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Compression médullaire (non traumatique)

Compression médullaire (non traumatique). I. Introduction. Tout tableau de compression médullaire est une urgence thérapeutique en raison du risque de lésions irréversibles par myélomalacie L’importance des séquelles dépend de la précocité du traitement. II. Rappels anatomiques. III. Clinique.

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Compression médullaire (non traumatique)

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Presentation Transcript


  1. Compression médullaire (non traumatique)

  2. I. Introduction • Tout tableau de compression médullaire est une urgence thérapeutique en raison du risque de lésions irréversibles par myélomalacie • L’importance des séquelles dépend de la précocité du traitement

  3. II. Rappels anatomiques

  4. III. Clinique • Syndrome lésionnel • Syndrome sous-lésionnel • Syndrome rachidien inconstant • Absence de signe neurologique au dessus du niveau lésionnel

  5. A) Syndrome lésionnel • Atteinte d’une ou plusieurs racines au niveau de la lésion : indique le niveau de la compression • Révélateur au début • Douleur+++ • Topographie radiculaire uni ou bilatérale

  6. B) Syndrome sous-lésionnel • Interruption des faisceaux médullaires descendants et ascendants • 1) Syndrome pyramidal : • Claudication intermittent médullaire au début (fatigabilité, dérobement, indolore) • Paraparésie avec hyperréflexivité ostéotendineuse, signe de Babinski bilatéral

  7. 2) Troubles sensitifs: • Hypoesthésie au contact, à la piqûre dont la limite supérieure, située au-dessous du syndrome lésionnel est généralement nette= niveau sensitif

  8. Repères anatomiques: • T4 mamelon • T9 ombilic • L1 pli de l’aine

  9. Les dermatomes - fondamentaux à connaitre pour évaluer correctement le niveau lésionnel.

  10. 3) Troubles sphinctériens • Surtout francs dans les compressions du cône terminal de la moelle • Impose la recherche systématique d’un globe vésical et sondage vésical éventuel

  11. C) Syndrome rachidien • Inconstant • Raideur segmentaire et/ou déformation douloureuse • Douleur spontanée ou provoquée par la percussion d’une épineuse ou des muscles paravertébraux

  12. IV. Bilan paraclinique • Tout tableau de compression médullaire franche et/ou d’aggravation rapide impose la réalisation d’une IRM panmédullaire en urgence • Visualise les lésions épidurales, osseuses, le siège de la compression, son extension, lésions asymptomatiques à d’autres niveaux

  13. Autres examens paracliniques préthérapeutiques • Radiographies du rachis : atteinte osseuse, intérêt limité, ne doivent pas ralentir la prise en charge • Scanner rachidien centré sur le niveau suspect: • Atteinte vertébrale, lyse osseuse • Préparation à la mise en place de matériel d’ostéosynthèse

  14. V. Evolution et pronostic • Spontanée : tableau de section médullaire • Paraplégie ou tetraplégie flasque • Incontinence sphinctérienne majeure • = myélomalacie • Pronostic d’autant meilleure que le traitement est précoce • Au stade de myélomalcie, les séquelles majeures sont irréversibles • Le pronostic vital dépend souvent du pronostic de la maladie générale

  15. VI. Etiologies • A) Causes extra-durales • Métastases vertébrales et épidurales des cancers • Spondylodiscites et épidurites infectieuses • Myélopathie cervicale d’origine cervico-arthrosique

  16. B) Causes intra-durales extra-médullaires • Neurinome • méningiome

  17. C) Causes intra-médullaires • Tumeur médullaire • Angiome médullaire

  18. VII. Principes du traitement • A) Traitement médical et mise en condition • Hospitalisation en neurochirurgie • Prévention des complications de décubitus • Sondage vésical si RAU • Corticothérapie à forte dose si compression tumorale

  19. B) Traitement chirurgical • Urgent • Nécessite généralement une laminectomie sur plusieurs niveaux pour lever la compression • Exérèse de la lésion totale ou partielle si possible (anapath) • Ostéosynthèse postérieure si instabilité à cause de l’atteinte osseuse • À compléter éventuellement dans un deuxième temps par une voie antéro-latérale

  20. Prise en charge de la maladie générale • Nécessite parfois l’attente du résultat d’anapath • Bilan d’extension et recherche de primitif • Ne pas retarder la prise en charge en centre d’oncologie

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