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Techniques de Management, SOMMAIRE

Techniques de Management, SOMMAIRE. Outils généraux 1-oral, 2-écrit, 3-argent, 4-réunion, 5-enquête, 6-communication, 7-indicateurs, 8-culture, 9-systemes Outils spécifiques, les 7 poupées russes du management

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Techniques de Management, SOMMAIRE

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  1. Techniques de Management, SOMMAIRE • Outils généraux • 1-oral, 2-écrit, 3-argent, 4-réunion, 5-enquête, 6-communication, 7-indicateurs, 8-culture, 9-systemes • Outils spécifiques, les 7 poupées russes du management • I-Individu, II-équipe, III-projet, IV-entité, V-entreprise, VI-secteur d’activité, VII-collectivité

  2. Le Management- introductionc’est la canalisation des énergies humaines • VRAI : la capacité des hommes à fonctionner ensemble • dans le temps et dans l’espace, • à se transmettre des informations, et à coordonner leurs énergies • est une puissance immense, • qui mérite notre contemplation émerveillée, et notre investissement passionné, • pour y améliorer nos performances. • VRAI : La canalisation de nos énergies humaines est la principale activité humaine car simultanément la plus fructueuse et la plus destructrice. • MACRO : dimension collective, la POLITIQUE, • MICRO : dimension professionnelle, développement des ORGANISATIONS • PERSO : dimension individuelle, le développement PERSONNEL

  3. Conclusion : le management, c’est de la cuisine (application : un projet, c’est de la cuisine…) • 1/ rien n’est poison, tout est dans la quantité, • 2/ il y a plusieurs recettes, • 3/ chaque recette est un mélange, • subtil, sensible, et personnel, • adapté au manager (chef de projet …) • et aux repères culturels de ses acteurs. • 4/ la réussite, c’est quand c’est bon à déguster • avant : la conception, la préparation • pendant : la réalisation, le repas, • et après : l’utilisation, la digestion.

  4. Technique 1/ l’oral

  5. Réflexe oral : précisez QUI ?Verrouillez : QQOQCP, Qui, fait Quoi, Où, pour Quand, Comment ?... et à chaque fois, Pourquoi ? • 1/ si l’on est d’accord sur cette décision : • QUI ? mission et rôles : organisateur, rédacteur … • par QUI (pilote), vers QUI (destinataires), avec QUI (participants). • QUOI ? à faire = quelle action = quelle production attendue … • Exemples: un événement (son organisation, la communication, la logistique, la préparation, l’animation …), un écrit (la rédaction), • QUAND ? pour quelle date. Exemple: dater la réunion de suivi, • OU ? réserver la salle, les équipements (QUI s’occupe de la logistique ?) … • 2/ et si l’on n’est pas d’accord : • qui proposera quoi ? • où, pour quand, à quelle prochaine occasion ? • qui fera (préparera) quoi avant ?

  6. Réflexe oral : fixez la DATE !Verrouillez : l’heure, le lieu, pour quoi (l’ordre du jour) et avec qui • faites préciser chaque date • = une date par prochaine étape : • 1/ datez la prochaine réunion, • le prochain point d’avancement, • 2/ datez les prochains rendez-vous, • les interviews, les rencontres, • 3/ datez les actions suivantes décidées, • à réaliser par untel, • 4/ datez les échéances, • le compte à rebours par production attendue…

  7. Réflexe oral : posez la QUESTIONpour chaque accord : 1 - reformulez le, explicitez le point d’accord, • 2- puis posez sa question de verrouillage, • 3- SANS proposer la réponse, • exemples : • OK pour cette décision, quelle est l’étape suivante ? • OK pour cette info, des commentaires ? • OK pour ce constat, qu’est-ce qu’on fait ? • OK pour ce besoin, des solutions ? • Ainsi vous permettez que : • 1/ d’autres proposent votre réponse pré-vue = des alliés en plus, • 2/ d’autres informations s’expriment, • = des obstacles identifiés (contexte, contraintes… ), • 3/ d’autres approches (solutions …) émergent, • = des solutions en plus, des ressources en plus.

  8. Pratiquez la SINCÈRE CURIOSITÉ Formulez les questions sans réponse, et les constats sans solutions • 1/ des étapes, parfois utiles, sont de : • détecter un problème (a-t-il des conséquences ?) • et l’afficher (devant QUI ? : au moins vous-même) • 2/ même SANS solution(s), ne PAS occulter un problème • reporter un problème n’est PAS le nier • « problème reporté = problème résolu » : parfois, donc si les délais le permettent, faites- le : reportez ! • « on verra plus tard » amène le réflexe « OK, on en reparle quand ?» • « c’est vous le chef » signifie « ce sera à vous de trouver la solution ». • 3/ posez le problème, • surtout s’il augmente et si son impact sur votre projet empire • Exemple: « c’est trop cher, le client ne paiera jamais » … donc que fait-on?

  9. Pratiquez la stratégie des « GRANDES OREILLES » • = SI (association : « … alors tu seras un homme mon fils » de Kipling), • 1/ SI de toute manière, tant que le problème restera sans réponse, il grandira tellement qu’un jour (casse, accident, grève …) vous serez obligé de le traiter, • 2/ SI attendre augmentera le coût du traitement, • 3/ SI anticiper augmente les bénéfices et diminue les coûts • … alors autant le faire plus tôt. • exemple : maintenance préventive, dont en mécanique sociale, • pour les coûts du matériel, ou pour les coûts sociaux. • la très grande difficulté y est sociale : « tant qu’il n’y a pas de vagues, pourquoi éteindre le feu ? » (comme si les vagues étaient du feu !) • C’est le problème éternel du préventif : pourquoi dépenser pour éviter la catastrophe, puisque tant qu’elle n’a pas eu lieu on n’est pas sûr qu’elle risque vraiment d’arriver … ??? (cherchez l’erreur).

  10. Réflexe oral : explicitez l’ÉTAPE SUIVANTEavant de vous séparer = « qui, envoie quoi, à qui, pour quand » • Ainsi vous : • 1/ verrouillez les accords partagés, • 2/ évitez les « passages en force », • n’inventez PAS les conclusions en l’absence de l’autre. S’il y a malentendu mieux vaut que l’autre puisse encore s’exprimer, • 3/ formulez en face à face les désaccords • car la communication en présentiel (charnelle) contient une plus large palette d’outils (les multiples para-langages) qui facilite les jeux d’acteurs pour diminuer les malentendus. • 4/ construisez votre confort, • faites préciser les échéanciers pour la suite • 5/ disposez d’anti oubli : • « qui, fait quoi, pour quand », • selon vos acteurs, vous … l’ écrivez !

  11. Réflexe oral : obtenez les RÉPONSESExercice 8 • Pour toute question valable, • 1/ identifiez toujours l’étape suivante, • faites produire la réponse à « OK, c’est une bonne question, donc comment on la traite ? » • faire produire la réponse est DIFFERENT de proposer la réponse :en laissant d’autres proposer leurs réponses vous élargissez les contenus (inattendus) et l’appropriation (par vos chercheurs) • 2/ dont parfois « RAS » • Rien à Signaler, peut attendre la réunion suivante !  • 3/ mais d’autres fois « nécessite traitement » • pour éviter de se retrouver avec pire plus tard (urgence pire, opposition pire..) = récolter « quoi, à faire par qui … etc… »

  12. Technique 2/ l’écrit

  13. Écrit, exemple de DOCUMENTS« L’auteur est le cuisinier des mots, pour la nourriture de l’âme » • note de travail, • document de cadrage, proposition commerciale, • lettre (de candidature, de confirmation de rendez-vous…), • guide d’entretien, • compte rendu d’entretien, guide de rédaction, synthèse, • étude documentaire, d’opportunité, de faisabilité, … • ordre du jour, document préparatoire à une réunion, • point d’avancement, • compte rendu de réunion, plan d’actions, planning, • présentation écrite, plaquette, programme … • lexique.

  14. NOMMEZ votre projet le nom de votre projet peut • nuire à votre projet (donc à vérifier, pour l’ éviter !) • « war on Irak » était PIRE que « War against Saddam » • … ou au contraire, servir à le renforcer : • diminuer vos opposants = ne pas gratter où ça énerve, • illustrer votre écoute = respecter des sensibilités, • clarifier vos périmètres et objectifs, • positionner votre image = exemple : société « M49 ».

  15. Réflexe écrit : ÉCRIVEZ « laid cri,  laids crient, les cris, l’écrit» … osez le risque d’être lu ! • 1/ d’abord sentir, d’abord le FOND • « I cannot word my feeling » (un Irakien, à la chute de Bagdad), • « je ne peux pas exprimer mes sentiments », • Parents, • nous affichons les dessins de nos enfants, sur nos bureaux, • mais dans leurs écrits nous montrons leurs erreurs : fotes d’ortaugraf ! • 2/ ensuite écrire, ensuite la FORME (textes, schémas, …) • formaliser, c’est penser ----------- schématiser, c’est penser, • écrire, c’est transmettre ---------- écrire, c’est partager. • écrivez sur vos pratiques, une info, un but, une date, un repère, une vision…

  16. Réflexe écrit : faites un COMPTE RENDU… et même très court (quelques lignes), diffusez-le • Ainsi vous obtenez : • 1/ des repères partagés, • partagez vos notes personnelles (transmis à l’autre), • ne les gardez PAS pour vous (notes de travail), • = vous construisez la vision partagée par votre équipe projet • 2/ des infos utiles, • le compte rendu est l’aide mémoire pour étapes ultérieures, • il évite de réinventer l’eau chaude à chaque réunion. • 3/ des actions décidées, • il contient la check-list pour le prochain point d’avancement.

  17. Réflexe écrit : la FORME 1/ au début, en première page : • les destinataires, y préciser qui : participants, absents excusés, en copie … • un SOMMAIRE, une ligne par titre, son N° de page, et les Annexes. 2/ à chaque page, en bas de page : • précisez-y : titre, date, auteur, NUMÉRO DE PAGE, • comment aller ensemble à la page 47 si les pages ne sont pas numérotées ! 3/ au milieu du texte : • des TITRES par paragraphe, • avec un verbe à l’infinitif pour chaque objectif, • des facts, • indicateurs (« if you cannot measure it forget it »), citations. 4/ à la fin : • des ANNEXES. Exemple : lexique (glossaire), documentation, …

  18. Réflexe écrit : rédigez BREF, COURT… souvent, dès qu’ utile. • Utile = aide mémoire des points nouveaux exploitables : décisions, informations et arguments • = ne pas réinventer l’eau chaude aux étapes suivantes. • Court, et pourtant complet : • tout le « nécessaire au lecteur » • les destinataires, les participants. • un sommaire, • des titres, avec verbe, idée forte, • pas d’ambiguïté, • que tous les lecteurs comprennent un même sens. • qu’à la relecture dans trois jours vous vous compreniez aussi … • des facts, noms, chiffres, citations, • des synthèses, tableaux, schémas,

  19. l’écrit, PLUSIEURS documents… parfois ! • PAS un seul mais plusieurs documents simultanés : • séparez vos écrits selon vos messages, cibles et vecteurs • variez vos informations, destinataires et tuyaux (vos opportunités et modalités de diffusion, en évènements, journal interne, intranet, ..) • semez vos informations différemment en divers lieux : • différenciez la forme de vos écrits par nature de contenu • document de synthèse, • supports pour une présentation orale, une formation, • annexes, • document de travail, notes personnelles … • segmentez vos destinataires : • différenciez les contenus de vos écrits par type de lecteurs • adaptez la longueur, les détails, les exemples …

  20. RÉDACTIONd’un document écrit • Privilégiez l’émetteur le plus puissant • Exemple : rédigez un « avant projet », que l’émetteur plus puissant (le décideur, votre maître d’ouvrage, …) finalise et envoie lui-même. • Privilégiez le faire faire (dont laissez faire) • par d’autres • Exemple : si chaque participant reçoit une contribution attendue à faire par lui, chacun « se mouille » dans le projet, • Danger : le participant qui ne tient pas ses engagements • = à vous de verrouiller, suivre, récolter l’accessible.

  21. Réflexe écrit : quels DESTINATAIRESà chaque document que vous écrivez, AVANT d’écrire précisez vos critères de vos choix rédactionnels : • 1/ vos lecteurs, leur « déjà connu », urgences, • attentes prioritaires, points sensibles, • 2/ d’où vos objectifs par ce document (aide mémoire « brut de fonderie », argumentaire sensible), • 3/ d’où le niveau de détail, les précisions, • formulations « officielles » ou «officieuses», pratique : commencez par la liste de vos destinataires.

  22. Technique 3/ l’argent

  23. Outils financiersExercice 7 1/ Bilan, • (livret … lire un bilan). 2/ Prix de revient, • (livret … calculer un prix de revient). 3/ Critères financiers, • «investir, c’est dépenser beaucoup maintenant pour encaisser peut être plus tard », • dépenses, bénéfices, cash-flow … argumentaire, • payback, argent courant, constant, actualisation, ROI.

  24. L’ACTUALISATIONSes principes (contexte et objectifs) et pratiques (méthodes) • 1/ pourquoi ? • = parce que les mêmes euros ont des valeurs différentes aujourd’hui ou dans 5 ans, • 2/ pour-quoi ? • = pour ramener tous les mouvements d’argent aux mêmes euros constants, en valeur d’aujourd’hui, • 3/ comment ? • = en utilisant un seul taux annuel, valable pour toutes les années.

  25. Technique 4/ la réunion

  26. TYPOLOGIEde réunions … et d’étapes pendant le déroulement d’une réunion • 1/ différents types de réunions, • découverte, cadrage, team building, convivialité, point d’avancement. • … sont aussi souvent différents instants pendant la même réunion. • 2/ différents types d’étapes, • autour d’une réunion, • Préparation (participants,ordre du jour, documents préparatoires, réservation salle) • déroulement (quels scénarios, étapes, séquences, outils d’animation) • et suivi (rédaction et diffusion rapide du compte rendu, relances), • pendant une réunion : présentations, discussion, décisions (verrouillages) • 3/ différents types d’ acteurs, la distribution des rôles • le TOP, l’animateur, le compte rendu • le gestionnaire du temps les présentateurs, le (ou les) décideur(s) • les contributeurs le logisticien (salle, matériel)

  27. L’entretienles techniques d’entretien sont un cas particulier des techniques de réunion • Un entretien est le cas particulier d’une réunion : • avec seulement deux participants. • Il contient beaucoup de situations différenciées en types d’entretien : • entretien de vente, de recrutement, de découverte, d’audit, de diagnostic (social ou technique), d’enquête qualitative ou quantitative, … • chaque type d’entretien a ses outils adaptés : • en préparation, déroulement et suivi.

  28. RéunionAVANT, pendant, après AVANT, Préparez, • diffusez le compte rendu de la réunion précédente, un ordre du jour attractif (objectifs et documents préliminaires intéressants), • rencontrez vos acteurs, individus, entretiens, contacts téléphoniques, diminuez vos oppositions justifiées, construisez vos alliés en les écoutant, • réservez la salle (date–heure), les équipements (pause café, repas … ?) Prévoyez les rôles, pour le déroulement (pour « PENDANT »), • précisez au plus tard en DEBUT de réunion : • QUI rédige le compte-rendu : le Rédacteur, • QUI gère le temps : le « maitre du temps », • QUI anime : le « monsieur loyal », la « madame logistique », … • QUI décide : le (ou les) Décideur(s), • QUI présente : quels Intervenants, avec thème, objectif et durée. et surtout identifiez votre objectif, votre production attendue • … exemple : que tous aient envie de venir à la réunion suivante, • par les enjeux, la manière (ambiance) et les résultats (obtenus).

  29. Réunionavant, PENDANT, après • PENDANT une réunion, • « l’intérêt de préparer, c’est d’improviser », • OUI, repérez vous sur vos objectifs : votre production attendue, • NON, ne soyez PAS rigide sur les moyens : • adaptez votre déroulement, utilisez les inattendus. • La préparation est le parachute qui permet l’écoute et l’improvisation. • Précisez la date de la réunion suivante, • chacun sort son agenda : date/heure, lieu, ordre du jour (vu de chaque participant, que chacun y trouve « pourquoi venir ? » …), • SINON vous le regretterez et vous en souviendrez, car trouver un même créneau pour plusieurs personnes dispersées est une négociation toujours pénible et d’autant plus redoutable qu’elles sont plus « haut placées ».

  30. SCÉNARIOSExemples d’outils d’animation : étapes possibles dans une réunion • Chaque étape est cadrée : production attendue, durée et étape suivante • Préparation individuelle • Séquencée : prenez une page blanche, … • Exemple : vos « point de vue », attentes, informations, choix, arguments … • Binôme • Cadrée : production attendue, durée et étape suivante. • Exemple : échangez vos informations individuelles. • Sous-groupe (3, 4, 6, 9+…) • Groupe complet (3, 6, 12, 50, 200+…), • Exemple : restitution de travaux en sous-groupes. • Exemple : présentations pré-vues, individuelles ou par sous-groupe. • Par participants ou intervenants « hors groupe ».

  31. La méthode METAPLANUn outil de conduite de Réunion • Domaines d’utilisation (objectifs d’une réunion Métaplan) • Récolte d’informations, faits, témoignages, points de vue, idées • Puis regroupements d’idées, commentaires simultanément, par panneau (= par grande feuille kraft) • Modalités • Discussions écrites, en groupes, • chaque panneau a déjà un titre : sa Question, écrite, • les participants y fixent leurs réponses simultanées, écrites, • puis l’animateur fixe leurs commentaires successifs, écrits, • par écrits simultanés partagés (tous ensemble). • le compte rendu « brut » est la photo finale de tous les « panneaux », diffusée aux participants

  32. Le BRAINSTORMINGUn outil de conduite de réunion • Domaines d’utilisation • Créativité, innovation, • Récolte d’idées, dépouillement, utilisation. • Modalités • Discussions en groupes, • Par écrits successifs partagés (l’un après l’autre, pas tous à la fois). • La grande règle pour le déroulement est de séparer clairement les étapes : • étape 1/ introduction: présenter contexte, objectifs, modalités (étapes) • étape 2/ récolte : émettez vos idées, ne PAS critiquer ni commenter (mais rebondir sur les idées des autres est OK !) • étape 3/ dépouillement : seulement à la fin, le traitement, le tri, les regroupements, commentaires et plan d’actions.

  33. Technique 5/ l’enquête

  34. ÉCOUTEPassive, activeExercice 6 • Les trois types d’entretien (donc trois types d’écoute) • 1/ ouvert, • exemple : psychanalyse, contemplation, aveux, • « l’émetteur est lâché ». • 2/ semi-ouvert, • exemple : entretien semi-directif, • exercice : vos expériences (commerciales, recrutement, achat, projet, …), • production attendue pré-identifiée, • « l’émetteur est libre, mais le récepteur reformule, oriente, commente ». • 3/ fermé, • exemple : entretien directif, • questionnaire, QCM (question à choix multiples), • «  l’émetteur est cadré, verrouillé, orienté «  • C’est un interrogatoire : policier, judiciaire, marketing, social (climat… )

  35. ENQUÊTEqualitative AVANT quantitative • Préparation, déroulement et suivi : les modalités (courrier, email, présence d’un enquêteur, restitutions individuelles et/ou collectives …) de chaque action (entretiens, enquête) sont une opportunité de communiquer sur le projet (construire des alliés, récolter et émettre des informations, …) • NON, PAS le « réflexe questionnaire » • OUI, le réflexe « entretiens préliminaires » • D’ABORD l’enquête qualitative (le qualitatif suffit dans 99% des cas) • en récolte, pour détecter avec fiabilité les grandes tendances de la population totale (= « plutôt 20%, ou 80% » ?), 20 entretiens semi-directifs suffisent (loi de GAUSS) • surtout, eux seuls vont dé-couvrir l’inattendu, entendre du nouveau, récolter l’imprévu • et l’étude documentaire (documents récoltés AVANT et PENDANT les entretiens), • davantage d’entretiens se justifient pour d’autres objectifs (impliquer, communiquer, se créer des alliés, … ou détailler les tendances par sous-population) • l’enquête quantitative seulement ENSUITE , • Chaque question du questionnaire est retenue sur le critère : • « pour obtenir quoi ? … à quoi servira de quantifier cette information? » • le plus souvent cela sert à augmenter : • la précision des estimations • et la fiabilité des comparaisons (dans le temps ou entre régions, sites, …)

  36. Entretien SEMI - DIRECTIFLe guide d’entretien • AVANT, • 1/ liste des personnes à rencontrer, • Exemple : Proposé par vous, finalisé par le décideur. • 2/ document d’annonce sur vos entretiens, • lettre de confirmation du Rendez-vous, courrier, note de service, … • Exemple : Préparé par vous, envoyé par le décideur. • 3/ guide d’entretien (MAXI une page), • Introduction (2 minutes), • pourquoi (et pour-quoi) cet entretien, pourquoi vous, • Modalités de restitution, étapes suivantes, • Aide mémoire des points à récolter, • en général, chez tous les interviewés (exemple : étude documentaire), • en particulier, chez cet interviewé.

  37. Technique 6/ la communication

  38. COMMUNIQUERCommence par écouter • 1/ parler d’abord est risqué « Messieurs les anglais, tirez les premiers » = vous serez désarmés • 2/ laisser d’abord parler l’autre a de multiples avantages : • le dé-couvrir, • il vous y fournit ses repères, besoins, critères de décision, • le dé-tendre • à condition de vous faire respecter et apprécier dans votre mode d’écoute • identifier ses besoins, • pour pouvoir, dans vos messages, inclure ce qu’il souhaite, ce qu’il attend, • verrouiller ses contre-arguments, donc vos futurs arguments • « donc ceci est votre seul point d’achoppement » • 3/ et toujours choisir selon l’autre (ses attentes, réactions) • et selon votre positionnement, selon qui est en charge de la rencontre

  39. PLAN de COMMUNICATION • 1/ objectifs • Votre communication est réussie si … • Exemples: con-vaincre, ou vendre (décision d’achat), • informer (expliquer), notoriété (image), préparer … • 2/ cibles • Populations à atteindre. • 3/ vecteurs • amplificateurs médiatiques, écrits et oraux, • journaux, évènements, mailing, email(ing), réunions, pubs • acteurs émetteurs relais. • 4/ messages • fond : thèmes, formules, arguments, • et forme : textes, tableaux, dessins, images ...

  40. La REDONDANCEdosée, enrichit votre message • en mode émission d’information. Exemple : pédagogie • 1/ dire qu’on va le dire : introduction • 2/ le dire : développement • 3/ dire qu’on l’a dit : conclusion • Application : le TOP, en début de réunion • en mode dialogue. Exemple : pour décoder le codé • la redondance permet de nettoyer les bruits • la reformulation (orale, ou écrite) diminue les malentendus • à éviter. Contre exemple : «tout le monde sait que… »

  41. Variez les ÉMETTEURS • 1/ évitez juge et partie, séparez mesureur - mesuré • Mais l’enquêté croit que ses messages remonteront quand l’enquête est payée par son chef (« s’il paye pour ça … »), • 2/ utiliser les fusibles permet d’élargir l’expression • Externaliser l’enquêteur élargit l’expression autorisée et dérange moins le relationnel installé (« il pourra nous dire … ce que l’on sait sans savoir se le dire ») • 3/ faire porter un discours par la hiérarchie facilite la mobilisation • Exemple : faites émettre (note de service, lettre de mission …) sur votre projet par la direction AVANT de commencer vos entretiens, réunions, demandes de contributions… • Contre exemple : les habitudes langue de bois « si il dit ça, … mieux vaut se fier au contraire ! ».

  42. Variez les OBJETS observés • Utilisez l’objet transitionnel d’échange, • Exemple : transformer l’informatique crée d’utiles contraintes pour forcer les décisions d’organisation (utiles car nécessaires et bouc émissaire : ce n’est pas moi, c’est le logiciel…) • faire fonctionner une équipe projet, lire le Marc de café ou la boule de cristal, discuter d’un ami commun ou du dernier film, tous utilisent la même mécanique où l’objet partagé (projet, marc, cristal, ami, film …) sert de support aux dialogues entre les individus, un terrain de je. • Exemples : analyse des dysfonctionnements, benchmarking, documentation sur les bests practices, visites d’utilisateurs, de fournisseurs, … permettent parfois de parler des « évidences interdites d’expression ».

  43. Variez les OBSERVATEURS • Faire porter un discours par un tiers extérieur permet de sortir des seuls messages internes autorisés • Exemple : pour augmenter les constats autorisés, faire faire les audits, enquêtes, état des lieux par des acteurs externes aux intérêts et enjeux de pouvoirs des parties concernées.

  44. Technique 7/ les indicateurs

  45. Les INDICATEURS • 1/ des indicateurs sont objectifs, PAS subjectifs • « if you cannot measure it, forget it » • 2/ exemples de critères, pour choisir un indicateur • le PAMM : • Pertinent, Accessible, Mesurable, Motivant • Le GUT : • Grave (important, il y a beaucoup de valeur associée) • Urgent (doit être réglé quand) • Tendance (en attendant, ça empire et coûtera plus cher)

  46. Technique 8/ la culture

  47. ValeursLes références d’une culture, les critères de décision, de motivation pour ou contre votre projet dans sa finalité, ses étapes et méthodes • Explicite : existence de valeurs formulées • Origine : les enjeux identifiés, l’utilité attendue de ces valeurs • Historique : expression (écrite, communiquée) ou non des valeurs • Contenus : histoires exemplaires, personnages, métiers, comportements de référence (point de vue interne, et externe) • Métiers : valorisés / méprisés, selon les secteurs d’activité • Pratiques : écarts paroles / réalité, cible / actuel, ce que les discours valorisent /ce que les comportements incitent à pratiquer • Tendance : stabilisée / souhaits d’évolution affichés • Démarche en-cours : pour implanter / renforcer quelles valeurs • Acteurs : volonté des chefs pour un référentiel des valeurs, • ? Affichage marketing, ? ou mise en place d’outils pratiques (existence de recours, justice, contre pouvoir au monopole hiérarchique…) et résultats

  48. récréation : la TROISIÈME VOIEsortir du binaire dilemne «gagnant- perdant», ou «perdant-perdant», exercices 0 (ci-dessous), et exercice 1 • Une question fermée (« oui ou non = il n’y a PAS d’autre choix ! ») • … est une opportunité pour chercher d’autres sorties • Histoire, Jeanne d’Arc devant ses juges • Récréation - dessins : • 1/ marketing, 2/accident. • Exos « nos obstacles intérieurs » • 1/ les deux lycées, • 2a/ un papa et son fils, 2b/ deux indiens se promènent, • 3/ âge de la dame, • 4/ reliez neuf points.

  49. «OU» contient « ET »PAS schyzophrénie, injonctions contradictoires, bipôles explosifs, PAS l’exclusion mais l’inclusion. Pas « ou » mais « et » : une troisième voie ! • l’un et l’autre • développer «  mieux pour moi » est plus durable par «mieux pour tous » • vrai et faux • voir ce que « je ne sais pas » fait croître ce que « je sais » • augmenter mes connaissances élargit mes ignorances • (atteindre l’horizon fait voir de nouveaux horizons), et réciproquement • inspirer et expirer • le bien et le mal • soleil et pluie • compétition et coopération • travail et capital • libre échange et protectionnisme le ying et le yang

  50. « Des » outils, des repères,PAS « une » méthode • Une boîte à outils n’est PAS « une » méthodologie • Ces repères ne sont PAS des recettes, • Ils sont possibles, PAS nécessaires. • Chacun a son tempérament et son environnement • le loup n’est pas le lion, • le chasseur coureur de fond n’est pas le chasseur sprinter. • Les fonctions sont les mêmes, mais pas leur répartition • Pour l’individu, • Pour son entreprise.

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