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DE QUÉBEC A RIVIÈRE-DU-LOUP

AU SUD DU SAINT-LAURENT. DE QUÉBEC A RIVIÈRE-DU-LOUP.

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DE QUÉBEC A RIVIÈRE-DU-LOUP

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Presentation Transcript


  1. AU SUD DU SAINT-LAURENT DE QUÉBEC A RIVIÈRE-DU-LOUP

  2. C’est dès la fin du XVIIème siècle que cette région vit s’installer les premiers colons s’éloignant progressivement de la ville de Québec. En ce temps-là, ces concessions dites Seigneuries, étaient attribuées par le Gouverneur de la Nouvelle France, représentant officiel du Roi. Lorsque je remontai le Saint-Laurent en bateau, par une belle journée ensoleillée de septembre 1957, je fus fascinée par toutes ces églises de village dont les flèches argentées miroitaient au soleil… Je ne résisterai donc pas à la tentation de vous en présenter quelques-unes d’autant plus qu’elles furent souvent parmi les premiers témoins de l’histoire des villages. Mais pour commencer, un petit détour par les Chutes de la Chaudière!

  3. Situé au sud de Québec sur le territoire de la ville de Lévis, un premier barrage fut construit en 1901 puis remplacé en 1999. La petite centrale hydro-électrique qu’il permet, alimente tout le sud de la ville de Québec. Autour de la chute, un grand parc a été aménagé. Il offre 2,2 km de sentiers pédestres et des belvédères permettent d’y jouir des plus belles vues. Une passerelle relie les deux rives, donnant encore davantage de possibilités de découvertes.

  4. Métamorphose hivernale!

  5. Utilisant l’autoroute, nous évitons la ville de Lévis, nous réservant ainsi d’aborder Saint-Michel de Bellechasse dans toute sa splendeur, par une route qui surplombe et permet de contempler au-delà, le fleuve magnifique, l’île d’Orléans et même la chaîne des Laurentides… C’est l’attribution , en 1672, d’une seigneurie à Olivier Morel de la Durantaye, noble de Bretagne, qui marque le début de l’histoire du village. Cependant, ce n’est qu’en 1678 que ce Seigneur forme, avec les autres communautés qui bordent la côte, une paroisse desservie par des prêtres du séminaire de Québec. En 1693, la Seigneurie devient paroisse autonome et prend le nom de Saint-Michel de la Durantaye en 1698. Plus tard, elle devient tout simplement Saint-Michel. Ce n’est qu’en 1992 qu’elle sera rebaptisée Saint-Michel de Bellechasse faisant référence au Comté nommé ainsi en 1829 en mémoire de la plus ancienne Seigneurie de la région.

  6. Descente vers Saint-Michel de Bellechasse

  7. Saint-Michel’-de-Bellechasse vu de sa marina et sa jetée.

  8. Eglise St-Philippe et St-Jacques Saint-V allier Eglise et marina de Berthier-sur-Mer

  9. C’est de Berthier-sur-Mer que l’on peut prendre un bateau conduisant à Grosse-Île longtemps interdite au public et maintenant transformée en lieu de mémoire. Cette île servit de lieu de quarantaine au port de Québec de 1832 à 1937 pour de nombreux émigrants. Elle est surtout connue pour la tragédie des Irlandais. En 1847, lors d’une grande famine, ceux-ci furent fortement engagés à émigrer au Canada, malgré l’épidémie de typhus qui sévissait. Ils voyagèrent dans des conditions inhumaines sur 441 bateaux, de 6 à 9 semaines. Plus de 5000 corps furent jetés à la mer et l’équipe de santé de Grosse-Île en retira 2200 des bateaux . Elle soigna des milliers de personnes. Un cimetière dit des Irlandais rappelle la tragédie.

  10. Au Canada, on nomme « battures » ces étendues de verdure apparaissant à marées basses. Ces herbes sont les scirpes d’Amérique, le foin de mer comme on dit du côté de Lislet-sur- Mer. Ces scirpes doivent être protégées car leurs rhizomes constituent la principale nourriture de l’oie sauvage au moment des migrations deux fois par année.

  11. Une fois de plus c’est une église imposante que l’on retrouve à Lislet-sur-Mer, Notre-Dame du Bonsecours. Elle fut construite à partir de 1770. Cette bâtisse de pierre, en bordure de la mer abrite le musée maritime du Québec. Il rappelle que, longtemps, Lislet fut le principal fournisseur des pilotes et marins du fleuve. Le Capitaine Bernier qui prit possession de l’Arctique au nom du Canada en 1909, en est natif.

  12. La rivière des Trois-Saumons et son moulin

  13. La seigneurie de Port-Joly d’où vient le nom du village fut établie en 1677 et la paroisse érigée canoniquement en 1721. Quand on parle de Saint-Jean-Port-Joli, on pense immédiatement aux divers métiers d’art. Cependant, c’est la sculpture qui prime depuis de longues années grâce aux Bourgault, Médard, Jean-Julien et André, qui développèrent leur art de façon plus systématique au début des années 30. En 1940, une école de sculpture fut créée. Depuis, un grand nombre d’habitants de la localité, se sont lancés dans la sculpture. Saint-Jean-Port-Joli est, maintenant considéré comme capitale de cet art au Canada. Un symposium, l’International de la sculpture, est organisé chaque année. Il dure onze jours et comprend des ateliers d’initiation, des conférences d’artistes, des démonstrations et, bien sûr, des expositions.

  14. L’église fut construite à partir de 1779 avec plusieurs transformations et agrandissements. Sa voûte intérieure, alvéolée, est ornée de 4500 rosaces sculptées à la main…

  15. Bien sûr l’église témoigne de l’art développé dans le village. Elle bénéficie d’œuvres des principaux artistes… L’autel est attribué à François Baillargeon et le tabernacle datant de  1740, doré à la feuille en 1744, à Pierre-Noël Levasseur.

  16. En 1987, 19 artistes du village décidèrent de faire don à l’église, d’une crèche sculptée dans le tilleul. Elle est maintenant exposée à la sacristie avec d’autres sculptures religieuses.

  17. En 1994, la sculpture « Marie de l’Avent », une vierge enceinte, vient compléter l’œuvre collective de la crèche. Elle suscite beaucoup d’admiration mais demanda, pour sa réalisation, un curé d’une grande ouverture d’esprit...

  18. La Seigneurie des Aulnaies est la plus ancienne établie au sud du golf Saint-Laurent. Elle fut concédée à Nicolas Juchereau de Saint-Denis le 1er avril 1656. Il faudra, cependant, attendre 20 ans avant que des habitants ne s’y établissent sur une base régulière car le pays était considéré trop dangereux. Le premier Seigneur qui décida d’y établir une résidence permanente fut Paschal-Amable Dionne qui fit construire le manoir actuel en 1833. Mais le régime seigneurial fut aboli en 1854. La famille continua d’y résider jusqu’à la vente à Arthur Miville-Deschênes en 1894. Les descendants de ce dernier, conservèrent la propriété jusqu’en 1963 puis la vendirent au Ministère du Tourisme, Chasse et Pêche qui la céda par la suite à la Municipalité, en 1974. Depuis, le Manoir a été transformé en Centre d’Interprétation du régime seigneurial.

  19. En haut, à gauche, le Manoir de Saint-Roch des Aulnaies. Le moulin banal, lui, fut construit une première fois en 1738, remplacé en 1788 puis en 1842 alors qu’on en conserva quelques murs.

  20. L’église de Saint-André de Kamouraska. fut construite entre 1805 et 1811. C’est la plus ancienne de la région du Bas Saint-Laurent qui commence environ 85 km à l’ouest de ce village et s’étend jusqu’à la Gaspésie.

  21. Sans patrimoine classé, Notre-Dame du Portage est toutefois, une charmante station touristique. Ce fut le point d’arrivée et de départ du grand portage entre le Saint-Laurent, l’Acadie et les Provinces maritimes. En 1883 commença d’ailleurs la construction du Chemin du Portage de 1000 km pour rejoindre Halifax. Tout ceci est à l’origine du nom de cette localité. Dès 1875, le charme des paysages le long du fleuve, la poésie qui s’en dégageait et les magnifiques couchers de soleil en firent une villégiature bourgeoise très appréciée pour des familles anglaises de Québec, Montréal et même l’Ontario. Elles furent bientôt rejointes par des familles françaises de Québec et Montréal.

  22. L’église de Notre-Dame du Portage quoique plus récente reste bien dans la lignée de celles que nous avons vues auparavant.

  23. Croix du chemin et cimetière au bord du fleuve.

  24. Dès la fin du XVIIe siècle, Rivière-du-Loup fut un important poste de traite de fourrure. C’est cependant, sous les Seigneurs Fraser que la ville prit véritablement son essor, au milieu du XIXe siècle. Ce sont eux qui commencèrent la planification de l’aménagement urbain. Un circuit pittoresque permet de découvrir quelques-unes de leurs réalisations qui tenaient compte, pour l’élite, des vues sur les paysages et plaçaient les monuments publics dans des lieux qui les mettaient en valeur. Le parcours citadin fait également découvrir les maisons des premiers ouvriers et des commerces anciens. C’est maintenant une ville de près de 19000 habitants, centre dynamique de services et culturel , qui a su bien mettre en valeur son patrimoine.

  25. Lebord du fleuve! Non loin de la ville se trouve la jetée où accoste le ferry qui permet de rejoindre, en 1 h 15, Saint-Siméon et la côte de Charlevoix.

  26. Le manoir Fraser fut le témoin de l’évolution de la seigneurie qui fut établie en 1802 et prit le nom de Fraserville en 1845, au moment des grandes planifications de la nouvelle ville.

  27. Fraserville En haut à gauche, le Manoir, un hôtel construit en 1880, résidence pour personnes âgées, en bas, la maison Marquis datant de 1880 et à droite, le Presbytère construit en 1909.

  28. Au parc des Chutes, des belvédères permettent d’observer ces chutes hautes de 30 mètres.

  29. La croix qui domine la ville et la vue que l’on a de là, sur l’église Saint-François Xavier. En contrebas, entre les deux se trouvait la gare qui accueillait un nœud ferroviaire important.

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