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LES EFFETS PHYSIOLOGIQUES DE L’OXYGENE. Patrice Bret-Morel Moniteur Nitrox n° 1825 VP Le 27 février 2007. LES EFFETS PHYSIOLOGIQUES DE L’OXYGENE. Plan. les effets de l’oxygène. Actions sur le Système Nerveux Central ou Effet Paul Bert. Causes Conséquences Prévention.
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LES EFFETS PHYSIOLOGIQUES DE L’OXYGENE Patrice Bret-Morel Moniteur Nitrox n° 1825 VP Le 27 février 2007
LES EFFETS PHYSIOLOGIQUES DE L’OXYGENE Plan les effets de l’oxygène Actions sur le Système Nerveux Central ou Effet Paul Bert • Causes • Conséquences • Prévention Actions sur les poumons ou Effet Lorrain Smith • Causes • Conséquences • Prévention
LES EFFETS PHYSIOLOGIQUES DE L’OXYGENE • Tout est une question de doses • Soumis trop longtemps à de trop fortes quantités l’organisme devient sensible • Les cellules du système nerveux central peuvent être endommagées • Le surfactant pulmonaire peut s’ oxyder
LES EFFETS PHYSIOLOGIQUES DE L’OXYGENE • Le double effet K….Cool • trop forte quantité – trop longtemps Atteinte du système Nerveux Central Toxicité pulmonaire Effet Paul Bert Effet Lorrain-Smith
La Toxicité Neurologique ou Effet Paul Bert La cible Le Système Nerveux Central ( SNC ) Un dépassement accidentel important de la PpO2 max. tolérée par l’organisme soit : 1,6 bar Les causes Une dose cumulée trop importante La conséquence La crise Hyperoxique
La Crise Hyperoxyque Signes précurseurs: Augmentation de la fréquence cardiaque Nausées Vertiges Crampes Face congestionnée troubles visuels et auditifs
La crise Convulsive Phase TONIQUE : Contraction musculaire générale Phase CLONIQUE : Convulsions Phase POST CONVULSIVE : Relâchement musculaire
Conduite à tenir Remonter immédiatement en cas d’apparition des signes précurseurs Eviter le sur accident pendant la phase tonique porter assistance Maintenir l’embout en bouche Pas de remontée en phase tonique risque de SP Ranimation et Evacuation d’urgence vers centre Hyperbare
Prévention Vérification PERSONELLE et SYSTEMATIQUE du % d’O2 embarqué Respect strict de la profondeur maxi. d’utilisation Vérification systématique des temps d’exposition en cas de plongées successives au nitrox ; notion de compteur SNC
Compteur SNC Les équipes des Dr Lambertsen et Butler ont élaboré une méthode pour suivre la toxicité de l’O2 sur le SNC, il s’agit du %SNC ou SNC Clock % du compteur SNC = Durée d'exposition à une Pp O2 donnée Durée maximale donnée par la table NOAA Maximum « théorique » admissible de 100 %
Compteur SNC Calculs du % SNC Exemple d’une plongée de 20 min à 30 m avec un Nitrox 40 PpO2 = 4 bar X 0,4 soit 1,6 bar Pour une PpO2 de 1,6 bar la table NOAA donne un temps max. d’exposition de 45 minutes Donc le % du compteur SNC = 20/45 soit 44 %
Compteur SNC Pour faire baisser le compteur ? Respirez l’AIR pur du métro parisien 90 minutes à 21 % d’O2 et le % SNC est divisé par 2
Compteur SNC Le matin 60 min à 25 m avec un Nx 40 ( 3.5 x 0.4 ) PpO2 max. : 1,4 bar ( expo max = 150 min ) % SNC = 40 % Une heure après 40 min à 37 m avec un Nx 32 ( 4.7 x 0.32 = 1.5 ) PpO2 max. : 1,44 bar ( expo max = 120 min ) % SNC = 33,3 % Comme il y a moins de 90 min entre les deux plongées: 40 + 33,2 = 73,3 % 3 heures plus tard , plongée de nuit 60 min à 30 m avec un Nx 36 ( 4 x 0.36 = 1,44 ) % SNC = 50 % Comme il a attendu 3 heures ( 2 x 90 min ) % SNC total : ( 73,3 / 4 ) + 50 = 68,3 %
Effet Paul BertRAPPELS • Atteinte du Système Nerveux Central • PpO2 max. de 1,6 bar • Effet cumulatif de l’oxygène : compteur SNC • Prévention par la planification de la plongée • Doses maximales admissibles très difficilement atteintes par le plongeur loisir
La Toxicité pulmonaire ou effet Lorrain Smith « Irritation » des poumons liée à la capacité « oxydante » de l’oxygène Toux, sensation de brûlure, difficultés et douleurs ventilatoires Quantification de la capacité oxydante grâce à une unité : L’Oxygen Toxic Unit ouOTU
0,6 0,7 0,8 0,9 1 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 0,27 0,47 0,65 0,83 1 1,16 1,32 1,48 1,63 1,78 1,92 PpO2 atteinte OTU / min La Toxicité pulmonaire ou effet Lorrain Smith Une OTU correspond à une exposition d’une minute à 1 bar d’O2 Un tableau donne la correspondance entre la PpO2 atteinte et la dose OTU correspondante
La Toxicité pulmonaire ou effet Lorrain Smith Exemple :Plongée de 30 minutes à 30 m avec un Nitrox 40 PpO2 = 1,6 bar 30 x 1,92 = 57,6 OTU Un Tableau donne les doses maximales d’OTU acceptables par jour Ces doses sont cumulables d’un jour à l’autre
Effet Lorrain SmithRAPPELS • Atteinte pulmonaire • Effet cumulatif de l’oxygène : Doses OTU • Prévention par la planification des plongées • Doses maximales admissibles très difficilement atteintes par le plongeur loisir
Conclusion La plongée au Nitrox demande à être planifiée En plongée « loisir » les doses d’oxygène restent systématiquement en dessous des seuils d’impact
BONNES PLONGEES Et bonnes bulles …. Ou pas pourvu qu’elles soient SUROX !