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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO 2 ème Conférence Minière

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO 2 ème Conférence Minière Panel : Infrastructures et développement des ressources naturelles. LA POLITIQUE ENERGETIQUE DU GOUVERNEMENT CONGOLAIS FACE AUX BESOINS DES INDUSTRIES EXTRACTIVES. Axes stratégiques et perspectives. par Bruno KAPANDJI KALALA

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Presentation Transcript


  1. REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO 2ème Conférence Minière Panel : Infrastructures et développement des ressources naturelles LA POLITIQUE ENERGETIQUE DU GOUVERNEMENT CONGOLAIS FACE AUX BESOINS DES INDUSTRIES EXTRACTIVES Axes stratégiques et perspectives par Bruno KAPANDJI KALALA Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité Goma – 24 mars 2014 – Mbiza Hotel

  2. I. Etat des lieux du secteur de l’électricité Diagnostic succinct du secteur Potentiel énergétique national Situation de l’offre et de la demande en électricité Causes profondes du déficit II. Contraintes majeures III. Stratégies de développement du secteur de l’électricité IV. Perspectives V. Conclusion . PLAN DE LA PRESENTATION Plan de présentation – Conférence minière 1

  3. I. Etat des lieux du secteur de l’électricité Le domaine de l’énergie de la République Démocratique du Congo est essentiellement caractérisé par : • le contraste trop frappant entre : • les énormes potentialités énergétiques disponibles et leur utilisation : déséquilibre entre l’offre et la demande en énergie électrique sans cesse croissante eu égard à la relance des activités économiques (surtout dans les secteurs minier et immobiliers) ainsi qu’à la croissance démographique ; • la bonne répartition de ces potentiels sur l’ensemble du territoire national et le taux actuel de desserte en électricité ; • l’obsolescence et la vétusté des infrastructures existantes ; • la difficulté d’accès et de mobilisation des capitaux et l’insuffisance de capacité pour garantir les financements. Etat des lieux / Diagnostic 2

  4. 2. Ressources énergétiques Etat des lieux / Diagnostic (Potentiel) 4

  5. Sites hydroélectriques identifiés par le Ministère Etat des lieux / Diagnostic (Potentiel énergétique) 3

  6. 3. Situation de l’offre et de la demande électriques a. Evolution offre/demande en électricité et besoins financiers à l’horizon 2025 N.B. : Début production de la centrale d’Inga 3 (coût global des travaux 12 milliards USD) en 2020 D’ici 2015, le déficit énergétique sera de l’ordre de 858 MW pour les seules agglomérations des réseaux Ouest, Sud et Est, sans compter les autres villes et provinces non encore desservies par le réseaux national, notamment consécutivement à la demande croissante des miniers. Pour passer de 9 % de desserte actuel à 32 % en 2030, il faudra mobiliser 32,5 milliards USD dès à présent, ce qui est un ambitieux objectif et un grand challenge. Etat des lieux / Diagnostic (Offre & Demande) 5

  7. b. Offre énergétique du moment • Capacité installée : environ 2.500 MW dont 2.463 MW en hydroélectricité : • 1.751 MW à Inga I et II et 75 MW à Zongo I • 460 MW des centrales hydroélectriques publiques du Katanga • Taux de disponibilité de la puissance installée : 56 % • Alimentation actuelle du Katanga (575 MW + 50 MW) • Production locale : 255 MW • Injection d’Inga : 220 MW • Importation : 100 MW de jour + 50 MW la nuit • Alimentation principale des provinces du Nord et du Sud Kivu • Production de Ruzizi I : 16 MW • Quotité de Ruzizi II : 9 MW • c. Offre à l’horizon 2020 : 2.600 MW (Réhabilitation des centrales publiques d’Inga, de Zongo et du Katanga + construction des centrales hydroélectriques de KAKOBOLA, de GRAND KATENDE et de ZONGO II + centrale à gaz de Muanda et à charbon de Luena). Etats des lieux / Diagnostic (Offre & Demande) 6

  8. d. Demande actuelle • Déficit sur le réseau Ouest (Kinshasa et Bas-Congo) : 600 MW en 2013 et 850 MW (2014) • Déficit au Katanga : 355 MW en 2013 et 500 MW en 2014 • Demande de l’industrie minière : 757 MW , • Demande des autres consommateurs : 150 MW • Demande globale à l’horizon 2020 : 4.000 MW • Demande globale à l’horizon 2030 : 6.000 MW 4. Causes principales du déficit • Immobilisation d’une bonne partie des machines du parc de production : 8 sur 19 à l’Ouest (Bas-Congo) et 7 sur 17 au Sud (Katanga) ; • Réduction du productible des centrales hydroélectriques du Katanga et d’Inga suite à l’insuffisance des apports d’eau dans le fleuve Congo sur lequel sont érigées les plus 4 plus grandes centrales du pays : Inga I (351 MW), Inga II (1724 MW), Nzilo (108 MW) et Nseke (230 MW) ; Etat des lieux / Diagnostic (Offre & Demande) 7

  9. Causes principales du déficit (suite) • Immobilisation des machines et des compensateurs synchrones en cours de réhabilitation ; • Limitation du transit de puissance électrique sur la liaison Inga – Kolwezi pour panne de convertisseur et d’isolateurs ainsi que pendant de renforcement de sa capacité de transit en cours ; • Augmentation de la demande suite à la renaissance de l’industrie minière et à la reprise économique, en général, sans nouvelles infrastructures de production d’électricité ; • Absence d’intégration du volet électricité dans le programme d’investissement des opérateurs miniers. Etat des lieux (Fin) 8

  10. II. Contraintes majeures au développement du secteur de l’électricité La situationdécriteci-avantestessentiellementdue à : • Insuffisance de capitaux (gros investissements) ; • Dégradation de l’environnementmacroéconomique ; • Inadaptation du cadre légalrégissant le secteur de l’électricité à l’évolution du contexteéconomique ; • Mauvaise gouvernance des sociétés d’électricité existantes ; • Tarifsadministrés et non rémunérateurs … ; • Absenced’études bancables pour les projetsidentifiés. Contraintes 9

  11. III. Stratégie du Gouvernement pour le corriger la situation décrite ci-avant Axée sur trois volets : • Volet structurel et managérial : Transformation de la SNEL en entreprise commerciale avec un programme de réhabilitation et de modernisation de ses installations existantes pour la rendre compétitive ainsi que de construction de nouvelles infrastructures de production (centrales hydroélectrique de Zongo II, de Kakobola et de Grand Katende), de transport (postes HT + 2e ligne Inga – Kinshasa, Karavia – Kasumbalesa, Zongo – Kinsuka …) pour l’amélioration et l’accroissement de la desserte en électricité des industries, des milieux urbains et périurbains ; e Stratégie 10

  12. Volet institutionnel : Nouvelle loi pour doter le secteur de l’électricité d’un cadre légal et institutionnel devant permettre des investissements publics et privés pour l’accroissement de l’offre électrique et l’amélioration de la qualité de service, la régulation pour un bon exercice des activités dans le secteur ainsi qu’une bonne répartition des investissements au niveau national et provincial ; • Volet de la décentralisation : Application de la stratégie nationale pour accélérer la croissance, le développement durable aussi bien dans les milieux urbains et ruraux ainsi que l’atteinte de l’objectif de faire de la RD Congo un pays émergent et une puissance énergétique à l’horizon 2030. e Stratégie (fin) 11

  13. IV. Perspectives A très court terme (actions en cours): • Finalisation des travaux de renforcement et modernisation de la ligne Inga – Kolwezi ; • Mise en service du compensateur statique de tension du poste de Karavia pour l’amélioration du plan de tension au Katanga ; • Fiabilisation et remise en service du groupe n° 6 de Mwadingusha ; • Maintien, et au besoin augmentation, de l’importation d’électricité à partir de la Zambie ; • Meilleure gestion de l’énergie disponible. Solutions 12

  14. A court terme (jusqu’à décembre 2014) : • Finalisation des travaux de réhabilitation du groupe 2 de Nseke et de construction de la centrale hydroélectrique de Kakobola • Réhabilitation et remise en service des machines des centrales hydroélectriques de Koni (Groupes 1 & 3), de Mwadingusha (Groupe 1), Nzilo (Groupe 3), de Zongo I (groupe 3), d’Inga I (Groupe 4) pour une récupération de 181 MW ; • Dragage intensif du canal d’amenée d’Inga ; • Mise en œuvre du programme d’efficacité énergétique et d’économie d’énergie ; • Finalisation des travaux sur la ligne Inga-Kolwezi et sur les compensateurs synchrones n° 2 et 3 de Kolwezi pour permettre le transit de 500 MW. Solutions (suite) 13

  15. A moyen terme (jusqu’à décembre 2016) : Récup 559 MW • Réhabilitation et remise en service des machines des centrales hydroélectriques de Inga I (Groupes 1), d’Inga II (Groupe 7), de Mwadingusha (Groupe 1), de Nseke (Groupe 1) et de Zongo I (groupe 2), pour une récupération de 181 MW ; • Mise en service des centrales hydroélectriques de Zongo II (150 MW) et de Rudahira/Rutshuru II (12,8 MW) ; • Travaux de construction de la centrale hydroélectrique de Busanga (240 MW) ; • Construction centrale solaire à Likasi ou à Kolwezi (2 x 50 MW) ; • Finalisation des travaux sur la ligne Inga-Kolwezi et sur les compensateurs synchrones n° 2 et 3 de Kolwezi pour permettre le transit de 500 MW. Solutions (suite) 14

  16. A moyen terme (suite) : Puissance récupérée 637 MW • Réhabilitation et remise en service des machines des centrales hydroélectriques de Inga I (Groupes 5), d’Inga II (Groupe 1 et 2) et de Mwadingusha (Groupe 3) ; • Début des travaux de réhabilitation des centrales hydroélectriques de Nzilo et de Koni (réduction de la capacité disponible de 52 MW) ; • Fin des travaux sur tous les convertisseurs de la ligne Inga – Kolwezi (capacité portée à 1000 MW) ; • Construction d’une centrale thermique à charbon (300 MW) à Luena et/ou d’une centrale à gaz (300 MW) à Muanda ; • Mise en service des centrales hydroélectriques Kibali Gold Mining (2 x 20 MW) en Ituri (Watsa). Solutions (suite) 15

  17. A long terme (2016 – 2020) • Mise en service des centrales hydroélectriques de Busanga (240 MW) et de Nzilo II (120 MW) ; • Mise en service de la centrale hydroélectrique Grand Katende(64 MW) • Mise en service des centrales hydroélectriques de Mambilima (124 MW) et de Mambilima II (201 MW) + Construction de celle de Mombutula CX (300 MW) communes avec la Zambie ; • Mise en service de la centrale hydroélectrique d’Inga III (4.800 MW dont 1.300 MW pour le Katanga et 2.500 pour la RSA) ; • Construction de la centrale hydroélectrique de Ruzizi III (147 MW) commune avec le Burundi et le Rwanda, celle de Tshopo II (15 MW) et celle à gaz méthane de Goma (20 MW) ; • Tirage des lignes 220 kV Goma – Rutshuru – Butembo – Beni et Nkenda (Ouganda) – Beni – Butembo - Bunia. Solutions (fin) 16

  18. V. Conclusion Les projections de l’évolution de l’offre et de la demande en énergie électrique montrent que le déficit sera résorbé à l’horizon 2017 moyennant : • l’accélération des travaux de réhabilitation et modernisation des infrastructures de production, de transport et de distribution financés par les partenaires ; • la construction de nouvelles centrales hydroélectriques, à gaz, à charbon et solaires avec lignes associés ; • la mise en œuvre du plan d’économie d’énergie et d’efficacité énergétique ; • l’application de la nouvelle loi du secteur de l’électricité et des tarifs rémunérateurs ; • la prise en compte du facteur énergie électrique dans les plans d’investissement des exploitants miniers et appui des autres partenaires, le secteur est très capitalistique. Quelques atouts majeurs pour relever le chalenge: • Ferme volonté et détermination du Chef de l’Etat et du Gouvernement congolais pour l’amélioration de la situation ; • Performances macroéconomiques, stabilité et amélioration du climat des affaires ; • Réformes engagées dans le secteur de l’électricité ; • Mise en place de la synergie Mines – Energie – Transport et des concertations permanentes avec la Chambre des Mines • Apport et confiance des partenaires publics et privés, nationaux et internationaux. (fin) 17

  19. MERCI POUR VOTRE ATTENTION 19

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