de Rio, en 1992, les universitaires William Rees et Mathis Wackernagel ont mis au point une méthode permettant de mesurer l'impact des activités humaines sur les écosystèmes. Selon les calculs de Global Footprint Network, les besoins de l'humanité ont commencé à excéder les capacités productives de la Terre en 1986. Depuis, sous l'effet de l'augmentation de la population mondiale, la date à laquelle l'humanité a épuisé les ressources théoriquement produites en un an n'a cessé d'avancer. En 1996, notre consommation dépassait de 15 % la capacité de production du milieu naturel, et le "jour du dépassement" tombait en novembre. En 2007, c'était le 6 octobre. Source : G.Dupont , Le jour où l’humanité a épuisé le produit global de la Terre , Le Monde ,24/09/2008

  38. EMPREINTE ECOLOGIQUE PAR PAYS Source :

  39. L'outil utilisé par le Global Footprint Network permet de quantifier l'évolution de la consommation de ressources dans le temps et de sensibiliser aux conséquences de leur surexploitation. Il autorise aussi des comparaisons entre régions du monde. Les habitants des Emirats arabes unis ont l'empreinte écologique la plus élevée : chaque habitant consomme chaque année l'équivalent de 12 hectares globaux. Les Américains les suivent de près, avec 9,5 ha. La France se situe au 12e rang mondial, avec un peu moins de 6 ha. Les habitants du Bangladesh, de la Somalie et de l'Afghanistan sont les plus petits consommateurs de ressources au monde, avec moins d'un demi-hectare. Source : G.Dupont , Le jour où l’humanité a épuisé le produit global de la Terre ,Le Monde , 24/09/2008

  40. PARTIE III - QUELLES SOLUTIONS?

  41. I – Croissance et développement durable ne sont pas incompatibles : la vision optimiste

  42. A – La transformation de la demande due à la croissance A : La croissance moderne prend généralement la forme d'une production de services plus importante , comme les loisirs, l'éducation ou la santé . Ce ne sont pas des activités polluantes. La croissance des revenus peut aider l’environnement si elle s’accompagne de la croissance de telles activités. Lier croissance et pollution détourne notre attention des activités qui détruisent l’environnement et qu’on pourrait rendre plus chères ( … ) SOURCE : S.Trouvelot et G.Duval , « Entretien avec Robert Solow » , Alternatives économiques , n° 155, janvier

  43. B : L'expérience des pays développés a montré que l'enrichissement des populations s'est accompagné de la demande d'un environnement plus sain, ce qui a conduit à un renforcement des normes et à une amélioration de la qualité de l'environnement dans certains domaines (cas de la pollution de l'air dans les villes, notamment).( …) L'environnement serait un « bien supérieur », c'est-à-dire un biendont la demande augmente avec le revenu (à l'instar de la santé ou des loisirs). Il s'agit là d'une hypothèse très plausible : à l'évidence, pour les individus les plus pauvres, la tâche de se nourrir, se loger, se vêtir, ne laisse guère de place à d'autres préoccupations. Ce qui est vrai au niveau individuel l'est aussi au niveau national : toutes les personnalités auditionnées par votre rapporteur ont confirmé que les pays du Sud étaient, dans les enceintes internationales, moins sensibles aux questions environnementales que les pays du Nord. L'élévation du revenu s'accompagnerait donc d'exigences « citoyennes » nouvelles. De plus, la croissance du PIB permet de dégager plus facilement des ressources pour financer les politiques environnementales. Pour les individus comme pour les nations, il est sans doute plus facile de sacrifier une partie de sa consommation pour protéger l'environnement lorsque les revenus sont élevés. Rapport du Sénat 2008

  44. B – Le rôle de la régulation marchande Le nombre trop élevé de voitures à Paris est un exemple de régulation inefficace. Si on veut augmenter la qualité de l'air, il faut inciter consommateurs et industriels à aller dans ce sens. Dans notre culture, ce seront généralement des incitations financières. Il faut commencer par étudier plus précisément les relations entre les phénomènes :pour diminuer de 1 % la pollution de l'air, il faut diminuer de X% les émissions des véhicules. Les gens pourront alors choisir, par leurs votes ou par leur argent, comment ils veulent atteindre l'équilibre entre la disponibilité des biens et des services et la qualité de l'environnement. SOURCE : S.Trouvelot et G.Duval , « Entretien avec Robert Solow » , Alternatives économiques , n° 155, janvier 1998

  45. Evolution du prix du pétrole depuis un siècle http://www.dani2989.com/matiere1/oilprice31102004.htm

  46. Evolution du cours du pétrole depuis 2004 http://www.capital.fr/actions/default.asp?sicovam=31.1.XWTI&rep=Max#Periode

  47. La flambée des cours du pétrole en juin a fait chuter la consommation de carburants en France, notamment celle des ménages qui ont nettement moins acheté d'essence pour leur voiture, selon l'Union française des industries pétrolières (Ufip). La demande de carburants en France a subi une "chute énorme" de 10% en juin par rapport à juin 2007, et un recul "significatif" d'environ 1,5% sur six mois, a affirmé jeudi à l'AFP le président de l'Ufip, Jean-Louis Schilansky. Ce recul de la consommation "rejoint la tendance aux Etats-Unis", où la demande d'essence a baissé, et alimente les craintes des marchés d'une baisse de la demande en pétrole. Les prix du pétrole avaient perdu jeudi plus de 20 dollars depuis leur record du 11 juillet, en raison notamment de ces craintes. Dans le sillage de ce recul du brut, les prix des carburants en France ont amorcé une baisse la semaine dernière, qui pourrait se poursuivre la semaine prochaine si les cours du pétrole restent autour de 130 dollars, selon l'Ufip. Source : AFP , la hausse du prix du pétrole a fait chuter la consommation de carburants en France , 24/08/2008

  48. C – Le rôle du progrès technique La population mondiale est bien plus importante aujourd'hui qu'au début du siècle, et pour beaucoup le niveau de vie a considérablement progressé. La question de savoir si le niveau de vie et la population continueront de croître à l'avenir intéresse tout le monde. Pour de nombreux observateurs, les ressources naturelles constituent une limite à la croissance des économies. De fait, puisque certaines ressources naturelles sont non renouvelables, on voit mal comment la population, la production et les niveaux de vie pourraient croître à l'infini. Certains gisements finiront par s'épuiser, ce qui amènera probablement un ralentissement de la croissance et peut-être même une réduction des niveaux de vie... En fait les économistes sont moins inquiets que cela. En effet, pour eux, le progrès technologique fournit souvent les moyens de contourner ces limites. L'utilisation des ressources naturelles s'est nettement améliorée au cours des quarante dernières années. Les voitures modernes consomment beaucoup moins d'essence. Les maisons sont mieux isolées... SOURCE : S.Trouvelot et G.Duval , « Entretien avec Robert Solow » , Alternatives économiques , n° 155, janvier 1998

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