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Pathologie des Maladies Parasitaires

Pathologie des Maladies Parasitaires. Deuxième Doctorat en Médecine vétérinaire Année 2006-2007. 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien. Les maladies parasitaires du chien. Tube digestif Toxocarose ( T. canis et T. leonina ) Echinococcose uniloculaire ( E. granulosus )

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Pathologie des Maladies Parasitaires

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Presentation Transcript


  1. Pathologiedes Maladies Parasitaires Deuxième Doctorat en Médecine vétérinaire Année 2006-2007

  2. 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien Les maladies parasitaires du chien

  3. Tube digestif • Toxocarose (T. canis et T. leonina) • Echinococcose uniloculaire (E. granulosus) • Echinococcose alvéolaire (E. multilocularis) • Giardiose (Giardia duodenalis) 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  4. La toxocarose (T. canis et T. leonina) T. canis a déjà été étudié Caractères propres à T. leonina Un peu plus petit que T. canis Les larves ne migrent pas en dehors de la paroi intestinale Présent chez le chien et le chat Ne provoque pas de larva migrans chez l’homme Plus facile à contrôler que T. canis Œuf à paroi lisse, clair, facile à distinguer de celui de T. canis 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  5. 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien La toxocarose (T. canis et T. leonina) Traitement et prophylaxie : voir T. canis

  6. La giardiose canine Définition Maladie contagieuse et zoonosique due à Giardia duodenalis qui se caractérise le plus souvent par de la diarrhée et de la malabsorption Affection très fréquente souvent sous-diagnostiquée 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  7. Epidémiologie Parasite peu spécifique : chien, chat, herbivores, porc, homme  caractère zoonosique variable en fonction des souches Parasite fréquent en particulier dans les chenils et chez les jeunes animaux 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  8. Le parasite Protozoaire flagellé présents sous deux formes distinctes : • Le trophozoïte mobile : 8 flagelles, 2 noyaux, deux corps médians, un axostyle, piriforme, environ 15 microns, un disque adhésif ventral • Le kyste immobile : ovalaire, 12 microns de long, 4 noyaux et des fragments de flagelles = forme de résistance Biologie Le trophozoïte vit fixé par sa ventouse au niveau des entérocytes de l’intestin grêle ; il ne pénètre pas en profondeur ; le kyste est produit continuellement sur place 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  9. 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien Biologie Le cycle est simple (pas de reproduction sexuée)

  10. Les kystes souillent l’eau, le matériel, le sol … P.P. de 1 à 2 semaines Elimination massive de kystes (1 million par gramme souvent !) Grande résistance des kystes en particulier en milieu humide

  11. Pathogénie et immunité Action mécanique et irritative : interférence avec l’absorption, atrophie des villosités et diminution de l’activité enzymatique (saccharase, lactase, phosphatase alcaline) Action spoliatrice : glucose, lipides, vitamines … Composante immunopathologique : les animaux présentent une atrophie des villosités en relation avec l’établissement d’une réponse immune cellulaire locale ; un déficit en IgA s’accompagne d’infections chroniques Hyperplasie des cellules à mucus 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  12. Aspect clinique Giardiose asymptomatique : porteur sain éliminant des kystes en grandes quantités souvent Giardiose classique : • Troubles généraux : appétit conservé mais amaigrissement parfois très marqué, température normale • Troubles digestifs : diarrhée chronique persistante ou intermittente, selles grasses (stéatorrée), riches en mucus (aspect gélatineux) ; évolution lente (semaines ou mois) 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  13. Lésions En général peu marquées : atrophie des villosités, entérite catarrhale, infiltration de la sous –muqueuse par des polynucléaires Diagnostic A suspecter chez tout chien présentant une diarrhée chronique, rebelle aux antibiotiques, avec conservation de l’appétit mais amaigrissement progressif 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  14. Diagnostic différentiel Insuffisance pancréatique exocrine Examens de laboratoire : • Examen rapide des selles fraîches : mise en évidence éventuelle du trophozoïte (peu sensible) • Examen par flottation (à répéter) pour la recherche des kystes, détection d’antigènes fécaux chez l’homme par l’usage de monoclonaux 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  15. Pronostic Il est en général bon sauf en cas d’immunodépression Traitement étiologique Repose sur l’emploi d’imidazolés* ou de benzimidazolés *à éviter durant la gestation Traitement symptomatique Complexe vitaminé Eviter le lait Antibiothérapie éventuelle 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  16. 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  17. Prophylaxie Mesures d’hygiène classique : désinfection aux ammoniums quaternaires à l’eau de Javel, éviter les endroits humides Dépistage des porteurs sains et leur traitement Aux USA : GiardiaVax, Fort Dodge : vaccin tué, 3 injections S.C. à 15 jours d’intervalle. Diminue la quantité et la durée d’excrétion des kystes 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  18. Aspect zoonosique Semble incontestable pour certaines souches en particulier d’origine canine C’est un parasite véhiculé par l’eau ; on le recherche au niveau des stations de traitement de l’eau 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  19. Peau et annexes • Dermatophytoses ou teignes • Pulicose (Ctenocephalides canis et felis) 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  20. La pulicose (Ctenocephalides canis et felis) Affection liée aux infestations par des insectes aptères du groupe des Siphonaptères Entraîne une dermatite papuleuse, prurigineuse associée à de l’alopécie Distinguer : • Pulicose vraie ou simple due à l’action irritante, spoliatrice, traumatique et inflammatoire des puces • Dermatite par allergie aux piqûres de puces (DAPP) liée à une hypersensibilité immédiate et/ou retardée 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  21. Epidémiologie Pulicose vraie : correspond souvent à la phase de sensibilisation et concerne surtout les jeunes animaux de quelques mois DAPP : • Influence raciale (rare chez le caniche, le cocker ; fréquente chez le berger allemand, le setter, le beagle …) aussi bien chez le chien d’appartement que chez celui vivant dehors • Effet marqué de l’âge : tranche d’âge de 1 à 5 ans la plus concernée • Pas de prédisposition liée au sexe • Forte relation entre DAPP et dermatite atopique 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  22. 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien La puce Ctenocephalides felis (au moins 90 % des cas) C. canis plus rare y compris chez le chien Pulex irritans : la puce humaine (dépourvue de peigne) Spilopsyllus cuniculi : la puce du lapin Archoeopsylla erinacei : la puce du hérisson

  23. 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien Biologie Habitat : La puce adulte : seul l’adulte est observable sur l’animal avec une tendance à persister dans le pelage ; ce n’est pas un parasite permanent puisque les stades immatures se forment dans l’environnement Les œufs ne collent pas ; ils sont pondus sur l’animal et tombent dans l’environnement Les larves occupent le même biotope que l’œuf ; elles gagnent les fissures, les plinthes, les moquettes pour se protéger de la sécheresse La nymphe est immobile et se retrouve dans le même biotope que les larves

  24. Biologie Nutrition : Les deux sexes sont hématophages mais la femelle est plus vorace Le repas s’effectue rapidement après le passage sur l’hôte (quelques minutes)  recherche de l’effet « knock down » chez les produits Les repas sont brefs mais fréquents Préférence trophique limitée ; attaque de l’homme fréquente La puce adulte peut survivre une année si la nourriture est abondante Les larves se nourrissent des matières fécales de l’adulte et de matières organiques La nymphe ne se nourrit pas 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  25. Biologie Reproduction : Au terme du repas, la femelle s’accouple et commence à pondre (40 œufs /jour au maximum); le sang est indispensable pour la maturation des œufs Sous conditions optimales, les œufs éclosent en 2 à 6 jours Les larves sont vermiformes et très sensibles à la dessication Les nymphes constituent un stade de résistance en attente (l’éclosion peut être différée de 6 mois et plus) Cycle moyen : 1 mois En 2 mois, une puce adulte peut donner 20.000 descendants ! 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  26. Conséquences cliniques liées au cycle L’absence de puces sur l’animal n’exclut pas une DAPP  observation des crottes de puces, test intradermique … Conséquences thérapeutiques Oeufs et larves peu sensibles et difficiles à atteindre Nymphes très résistantes car bien cachées, peu actives, éclosion souvent différée Adulte qui se nourrit rapidement après le passage sur l’hôte : nécessité d’utiliser un produit « knock-down »  Nécessité de traiter l’animal, les autres animaux et l’environnement 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  27. Pathogénie et immunité La DAPP repose sur la mise en place de réactions d’hypersensibilité cutanée immédiate et retardée. La salive de la puce contient un haptène qui, une fois lié au collagène du derme, devient allergisant Certains animaux expriment seulement une réaction immédiate ou retardée, la plupart expriment les deux (importance lors de la lecture des I.D.R.) 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  28. 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien Aspects cliniques Phase 1 ou de sensibilisation (pulicose s.s.) • Brève en général et peu spectaculaire • Prurit modéré, sans localisation préférentielle • Papules à l’endroit de la piqûre • Une observation en générale facile des puces qui sont souvent nombreuses Phase 2 ou DAPP • Prurit souvent intense localisé surtout sur la partie postérieure de l’animal • Erythème, papules, excoriations, croûtes, alopécie • Lichénification, hyperpigmentation, hyperkératose, pyodermite • Lésions disposées en « arbre de noël »

  29. Aspects clinique (complications éventuelles) • Dermatite séborrhéique • Pyodermite superficielle ou profonde Lésions • Dermite périvasculaire et superficielle (éosinophiles très nombreux) • Folliculite et microabcès intraépidermiques fréquents 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  30. Diagnostic (en général aisé vu la disposition des lésions et le prurit) Diagnostic clinique Considérations épidémiologiques : Chien adulte de 2 à 6 ans, vivant avec d’autres chiens ou des chats, mal ou pas traités et présentant un prurit récidivant qui rétrocède suite à l’administration de cortisone, maladie non contagieuse et non zoonosique Symptômes : Dermatite prurigineuse, papuleuse et érythémateuse observée au départ sur la région dorso-lombaire 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  31. Diagnostic (en général aisé vu la disposition des lésions et le prurit) Diagnostic différentiel Maladies parasitaires prurigineuses : Gale sarcoptique, cheyletiellose, phtirioses. Tenir compte du caractère contagieux et parfois zoonosique, de l’inefficacité des cortisoniques sur le prurit. Réaliser l’examen d’un raclage cutané pour la mise en évidence des ectoparasites Maladies prurigineuses non parasitaires : Dermatite atopique, allergie et intolérance alimentaire: difficile à différencier. Tests complémentaires souvent requis. Pyodermite superficielle et dermatite séborrhéique 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  32. Examens complémentaires Mise en évidence des puces Mise en évidence des déjections de puces Observation des segments ovigères de Dipylidium caninum Test intradermique (skin test) voir la Clinique MIPA Traitement d’éviction 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  33. Méthodes de lutte La lutte repose sur : • Le traitement de l’animal • Le traitement des autres animaux • Le traitement du milieu 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  34. Traitement de l’animal parasité Vise à : • Débarrasser l’animal de toutes les puces présentes • Le protéger le plus longtemps possible contre toute réinfestation  vise à l’état « Zéro puce » indispensable dans le cas de DAPP 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  35. Traitement de l’animal parasité Le choix repose sur : • L’efficacité et la rapidité d’action (effet coup de poing) • La facilité d’emploi (formulation) • L’absence de toxicité • La rémanence • Les caractéristiques de l’animal (longueur du poil, mode de vie, docilité) 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  36. Traitement de l’animal parasité Principaux groupes pharmacologiques • Les pyréthrines : bonne efficacité et effet « coups de poing » mais mauvaise rémanence – à ne pas retenir • Les organo-chlorés, organo-phosphorés, carbamates : bonne efficacité, assez rémanents mais plus ou moins toxiques et plus ou moins polluants – usage à restreindre • Les pyréthrinoïdes, le phénylpyrazolé et la chloronicotinylguanidine : très efficaces, effet coup de poing modéré à très élevé, souvent stables et donc rémanents, très peu toxique ou non toxique – à retenir dans la plupart des cas 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  37. Traitement de l’animal parasité Principaux groupes pharmacologiques • Les inhibiteurs de croissance : utiles dans le cadre de la prophylaxie ; non ou faiblement adulticides, atoxique ou très peu toxiques, faciles à administrer – à retenir pour certaines indications • La sélamectine : cas particulier d’une avermectine spot-on qui diffuse en surface mais est aussi résorbée de manière systémique, non toxique, bonne rémanence, large spectre antiparasitaire 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  38. Traitement de l’animal parasité Les pyréthrinoïdes : perméthrine, bioalléthrine … • Insecticides de synthèse photostables, liposolubles, actifs par contact • Effet « knock-down » très élevé • Uniquement adulticides • Peu toxiques sauf si surdosage massif (utilisation incorrecte) • Présentation sous forme de sprays, colliers, shampooings 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  39. 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  40. Traitement de l’animal parasité Le Fipronil (Front Line) : molécule de la famille des phénylpyrazolés • Molécule adulticide à effet « knock-down » modéré (95 % tuées en 24 heures) Activité intéressante sur les tiques (voir le chapitre) • Diffusion de la molécule dans le sébum ce qui constitue un réservoir : action rémanente de 2 mois contre les puces • Résiste bien au lavage • Très peu toxique car la molécule n’a pas d’action sur le canal chlore des mammifères • Très bonne tolérance chez les chiens de tout âge, non tératogène • Pas d’effet systémique ; 7,5 mg/kg soit 3 ml/kg 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  41. Traitement de l’animal parasité L’Imidaclopride (Advantage) : molécule de la famille des chloronicotinyl-nitroguanidines • Effet assez lent (97 % en 24 heures) : activité « knock-down » insuffisante dans le cas d’une DAPP • Pas d’activité acaricide (pas d’action sur les tiques) • Administration mensuelle (bonne activité rémanente) • Toxicité très faible, utilisable chez les femelles gestantes et allaitantes • Application sous forme de spot-on • Effet larvicide à partir des squames éliminées par les animaux traités • Bonne résistance au shampooing 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  42. Traitement de l’animal parasité L’Imidaclopride + Perméthrine (Advantix Spot-on Solution) • Combine l’effet sur les puces (adultes et larves) de l’imidaclopride et de la perméthrine (action insecticide et acaricide mais aussi répulsive sur les tiques, phlébotomes et moustiques) • Administration mensuelle (bonne activité rémanente) • A réserver au chien (toxicité pour le chat !) • Action répulsive de 2 semaines contre les tiques et de 2 à 4 semaines contre les phlébotomes et moustiques 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  43. Traitement de l’animal parasité La sélamectine (Stronghold) : molécule de la famille des avermectines • Large spectre parasitaire • Effet « knock-down » faible • Accumulation après résorption transcutanée dans les glandes sébacées, ce qui explique la rémanence (application mensuelle) • Non toxique y compris chez les races sensibles à l’ivermectine 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  44. Traitement des autres animaux Les autres animaux domestiques doivent être traités pour tarir la source de puces On traite pour : • Tuer les puces adultes : adulticides • Stériliser les puces : IGR « Insect Growth Regulators » Lufénuron (Program) Pyriproxyfène (Cyclio, Duowin) S-Méthoprène (Frontline Combo Spot-on) 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  45. Traitement des autres animaux Lufénuron (Program); Program Plus (Lufénuron + Milbémycine Oxime) • Appartient à la famille des benzoyl-phénylurées • Inhibe la synthèse de la chitine (chitine synthétase) • Pas d’effet adulticide • Après résorption est absorbé par la puce  inhibe l’éclosion, incapacité de muer et mort au stade larvaire • Action assez lente (au moins un mois) • Aucune toxicité chez l’animal • Substance lipophile, rémanente à administrer une fois par mois • Nécessite le traitement de tous les animaux • A associer à un adulticide du moins au début • N’est pas le remède idéal pour la gestion de la DAPP 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  46. Traitement des autres animaux Pyriproxyfène (Cyclio) • Analogue de l’hormone juvénile ou juvénoïde • Bloque la mue imaginale • Action sur tous les stades • Diffusion dans les lipides cutanés • Agit par contact (ne nécessite pas le repas sanguin) • Très longue rémanence sur l’animal et dans l’environnement • Pas de toxicité connue • Un traitement tous les 3 mois à 2 mg/kg 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  47. Traitement des autres animaux Méthoprène (Frontline Combo Spot-on) • Analogue de l’hormone juvénile ou juvénoïde • Associe l’action du phénypyrazolé à celle du méthoprène (régulateur de croissance) • Activité ovicide et larvicide • Chien : actif pendant 8 semaines • Chat : actif pendant 4 semaines (puces adultes) et 6 semaines (œufs et larves) • Une application/mois 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  48. Traitement du milieu extérieur • Nettoyer de manière approfondie le local et son contenu • Traiter de manière préférentielle les endroits de séjour de l’animal • IGR : fenoxycarbe (Parastop aérosol, diffuseur, pulvérisateur, arrosage) et pyriproxyfène (Parastop diffuseur ou pulvérisateur) • Inhibiteur de la synthèse de chitine : flufénoxuron (Thékan, Tiquanis) 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  49. La leishmaniose canine Définition Maladie à protozoaire exceptionnellement contagieuse et due au développement dans les leucocytes mononucléés du flagellé Leishmania infantum transmis par un psychodidé du genre Phlebotomus Zoonose de l’enfant (mais de plus en plus souvent de l’adulte immunodéprimé (SIDA, Antimitotiques, Cortisoniques …) 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien

  50. 2ème Doctorat – Les maladies parasitaires du chien Epidémiologie L. infantum est un parasite des canidés : chien, chacal, loup, dingo, renard … Certains rongeurs représentent des réservoirs dans certaines régions : souris, rat noir Chez l’homme, le parasite ne se retrouve pas au sein de la peau et par conséquent il s’agit d’un cul de sac biologique Répartition géographique : elle est très vaste. En Europe, tout le pourtour méditerranéen est concerné : Afrique du Nord, Moyen-Orient, Grèce, Espagne, Sud de la France

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