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Travailler en réseau!

Travailler en réseau!. De la formation ISA (integrated system approach) au réseau WaB (Wallonie – Bruxelles). Pour la mise au point de bonnes pratiques de coopération entre services d’aide aux usagers de drogues. Réseau. WaB.

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Travailler en réseau!

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Presentation Transcript


  1. Travailler en réseau! De la formation ISA (integrated system approach) au réseau WaB (Wallonie – Bruxelles)

  2. Pour la mise au point de bonnes pratiques de coopération entre services d’aide aux usagers de drogues Réseau WaB Réseau Pilote Supra-localWallonie – Bruxelles (WaB) 165, Avenue Bourgmestre Jean Materne, 5100 Jambes, Belgique 0032(0)81/22.56.91. 0032(0)497/49.28.78. reseauwab@gmail.com

  3. Réseau Pilote Supra-localWallonie – Bruxelles (WaB) Avec le soutien de la Ministre de la Santé, de l’Action sociale et de l’Egalité des chances de la Région wallonne.

  4. Qu’est-ce qu’un réseau? • Le "réseau d’aide et de soins en assuétudes" est  l'association de personnes morales et physiques impliquées dans l’accueil, l’aide psychosociale, le traitement et le suivi ambulatoire et/ou résidentiel des personnes concernées directement ou indirectement par les problèmes d'assuétudes, et ceci dans une approche multidisciplinaire. • Les missions de ce réseau sont détaillées dans l'Art.3. §1er du décret relatif à l’agrément et au subventionnement des réseaux d’aide et de soins et des services spécialisés en assuétudes. Date : 26/11/2008 Sources :Décret du 27 novembre 2003 relatif à l’agrément et au subventionnement des réseaux d’aide et de soins et des services spécialisés en assuétudes, Art.2. 1°et 4°(M.B. du 29/12/2003, p. 61845) http://wallex.wallonie.be/index.php?doc=8525

  5. Les premiers pas… Quand des intervenants de terrain se rencontrent…

  6. Mars 2003 : Formations de base pour intervenants en toxicomanie (10 jours) • Les critères de Georges De Leon: les différents stades, la motivation et les besoins des personnes dépendantes. • Les cadres légaux du travail en réseau. • Circuits de soins: le réseau gantois. • Exploration des différents réseaux et des pratiques qui fonctionnent. • Aspects cliniques et médicaux. • Secret professionnel et secret partagé. • Élaboration d’un réseau virtuel.

  7. 1er cycle de supervisionsAvril 2004 à juin 2005 (8 jours) Objectifs • Concrétiser la formation 2003 avec un soutien extérieur dans une perspective de collaboration supra-locale (supervisions assurées par M. Sven Cole, case manager gantois). • Expérimenter les concepts développés lors de la formation. • Se situer et situer les autres dans une cartographie des structures d’aide. • Augmenter la confiance entre les différents services. • Favoriser les échanges de savoirs (« savoir-faire » et « savoir être »).

  8. Les outils utilisés durant les supervisions • L’arbre décisionnel. • Nomenclature et cadastre des institutions. • La charte éthique et le règlement d’ordre intérieur. • Le secret partagé. • L’Europ ASI. • Études de cas. • La concertation clinique : début d’un travail sur le terrain avec le client.

  9. Réseau WaB 2ème cycle de supervisionsOctobre 2006 à février 2007 (4 jours) Objectifs • Renforcer le travail de collaboration sur le terrain. • Développer, adapter et valider les outils avec des études de cas et élaborer des trajets de soins pour les clients. 2007: Constitution du groupe ISA en Réseau WaB Identité propre au réseau développé, en référence au territoire géographique couvert. ISA

  10. Création du réseau : 2007

  11. Une dynamique de base • Volonté d’exploiter la richesse des différents niveaux d’interventions présents depuis 2003 dans le cadre de la formation et des supervisions. • Volonté de tirer parti de la diversité géographique des intervenants. • Volonté de construire un outil novateur sur base de l’expertise et du savoir faire spécifique d’intervenants de terrain.

  12. Un constat de départ • En dépit de l’existence de réseau locaux, formels ou informels, des usagers de drogues présentant des difficultés complexes ne peuvent pas toujours prétendre aux services qu’ils nécessitent. • Ces usagers nécessitent un appui et une concertation spécifiques propres à les sortir de leurs impasses,de même que des impasses dans lesquelles se trouvent les institutions qu’ils consultent.

  13. Concertation clinique Pour apporter des éléments de réponse à ces usagers, une concertation clinique est préconisée entre intervenants. Ceux-ci se réunissent durant une journée, une fois par mois. Dans ce cadre, ils élaborent des trajets de soins qui sont ensuite proposés aux usagers en crise dans leurs réseaux locaux. Lors des réunions un suivi des trajets déjà élaborés est également réalisé. • Ces rencontres constituent des outils destinés à contribuer à des échanges de bonnes pratiques au quotidien.

  14. Concertation clinique : préalables • Consolider la mission et les critères de WaB. • Créer la charte éthique du réseau WaB. • Élaborer le consentement informé. • Créer une fiche d’inclusion. • Réaliser un règlement d’ordre intérieur. • Assurer une publicité de l’offre de services et du projet. • Renforcer le travail sur le terrain.

  15. Une concertation clinique sur quelles bases théoriques ? Modèle de Prochaska- Di Clemente Pré réflexion: le patient n’a aucune intention de cesser de consommer. Réflexion : le patient a l’intention de cesser de consommer. Décision: le patient a l’intention de cesser de consommer. Il a tenté de le faire , ou a modifié quelque peu son comportement. Action : le patient ne consomme plus. Stabilisation : Le patient tente de maintenir ses nouveaux comportements et de ne pas retourner à la consommation. Rechute : le patient retourne vers la consommation.

  16. Les étapes vers le changement : Georges De LEON Approche en système intégré (modèle de De Léon G.) Réinsertion professionnelle Réinsertion professionnelle Réinsertion professionnelle Réinsertion sociale Réinsertion sociale Réinsertion sociale 10. Intégration + nouvelle identité 9. Continuation 8. Expérience d’abstinence 7. Sevrage 6. Prêt pour le traitement 5. Prêt pour le changement 4. Motivation intrinsèque 3. Motivation extrinsèque 2. Ambiguïté 1. Déni 10. Intégration + nouvelle identité 9. Continuation 8. Expérience d’abstinence 7. Sevrage 6. Prêt pour le traitement 5. Prêt pour le changement 4. Motivation intrinsèque 3. Motivation extrinsèque 2. Ambiguïté 1. Déni 10. Intégration + nouvelle identité 9. Continuation 8. Expérience d’abstinence 7. Sevrage 6. Prêt pour le traitement 5. Prêt pour le changement 4. Motivation intrinsèque 3. Motivation extrinsèque 2. Ambiguïté 1. Déni Communauté thérapeutique Communauté thérapeutique Communauté thérapeutique Psychologue Psychologue Psychologue Réduction des risques Réduction des risques Réduction des risques Centre de jour Centre de jour Centre de jour

  17. Dynamique WaB • ANALYSE DE LA SITUATION • CONSTAT D’ABSENCE DE RESSOURCES ADAPTEES ET DISPONIBLES AU NIVEAU LOCAL • CONSENTEMENT DU CLIENT • ACTIVATION DU RESEAU • CONTACT ENTRE PERSONNES DE REFERENCE • ELABORATION D’UNE STRATEGIE D’INTERVENTION • SUIVI ET EVALUATION

  18. Particularités du Réseau WaB 1. Chaque partenaire est issu d’une institution ou d’un service implanté dans une zone géographique particulière. 2. Chaque membre du groupe représente un niveau d’intervention et une expertise spécifiques. > Cohérence avec les références théoriques communes. 3. Chaque membre du groupe est un intervenant de terrain. • Constitution d’un projet inédit qui permet d’élaborer des trajets de soins inédits.

  19. Les objectifs du réseau WaB • Instaurer une collaboration optimale entre les membres du réseau. • Développer des concertations cliniques mensuelles. • Instaurer un lien entre les différents réseaux locaux, de manière à utiliser à leur juste mesure des services ou institutions. • Élaborer des trajets de soins adaptés à la situation singulière de la personne et assurer un suivi. • Partager et diffuser les outils élaborés aux fins de bon fonctionnement du réseau (WaB = réseau pilote).

  20. WaB: deux types de bénéficiaires • 1. Les usagers de drogues majeurs, qui nécessitent et souhaitent une prise en charge plus globale par des structures complémentaires et diversifiées dans l’offre de soins. • 2. Les partenaires (services et institutions) qui ne peuvent plus travailler seuls pour assurer une prise en charge optimale de ces personnes.

  21. Les partenaires • Des professionnels de terrain actifs en matière d’ assuétudes et problèmes associés (éducateurs, psychologues, infirmiers, assistants sociaux,…). • Chacun représente une institution ou un service disposant d’une expertise spécifique, de manière à éviter les répétitions de solutions ou le cloisonnement; le but ultime étant de servir les intérêts des bénéficiaires. • Plus que son propre service ou sa propre institution, chaque intervenant représente aussi son ou ses réseau(x) local(aux).

  22. Critères d’inclusion des partenaires Membres structurels:Institutions présentant un niveau d’intervention non encore présent au sein du réseau WaBet/ou couvrant une zone géographique non encore atteinte. Implique une participation régulière (concertation clinique mensuelle). Membres adhérents: Institutions sollicitant les services du réseau WaB et participant ponctuellement à une concertation mensuelle, en cas de besoin. Implique une participation ponctuelle.

  23. Pré Requis • Adhésion aux modèles théoriques de De Leon, Prochaska et Di Clemente (cadre de référence commun aux partenaires). Ces modèles proposent comme objectif ultime le développement de l’individu et le rétablissement complet de la personne toxicomane. • Adhésion à la charte éthique et au R.O.I. • Il s’agit de deux conditions préalables à toute participation au réseau WaB, en qualité de partenaire structurel ou de partenaire adhérent

  24. Inclusions des usagers Via la fiche d’inclusion et, après signature du consentement informé. • Soit inclusion en concertation clinique mensuelle à la demande d’un partenaire. • Soit inclusion si orientation d’une institution WaB vers une autre institution WaB. L’institution qui « oriente » ou qui « accueille » propose l’inclusion au patient (si pertinent).

  25. Les critères d’inclusions des usagers • Personnes majeures présentant une problématique d’assuétude avec éventuels problème(s) associé(s), qualifiée de chronique et/ou complexe, sur base de la signature d’un consentement informé, condition préalable à son inclusion. • Clients nécessitant une prise en charge spécifique qui implique une collaboration interinstitutionnelle. Il s’agit des personnes ne trouvant pas ou plus d’alternative à leur situation complexe au niveau local ou qui souhaitent s’éloigner géographiquement de leur environnement immédiat. • Le réseau WaB ne se substitue pas aux réseaux existants mais entend venir en complémentarité.

  26. 2007: Un nouveau pas important est franchi • Les directions respectives des institutions « fondatrices » constituent le « groupe des directeurs ». Une réunion trimestrielle de ce groupe des directeurs est organisée. • Appui des directions des institutions promotrices du projet et demande d’un subsideauprès de la RWdans le cadre du PST 3 (plan stratégique n°3). • Juillet 2008 : accord de la Région wallonne quant à l’octroi d’un subside • Décembre 2008 : engagement de la coordinatrice

  27. Ces quelques lignes de témoignage illustrent la pratique de notre réseau. • « Après une expérience en communauté thérapeutique, longue de quatorze mois. J’ai choisi de m’installer, en couple, avec une ancienne résidente de cette communauté, malgré des mises en gardes. • Très vite, notre relation s’est dégradée et j’ai surpris ma compagne à consommer de l’héroïne • J’ai moi-même perdu pied. Face à cet échec, j’ai recommencé à consommer de l’alcool et puis très vite, de la cocaïne. J’avais déjà compris que j’étais en « rechute ». • Face à la dégradation de ma situation, j’ai contacté un professionnel de la santé que je connaissais de mon passage en communauté thérapeutique. Au vu de mon parcours passé, des nombreuses institutions que j’avais déjà fréquentées et des comportements violents que j’avais eu, peu de portes m’étaient encore ouvertes. • Pourtant, j’avais besoin d’aide et rapidement. Je voulais aussi fuir mon environnement proche qui était devenu nocif. • Je sentais que tout allait de plus en plus mal. • Il m’a proposé de discuter de ma situation avec d’autres professionnels faisant partie d’un réseau et j’ai donné mon accord ».

  28. Le Réseau WaB en 2010 Un groupe de terrain 2003 Un coordinateur 2008 Un Comité d’Accompagnement Scientifique 2009 Un groupe de Directeurs 2007

  29. Les partenaires WaB en 2010 Le Répit, centre ambulatoire Couvin Transit, centre de crise et d’hébergement Bruxelles Les Hautes-Fagnes, centre de post-cure Malmédy La Passerelle (PCS), travail de rue Châtelet Revivo A, hôpital psychiatrique St-Martin Dave Phénix, centre de jour Jambes Parenthèse, M.A.S.S. Mons Foyer Georges Motte, maison d’accueil Bruxelles Trempoline, centre de post-cure Châtelet L’Unité 6, hôpital psychiatrique La Clairière (Vivalia) Bertrix L’Observation, hôpital psychiatrique St-Bernard Manage L’Espérance, centre de post-cure Thuin Espas (PSSP), travail de rue Arlon Dédale, hôpital psychiatrique (Isosl) A CONFIRMER Liège Réseau WaB

  30. Réseau WaB

  31. REGION WALLONNE: 10 partenaires dont 1 membre adhérent 1.Province du Brabant Wallon ABSENCE DE PARTENAIRE 1.Province du Brabant Wallon ABSENCE DE PARTENAIRE 3.Province de Liège - 1 centre de post-cure (Hautes-Fagnes) 3.Province de Liège - 1 centre de post-cure (Hautes-Fagnes) 2.Province du Hainaut -1plan de cohésion sociale → travail de rue -2 centres de post-cure (trempoline et l’espérance) -1hôpital psychiatrique (Saint-bernard) -1M.A.S.S. (Parenthèse) 2.Province du Hainaut -1plan de cohésion sociale → travail de rue -2 centres de post-cure (trempoline et l’espérance) -1hôpital psychiatrique (Saint-bernard) -1M.A.S.S. (Parenthèse) 4.Province du Luxembourg -1 hôpital psychiatrique (La Clairière) -1 service de prévention et de sécurité (Espas→ travail de rue) 5.Province de Namur -1centre ambulatoire (Le Répit) -1hôpital psychiatrique (Saint-Martin) - 1centre de jour (Phénix) 4.Province du Luxembourg -1 hôpital psychiatrique (La Clairière) -1 travail de proximité (PSSP→ Espas→ travail de rue) 5.Province de Namur -1centre ambulatoire (Le Répit) -1hôpital psychiatrique (Saint-Martin) - 1centre de jour (Phénix)

  32. REGION BRUXELLOISE: 2 membres structurels

  33. Quelques chiffres: nbre de partenaires Perspectives de développement

  34. Quelques chiffres : Inclusions Nombre d’inclusions par mois : décembre 2008 à octobre 2009 Inclusions: moyenne = 3.70 / mois. Suivis: moyenne = 10 / mois.

  35. Quelques chiffres : file active, inclusions et trajets de soins • File active ( oct. 09) 68 personnes • Inclusions (depuis janvier 2009) 37 inclusions • Trajets de soins 100 % élaborés et proposés

  36. Quelques chiffres: Inclusions • 12 inclusions par Transit ; • 9 par Trempoline ; • 8 par Revivo A ; • 3 par La Clairière ; • 2 par Phénix ; • 2 par Le Répit ; • 1 par l’Espérance ; • 1 par les Hautes-Fagnes ; • 1 par le PCS Châtelet.

  37. Répartition Hommes / femmes FEMMES Hommes HOMMES

  38. Quelques chiffres: Inclusions • Les inclusions semblent indépendantes du niveau d’intervention des structures qui les initient. • Bas seuil, hospitalier et centre résidentiel de post-cure sont à l’origine du plus grand nombre d’inclusions. • Des structures qui incluent peu ou pas peuvent être très fréquemment impliquées dans les trajectoires de soins suggérées.

  39. Objectifs WaB : planifiés via le cadre logique • Un outil de planification, d’exécution et de suivi-évaluation des projets de développement. • Aide à l’élaboration des projets en ne couvrant que les éléments essentiels qu’il résume en un tableau ou matrice. • Guide et structure le développement du réseau. • Assure la cohérence entre le groupe de terrain et le groupe des Directeurs. • Fixe les critères et indicateurs. cadre logique WaB

  40. Objectifs à court et moyen terme Développer et consolider le réseau WaB. 1. Inclure de nouveaux partenaires pour : Disposer d’une représentativité ainsi que d’une diversité d’institutions proposant chacune un niveau d’intervention et de prise en charge spécifiques. Bénéfices attendus: • Augmenter la richesse de la concertation clinique et faciliter l’élaboration de trajets de soins. • Augmenter le nombre de clients inclus dans le Réseau, de manière à ce qu’ils bénéficient de ses services et de son savoir faire; compte tenu du nombre de dossiers relatifs à des personnes pour lesquelles les professionnels de trouvent dans une impasse quant à une piste de solution.

  41. Objectifs à court et moyen terme 2. Mise en place d’un Comité d’Accompagnement Scientifique ( deux réunions annuelles) Valider les outils ( consentement informé , fiche inclusion, cadastre, charte de partenariat et R.O.I.) Garantir le respect du secret professionnel et des règles de déontologies et éthiques Proposer des outils destinés à évaluer la plus-value du réseau Apporter un regard extérieur et critique sur le travail accompli par le réseau et aboutir à des suggestions/recommandations. Soutenir le projet dans sa reconduction et sa pérennisation Effectif depuis Septembre 2009

  42. Objectifs à court et moyen terme 3. Diffuser et partager les outils développés à des fins de « bonnes pratiques » • Fiche d’inclusion • Consentement informé • Charte éthique • R.O.I. • Cadastre des institutions

  43. Objectifs à court et moyen terme 4. Création d’un site Internet • Soutenir et développer l’interactivité entre les membres du réseau ainsi qu’avec l’ensemble des acteurs actifs en matière de toxicomanie, au niveau régional, national et international. • Viser à accroître la visibilité du réseau tout en présentant avec clarté ses activités.

  44. Réseau WaB Réseau Pilote Supra-localWallonie – Bruxelles (WaB) Siège social : 165, Avenue Bourgmestre Jean Materne, 5100 Jambes. Belgique Ronald CLAVIE Coordinateur 0032(0)2/215.89.90. 0032(0)497/49.28.78. reseauwab@gmail.com Avec le soutien de la Ministre de la Santé, de l’Action sociale et de l’Egalité des chances de la Région wallonne.

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