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POLITIQUES ECONOMIQUES: UNE PERSPECTIVE EUROPEENNE IEP Toulouse 1ère année, 2ème semestre

POLITIQUES ECONOMIQUES: UNE PERSPECTIVE EUROPEENNE IEP Toulouse 1ère année, 2ème semestre. Olivier BROSSARD IEP Toulouse LEREPS-GRES, Université Toulouse 1. Introduction de la partie II sur le Policy mix en Europe. Qu’est ce que le policy mix ?

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POLITIQUES ECONOMIQUES: UNE PERSPECTIVE EUROPEENNE IEP Toulouse 1ère année, 2ème semestre

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Presentation Transcript


  1. POLITIQUES ECONOMIQUES: UNE PERSPECTIVE EUROPEENNEIEP Toulouse1ère année, 2ème semestre Olivier BROSSARD IEP Toulouse LEREPS-GRES, Université Toulouse 1

  2. Introduction de la partie II sur le Policy mix en Europe • Qu’est ce que le policy mix? • Combinaison de la politique monétaire (au sens large) et de la politique budgétaire, de manière à avoir la croissance la plus forte possible • C’est de la politique conjoncturelle • Mais le conjoncturel n’est jamais totalement indépendant du structurel

  3. Spécificités du policy mix en Europe • L’organisation économique européenne génère des contraintes spécifiques (et des opportunités spécifiques) • Objectif du cours : les identifier et comprendre • Pouvoir déterminer ensuite si, par exemple : • La BCE mène une politique monétaire trop ou trop peu restrictive ? • Les déficits budgétaires et les dettes publiques des membres de l’union monétaire européenne sont excessifs ou non? • Etc.

  4. Les faits stylisés qui incitent à la réflexion • Comparaison des taux de croissance et des taux de chômage USA/Zone Euro 12 • Des performances médiocres • D’autres indicateurs, plus structurels, incitent à modérer ce constat : cf. infra • Productivité • Pauvreté • Des performances hétérogènes selon les pays et les critères • Etc.

  5. Ces différences de performance conjoncturelle ne peuvent-elles pas s’expliquer par des politiques conjoncturelles différentes? Observons les réactions des politiques monétaires et budgétaires des deux côtés de l’Atlantique…

  6. Commentaire (1) • A chaque fois qu’il y a une inflexion à la baisse du taux de croissance du PIB US, la Federal Reserve baisse ses taux d’intérêt. • Cela se fait rapidement : 1 à 2 trimestres maximum après l’inflexion • Cela se fait aussi avec ampleur : • Exemple : en 2001 le taux passe de 6,5% à 2% en moins d’1 année

  7. Commentaire (2) • La BCE réagit aussi aux inflexions du PIB. Mais : • Baisses de taux de moindre ampleur • 2001 : de 5% à 3,25% • Avec un timing retardé. Par exemple : • Pour le ralentissement de mi-2000, la BCE continue à monter ses taux pendant 1 an avant de décider de les baisser mi-2001

  8. Comparaison des politiques monétaires récentes

  9. Comparons maintenant les politiques budgétaires…

  10. Réactivité de la politique budgétaire US

  11. Comparaison des soldes budgétaires récents

  12. Commentaire (3) • L’arme de la relance budgétaire semble aussi être utilisée aux Etats-Unis avec réactivité, chaque fois que c’est nécessaire et… • … quelle que soit la couleur politique de l’administration • La zone Euro est, quant à elle, engagée dans une phase de consolidation budgétaire qui se poursuit depuis 1988 quel que soit le contexte conjoncturel et ou politique

  13. Les questions suggérées par ces constats • Pourquoi ces différences de performances? • Pourquoi les politiques monétaires et budgétaires sont-elles moins réactives dans la zone Euro?

  14. Quelques grandes dates de la mise en place de l’UEM • Phase 1 : • 01 juillet 1990 : abolition des contrôles de capitaux • 7 février 1992 : Traité sur l’Union européenne signé à Maastricht(Modification du traité de Rome qui avait institué la CEE  devient le « Traité instituant la Communauté Européenne » avec statuts du SEBC, de la BCE et de l’IME en annexes) • Phase 2 : • 1er janvier 1994 : mise en place de l’IME : préparer la mise en place du SEBC et de la politique monétaire unique • juin 1997 : adoption du PSC par le conseil européen : • reprend les dispositions budgétaires du traité de Maastricht en renforçant les procédures de surveillance

  15. Quelques grandes dates de la mise en place de l’UEM (suite) • Phase 2 (suite): • 2 mai 1998, le Conseil sélectionne 11 qualifiés pour la monnaie unique : Belgique, Allemagne, Espagne, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Autriche, Portugal et Finlande • 1er juin 1998 : la BCE remplace l’IME • Phase 3 : • 1er janvier 1999 : fixation irrévocable des taux de conversion • 1er janvier 2001 : entrée de la Grèce dans l’Euro12 • 1er janvier 2002 : mise en circulation des pièces et billets en €

  16. Plan du cours • 1.1 Les fondements théoriques de l’analyse du policy-mix • 1.1.1 Les justifications théoriques de la monnaie unique et la théorie des zones monétaires optimales • 1.1.1.1 Avantages et inconvénients d'une monnaie commune • 1.1.1.2 : Les conditions favorables à l’adoption d’une monnaie commune : théorie des ZMO • 1.1.2 Le modèle Mundel-Flemming et ses prolongements • 1.1.3 L’apport de la théorie des jeux

  17. Plan (suite) • 1.2 L’application au cas de l’union monétaire européenne • 1.2.1 L’UEM n’est pas une ZMO • 1.2.2 L’assignation des instruments aux objectifs dans le cadre d’une zone financièrement intégrée avec monnaie unique • 1.2.3 Le problème de la coordination entre politique monétaire et politique budgétaire • 1.2.4 Les marges de manœuvre • 1.3. Pour un optimiste ‘raisonnable’ quant à l’avenir économique de l’Europe • 1.3.1. L’Europe ne va pas si mal • 1.3.2. Des solutions innovantes

  18. 1.1 Les fondements théoriques de l’analyse du policy-mix 1.1.1 Les justifications théoriques de la monnaie unique et la théorie des zones monétaires optimales 1.1.1.1 Avantages et inconvénients d'une monnaie commune

  19. Arguments pour l'adoption d'une monnaie commune -P1 : Cela réduit les anticipations d'inflation et donc le biais inflationniste. -P2 : Gains directs liés à l'élimination des coûts de transaction. -P3 : Gains indirects de l'élimination des coûts de transaction : moins de discrimination des prix. -P4 : l’incertitude sur les prix réduit la satisfaction des agents averses au risque. -P5 : L’incertitude sur les prix peut conduire à des décisions d’investissement erronées. -P6 : L’incertitude sur les prix conduit à une hausse des taux d’intérêt réels car les investisseurs réclament une prime de risque. -P7 : La hausse des taux d’intérêt réel conduit à une « sélection adverse » des projets d’investissement Arguments ‘contre’ -C1 : Il n'y a plus d'autonomie de la politique monétaire (Triangle d’incompatibilité de Mundell : cf. infra). -C2 : L'usage de la politique budgétaire peut poser des problèmes de coordination et conduire à des comportements de passagers clandestins (cf. infra) -C3 : Problème lié aux différentiels de croissance. -C4 : Les commissions sur opérations de change représentent une part non négligeable des revenus bancaires (5%). Il a fallu que les banques trouvent d’autres sources de revenu. -C5 : L’incertitude sur les prix liée à l’incertitude sur le change peut conduire à une augmentation du profit moyen pour les firmes et du surplus moyen pour les consommateurs.

  20. La variabilité des taux de change est-elle nécessairement un problème? • INSERER Figure 1 : Profits d’une firme en cas de certitude et d’incertitude sur les prix (source De Grauwe, p. 67)

  21. Figure 2 : Surplus espéré du consommateur et volatilité des prix (Source : De Grauwe, p. 69)

  22. 1.1.1.2 : Les conditions favorables à l’adoption d’une monnaie commune : théorie des ZMO • Equilibres interne/externe et dilemmes de politique économique: B ACCELERER! DILEMME (IV) Excédent Sous-emploi (I) Excédent Sur emploi 0 Y Y Y DILEMME FREINER! (II) Déficit Sur emploi (III) Déficit Sous emploi B

  23. Assignation des instruments du policy mix aux objectifs macro? • Situation IV : relancer par politique budgétaire expansive • Situation II : freiner par politique budgétaire restrictive • Situations de dilemme : il manque un instrument. • Taux de change • ou (Mobilité des capitaux et) taux d’intérêt

  24. Mais les pays de l’UEM se sont privés de certaines de ces instruments : • Taux de change : fixe en interne (et impossible à manipuler par définition) et flexible en externe (donc pas contrôlé par BCE); • Taux d’intérêt : impossible à manipuler par un seul pays : triangle d’incompatibilité de Mundell

  25. Le « triangle d’incompatibilité de Mundell » Régime de changes fixe Politique monétaire autonome Libre circulation des capitaux

  26. Théorie des ZMO (2) • Définition d’une ZMO: • Selon R. Mundell, une zone monétaire est optimale lorsque le marché du travail est suffisamment déréglementé pour que la flexibilité à la baisse des salaires et/ou la mobilité du facteur travail suffisent à rétablir les équilibres internes sans dégrader les équilibres externes. Dans ce cas en effet, les chocs sont absorbés par les ajustements de salaires ou les déplacements de main d'œuvre et il n'est pas nécessaire de recourir à l'instrument du taux de change.

  27. La nature des chocs macro-économiques dans l’UEM: • Chocs symétriques : • D’offre • De demande • Chocs asymétriques : • D’offre • De demande

  28. 1.1.2. Le modèle Mundel-Flemming et ses prolongements

  29. Mais ce n’est pas si simple : 1.1.3 L’apport de la théorie des jeux

  30. Ah si seulement l’Europe était une ZMO… • On n’aurait plus ce problème de coordination car plus besoin de policy mix • Mais…: 1.2 L’application au cas de l’union monétaire européenne 1.2.1 L’UEM n’est pas une ZMO • Tout les résultats empiriques incitent à penser que l’UEM n’est pas une ZMO et que les chocs asymétriques continueront à exister longtemps

  31. 1.2.2 L’assignation des instruments aux objectifs dans le cadre d’une zone financièrement intégrée avec monnaie unique • Chocs asymétriques : • Seule la politique budgétaire peut être efficace • Chocs symétriques : • Seule la politique monétaire (globale) peut être efficace • Mais ce n’est pas si simple à cause des risques suivants : • Surenchère dans les déficits publics • Externalités négatives des déficits publics • Soutenabilité des dettes publiques

  32. 1.2.3 Le problème de la coordination entre politique monétaire et politique budgétaireen Europe • Le « jeu de la poule mouillée » présenté plus haut s’est déjà produit en Europe il y a peu de temps  et se reproduira… • Rôle du PSC? Une « coordination par défaut » • Une BCE qui reste peu accomodante : cf. les 3 tableaux suivants

  33. 1.2.4. Les marges de manœuvre • Des relances budgétaires conjointes et coordonnées peuvent être efficaces dans certains cas • L’assouplissement du PSC • Le fédéralisme budgétaire

  34. 1.3. Pour un optimiste ‘raisonnable’ quant à l’avenir économique de l’Europe • 1.3.1. L’Europe ne va pas si mal • 1.3.2. Des solutions innovantes

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