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Résistance des agents infectieux impliqués dans les IRB en France : état actuel, prospective

Résistance des agents infectieux impliqués dans les IRB en France : état actuel, prospective. Emmanuelle VARON Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris Microbiologie. S. pneumoniae de sensibilité diminuée à la péni G en France (CNRP). n = 46 240 souches. n = 46 240 souches.

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Résistance des agents infectieux impliqués dans les IRB en France : état actuel, prospective

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  1. Résistance des agents infectieux impliqués dans les IRB en France :état actuel, prospective Emmanuelle VARON Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris Microbiologie

  2. S. pneumoniae de sensibilité diminuée à la péni G en France (CNRP) n = 46 240 souches n = 46 240 souches EARSS annual report 2004 1984-1987: P. Geslin ; 2001-2003 : E. Varon, L. Gutmann et ORP

  3. L’évolution de la résistance aux bêta-lactamines est liée à deux particularités du pneumocoque • Son aptitude à coloniser l’oropharynx (Sérotypes 19F, 6B, 23F, 19A, 6A et 14) • Sa compétence naturelle Les streptocoques oraux = réservoir de gènes • plp Résistance aux bêta-lactamines • parC, gyrA Résistance aux fluoroquinolones • Autres échanges interspécifiques • Tn (ermB), mef Résistance aux macrolides, ± associée à d’autres résistances

  4. S. pneumoniae : mécanismes de R aux β-lactamines • Gènes mosaïques +++ • Mutations (PLP2x ++, PLP2b) PLP d’affinité diminuée • Pénicillines PLP2x ± PLP2b ± PLP1a • Céphalosporines PLP2x ± PLP1a • Grande diversité de combinaisons de PLP modifiées • Résistance croisée aux bêta-lactamines • CMI « imprévisibles » d’une molécule à une autre

  5. Activité in vitro des β-lactamines sur S. pneumoniae isolés de bactériémies > 15 ans 2003 (n=634) *Ca-SFM 2005 (CNRP, Rapport d’activité 2004)

  6. Activité in vitro des céphalosporines orales vis-à-vis de S. pneumoniae (n=244) (CNRP, données 2005)

  7. S. pneumoniae : mécanismes de R aux macrolides • Prévalence : ~ 50% • Par modification de cible : ARNr 23S, domaine V • Di-méthylation Adénine 2058 par ermB, Tn1545+++  phénotype MLSB (CMI64mg/ml) • Inductible / MLSB (atténuateur) +++ • Constitutif (atténuateur*) • Mutations ponctuelles • Par efflux actif (CMI 1-32mg/ml) • mefE : phénotype « M » (C14-15) 95% 5%

  8. S. pneumoniae : activité des kétolides • Dérivés semi-synthétiques des macrolides en C14 • Actifs sur les souches macrolides R • De type MLSBinductible (CMI <0,25 µg/ml) • Par efflux (CMI 0,25 µg/ml) • Peu ou pas actifs sur les souches macrolides R de type MLSBconstitutif • Résistance acquise : mutations ponctuelles dans le domaine II de ARNr23S • S. pneumoniae Télithromycine R en France en 2004 • 1,8% • 5% parmi les souches érythromycine-R (Drugeon, Ricai 2005)

  9. S. pneumoniae : mécanismes de R aux FQ • Modification de cible par mutation ponctuelle QRDR+++ (rarement mosaïque) • Topoisomérase IV (C2E2) • Sous-unité C (parC) • Sous-unité E (parE) • Gyrase (A2B2) • Sous-unité A (gyrA) • Sous-unité B (gyrB) • Efflux actif augmenté • pmrA (?) • FQ “hydrophiles” (Cipro, Norflo) • Inhibé par la réserpine • Autres pompes ?

  10. S. pneumoniae : les cibles des FQ Pan & Fisher, AAC 1996,1997,1998 – Varon et al, AAC 1999 Fukuda et al, AAC 1999 – Pestova et al, JAC 2000 Hartman-Neumann et al, AAC 2001 – Houssaye et al, AAC 2002

  11. S. pneumoniae : résistance aux FQ (IRBA) en France A détecter sur l’antibiogramme à l’aide de la norfloxacine (Ca-SFM) Varon et al. Ricai 2005

  12. H. influenzae en France Dabernat,CNRH 2004

  13. 7% H. influenzae : mécanismes de R 26% • β-lactamines • Pénicillinase (TEM-1) plasmidique (Tn) • Résistance aux amino-pénicillines (CMI 1-32 µg/ml) • Sensible aux inhibiteurs • Modification de PLP3 • Résistance aux amino-pénicillines (CMI 1-8 µg/ml) • Résistance aux inhibiteurs, C1G, C2G, carbapénèmes • Activité conservée des C3G • Macrolides et kétolides • Résistance naturelle aux C16 et lincosamides • Naturellement peu sensible aux C14, C15, SA et SB • Activité télithromycine comparable à celle de l’azithromycine (CMI90 1-2 µg/ml) • Fluoroquinolones • 99,9% de souches sensibles 22%, NT Dabernat, CNRH 2004

  14. Legionella pneumophila • Espèce naturellement résistante aux amino-pénicillines, carbénicilline, uréido-pénicilline (β-lactamase) • Actuellement pas de résistance acquise en France • Macrolides • Fluoroquinolones • Rifampicine Stout, IJAA 2005

  15. Conclusion • S. pneumoniae : • 47% de souches de sensibilité  à la pénicilline, • 50% de souches résistantes aux macrolides et lincosamides mais • 98% ont une CMI d’amoxicilline ≤ 2 µg/ml sensibles à l’amoxicilline • 98% sensibles à la télithromycine • ~ 96% sensibles aux fluoroquinolones • H. influenzae • 26% de souches productrices de pénicillinase • 22% ont une PLP3 modifiée mais • ~ 98% sensibles à l’amoxicilline-acide clavulanique • ~ 100% sensibles aux fluoroquinolones

  16. Remerciements • Observatoires Régionaux du Pneumocoque • Equipe du CNRP • Sophie, Estelle, Sylvie, Flavie • Henri Dabernat • Hubert Chardon • Serge Houssaye

  17. Atypiques • Résistance acquise aux macrolides • Rare pour M. pneumoniae, absente pour C. pneumoniae • Pas de résistance aux fluoroquinolones 1Pereyre AAC 2004, Kenny AAC 2001 – 2Critchley CMI 2002, Strigl AAC 2000

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