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Chap BIO 9 : SUPPORT ET ORGANISATION DE L’INFORMATION GENETIQUE

PARTIE 1 : BIOLOGIE CELLULAIRE ET MOLECULAIRE 1.4 L’INFORMATION GENETIQUE A L’ECHELLE CELLULAIRE. Chap BIO 9 : SUPPORT ET ORGANISATION DE L’INFORMATION GENETIQUE . III- Organisation des génomes non eucaryotes Conclusion. III- Organisation des génomes non eucaryotes.

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Chap BIO 9 : SUPPORT ET ORGANISATION DE L’INFORMATION GENETIQUE

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  1. PARTIE 1 : BIOLOGIE CELLULAIRE ET MOLECULAIRE 1.4 L’INFORMATION GENETIQUE A L’ECHELLE CELLULAIRE Chap BIO 9 : SUPPORT ET ORGANISATION DE L’INFORMATION GENETIQUE III- Organisation des génomes non eucaryotes Conclusion

  2. III- Organisation des génomes non eucaryotes

  3. A- Organisation des génomes procaryotes

  4. 1- L'appareil nucléaire des bactéries

  5. Comme tous les protistes procaryotes, les bactéries possèdent un appareil nucléaire constitué d'acide desoxyribonucléique(ADN) qui est le support de l'information génétique.

  6. L'ADN chromosomique est constitué d'une double hélice d'ADN circulaire. • Cette double hélice est pelotonnée, surenrouléedans le cytoplasme grâce à l'action des topoisomérases (au nombre de 4 chez les bactéries).

  7. Déplié, le chromosome bactérien a près de 1 mm de long (1000 fois la longueur de la bactérie) et 3 à 5 nanomètres de large.

  8. Formes topologiques : L'ADN bactérien qui est circulaire peut exister sous trois formes topologiques (superenroulée, relachée, linéaire) objectivées par plusieurs techniques telle l'ultracentrifugation, la microscopie électronique ou tout simplement l'électrophorèse en gel d'agarose (technique d'usage courant).

  9. L'analyse chimique de l'appareil nucléaire indique qu'il est composé à 80 % d'ADN (le chromosome), à 10 % d'acide ribonucléique ou ARN (rôle de structuration) et à 10 % de protéines.

  10. Ces dernières sont représentées en particulier par les ADN polymérases qui copient les doubles brins d'ADN, les topoisomérases, surtout les ADN gyrases, qui les déroulent pour permettre l'action des polymérases, et des ARN polymérases qui assurent la synthèse des divers ARN.

  11. 2- Organisation et compactage de l’ADN dans les chromosomes

  12. Quoique l’ADN bactérien (génome circulaire) ne présente pas une superstructure de type chromosome eucaryotique, il n’en demeure pas moins qu’il est fortement structuré.

  13. Le génome bactérien est visible comme un amas, ou une série d’amas, qui occupe ≈ 1/3 du volume de la cellule. C’est ce qu’on appelle le nucléoïde. • Sans l’interaction avec des protéines basiques, la répulsion électrostatique de l’ADN due à sa charge négative empêcherait toute forme de compactage. • Plusieurs petites protéines se lient à l’ADN, permettant son compactage.

  14. La plus abondante est la protéine H-NS ou H1 (15.6 kDa). • Elle interagit comme dimère, et l’on en retrouve ≈ 20 000 par cellule, suffisamment pour avoir ≈1 dimère/400 pb.

  15. À un niveau d’organisation supérieur, le génome bactérien est regroupé en boucles, reliées à leur base par un mécanisme inconnu. • Chaque boucle (loop) contient ≈ 40 kb d’ADN (soit ≈ 13 µm d’ADN).

  16. 3- La structure des gènes procaryotes

  17. Kaplan, J.C., Delpech, M. (1993). Biologie moléculaire et médecine. Paris : Flammarion

  18. La très vaste majorité des gènes chez les procaryotes sont continus, ou non interrompu. • Ils sont souvent organisés sous forme d’opérons.

  19. L’opéron représente un groupe de gènes apparentés, transcrit en une seule unité. • Le messager correspondant est dit polycistronique. • Cistron = unité génétique codant pour un seul polypeptide. • Le ribosome initiera la traduction au début de chacun des gènes (cistron) de cet ARNm, produisant les différents polypeptides codés par le messager polycistronique.

  20. 4- Quelques éléments de génétique bactérienne

  21. L'ADN bactérien peut être l'objet de variations qui se traduisent par l'apparition de différences héréditaires dans les structures et/ou les fonctions permanentes des bactéries. • Les variations génétiques ou génotypiques (le génotype est l'ensemble des déterminants génétiques portés par une cellule) résultent d'une mutation, d'une transformation, d'une conjugaison, de l'acquisition d'un plasmide, d'une transduction,... en somme d'un changement de nature d'un ou plusieurs gènes.

  22. a- Variations génétiques par mutation

  23. La mutation est un changement, spontané ou provoqué par un agent mutagène, héréditaire (stable), brusque (discontinu), rare (10-6 à 10-9) et indépendant dans les caractères d'une bactérie, et qui est lié à une modification du génome bactérien (ADN). • Il n'y a pas de différence de nature entre la mutation d'une cellule eucaryote et celle d'une cellule procaryote.

  24. Caractères de la mutation bactérienne • Spontanéité (hasard) ou induction • Discontinuité (caractère brusque) • Stabilité • Rareté • la probabilité qu'une cellule bactérienne mute dans une unité de temps donné, correspondant à un certain nombre de générations. Cette probabilité s'appelle le taux de mutation ; • Indépendance et spécificité

  25. b- Les variations génétiques par transfert de matériel génétique

  26. La bactérie peut être l'objet de variations génétiques autres que la mutation. • Celles-ci peuvent résulter du transfert de matériel génétique d'une bactérie à une autre par des processus aussi différents que la transformation, la transduction et la conjugaison.

  27. a- La transformation

  28. La transformation est le transfert passif d'ADN d'une bactérie donatrice à une bactérie réceptrice, dite en état de compétence. • Le transfert, qui est partiel et limité à quelques espèces bactériennes, entraîne l'acquisition par la bactérie réceptrice de nouveaux caractères génétiques stables et transmissibles.

  29. b- La conjugaison

  30. La conjugaison est un transfert d'ADN entre une bactérie donatrice et une bactérie réceptrice, qui nécessite le contact et l'appariement entre les bactéries, et repose sur la présence dans la bactérie donatrice ou mâle d'une facteur de sexualité ou de fertilité (facteur F). • Celui-ci permet la synthèse de pili sexuels et donne la polarité au chromosome. • Le transfert d'ADN chromosomique qui est à sens unique, orienté, progressif et quelquefois total, a beaucoup de similitudes avec le transfert d'ADN extrachromosomique (plasmidique).

  31. L'expérience princeps de Lederberg et Tatum (1946) est à l'origine de la découverte de la conjugaison. Prescott, L., Harley, J., Klein, D., (1995). Microbiologie. Bruxelles: De Boeck.

  32. Caractères de la conjugaison • Spécificité • Le transfert d'ADN chromosomique par conjugaison ne se produit qu'entre bactéries d'une même espèce (spécificité). • Le transfert d'ADN extrachromosomique (plasmide) est en revanche plus répandu parmi les espèces bactériennes et est moins spécifique d'espèce.

  33. Différenciation sexuelle • Le transfert, qui est à sens unique (bactérie donatrice-bactérie réceptrice) repose sur la présence chez la bactérie donatrice du facteur sexuel ou facteur de fertilité (F) à laquelle il confère la polarité ou le caractère mâle (F+). Le facteur sexuel est le premier plasmide connu. • L'information génétique qu'il porte code pour la biosynthèse de pili sexuels, pour son insertion possible dans le chromosome bactérien et pour la mobilisation (le transfert) de ce dernier vers des bactéries réceptrices (F-).

  34. Contact ou appariement • Le transfert chromosomique n'est possible qu'après appariement par couple des bactéries donatrice et réceptrice. Il fait d'abord intervenir les pili sexuels (2 à 3 par bactérie F+) qui reconnaissent par leurs extrémités les zones de contact à la surface des bactéries F- et s'y fixent puis se rétractent en rapprochant les deux types de bactéries. Ils permettent ainsi leur contact et la formation d'un pont cytoplasmique de 100 à 300 mm par lequel va s'opérer le transfert chromosomique.

  35. Prescott, L., Harley, J., Klein, D., (1995). Microbiologie. Bruxelles: De Boeck.

  36. Watson, J.D., Gilman, M., Witkowski, J., Zoller, M., (1994). ADN recombinant. Bruxelles : Deboeck.

  37. Transfert de l'ADN • Le pont cytoplasmique formé, le transfert génétique peut commencer. • Il ne porte d'abord que sur un brin d'ADN, ce qui permet de restaurer l'intégrité du génome de la bactérie donatrice par un processus de réplication asymétrique. • Ce processus de réplication asymétrique a lieu tout près du pont cytoplasmique et met en jeu un site réplicateur spécifique. • Le transfert du brin d'ADN est à sens unique, orienté, progressif, quelquefois total. Watson, J.D., Gilman, M., Witkowski, J., Zoller, M., (1994). ADN recombinant. Bruxelles : Deboeck.

  38. Hartl, D., Jones, E., (2003). Génétique : Les grands principes. Paris : Dunod.

  39. Watson, J.D., Gilman, M., Witkowski, J., Zoller, M., (1994). ADN recombinant. Bruxelles : Deboeck.

  40. g- La transduction

  41. La transduction est le tranfert d'ADN bactérien par l'intermédiaire de bactériophages (ou phages).

  42. Il s'agit d'un transfert d'ADN bactérien partiel, par l'intermédiaire de bactériophages dont le rôle est passif (vecteur). • Il est dans ce cas, virulent donc se multiplier dans la bactérie. Lors de la phase d'encapsidation, il incorpore de l'ADN bactérien fragmenté.

  43. Les phages virulents se multiplient dans la bactérie et la lysent. • Les phages tempérés s'intègrent dans le chromosome bactérien sans induire la réplication et sont répliqués en même temps que lui. • Le bactériophage est alors appelé prophage et la bactérie qui en est porteuse, une bactérie lysogène.

  44. Dans une population de bactéries lysogènes, un prophage se libère de temps à autre du chromosome bactérien, devient virulent, se multiplie, provoque la lyse de la bactérie et peut infecter de nouvelles bactéries. • Si, au cours de sa libération, le prophage emporte avec lui plusieurs gènes bactériens, il peut y avoir transfert par le bactériophage de gènes bactériens d'une bactérie (lysogène) à une autre (lysogène). C'est la transduction.

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