5 me Congr s Mondial francophone de chirurgie Bamako Mali

1. 5�me Congr�s Mondial francophone de chirurgie Bamako (Mali)

2. 5�me Congr�s Mondial francophone de chirurgie Bamako (Mali) INSTABILITES ANTERIEURES DE L�EPAULE Dossim A, Abalo A, James YE, Walla A, Ayouba G, Agounk� W. Service de chirurgie orthop�die Trauma, CHU Tokoin (Lom�, TOGO) Merci Monsieur le pr�sident, Monsieur le Pr�sident, cher ma�tres, nous avons l�honneur de vous pr�senter le r�sum� de ce travail qui a port� sur: les r�sultats du traitement des instabilit�s ant�rieures de l��paule par la technique de Bristow Latarjet.Merci Monsieur le pr�sident, Monsieur le Pr�sident, cher ma�tres, nous avons l�honneur de vous pr�senter le r�sum� de ce travail qui a port� sur: les r�sultats du traitement des instabilit�s ant�rieures de l��paule par la technique de Bristow Latarjet.

3. INTRODUCTION Grande mobilit�, mais probl�me d�instabilit�: LRE ou EDI. Handicap fonctionnel majeur Plusieurs modalit�s th�rapeutiques propos�es Walch G, Rev Chir Orthop, 1991 L�organisation anatomique de l�articulation gl�no-hum�rale lui conf�re une grande mobilit�. Mais elle l�expose aux probl�mes d�instabilit�, dont la forme la plus commune est l�instabilit� ant�rieure de l��paule. Ces instabilit�s ant�rieures peuvent se manifester sous forme de luxation r�cidivante de l��paule ou sous forme d��paule douloureuse instable. Elle constitue un handicap fonctionnel majeur. Plusieurs modalit�s th�rapeutiques ont �t� propos�es pour leur prise en charge. Parmi ces diff�rentes m�thodes, L�organisation anatomique de l�articulation gl�no-hum�rale lui conf�re une grande mobilit�. Mais elle l�expose aux probl�mes d�instabilit�, dont la forme la plus commune est l�instabilit� ant�rieure de l��paule. Ces instabilit�s ant�rieures peuvent se manifester sous forme de luxation r�cidivante de l��paule ou sous forme d��paule douloureuse instable. Elle constitue un handicap fonctionnel majeur. Plusieurs modalit�s th�rapeutiques ont �t� propos�es pour leur prise en charge. Parmi ces diff�rentes m�thodes,

4. INTRODUCTION Ost�otomie de l�apo. Corac. et sa fixation sur la gl�ne Latarjet M, Lyon Chir, 1954 1�re Modification par Helfet Helfet AJ, J Bone Joint Surg Br, 1958 D�autres modifications: May V, J Bone Joint Surg Am, 1070 Patte D, Cahier Enseign. SOFCOT, 1985 L�ost�otomie de l�apophyse coraco�de et sa fixation sur le rebord ant�rieur de la gl�ne a �t� propos�e pour la 1�re fois par Latarjet. Cette m�thode princeps a subi secondairement plusieurs modifications dont les plus remarquables ont �t� celles de Helfet et de Patte. Mais le principe de toutes ces modifications demeurent identiques L�ost�otomie de l�apophyse coraco�de et sa fixation sur le rebord ant�rieur de la gl�ne a �t� propos�e pour la 1�re fois par Latarjet. Cette m�thode princeps a subi secondairement plusieurs modifications dont les plus remarquables ont �t� celles de Helfet et de Patte. Mais le principe de toutes ces modifications demeurent identiques

5. INTRODUCTION Principe demeure identique: but�e osseuse et effet hamac R�sultats excellents rapport�s: Hovelius L, J Shoulder Elbow Surg, 2004 Allain J, J Bone Joint Surg, 1998 Objectif: �valuation des r�sultats par cette technique C�est la r�alisation d�une but�e osseuse constitu�e par l�apophyse coraco�de p�dicul�e au niveau de la partie ant�ro-inf�rieure de la gl�ne, tout en constituant un effet hamac sur le muscle sub-scapularis. Plusieurs s�ries ont rapport� d�excellents r�sultats de cette technique dans la litt�rature. Comme cette technique demeure la plus utilis�e dans notre d�partement, nous avons voulu par cette �tude �valuer ces r�sultats sur les patients qui en ont �t� op�r�s. Pour atteindre ces objectifs, nous avons de fa�on r�trospective revus tous les patients qui ont �t� op�r�s par cette technique dans d�partementC�est la r�alisation d�une but�e osseuse constitu�e par l�apophyse coraco�de p�dicul�e au niveau de la partie ant�ro-inf�rieure de la gl�ne, tout en constituant un effet hamac sur le muscle sub-scapularis. Plusieurs s�ries ont rapport� d�excellents r�sultats de cette technique dans la litt�rature. Comme cette technique demeure la plus utilis�e dans notre d�partement, nous avons voulu par cette �tude �valuer ces r�sultats sur les patients qui en ont �t� op�r�s. Pour atteindre ces objectifs, nous avons de fa�on r�trospective revus tous les patients qui ont �t� op�r�s par cette technique dans d�partement

6. MATERIELS ET METHODES 97 cas op�r�s: 93 �valu�s 84 hommes, 9 femmes (23 ans) 80 patients sportifs:28 de comp�tition LRE (pas d�EDI) Plus de 10 �pisodes de r�cidive: 80% En 1o ans, sur 132 cas d�IAE op�r�es dans notre d�partement, 97 patients ont �t� op�r�s par la technique de Latarjet. Mais 4 patients ont �t� perdus de vue. Ainsi cette �tude n�a port� que sur 93 patients. Ces patients �taient majoritairement des hommes, avec une moyenne d��ge de 23 ans. La plus part �taient des sportifs dont environ le 1/3 des comp�titeurs. Cliniquement toutes ces instabilit�s ant�rieures �taient des luxations r�cidivantes de l��paule. La plus part des patients avaient plus de 10 �pisodes de r�cidives avant l�intervention chirurgicale. Notre d�partement �tant un centre formateur � op�rateurs multiples, les points saillants des CRO de ces patients ont �t� les suivants: En 1o ans, sur 132 cas d�IAE op�r�es dans notre d�partement, 97 patients ont �t� op�r�s par la technique de Latarjet. Mais 4 patients ont �t� perdus de vue. Ainsi cette �tude n�a port� que sur 93 patients. Ces patients �taient majoritairement des hommes, avec une moyenne d��ge de 23 ans. La plus part �taient des sportifs dont environ le 1/3 des comp�titeurs. Cliniquement toutes ces instabilit�s ant�rieures �taient des luxations r�cidivantes de l��paule. La plus part des patients avaient plus de 10 �pisodes de r�cidives avant l�intervention chirurgicale. Notre d�partement �tant un centre formateur � op�rateurs multiples, les points saillants des CRO de ces patients ont �t� les suivants:

7. MATERIELS ET METHODES Technique op�ratoire Op�rateurs seniors Section du subscapularis: 70 cas But�e en position couch�e: 81 cas Fixation par une vis (4,5): 67 cas Immobilisation post-op (16 jours) Les op�rateurs sont tous des seniors. La travers�e du muscle sub-scapularis a �t� faite de fa�on diff�rentes par ces op�rateurs: Mais la majorit� ont sectionn� ce muscle. La majorit� des op�rateurs ont plac� la but�e en position couch�e, et fix�e par une seule vis. La dur�e d�immobilisation postop�ratoire des patients a �t� en moyenne de 16 jours avec un maxi de 32 jours. L��valuation de cette technique chez ces patients ainsi op�r�s, s�est faite sur des crit�res cliniques objectifs, subjectifs et radiologiques.Les op�rateurs sont tous des seniors. La travers�e du muscle sub-scapularis a �t� faite de fa�on diff�rentes par ces op�rateurs: Mais la majorit� ont sectionn� ce muscle. La majorit� des op�rateurs ont plac� la but�e en position couch�e, et fix�e par une seule vis. La dur�e d�immobilisation postop�ratoire des patients a �t� en moyenne de 16 jours avec un maxi de 32 jours. L��valuation de cette technique chez ces patients ainsi op�r�s, s�est faite sur des crit�res cliniques objectifs, subjectifs et radiologiques.

8. MATERIELS ET METHODES EVALUATION Crit�res cliniques objectifs: fiche Duplay (mobilit�, sport, douleur, stabilit�) Crit�res subjectifs: indice de satisfaction Crit�res radiologiques: prise de la but�e, migration de la vis, arthrose. Les crit�res cliniques objectifs se sont bas�s sur les crit�res de la fiche Duplay. Les crit�res cliniques subjectifs se sont bas�s sur l�indice de satisfaction des patients. Les crit�res radiologiques �taient la fusion ou non de la but�e, les migrations des vis et la survenue d�arthrose. Ainsi, l��valuation des patients par ces diff�rents crit�res nous a permis d�avoir les r�sultats suivants:Les crit�res cliniques objectifs se sont bas�s sur les crit�res de la fiche Duplay. Les crit�res cliniques subjectifs se sont bas�s sur l�indice de satisfaction des patients. Les crit�res radiologiques �taient la fusion ou non de la but�e, les migrations des vis et la survenue d�arthrose. Ainsi, l��valuation des patients par ces diff�rents crit�res nous a permis d�avoir les r�sultats suivants:

9. RESULTATS Cliniques objectifs Score Duplay: 84 pts dont 19* pts (sport), 23pts (stabilit�), 21 pts (douleur), 22 pts (mobilit�) Limitation de la RE de 15� Belly-press test asym�trique dans 40% Reprise du sport dans 67% 5 r�cidives et 11 cas d�appr�hension positive Sur le plan objectif, le score Duplay moyen a �t� de 84 points dont le plus petit score a �t� pour la reprise du sport et le maximum pour la stabilit�. Le d�ficit de la RE a �t� en moyenne de 15�. L��valuation du sub-scapularis exprim�e par le belly-press test a �t� asym�trique chez environ la moiti� des patients. Les 2/3 des patients ont pu reprendre le sport au m�me niveau. Nous avons not� 5 cas de r�cidives et 11 cas d�appr�hension positive.Sur le plan objectif, le score Duplay moyen a �t� de 84 points dont le plus petit score a �t� pour la reprise du sport et le maximum pour la stabilit�. Le d�ficit de la RE a �t� en moyenne de 15�. L��valuation du sub-scapularis exprim�e par le belly-press test a �t� asym�trique chez environ la moiti� des patients. Les 2/3 des patients ont pu reprendre le sport au m�me niveau. Nous avons not� 5 cas de r�cidives et 11 cas d�appr�hension positive.

10. RESULTATS Cliniques objectifs 73,1% de B et TB r�sultats En r�sum�, sur le plan clinique objectif, nous avons eu 73% de bon et tr�s bon r�sultats. Mais sur le plan clinique subjectif:En r�sum�, sur le plan clinique objectif, nous avons eu 73% de bon et tr�s bon r�sultats. Mais sur le plan clinique subjectif:

11. RESULTATS Cliniques subjectifs Tr�s content: 35 patients Content: 49 patients D��us: 07 patients M�contents: 02 patients Environ 10% des patients �taient d��us ou m�contents de l�op�ration. Mais l��valuation radiologique nous a permis de noter que: Environ 10% des patients �taient d��us ou m�contents de l�op�ration. Mais l��valuation radiologique nous a permis de noter que:

12. RESULTATS Radiologiques La but�e: affleurante (78%) au dessous de l��quateur (68%). Six lyses de la but�e Neuf arthroses: 6 stade I 1 stade II 2 stade III La majorit� des but�es �taient bien positionn�e c�est-�-dire affleurantes et au dessous de l��quateur sur les radiographies postop�ratoires imm�diates. Au dernier recul, nous avons not� six lyse de la but�e et 9 arthroses gl�no-hum�rale. Il nous paru int�ressant de conna�tre les facteurs qui ont pu influencer ces r�sultats. Ainsi par des analyses statistiques, nous avons not� que:La majorit� des but�es �taient bien positionn�e c�est-�-dire affleurantes et au dessous de l��quateur sur les radiographies postop�ratoires imm�diates. Au dernier recul, nous avons not� six lyse de la but�e et 9 arthroses gl�no-hum�rale. Il nous paru int�ressant de conna�tre les facteurs qui ont pu influencer ces r�sultats. Ainsi par des analyses statistiques, nous avons not� que:

13. RESULTATS Facteurs pronostics Age: sup�rieur � 35 ans (p=0,008) Travers�e du subscapularis Section (p=0.001) Dur�e d�immobilisation > 21 jours (p=0.001) Il y a eu plus d�arthrose gl�no-hum�rale lorsque l�age du patient �tait sup�rieur � 35 ans lors de l�op�ration. Il y a eu plus de mauvais r�sultats: chez les sportifs de comp�tition lorsque le muscle sub-scapularis a �t� sectionn� Et lorsque la dur�e d�immobilisation a exc�d� 21 jours Ni le sexe, ni le membre dominant, ni les l�sions Radiologiques pr�op�ratoires et ni la position de la but�e et sa fixation n�ont pas influenc� les r�sultats. Monsieur le Pr�sident, nous sommes conscients des limites de cette �tude. Il y a eu plus d�arthrose gl�no-hum�rale lorsque l�age du patient �tait sup�rieur � 35 ans lors de l�op�ration. Il y a eu plus de mauvais r�sultats: chez les sportifs de comp�tition lorsque le muscle sub-scapularis a �t� sectionn� Et lorsque la dur�e d�immobilisation a exc�d� 21 jours Ni le sexe, ni le membre dominant, ni les l�sions Radiologiques pr�op�ratoires et ni la position de la but�e et sa fixation n�ont pas influenc� les r�sultats. Monsieur le Pr�sident, nous sommes conscients des limites de cette �tude.

14. DISCUSSION Limites de cette �tude: Etude r�trospective Patte D, Rev Chir Orthop 1988 Non randomis�e Allain J, Rev Chir Orthop 2000 Op�rateurs multiples Kempf JF, Rev Chir Orthop 2000 Elle est r�trospective, non randomis�e et avec des op�rateurs multiples, chacun ayant sa sp�cificit� op�ratoire. Mais malgr� ces biais, cette �tude nous a permis de conclure comme les autres s�ries de la litt�rature que: Elle est r�trospective, non randomis�e et avec des op�rateurs multiples, chacun ayant sa sp�cificit� op�ratoire. Mais malgr� ces biais, cette �tude nous a permis de conclure comme les autres s�ries de la litt�rature que:

15. DISCUSSION La technique de Bristow Latarjet procure une bonne stabilisation de l��paule dans les instabilit�s ant�rieures. Les taux de tr�s bons et bons r�sultats varient entre 71 et 97 %. Alors que:La technique de Bristow Latarjet procure une bonne stabilisation de l��paule dans les instabilit�s ant�rieures. Les taux de tr�s bons et bons r�sultats varient entre 71 et 97 %. Alors que:

16. DISCUSSION Celui des r�cidives varient entre 0 et 10%. Ce taux parait faible par rapport autres techniques de stabilisation:Celui des r�cidives varient entre 0 et 10%. Ce taux parait faible par rapport autres techniques de stabilisation:

17. DISCUSSION R�cidive: 3- 20% pour la technique de Bankart Berendes TD, J Bone Joint Surg Br, 2007 14- 38% pour les s�ries arthroscopiques Calvo E, J Bone Joint Surg Br, 2005 L�incidence d�arthrose �lev�e dans les s�ries ayant un grand recul 70% � 20 ans Singer G, J Bone Joint Surg Br, 1995 Ces r�cidives seraient entre 3 et 20% pour la technique de Bankart, et entre 14 et 38% pour les s�ries arthroscopiques. L�incidence �lev�e des arthroses dans ces diff�rentes s�ries serait due � leur grand recul. Monsieur le Pr�sident, malgr� ces biais sus cit�s, cette �tude nous a permis d�identifier certains facteurs qui m�ritent d��tre am�lior�s: Ces r�cidives seraient entre 3 et 20% pour la technique de Bankart, et entre 14 et 38% pour les s�ries arthroscopiques. L�incidence �lev�e des arthroses dans ces diff�rentes s�ries serait due � leur grand recul. Monsieur le Pr�sident, malgr� ces biais sus cit�s, cette �tude nous a permis d�identifier certains facteurs qui m�ritent d��tre am�lior�s:

18. CONCLUSION Am�lioration de notre technique: Eviter une section compl�te du subscapularis But�e en position couch�e R��ducation pr�coce. La technique de Bristow-Latarjet procure une bonne stabilisation de l��paule. Il faudra donc que: Nous �vitions une section compl�te du muscle sub-scapularis, Nous mettions la but�e en position couch�e De faire une r��ducation pr�coce Nous pensons donc la technique de Bristow Latarjet procure une bonne stabilisations de l��paule dans les instabilit�s ant�rieures si elle est bien faite. Nous vous remercions pour votre attention.Il faudra donc que: Nous �vitions une section compl�te du muscle sub-scapularis, Nous mettions la but�e en position couch�e De faire une r��ducation pr�coce Nous pensons donc la technique de Bristow Latarjet procure une bonne stabilisations de l��paule dans les instabilit�s ant�rieures si elle est bien faite. Nous vous remercions pour votre attention.