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IAAL 5 Année 2007-2008. Comment exploiter la mixité des secteurs en agroalimentaire ?. Ludivine Aranthabe Margot Denhez Amélie Farez Gwendoline Bourel Caroline Durand Claire Ryckelynck. 1. Pourquoi exploiter la mixité des secteurs?.
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IAAL 5 Année 2007-2008 Comment exploiter la mixité des secteurs en agroalimentaire ? Ludivine Aranthabe Margot Denhez Amélie Farez Gwendoline Bourel Caroline Durand Claire Ryckelynck 1
Pourquoi exploiter la mixité des secteurs? • L’agroalimentaire est souvent en retard en terme d’innovation. C’est par exemple ce secteur qui a le plus tardé à utiliser le e-commerce. • Cependant, il existe de nombreux secteurs dont pourrait s’inspirer l’agroalimentaire. • A partir de la chaîne de vie du produit, nous notons trois étapes susceptibles d’être améliorées. 2
Amélioration de l’infrastructure Innovation Conception Production Distribution Consommation Matières premières, produits intermédiaires… Déchets Valorisation Problématique • Comment exploiter la mixité des secteurs en agroalimentaire ? La mixité peut influencer plusieurs étapes du cycle de vie du produit 3
Problématique • Voyons comment exploiter la mixité des secteurs en agroalimentaire • Perspective d’innovation des produits alimentaires • Perspective de valorisation du produit alimentaire et/ou de ses déchets • Pour illustrer cette mixité, nous vous présenterons trois actions • Veille d’un secteur • Valorisation du lactosérum • Outil de créativité 4
1. Innovation incrémentale • Le produit issu de cette innovation est du à : • la recherche de variété du consommateur ; • l’optimisation d’une alternative technologique. • Objectifs : • consolider sa position sur le marché ; • apporter un renouveau. 7
1. Innovation incrémentaleAssociation : le co-développement • Le co-développement de produit est l’alliance de plusieurs marques au niveau de la conception ou du processus de fabrication d’un produit. C’est l’association de plusieurs savoir-faire. Deux stratégies peuvent en découler : 8
Principe : Cette stratégie consiste à dénommer le produit par un nom unique, nouveau et totalement indépendant des marques conceptrices. Les produits issus de cette forme de collaboration ne sont donc pas co-signés par les marques impliquées, mais disposent de leur propre identité et d’une dénomination spécifique. • Exemples : • Association des secteurs automobile et bijouterie : La Smart, conçue par Mercedes et Swatch. Cette stratégie permet également à plusieurs entreprises de concevoir conjointement un produit et de le distribuer sous des marques différentes au final. • Association de deux secteurs automobile : Modèle monospace chez Peugeot-Citroën a été lancé sous le nom Evasion chez Citroën et 806 pour Peugeot. 9
Principe :Cette stratégie vise à faciliter l’authentification des marques partenaires ou de l’une d’entre elles, à travers la dénomination du produit. • Exemples : • Le thé glacé Nestea issu de la collaboration entre Nestlé et Coca-cola. • Le jus de fruit Minute Maid issu d’une collaboration entre Danone et Coca-cola : la marque Danone apparaît clairement sur le conditionnement de Minute Maid et cautionne ainsi la qualité du produit. 10
1. Innovation incrémentaleAssociation: la co-communication • La co-communication (ou joint promotion) n’implique aucune collaboration au niveau de la conception des produits. Les marques associent leurs ressources uniquement pour développer une campagne publicitaire ou promotionnelle. Cette forme de partenariat se caractérise donc par la seule association des deux marques sur un support de communication (affiche, annonce presse, spot TV…), à l’exclusion de leur présence sur le produit. On distingue deux types de co-communication : 11
Exemples : • La marque Brandt préconise Skip pour ses machines. • Les marques Jacadi, NewMan et Creeks recommandent de laver avec Ariel. • Renault préconise Elf. 12
Principe : elles apportent au consommateur un avantage spécifique issu de l’achat du produit. • Exemples : • Bacardi et Coca-cola : vente par lot, regroupant deux marques complémentaires. 13
1. Innovation incrémentaleAssociation : la co-dénomination • La co-dénomination (co-branding) consiste à associer une seconde marque (marque invitée ou secondaire) à ma marque du producteur (marque d’accueil) sur un ou plusieurs produits. Les deux marques figurent ainsi de façon permanente sur les produits. 14
Co-dénomination de type fonctionnel exclusive • Principe : elle montre une volonté des deux marques de communiquer sur le savoir-faire. Néanmoins, la marque invitée ne participe pas à la dénomination du produit. L’exclusivité permet à chacune des marques de bénéficier d’un transfert des éléments du capital de l’autre marque. • Exemples : • Lu et Taillefine : Lu promeut la consommation de produits allégés Taillefine. • Philips s’associe avec Nivéa pour apporter à son produit la notion de soin-santé. 15
Co-dénomination de type fonctionnel non exclusive • Principe : elle ne bénéficie pas à la marque d’accueil car la marque invitée est apposée sur d’autres produits de la même catégorie, ce qui apparaît donc comme une caractéristique commune. Néanmoins, grâce à cette alliance, la marque d’accueil justifie d’une certaine qualité du fait de la forte notoriété de la marque invitée. • Exemples : • Lycra s’associe avec différentes marques textiles telles que Dim ou Arena. • Weight Watchers s’associe avec Brossard. 16
Co-dénomination de type conceptuel exclusive • Principe : elle permet, pour la marque d’accueil, de provoquer dans l’esprit des consommateurs un transfert d’image de la marque invitée vers le produit • Exemples : • Citroën Saxo et Bic : sur une durée courte, cible plus précisément. • Philips s’associe avec Nivéa pour apporter à son produit la notion de soin-santé. 17
Co-dénomination de type conceptuel non exclusive • Principe :la non exclusivité réduit l’impact entre les deux marques. En général, le capital de la marque d’accueil est inférieur à celui de la marque invitée. • Exemples : • Walt Disney et Nestlé. 18
2. Innovation architecturale • Le produit issu de cette innovation est souvent du à : • une demande du consommateur ; • une veille concurrentielle ; • la recherche d’une baisse de coûts. • Objectifs : • concurrencer des concurrents plus importants ; • coexister avec le leader ; • entrer sur le marché. 19
2. Innovation architecturaleLa recette innovante • Principe : l’association de deux marques fait naître une nouvelle recette. • Exemples : • Soupe Knorr aux épinards et Boursin. 21
2. Innovation architecturaleLe produit devient une offre globale • Principe : l’alliance de deux marques permet de proposer au consommateur un produit regroupant plusieurs offres. • Exemples : • Oenotourisme. • Séjours gastronomiques. 22
2. Innovation architecturaleNouveau conditionnement • Principe : grâce à ce type d’innovation, l’alliance des deux marques peut donner naissance à des conditionnements d’un genre nouveau. • Exemples : • Alliance Evian/Christian Lacroix pour Noël 2007. • Memup sort une clé USB parfumée (Sweet). • Sanobox (étui inhibe les germes et bactéries). 23
2. Innovation architecturaleProduit 2 ou 3 en 1 • Principe :l’association de deux marques peut générer, via cette innovation, un produit rassemblant plusieurs fonctionnalités. • Exemples : • Kinder et ses œufs surprise. • Cosmétofood : yaourts Essensis. • Alicaments. • Hasbro lance tooth tunes (brosse à dents musicale). • Casque de ski audio. 24
2. Innovation architecturaleAjout d’une technologie périphérique nouvelle • Principe :la marque invitée peut permettre d’apporter une technologie supplémentaire au produit de la marque d’accueil. • Exemples : • Capsules Nespresso. • Aquafresh (Iso Activ) dentifrice gel se transforme en mousse. • Maillots dopage naturel (fibres dans bains d’ions avant tissage). • Poubelle qui compacte les déchets. 25
3. Innovation modulaire • Le produit issu de cette innovation généralement est dû au progrès de la recherche et du développement et non à la demande du consommateur. • Objectifs : • en phase d’émergence : imposer son standard ; • en phase de maturité : imposer son standard quand il n’y a plus possibilité d’optimiser une alternative technologique. 26
3. Innovation modulaireUn changement de matière première principale • Principe : la marque invitée change la matière principale du produit de la marque d’accueil. • Exemples : • Cuir de poisson. 27
4. Innovation radicale • Objectifs : • dénicher de nouveaux territoires à fort potentiel ; • détruire l’avantage concurrentiel du leader. 28
4. Innovation radicaleRupture du comportement du consommateur • Principe : l’association de deux marques peut être à l’origine de la sortie d’un produit modifiant le comportement du consommateur. • Exemples : • Voiture électrique. • Micro-ondes. 29
4. Innovation radicaleNouveau produit aux yeux du consommateur • Principe : l’alliance de deux marques ou secteurs peut entraîner la création d’un produit totalement nouveau du point de vue du consommateur. • Exemple : • Yaourt au bifidus actif. • Cosmetofood. 30
Action : veille d’un secteur • Comment se renseigner sur un secteur ? • Société de fichiers • Argus • Data presse • Hors antenne • Presse généraliste / spécialisée • Internet • Organismes • TNS Sofres – sondages • ACME Consultants 32
Action : veille d’un secteur • Combien ça coûte ? • Société de fichier : 150€ pour une recherche large. Plus la recherche est spécifique (critères précis), plus le montant est élevé. • Internet : gratuit mais solution chronophage • Presse : dépend du nombre de magazines que l’on achète. Il faut compter environ 400 € pour une recherche complète. 33
Perspective de valorisation du produit et/ou de ses déchets 34
1. Industrie cosmétique • Principe : Procédé de valorisation des déchets de salades • But: obtenir des extraits riches en polyphénols de haute qualité utilisables dans les compléments alimentaires ou en cosmétologie • Qui : Entreprise SCALIME nutrition (84) a développé en partenariat avec l'INRA un procédé d’extraction assistée par flash détente. • Utilisation :Dans les compléments alimentaires ou en cosmétologie. • Actuellement l'ADEM soutient un partenariat entre Florette et Azur distillation.
1. Industrie cosmétique • Principe : valorisation des co-produits du raisin (lies, marcs, bourbes, vins, etc.) • Ces derniers sont riches en substances ou molécules très intéressantes de par leurs propriétés chimiques ou physiques • But:obtenir un additif alimentaire • Utilisation : cosmétique, médicaments anti-biotiques, anti-inflammatoires, cardio-protecteurs, additifs alimentaires…
1. Industrie cosmétique • Principe :extraction de vitamines, d'acides gras, margarinesà partir d'huile de poisson • Qui :centre technique ID-MER à Liorent en Bretagne est une entreprise spécialisée dans la valorisation des co-produits de l'industrie de la pêche. • Les coproduits de l'industrie halieutique sont donc valorisables (par ordre croissant de valeur ajoutée) dans les farines et dans le pet food, comme ingrédients (pulpes), arômes, dans la nutrition santé et en cosmétique.
1. Industrie cosmétique • Principe :production de kératine, de dérivés nacrés à partir des écailles • Qui :Le centre technique ID-MER à Liorent en Bretagne est une entreprise spécialisée dans la valorisation des co-produits de l'industrie de la pêche.
1. Industrie cosmétique • Principe :fabrication de savon à partir de triglycérides d’huile de friture usagée • Les huiles alimentaires ne peuvent pas être éliminées par le circuit classique des ordures ménagères. Elles doivent faire l'objet d'un stockage, d'une collecte et d'un traitement spécifique et adapté.
2. Production d’ingrédients • Principe : peaux et os peuvent servir à fabriquer de la gélatine • Qui : Entreprise Rousselot SAS
2. Production d’ingrédients • Principe :valorisation des déchets de l'industrie des agrumes • Qui :projet "Beneficiation of Citrus Waste" grâce à une nouvelle méthode d'extraction de pectine du Council for Scientific and Industrial Research (CSIR) • Utilisation :nouveau procédé de fabrication de pectine LM (Low Methoxy : faiblement méthylée)
2. Production d’ingrédients • Principe :production d'hydrolysats protéiques, de milieux de culture et d'enzymes à partir des viscères de poisson • Qui :L’entrepriseBioMérieux
2. Production d’ingrédients • Principe :valorisation des déchets de la biscuiterie • Qui : entreprise SFA thermo valorisation transforme des déchets de boulangerie en chapelure • Utilisation: pour alimentation animale
2. Production d’ingrédients • Principe :production de poudre à partir des sous-produits de l’industrie fromagère • Le lactosérum est filtré pour en concentrer les protéines, puis il est déshydrate • But : obtenir une poudre soluble que le consommateur mélange au liquide de son choix pour constituer une boisson protéinée
3. Agriculture • Principe : lisiers et fumiers, matières stercoraires, eaux usées, eaux de lavage, marcs, boues, tares terreuses de betteraves… • Comment :épandage direct • Utilisation : engrais organique • Qui :toutes les stations d’épuration.
3. Agriculture • Principe : réutiliser les coques végétales, marcs, fruits et légumes… • - les rebuts de fabrication de plats cuisinés (selon leur teneur en produits carnés), • - les déchets de légumes, • - les déchets de boulangerie-pâtisserie... • Comment : Ils peuvent être compostés avec les déchets verts issus des collectivités. • On parle d'amendement organique.
3. Agriculture • Principe : réutiliser les sous-produits résiduels de traitement à la chaux, cendres siliceuses… • On parle alors d'amendement