1 / 25

L’infarctus du myocarde

L’infarctus du myocarde. Conférence UV internat 14 mars 2006. Définition.

isaiah
Télécharger la présentation

L’infarctus du myocarde

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. L’infarctus du myocarde Conférence UV internat 14 mars 2006

  2. Définition • L'infarctus du myocarde (IDM) est une nécrose ischémique du myocarde dont l'étendue dépasse 2 cm2. Il correspond généralement à une thrombose occlusivebrutale d'une artère coronaire. Cette définition classique de l'IDM correspond à une réelle entité diagnostique (associant douleur et sus décalage persistant de ST) et thérapeutique.

  3. Définition (2) • Une nouvelle définition de l'infarctus a été proposée récemment (conférence de consensus européenne et américaine, 2000) qui est différente car elle repose sur une définition biologique (ascension des marqueurs de l'infarctus - troponines et MB-CK). Cette définition est plus large car elle inclue aussi des infarctus " rudimentaires ", " sans onde Q ", ou sans sus décalage initial du segment ST.

  4. Epidémiologie • L'infarctus du myocarde constitue une urgence cardiologique absolue dont l'incidence reste encore élevée avec 120 000 cas par an en France. • Son pronostic reste grave puisque l'IDM est responsable encore de 10 à 12% de la mortalité totale annuelle chez l'adulte. • Cardiopathies ischémiques = 1ère cause de décès dans les pays développés

  5. Physiopathologie • L'infarctus résulte d'une THROMBOSE CORONAIRE AIGUË, elle-même secondaire à une fracture de plaque d’athérome (au niveau de l’intima de l’artère) entraînant l'agrégation plaquettaire puis l'occlusion coronaire. • Les conséquences myocardiques sont la DESTRUCTION CELLULAIRE se propageant de l'endocarde jusqu'à l'épicarde. • La nécrose myocardique entraîne une altération de la fonction pompe du ventricule gauche (insuffisance ventriculaire gauche, parfois insuffisance ventriculaire droite) dès qu'elle atteint ou dépasse 20% du myocarde ; elle est incompatible avec la survie lorsqu'elle atteint 40% de la masse myocardique (choc cardiogénique). • La conséquence de cette nécrose est l'apparition d'une zone myocardique fibreuse non contractile.

  6. Diagnostic positif • Circonstances de survenue : • soit l'infarctus est inaugural (la moitié des cas) • soit il existe des antécédents coronariens • Douleur rétro sternale constrictive avec irradiations • le plus souvent d'apparition spontanée, elle survient parfois après un effort, une exposition au froid ou au stress et dure plusieurs heures • ne cède jamais complètement après la prise d'un dérivé nitré. • signes associés : sueurs, troubles digestifs, agitation. • Examen clinique est essentiel pour rechercher les éventuelles complications : • Auscultation cardiaque • TA • Recherche de crépitants pulmonaires

  7. Diagnostic positif (2) • L'électrocardiogramme (ECG) : • A la phase initiale, grandes ondes T géantes • Puis onde en dôme de Pardee : sus décalage de ST • + tardivement apparaît l’onde Q de nécrose • Sur ces seuls signes, il faut : - évoquer le diagnostic,- demander l'hospitalisation d'urgence en USIC

  8. Diagnostic différentiel • Péricardite aiguë • Embolie pulmonaire • Urgences digestives (ulcère gastro duodénal, pancréatite aiguë) • Dissection aortique

  9. Et la biologie… • Dans la cas de formes atypiques (+++) • Validation à posteriori du diagnostic • Valeur pronostique • Caractéristiques du marqueur idéal: • Cardiospécificité • Libération précoce dans la circulation • Stable dans le sang pr permettre son dosage • C° sanguine mesurable après nécrose myocardique • Méthode de dosage rapide et fiable

  10. Critères de choix des marqueurs • But: combiner précocité, sensibilité et spécificité • Associer 2 marqueurs (NACB 1999): • L’un précoce: myoglobine • L’autre cardiospécifique et restant élevé plusieurs jours: troponine • Tendance 2005: prescrire uniquement troponine et répéter le test si négatif à l’admission

  11. Marqueurs biochimiques de l’IDM • Marqueurs obsolètes (car non cardiospécifiques) • ASAT et ALAT • CK totale • LDH

  12. Marqueurs biochimiques de l’IDM (2) • Myoglobine: • Protéine cytosolique de bas PM (18kD) • Dosage en immunonéphélémétrie et en immunoturbidimétrie • 1ère protéine à être libérée dans le sang après IDM • 1ère à être éliminée: 24h après IDM, retour à des valeurs normales • Métabolisme rénal: Δ° si IR • Non cardiospécifique: s’élève après tout traumatisme musculaire (chirurgie, effort intense, IM, chute, rhabdomyolyse, myopathies, IR) • Excellente VPN: exclusion IDM si <130 µg/L 6h après le DDL

  13. Marqueurs biochimiques de l’IDM (3) • Troponines: • Protéines structurales de la fibre musculaire • Trimère: Tnc, Tni, TnT • Rôle: régulation de la contraction musculaire • Tni: 3 isoformes, cTni spécifique du muscle cardiaque • Tnt: 5 à 12 isoformes squelettiques, 4 isoformes cardiaques • Tnc: forte similitude entre les formes squelettiques et cardiaques  seules la cTnT et surtout la cTnI ont un intérêt concret dans le diagnostic et le suivi de l'infarctus du myocarde

  14. Marqueurs biochimiques de l’IDM (4) • Troponine I: • Spécificité moléculaire: séquence de 32 aa à l’extrémité N-terminale, différencie la cTnI des formes du muscle squelettique • Spécificité clinique: absence de cTnI dans le muscle squelettique humain  spécificité cardiaque de la cTnI

  15. Marqueurs biochimiques de l’IDM (5) • En cas d’IDM, élévation des troponines entre la 3ème et la 6ème h après le DDL • Retour à la normale en 1 à 2 semaines  diagnostic rétrospectif • TnT: 1 seule trousse, dosage breveté • TnI: nbreuses trousses, dosages corrélés entre eux ms non superposables  seuils différents selon la trousse utilisée!

  16. Marqueurs biochimiques de l’IDM (6) • Créatine kinase (CK): • La CK est un dimère cytosolique ou mitochondrial de 2 sous-unités polypeptidiques: M (muscle) et B (brain) • Cette association 2 à 2 détermine 3 isoenzymes: CK-MM, CK-MB, CK-BB • CK-MM = 99% de l'activité totale dans le muscle strié et 80% dans le muscle cardiaque • la CK-BB = 100% de l'activité totale du cerveau • la CK-MB = 20% de l'activité cardiaque et 1% dans le muscle strié.  utilisation de la CK-MB comme marqueur de la cytolyse cardiaque (CK totale obsolète car non cardiospécifique)

  17. Marqueurs biochimiques de l’IDM (7) • La CK-MB augmente 3 à 4h après le DDL • CK-MB: méthodes de dosage • CK-MB: • Électrophorèse ou chromatographie: % de l’activité totale • Immunoinhibition: CK-MB activité (UI/L) • Massique: technique immunoenzymatique (ng/ml)

  18. Cinétique des marqueurs biologiques de l’IDM

  19. Myoglobine/troponines: caractéristiques analytiques comparées

  20. Applications des marqueurs cardiaques (ischémie)

  21. Algorithme diagnostique Troponine nle Douleurs thoraciques 2ème dosage 4 à 6h après Évaluation des facteurs de risque CV ECG Troponine nle et suspicion clinique ou électrique d’IDM Pas d’élévation du segment ST Dosage troponine 3ème dosage 12h après Autres causes d’élévation des troponines? Troponine + Troponine nle HBPM + anti Gp IIb/IIIa Coronarographie semi urgente Haut risque de complications CV IDM sans onde Q Risque faible de complications CV

  22. Conduite à tenir devant un SCA • Ttmt sur place en attendant le SAMU: • Calmer la douleur (pas d’IM!) • Dérivé nitré en sublingual • Transport en urgence par le SAMU: scope, voie veineuse, défibrillateur • A l’arrivée en USIC: • Calmer la douleur • Initier le plus rapidement possible une stratégie de reperfusion coronaire adaptée au patient considéré • limiter les conséquences de l'ischémie (Trinitrine et surtout bétabloquants)

  23. Traitement de l’IDM • Calmer la douleur: chlorhydrate de morphine IV • Stratégies de reperméation coronaire • Traitement thrombolytique: • Doit être initié le + tôt possible / rapport au début de la douleur ( au mieux avant la 6ème h, pas d’intérêt après la 12ème h) • Altéplase, Rétéplase, Streptokinase, Tenectéplase • Attention aux CI! • Désobstruction immédiate par ballonet ou angioplastie primaire • Anti agrégants plaquettaires • Héparinothérapie • Traitements limitant les csquences de l’ischémie: dérivés nitrés et ß bloquants

  24. Evolution • Complications aiguës: • Troubles du rythme et conduction : troubles du rythme ventriculaire, BAV, blocs de branche… • Complications hémodynamiques : IVG avec OAP, choc cardiogénique, choc hypovolémique, infarctus du ventricule droit… • Complications mécaniques: ruptures septales… • Récidive ischémique précoce(4% des infarctus) • Complications à distance • récidive ischémique à distance • évolution vers l’IC gauche • troubles du rythme

More Related