1 / 16

L’épidémie de VIH chez les jeunes en France

L’épidémie de VIH chez les jeunes en France. Mélanie Charbonneau Chargée de mission Prévention jeunes, Sidaction. 1. Les jeunes et la sexualité : Quelques éléments de cadrage. L’entrée dans la sexualité. Entrée dans la sexualité:

lihua
Télécharger la présentation

L’épidémie de VIH chez les jeunes en France

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. L’épidémie de VIH chez les jeunes en France Mélanie Charbonneau Chargée de mission Prévention jeunes, Sidaction

  2. 1. Les jeunes et la sexualité :Quelques éléments de cadrage

  3. L’entrée dans la sexualité Entrée dans la sexualité: Etape importante, aboutissement d’un processus complexe de socialisation qui va marquer la biographie sexuelle des individus. Age médian d’entrée dans la sexualité: • 17,2 ans chez les garçons • 17,6 ans chez les filles Rapprochement de l’âge d’entrée dans la sexualité entre garçons et filles ces 50 dernières années. Stabilisation dans les années 80 et 90. Proportion de jeunes « inexpérimentés » chez les moins de 25 ans • 11% des garçons • 15 % des femmes Source: N.Bajos M. Bozon (Dir.), Enquête sur la sexualité en France: pratiques, genre et santé, Paris, la Découverte (2008)

  4. Premier rapport sexuel : Evolutions et représentations de genre Les déterminants sociaux • L’âge d’entrée dans la sexualité évolue peu en fonction de l’origine sociale. • En revanche, caractéristiques individuelles déterminantes: niveau d’étude, appartenance et l’intégration religieuse pour les femmes. Des différences de genre persistent • Initiation des filles avec des partenaires souvent plus âgés et expérimentés • Signification donnée au premier rapport diffère entre garçons et filles • Les filles sont plus nombreuses que les garçons à dire qu’elles auraient souhaité un rapport plus tardif (16% versus 7% des 18-24 ans). Source: N.Bajos M. Bozon (Dir.), Enquête sur la sexualité en France: pratiques, genre et santé, Paris, la Découverte (2008)

  5. Jeunes et orientation sexuelle Homosexualité / bisexualité en chiffres: • Chez les 18-24 ans, 4,8 % des femmes, 3,4 % des hommes déclarent avoir eu au moins une fois des pratiques sexuelles avec une personnes du même sexe. • Acception plus grande de l’homosexualité chez les filles que chez les garçons (75% versus 57,8%) Eléments d’analyse • La première expérience sexuelle est presque toujours hétérosexuelle. • Entrée plus précoce dans la sexualité et plus grand nombre de partenaires • Limites de la catégorisation binaire : homosexualité/hétérosexualité • Vulnérabilités spécifiques des jeunes homosexuels Source: N.Bajos M. Bozon (Dir.), Enquête sur la sexualité en France: pratiques, genre et santé, Paris, la Découverte (2008)

  6. Contraception : une large diffusion mais une grande méconnaissance Une diffusion large chez les jeunes… • 85% des 15-24 ans sexuellement actifs utilisent un moyen de contraception • la pilule contraceptive et le préservatif majoritairement plebiscités • Recours à la contraception d’urgence est le plus fréquent chez les 15-24 ans (env. 31%). Mais des freins persistants : • Méconnaissance et persistance d’idées de reçues. • Seulement 1/4 des femmes et 1/5 des garçons de 18-25 ans ont parlé de contraception au moment du 1er rapport. • La contraception reste perçue comme relevant de la responsabilité féminine. Source: N.Bajos M. Bozon (Dir.), Enquête sur la sexualité en France: pratiques, genre et santé, Paris, la Découverte (2008) / Enquête INPES BVA (2007) « Les français et la contraception).

  7. Interruptions volontaires de grossesses : une réalité inquiétante En population générale : • 227 00 I.V.G. réalisées en 2007 • 17,2% des femmes des sexuellement actives ont eu recours à une IVG au cours de leur vie. Chez les jeunes : • Près 1 d’IVG sur 2 concerne une jeune fille de moins de 25 ans. • Augmentation du nombre d’IVG chez les femmes de moins de 20 ans alors qu’il diminue ou reste stable chez les autres tranches d’âge • Chez les 16-25 ans ayant eu recours à une IVG, 35% n’utilisaient aucune contraception au cours du mois précédent, 32% utilisaient une méthode de contraception médicale. • Raisons évoquées par les 16-25 ans Source: rapport « les interruptions volontaires de grossesses en 2006, A.Vilain, DRESS (2008) « Conférence biennale sur la santé des jeunes », A-M. Brocat, L.Olier, DREES (2009)

  8. Quelques chiffres sur les I.S.T. Infection à Chlamydia trachomatis • Augmentation des infections à chlamydia depuis le début des années 2000. • Sur le total des infections dépistées: 60% des femmes sont âgées de 15-24 ans et 50% des hommes sont âgés de 20-29 ans Gonocoques • Age moyen pour les femmes : 27 ans • Age moyen pour les hommes : 31 ans Syphilis • Tendance globale de 2000-2007: augmentation notamment chez les hommes • Age moyen: 38,4 ans chez les hommes, 33,4 ans chez les femmes Source InVS, données au 30 juin 2008

  9. 2. L’épidémie de VIH en France chez les jeunes

  10. Eléments de cadrage : le VIH/sida en France et dans le monde Dans le monde : • 33,4 millions de personnes environ vivent avec le VIH. • 2,7 millions de personnes ont été infectées en 2008 • 2 millions de personnes sont décédées des conséquences du sida en 2008 En France : • 130.000 personnes environ vivent avec le VIH • Nouvelles découvertes de séropositivité en 2008: 6500 personnes. • 40.000 personnes vivraient avec le virus sans le savoir. Source: Onusida, InVS

  11. L’infection de VIH chez les jeunes en France : quelques chiffres clés Les jeunes représentent 10% environ des découvertes de séropositivité (2% chez les 13-19 ans et 8% chez les 20-24 ans). Particularité: proportion de filles plus importante que sur les autres tranches d’âge (période 2003-07) : • 13-19 ans: 65% • 20-24 ans: 57% (mais majorité de garçons en 2007) Dépistage: 17% des 18-24 ans ont réalisé un test de dépistage dans les 12 derniers mois (proportion stable depuis 1992). Découverte de séropositivité à un stade tardif: 6% des 13-24 ans et 10% de ceux nés en Afrique sub-saharienne (versus 2% de ceux nés en France). Sources: InVS, données au 30 juin 2008 et rapport KABP 2004

  12. Principaux modes de contamination Chez les filles • 76 % contaminées par rapports hétérosexuels et nées à l’étranger • 22 % contaminées par rapports hétérosexuels et nées en France Chez les garçons • 62 % contaminés par rapports homosexuels (53% chez les 13-19 ans et 71% chez les 20-24 ans). • 21 % contaminés par rapports hétérosexuels, nés à l’étranger • 11 % contaminés par rapports hétérosexuels, nés en France Tendance • Diminution des jeunes contaminés par rapports hétérosexuels et nés à l’étranger. • Augmentation du nombre de contaminations par rapports homosexuels chez les 20-24 ans (nombre stable chez les 13-19 ans). Source InVS, données au 30 juin 2008

  13. Répartition des découvertes de séropositivité VIH par région de domicile Total DFA: 10% 40% 3% 2% 5% 6% 4% Source InVS, données au 30 juin 2008

  14. Utilisation et perception du préservatif chez les jeunes • En 2005, 86,3 % des 16-25 ans sexuellement actifs ont déclaré avoir utilisé un préservatif lors du 1er rapport sexuel. C’est la tranche d’âge qui l’utilise le plus. • Les 18-24 ans sont ceux qui ont la meilleure image du préservatif (70% pensent que le préservatif est banal), en revanche 40% d’entre eux pensent qu’il diminue le plaisir. • Quelques variables d’utilisation du préservatif : âge, le niveau d’étude, l’appartenance et la pratique religieuse, la CSP des parents. • Seuls 27 % des répondants déclarent parler systématiquement du VIH et des IST avec un nouveau partenaire. Sources: Baromètre santé jeunes (2005), Rapport KABP (2004), Enquête Sidaction « Les jeunes et l’information sur le VIH/sida, IFOP (2009)

  15. Perception du VIH et niveau d’information Un bon niveau d’information général… • Les jeunes sont ceux qui ont le meilleur niveau de connaissances sur le VIH/sida. 89 % se disent bien informés sur VIH/sida (seulement 22% d’entre eux se disent très bien informés). • Les jeunes ont une perception du risque d’être contaminés supérieure à la moyenne. • Impact important des campagnes de sensibilisation auprès des jeunes, mais tendance à la baisse. … en trompe l’œil • Disparités du niveau d’information en fonction du niveau d’étude (liés à séances d’information données en milieu scolaire) et CSP des parents. • Un niveau de connaissance inégal Sources: Rapport KABP (2004), Enquête Sidaction « Les jeunes et l’information sur le VIH/sida, IFOP (2009)

  16. Synthèse Jeunesse et VIH • Période d’apprentissage de la sexualité, goût du risque • Passage par des lieux/cadre privilégiés de prévention Des avancées notables dans le domaine de la lutte contre le sida • Les jeunes sont globalement bien informés sur le VIH / sida. • Utilisation quasi-systématique du préservatif au premier rapport. Toutefois… • 10 % des découvertes de séropositivité chez les moins de 25 ans. • Certains indicateurs semblent témoigner d’un certain relâchement des comportements de prévention • Vigilance particulière à maintenir sur les jeunes gays Des pistes d’action • Un effort d’information à maintenir auprès des jeunes générations • Une analyse plus précise des publics « jeunes » à mener avec une attention particulière sur des groupes spécifiques (jeunes gays, jeunes déscolarisés, migrants notamment).

More Related