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Citoyenneté et participation sociale

Citoyenneté et participation sociale. l’objectif des personnes en situation de handicap et de leurs proches.

jana-landry
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Citoyenneté et participation sociale

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Presentation Transcript


  1. Citoyenneté et participation sociale l’objectif des personnes en situation de handicap et de leurs proches

  2. Choisir son mode de vie, s'intégrer dans la société et avoir un total accès à la cité… voici pour les personnes âgées et handicapées, comme pour tout autre citoyen, la vie quotidienne espérée, et pour la société un devoir et une responsabilité à assumés.

  3. Tout le monde peut voir sa mobilité réduite de façon temporaire ou permanente du fait de la maladie, d'un accident, d'une grossesse ou de l'âge. Commence alors la vraie bataille. Aménager son domicile, reprendre une activité, se déplacer, bref tous les actes du quotidien deviennent un vrai casse tête.

  4. Cadre bâti, voirie et transports : quand l'accessibilité fait défaut, les actes du quotidien peuvent mettre chaque citoyen en situation de handicap.

  5. Ainsi la plupart du temps, le handicap résulte surtout des obstacles rencontrés dans l'environnement ; or il est prouvé qu'un environnement accessible bénéficie à tous et qu'il est facteur de plus de sécurité et de confort.

  6. Etymologie d’un mot : Le terme handicap provient de la contraction de l’expression anglaise hand in the cap signifiant « main dans le chapeau ». Cette expression désignait le tirage au sort qui s’effectuait dans un chapeau pour attribuer des désavantages aux meilleurs chevaux des courses hippiques.

  7. L'expression vient donc du monde sportif qui désigne le désavantage imposé à un concurrent pour équilibrer les probabilités de victoires. Alors que le sens commun en a fait naître une connotation péjorative, le sens originel du terme « handicap » servait à départager par critères les meilleurs au départ d’une course afin de la rendre plus équitable…

  8. Il y a plusieurs façons de comprendre le concept de l'accessibilité : d'une part, au sens architectural et technique lié à l'environnement matériel des villes, d'autre part, au sens politique du mot "cité", c'est à dire la place qui est faite aux personnes dépendantes dans la vie de la cité, dans les prises des décisions de la politique nationale ou local qui les concernent.

  9. La loi n° 2005-102 du HANDICAP fixe de nouvelles responsabilités pour les maîtres d'ouvrage et leurs maîtres d'œuvre. L'accessibilité pour tous est devenue une composante majeure de la programmation et de la conception des projets architecturaux et des projets urbains.

  10. La prise en compte de toutes les formes de handicap : • c'est-à-dire de toutes les limitations d'activité ou restrictions de la participation à la vie en société subies par une personne, que celles-ci soient dues à une ou plusieurs déficiences - motrice, auditive, visuelle, mentale, cognitive, psychique ou autre (respiratoire, cardiaque, taille...) -, qu'elle soit temporaire ou non.

  11. Effectivement, vivre comme tout le monde avec tout le monde, choisir librement son mode de vie : voilà ce que revendiquent les personnes en situation de handicap et leurs proches. Des revendications qui impliquent que la société agisse sur l’environnement mais aussi qu’elle mette en place des réponses adaptées et individualisées.

  12. Des revendications pour un objectif qui se résume simplement : une personne en situation de handicap est avant tout une personne, un citoyen, et, de fait, elle doit avoir accès aux droits fondamentaux accordés à chacun. Cette nouvelle loi prend donc explicitement en compte tous les types de déficiences (en ne se focalisant pas sur la seule déficience motrice).

  13. En outre, à travers cet élargissement de la population prise en compte, c'est bien la notion de personnes à mobilité réduite qui est visée, et l'idée selon laquelle l'accessibilité bénéficie à tous les usagers (femmes enceintes, parents avec des poussettes, personnes âgées, livreurs, voyageurs avec des bagages, touristes ne connaissant pas les lieux et ne parlant éventuellement pas la langue...)

  14. Cet accès aux droits fondamentaux suppose donc que la société dans son ensemble prenne en compte, dans le cadre d’une politique de non-discrimination, les besoins de tous.

  15. Non-discrimination et égalité des chances : les enjeux d’une société ouverte à tous

  16. Vers un compromis inévitable : Qui sont ces TOUS "banaux" que nous devons prendre en compte ? Handicaps moteurs :Paraplégiques sans mobilité du tronc et hémiplégiques droitiers comme gauchers. Handicaps visuels :Aveugles, daltoniens, basse vision et vision tubulaire.

  17. Handicaps auditifs :Sourds et malentendants avec appareil auditif avec switch T.Handicaps psychiques, mentaux et cognitifs :Signalétique pour handicaps mentaux et cognitifs. Au-delà, il nous semble que nous entrons dans le monde des établissements médicaux sociaux spécialisés pour l'accueil d'un handicap spécifique.

  18. Connaître et comprendre les situations de handicap Les handicaps moteurs sont les plus exigeants en terme d'organisation des espaces. Rappelons ici, que cette famille de handicap concerne 8 millions de personnes en France, dont plus de 720.000 en fauteuil roulant. De même que l'âge joue un rôle considérable pour la perte de motricité. Les handicaps moteurs sont les plus exigeants en terme d'organisation des espaces.

  19. Motricité réduite Par handicap moteur, il faut comprendre ici motricité réduite qu'elle qu'en soit l'origine. Les causes de cette réduction de motricité sont nombreuses. Elles peuvent être momentanées ou définitives et nécessiter l'aide de canne, de béquilles, d'un déambulateur, d'un fauteuil roulant manuel ou électrique.

  20. Ces aides, indispensables, demandent des espaces conçus de manière à ne pas en rendre l'usage impossible. Pour cela, il est nécessaire d'optimiser les zones de circulation en évitant obstacles, passages étroits et dénivellations importantes, mais aussi de rendre les ascenseurs et escaliers praticables.

  21. Hémiplégie "Paralysie plus ou moins complète de la moitié du corps en partie ou totalement. Autrement dit il s'agit d'une paralysie affectant la moitié gauche ou la moitié droite du corps.«  La dissymétrie droite/gauche est le point essentiel que doit retenir le concepteur d'espaces architecturaux et urbains.

  22. Tétraplégie • Le cas de handicap moteur le plus sévère. • La paralysie atteint les 4 membres. • Il est indispensable de distinguer deux situations très différentes : La personne tétraplégique ne dispose pas d'une mobilité suffisante d'au moins un avant-bras et d'une main. Pour tous les gestes de la vie quotidienne, elle sera totalement dépendante de l'aide d'une tierce personne.

  23. Handicaps auditifs • Les handicaps auditifs, s'ils ne sont pas les moins connus, sont, avec les handicaps d'origine neurologique, parmi les plus négligés par les architectes dans la conception de leurs projets. • Tout d'abord, le premier réflexe est de penser "surdité". • C'est oublier trop vite les nombreuses personnes souffrant d'hypersensibilité aux bruits.

  24. Les troubles de l'audition sont nombreux et très handicapants dans la vie quotidienne. Selon les sources, 4 à 5 millions de français souffrent de troubles auditifs.

  25. Handicaps Visuels • Les anomalies de la vision sont nombreuses. • Certaines, les plus connues, sont jusqu'à un certain point corrigeables par des lunettes ou des verres de contact. • l'hypermétropie • l'astigmatisme • diminution du pouvoir d'accommodation de l'œil : • La presbytie • la myopie

  26. De nombreuses autres anomalies de la vision, d'origines diverses, n'ont actuellement aucun correctif connu. Nous allons nous concentrer sur les deux formes de mal voyance non corrigeable et pour lesquelles le concepteur peut agir avec efficacité : La cécité La personne qui en est atteinte se considère comme aveugle quelque soit le type d'activité qu'elle puisse réaliser. • Le daltonisme

  27. Beaucoup d'entre nous pense que le daltonien confond le rouge et le vert. • En réalité, il ne les confond pas : il ne voit pas les verts, ou, plus rarement, il ne voit pas les rouges et, extrêmement rarement, il ne voit pas les jaunes. Enfin, dans certain cas, il ne voit aucune couleur et vit dans un monde en noir et blanc et nuances de gris. • D'origine génétique, le daltonisme touche 7% des hommes et 0,49% des femmes.

  28. L'aveugle et l'ouïe • En l'absence de vue, l'ouïe est le sens le plus utile à l'aveugle. La plus grande partie des informations extérieures lui arriveront par ce sens. • Outre le fait de communiquer avec les autres, d'écouter un concert, la vie quotidienne est pleine de sons et ces sons sont plein de sens. • Information directe : bip-bip signalant que le feu est passé au rouge, ascenseur annonçant l'arrivée à l'étage.

  29. Autres handicaps • Classiquement, les handicaps qui ne sont ni moteurs, ni visuels, ni auditifs, sont placés dans l'une des quatre catégories • psychique • mentale • cognitive • neurologique • Cette classification n'a pas, à notre connaissance, de frontières qui soient clairement définies. En effet, le handicap mental rejoint sous bien des aspects le handicap cognitif.

  30. Des millions de personnes sont concernés en France par l'une ou l'autre de ces situations de handicap. • Les troubles peuvent être très divers et d'une grande complexité. • Les handicaps moteurs, visuels et auditifs présentent l'avantage de ne concerner qu'une des fonctions du corps humain, motricité, vue et ouïe. • Cette particularité en simplifie beaucoup l'approche et permet au concepteur d'apporter une solution appropriée à la très grande majorité des personnes qui en sont atteintes.

  31. Par contre, dans ces quatre familles, les troubles peuvent être de nature très diverse et d'une grande complexité. • Du trouble léger, au trouble modéré et au trouble grave, ils pourront être de l'ordre de la mémoire, du langage, de la coordination des gestes, et de beaucoup d'autres formes. • En fait, toutes les activités humaines peuvent être mises en cause et, souvent, plusieurs d'entre-elles simultanément.

  32. 10% de la population est concernée par un handicap, • 500 000 personnes sont malvoyantes, dont près de 80 000 aveugles, • 3,5 millions de personnes sont malentendantes, dont 450 000 souffrent d’une déficience auditive sévère ou profonde, • 1,4 million de personnes ont un handicap moteur associé à d’autres déficiences, • et surtout les personnes de plus de 85 ans, dont le nombre sera en forte augmentation

  33. Au niveau de l'accessibilité technique et matérielle des espaces de vie, la France, à l'exception de quelques villes et en dépit de la loi de 1991 stipulant que tous les bâtiments publics doivent être accessibles, présente un sérieux déficit.

  34. Des moyens pour parvenir à l’accès à tout pour tous. Accessibilité « physique » bien sûr afin que les personnes en situation de handicap soient réellement présentes et visibles dans la société. Mais également accès à tous les biens et services, à l’emploi, à l’éducation, au logement, aux loisirs… comme chaque citoyen.

  35. Combattre la discrimination en tant que telle, car les personnes font parfois l’objet d’injures, de regards détournés (une personne qui s’adresse à l’accompagnateur plutôt qu’à la personne en fauteuil…), de manque de civilité, etc. Des situations qui relèvent plutôt du comportement et donc de la représentation sociale des personnes en situation de handicap.

  36. Accompagner le changement dans la représentation sociale des personnes en faisant en sorte que les personnes en situation de handicap soient réellement présentes et visibles dans la société.

  37. La loi du 11 février 2005 "pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées" est désormais en vigueur, ses textes d'application ayant étés adoptés. Elle pose comme point de départ le droit de tous les individus, y compris les personnes âgées et handicapées, à prendre pleinement part à la vie de la collectivité.

  38. La définition du handicap pour la loi du 11 février 2005 • Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant.

  39. Le constat est clair, et la réponse à certaines questions, peu encourageante. Comment faire, alors, pour que les personnes en situation de handicap et leurs proches en voient les effets concrets dans leur quotidien ? Combien d’entreprises ou de collectivités locales embauchent aujourd’hui des personnes en situation de handicap alors qu’elles sont soumises au quota de 6 % depuis 1987 ?

  40. Aujourd’hui, dans des domaines tels que l’emploi, les inégalités les plus fortes sont celles subies par les personnes en situation de handicap.

  41. Combien de bâtiments neufs ne sont pas accessibles alors que c’est une obligation légale depuis 1991 ? Le vieillissement de la population doit accélérer le passage d'une conception de "parc de logements accessibles et adaptables" au concept de "logements adaptés à tous et tous les âges de la vie".

  42. C’est pourtant d’une députée qu’est venu un début de réponse. « Il s’agit plutôt d’une question de méthode et non de loi : comment mobiliser les élus ? La question de la réglementation et des normes est un vrai problème, et ceci dans tous les secteurs. La question est donc de savoir comment faire pour passer d’une habitude de normes à une habitude de responsabilité. »

  43. Effectivement, si la politique du handicap est aujourd’hui relativement encadrée, sa mise en œuvre dépasse les obligations légales. C’est une question de volonté et de responsabilité.

  44. Alors comment passer de la norme à la responsabilité ?En cherchant à savoir, à connaître : • - par un véritable effort de compréhension des difficultés quotidiennes : il suffit pour cela d’aller à la rencontre des personnes, d’être à leur écoute, voire de passer une heure dans un fauteuil roulant ! • - par une étude sur les habitants à mobilité réduite de sa ville, de sa commune, de son quartier ; • - par la concertation avec les associations représentatives de personnes en situation de handicap et de leur famille.

  45. Ces démarches sont destinée à favoriser l’accès des personnes handicapées aux locaux d’habitation, aux lieux de travail et aux installations recevant du public, et marqueront une étape importante dans l’amélioration de l’accessibilité du cadre bâti et du transport.

  46. L’accessibilité fait désormais partie des règles de construction. Il appartient à chaque autorité publique de s’assurer que les équipements publics qu’elle finance sont conformes à la législation en vigueur. Un contrôle a priori a été institué pour toute demande d’autorisation de travaux déposée depuis le 1er août 1994.

  47. La loi du 11 février 2005 élargit cette obligation de mise en accessibilité du cadre bâti à l’existant. Elle introduit le principe d’égalité de traitement qui est défini par décret : « La définition de l’accessibilité précise que les conditions d’accès des personnes handicapées doivent être les mêmes que les autres publics ou habitants.

  48. Ces règles de construction s’appliquent à tous les espaces publics ou privés, qu’ils soient permanents ou provisoires, accueillant des utilisateurs ou des clients : l’ensemble des administrations, les établissements de santé et les cabinets médicaux, les tribunaux, les écoles et universités, les magasins (de l’échoppe à la grande surface), les bibliothèques, les cinémas, les théâtres, les restaurants, les hôtels…

  49. Logementaccéder, c’est exister ! En 2007, le diagnostic de la situation du logement est très préoccupant. Les difficultés pour trouver un logement s’accentuent notamment dans les principaux centres urbains. Premier facteur : le niveau élevé des prix et loyers. Deuxième facteur : le manque de logements sociaux (plus d’un million de demandes en cours selon l’Union Sociale pour l’Habitat).

  50. Cet état de fait pénalise doublement les personnes en situation de handicap. Si elles rencontrent les mêmes difficultés que l’ensemble de la population française, l’offre limitée de logements, notamment sociaux, accessibles et adaptables, constitue un « sur-handicap » gravement préjudiciable.

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