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SEMINAIRE SUR LA CREATION DE LA CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATION EN TUNISIE 25 juin 2010

SEMINAIRE SUR LA CREATION DE LA CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATION EN TUNISIE 25 juin 2010. Ahmed Benghazi. Le contexte global. 10 millions d’habitants PIB : 50 milliards de dinars RNDB/habitant : 5000 Dinars Exportations + Importations : 100% du PIB

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SEMINAIRE SUR LA CREATION DE LA CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATION EN TUNISIE 25 juin 2010

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  1. SEMINAIRE SUR LA CREATION DE LA CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATION EN TUNISIE 25 juin 2010 • Ahmed Benghazi

  2. Le contexte global • 10 millions d’habitants • PIB : 50 milliards de dinars • RNDB/habitant : 5000 Dinars • Exportations + Importations : 100% du PIB • Situation macroéconomique stable et solide • Le résultat : • Meilleure notation Maghreb : catégorie « investment grade » (BBB depuis plus de 10 ans) • classement 2007 Davos : 1ière au Maghreb et Afrique, troisième monde arabe et globalement 32ième sur 131 pays • Index de développement humain : 91 (sur 177 pays, avant l’Algérie , l’Egypte et le Maroc) • Mais des défis économiques et sociaux importants • Chômage / des diplômés • Elévation du niveau de vie • Qui nécessitent d’atteindre un nouveau palier de croissance • Sachant que la croissance moyenne a été proche des 5 % sur les 20 dernières années • Et le taux d’investissement autour de 23%

  3. P romoteurs Banques Leasing Opcvm Marché financier 30 MD 1 ,4 MD 10 MD capitalisation 0.4 MD 1.5 MD Fonds propres Dettes SICAR Factoring 450 m D ~300 mD Private Banques equity 1 ,9 MD Schéma du financement entreprise en Tunisie • Encours à fin 2008

  4. Le financement de l’économie • Une économie d’endettement, dont l’acteur prédominant est les banques et le produit prédominant le crédit (environ 50% court-terme) • Le canal d’apport de fonds propres est limité • Levée de fonds propres des entreprises par APE sur le marché: 140 millions de dinars/an en moyenne sur la période 2004-2008 ! (221 MD en 2009) • Même si dynamique nouvelle semble s’amorcer pour la bourse • Avec une augmentation du nombre et de la taille des introductions (notamment par OPS) • Le canal d’apport de capitaux longs reste également limité • les EO sont faibles: 218 millions de dinars/an en moyenne sur la période 2004-2008 ! (Mais les montants augmentent (392 millions de dinars en 2008 et 625 MD enb 2009) ) • Essentiellement limités aux institutions financières et sur des maturités de 5 à 7 ans • On notera que les maturités sont nettement en train de s’allonger pour les banques, (10 et 15 ans, allant jusqu’à 25 ans • Le marché est en train de bouger dans la bonne direction

  5. L’Etat: un agent structurellement en déficit mais qui gère pour compte d’autrui des ressources considérables • L’Etat gère des ressources considérables qui ne lui appartiennent pas ( 3 milliards de dinars) • Mais dont la stabilité est forte • Et la rémunération relativement faible par rapport au financement du marché • Ces ressources sont actuellement utilisées pour financer l’activité de l’Etat

  6. Le contexte: un Etat qui s’est désengagé des secteurs productifs concurrentiels • Une économie qui se « libéralise » depuis la fin des années 80 • L’Etat n’investit plus de la même manière • Plus dans les secteur productifs concurrentiels • Moins également dans les services publics et l’infrastructure, du fait de la privatisation et de l’ouverture de certaines activités au privé (aéroport, port, centrales électriques ) • Est-ce à dire que l’intervention du secteur public dans les secteurs productifs est terminée? • L’actualité récente a remis en cause certains dogmes concernant le rôle et l’efficacité du marché • Le contexte a changé, les besoins et les objectifs aussi • La création d’une CDC implique une réorientation (d’une partie) de ces ressources, c’est-à-dire leur utilisation de manière différente • Une CDC qui intervient selon les priorités annoncées implique une intervention du secteur public dans les secteurs productifs • Mais de manière différente par rapport au passé

  7. Intervention : où et comment • Où : là ou il faut accélérer / suppléer / amorcer / orienter • On peut s’accorder que la CDC devra probablement se comporter en priorité comme un investisseur long terme • Pour les projets à rentabilité différée ou pour répondre aux besoins que le marché seul ne peut satisfaire maintenant. • Infrastructure • Projets innovants (technologie ) • Projets dans secteurs « stratégiques » (dont la définition est variable dans le temps, on peut penser à l’agriculture, à la gestion des ressources rares (eau) , projets d’environnement • Les besoins du pays sont multiples et plusieurs priorités déjà identifiées • Il est très positif d’entendre qu’une des priorités de la nouvelle institution sera le marché financier • Apporter des fonds propres, et rééquilibrer les mécanismes de financement et le bilan des entreprises • Mais aussi rééquilibrer le profil des investisseurs, vu la faiblesse actuelle des investisseurs institutionnels

  8. Intervention : où et comment Comment : A travers des mécanismes d’intervention financière mais par gestion indirecte, par des professionnels qui seront directement responsables de leur gestion Fonds d’investissement (généraux, sectoriels ) Fonds de fonds Investissement directs en partenariat avec le secteur privé La question de la gouvernance est importante et devra être adressée de manière nouvelle La CDC devra être un investisseur « avisé » Et prudent Mais aussi efficace 9

  9. Sous plusieurs contraintes l • L’équilibre entre la sécurité et la rémunération de fonds utilisés par l’Etat pour compte d’autrui et le financement au meilleur coût de l’investissement • Arbitrer entre sécurité et rendement donc • Pour assurer cet équilibre • Investir dans le marché financier : aider a suppléer le manque d’investisseurs institutionnel stable • Contrainte d’efficacité également • Assurer la coordination avec l’utilisation des différents fonds publics et l’intervention des banques publiques

  10. Merci de votre attention SEMINAIRE SUR LA CREATION DE LA CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATION EN TUNISIE 25 juin 2010

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