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Le Programme de Médicalisation du Système d’Information ou le PMSI

Le Programme de Médicalisation du Système d’Information ou le PMSI. Les objectifs. 1. Médicaliser le système d’information hospitalier pour mieux connaître la nature et le volume de l’activité médicale. 2. Répondre à la question : que finance-t-on ? 3. Etablir un coût par séjour.

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Le Programme de Médicalisation du Système d’Information ou le PMSI

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Presentation Transcript


  1. Le Programme de Médicalisation du Système d’Information ou le PMSI

  2. Les objectifs 1. Médicaliser le système d’information hospitalier pour mieux connaître la nature et le volume de l’activité médicale. 2. Répondre à la question : que finance-t-on ? 3. Etablir un coût par séjour.

  3. Pourquoi médicaliser l’information ? Statistiques « traditionnelles » et SAE (statistiques annuelles des établissements) se limitaient aux : • nombre de lits • nombre de professionnels • nombre de journées réalisées • durée moyenne de séjour (DMS) • taux d’occupation (TO) • équipements lourds Mais aucune information n’existait concernant les pathologies prises en charge et leurs coûts.

  4. Pourquoi médicaliser l’information ? Exemple de 2 pathologies avec DMS identiques mais coûts différents Hôpital B- service de cardiologie 10 lits Hôpital A - service de cardiologie 10 lits DMS = 4j TO = 80% DMS = 4j TO = 80% Mais ... Coronaropathie + angio Bilan d’HTA

  5. Le contexte : le financement des hôpitaux publics • Tarifs journaliers jusqu’en 1983 (ES payé en fonction des durées de séjour  inflationniste ) • Loi du 19 janvier 1983 : instauration du « budget global », voté chaque année et concernant la totalité des dépenses de santé d’une région avec une répartition au niveau régional pour chaque établissement. • Mais, effet pervers de la dotation globale qui ne tenait pas compte des pathologies prises en charge (les riches restaient riches et les pauvres ne pouvaient pas se développer…).

  6. L’origine : les DRG Aux USA, création des Diagnosis Related Groupspar le professeur de management Robert Fetter, à la Yale School of Management et à partir de 1981, mode de financement des prestations hospitalières du programme Medicare (personnes >= 65 ans). • Introduction du PMSI, en France, par Jean de Kervasdoué, Directeur des Hôpitaux en 1982.

  7. Le principe de la classification Regroupement de toutes les pathologies hospitalières (case-mix ou éventail des cas pris en charge) en groupes de séjours globalement similaires du point de vue clinique et consommant un niveau de ressources globalement équivalent : les GHM ou Groupes Homogènes de « Malades » Classification médico-économique (et non clinique)

  8. Caractéristiques des GHM Chaque groupe doit être : • cliniquement cohérent et • correspondre à un même type de consommation de ressources. La classification doit être médicalement compréhensible et correspondre pour les médecins à des malades précis et à des procédures définies. Initialement, la durée de séjour a été choisie comme mesure approchée de consommation de ressources en raison de sa simplicité et de sa disponibilité.

  9. Informations médicales nécessaires à la constitution des GHM 1) Les diagnostics codés à l’aide de la classification internationale des maladies (CIM 10) qu’il s’agisse • du diagnostic principal (DP) : il est unique • du diagnostic relié (DR) aide si besoin à préciser le DP (si celui-ci est un code Z) • de(s) diagnostic(s) associé(s) significatif(s) (DAS) 2) Les Actes codés avec la Classification Commune des Actes Médicaux (CCAM V4) 3) L’âge du patient 4) Le mode de sortie

  10. Diagnostic Principal (DP) • C’est le motif de prise en charge qui a mobilisé l’essentiel de l’effort médical et soignant au cours du séjour, dans chaque unité médicale. • Ce n’est pas (nécessairement) le motif d’hospitalisation. • le DP est déterminé à la fin du séjour compte tenu de l’ensemble des informations médicales concernant le malade, ainsi que les résultats d’examens non encore obtenus à sa sortie attendre. • Détermine le classement dans la Catégorie Majeure de Diagnostic. • Distinguer le DP de l’Unité Médicale (UM) et le DP du Résumé de Sortie Standardisé (RSS).

  11. Les principes du PMSI • Chaque passage d’un patient dans un service donne lieu à un RUM = Résumé d’Unité Médicale. Il comporte les informations médicales définies précédemment. • Après la sortie de l’hôpital, la synthèse des RUM donne lieu à un RSS = Résumé Standardisé de Sortie, anonymisé en RSA : Résumé de Séjour Anonymisé • chaque RSA est ensuite groupé en GHM = Groupe Homogène de Malades, en fonction des données du RUM. • À chaque GHM correspond un GHS: Groupe Homogène de Séjours, auquel est attaché un tarifen EUROS.

  12. ARH GHM groupage Données médico-administratives remplies par le médecin du service B Le circuit Pour faire apparaître les animations utiliser la roulette de la souris ou ou cliquer dans la diapositive Données médico-administratives remplies par le médecin du service A Début du séjour du patient Service A Synthèse réalisée par le DIM à l’aide du groupeur du Ministère RUM A RSS RSA Service B RUM B Fin du séjour du patient

  13. Classification en CMD et en GHS • Tout RSA est classé dans un Groupe Homogène de Malades (GHM). Ils sont répartis en 27 Catégories Majeures de Diagnostics (CMD) qui décrivent les spécialités et de grands types de prise en charge • un algorithme classe le RSA en fonction • de la durée de séjour (si < 24 heures) • du DP • de la présence ou non d’un acte chirurgical • de la présence ou non d’une comorbidité associée (CMA) ou d’un âge > 69 ans

  14. Chaque GHS a un coût en EURO Ainsi, dans l’étude nationale de coûts, pilotée par le Ministère en collaboration avec des établissements de santé, il a été possible de déterminer le coût de chaque GHM. Exemples : • GHM « Infarctus aigu du myocarde avec complications » GHS = 6 450 € • GHM «Infarctus aigu du myocarde sans complications » GHS = 3 573 €

  15. Impact du PMSI dans l’allocation de ressources d ’un établissement La Tarification A l ’Activité (T2A) Le « Case-Mix » ou éventail des cas d’un établissement permet de déterminer le nombre de RSS par GHS et donc le nombre d’euros obtenus par cette activité. La part soumise à l’activité augmente progressivement depuis janvier 2004 dans la T2A : 10% du budget en 2004, 35% en 2006 et sans doute 50% en 2007 pour le public. Le secteur privé est actuellement financé à 100% par la T2A.

  16. Les dates de mise en place du PMSI • PMSI obligatoire pour le MCO depuis 1994 • PMSI obligatoire pour le Soins de Suite et de Réadaptation (moyen séjour) depuis second semestre 1998 mais non tarifant • PMSI psychiatrie en phase expérimentale depuis 2002 • Réflexions en cours pour l ’activité ambulatoire

  17. Rôles du DIM (département d ’information médicale) • Former les personnels soignants au recueil de données et au codage. • Centraliser les informations. • Les saisir dans une base de données. • Contrôler la qualité des données • Transmettre les fichiers officiels anonymisés à la tutelle (ARH) 4 fois par an. • Analyser les données en interne pour les directeurs et les médecins : rendu d ’activité pour l’hôpital et pour les services.

  18. PMSI et Qualité des soins Ce n ’est pas l’objectif de la classification. • le PMSI n ’est pas une application qualitative destinée à l ’évaluation systématique des processus de soins et de leurs résultats • Le PMSI est une classification à visée tarifaire dont l ’objectif est d ’allouer des ressources aux hôpitaux en fonction de leur activité telle qu ’elle est décrite par le codage (et contrôlée par l’assurance maladie).

  19. Quelles informations dans le PMSI ? • Complicationsdes actes médicaux et chirurgicaux : codes T80-88 de la CIM, le code générique Y69 (accident et complication au cours d’un acte chirurgical sans complication) répartis dans chaque chapitre (notamment obstétrique : codes O …) • Effets nocifsdes médicaments : codesY40-59 • Durées de séjour : borne haute, borne basse, comparaison base nationale • Mortalité :interpréter avec précaution • Fréquence des actes classants (nombre d’actes classants / bloc / anesthésie) • Nature des interventions (actes lourds) • Volume d’activité : nombre d’actes / période pour chaque type d’actes

  20. Quelles informations dans le PMSI ? • Réadmissions non programmées • Réinterventions non programmées • Retour en réanimation non programmé • Mortalité évitable : aux urgences, en HJ • Taux de transferts • Provenance géographique des patients: (code postal) : attractivité, fuites

  21. Le PMSI ne permet pas de connaître • Les caractéristiques des établissements : taille, statut, enseignement, urgences, réanimation, intégration dans les filières de soin … • Les caractéristiques des patients : conditions de vie, sévérité de la maladie +++ nécessité d ’informations supplémentaires

  22. En résumé : • Le PMSI est une analyse médicalisée de l’activité hospitalièreplus quantitative que qualitative. • Il necontient pas de critère de jugement qui permette d ’apprécier la pertinence ou l’opportunité d ’une hospitalisation ou d ’un acte. • Il ne rend pas compte de la variabilité des structures, ni des malades. • Il comporte des risques d’erreurs importants : mauvaise exhaustivité, erreurs de codage, erreurs d ’interprétation en l ’absence de données supplémentaires

  23. Conclusion • Le PMSI présente un potentiel intéressant pour identifier des indicateurs dont la variation significative ne peut être considérée que comme un « événement sentinelle » qui doit faire rechercher une explication. • L’interprétation de tout événement sentinelle nécessite un retour au dossier. les données du PMSI doivent être analysées à la lumière d ’autres informations qui ne figurent pas toujours dans le PMSI.

  24. Fin du diaporama • Vous pouvez revenir en arrière • OU • Cliquez sur la porte de sortie pour fermer le diaporama…

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