Notre association s’est fixé pour but de protéger la zone littorale du golfe du Morbihan

1. Notre association s’est fixé pour but de protéger la zone littorale du golfe du Morbihan

2. Apprenons à le découvrir… C’est en effet un site exceptionnel Mais son équilibre est de plus en plusfragile

3. Le taux de renouvellement des eaux y est lent : En pourcentages, et au bout de 5 jours, soit 10 marées, Il est de l’ordre de : 60% en vives eaux… 40% en marées moyennes… 30% en mortes eaux …

4. Direction des courants au flot

5. Direction des courants au jusant

6. Le renouvellement des eaux est donc tout à fait différent : • dans sa partie Ouest, où les courants sont très forts… • dans sa partie Est, la plus étendue, beaucoup plus calme et de faible profondeur.

8. Pendant des millénaires le golfe a très peu changé… Pendant de très longues années les trois plus importantes activités du Golfe : • le tourisme • la plaisance • et l’ostréiculture coexistaient en parfaite harmonie PUIS…….

9. Nous avons observé : • une poussée difficilement maîtrisée de l’urbanisation • une croissance très rapide du tourisme et de la plaisance • une mutation des conditions d’exploitation de l’activité ostréicole Ces nouvelles formes de développement risquent de compromettre l’aspect et l’écosystème fragiledu Golfe du Morbihan.

11. Les administrations compétentes n’ont pas toujours été assez attentives à ces évolutions et se sont vite laissé dépasser par des textes parfois inappropriés… Ces mêmes administrations déplorent leur manque de moyens pour être présentes sur le terrain… Cependant lorsque nous leur signalons les dérives contraires aux lois, il n’y a pas nécessairement la réaction souhaitée…

12. Les textes de loi n’ont pas été adaptés à ce développement … ou alorsle législateur s’oriente plutôt vers des mesures qui ne vont pas dans le sens d’une sauvegarde du littoral • ex. la loi qui supprime l’interdiction de construire dans la bande des 100m en bord des rus et étiers et y autorise les extensions d’urbanisation non limitées

13. La suite de ce diaporama essaie de présenter des éléments concrets sur certaines de ces dérives avec parfois l’absence de réactivité de nos administrations chargées de faire respecter le droit et les obligations de TOUS les usagers sur le domaine public.

14. Quelques exemples : • Opérations de déversements importants… • Rejets de déchets divers… • Espaces non utilisés par les professionnels et non concédés, sans remises en état… • Etc.

15. Plusieurs concessions de bassins transformées en cales bétonnées.Ces cales illégales ne correspondent donc pasau cahier des charges des concessions accordées.De plus, une de ces cales déborde sur une zone U.I.P.( espace portuaire public ) ainsi qu’en zone non concédée.

16. Une des cales illégales recouvrant un bassin normalement affecté à l’élevage doit être détruitedepuis maintenant ……… huit ans par ordonnance du Préfet.

17. Bâtiment construit malgré un retrait du permis…

18. Déversements…

19. Prélèvements…

20. Déversement de coquilles pour surélever et stabiliser le sol

21. Les textes réglementant la culture de l’huître n’ont pas suivi l’évolution de l’activité. Ainsi la culture en surélevé et les nouvelles pratiques de dragages sur cultures à plat ne sont pas réglementées.

22. D’énormes espaces sont concédés …

23. pour l’élevage industriel de l’huître…

24. Le S.M.V.M (Schéma de Mise en Valeur de la Mer) limite à 1650 ha la surface concédée pour les cultures marines. Cette surface déjà importante se concentre sur seulement ¼ de la superficie du golfe. Ces cultures sur structures métalliques créent diverses nuisances et entravent le libre accès vers les îles.

25. Le balisage est-il suffisant ?

26. Toujours par manque d’anticipation l’impact de ce mode de culture n’a pas été évalué : Sous ces installations, le sol a souvent été dénaturé pour solidifier le fond. Parfois, il a même été surélevé par divers déversements pour permettre une extension des parcs.

27. Le S.M.V.M fixe un quota de rendement à l’ha.C’est bien mais…… L’administration reconnaît elle-même qu’elle n’a aucune maîtrise des quantités produites.

28. Ce sont donc de vastes espaces qui menacent la vie normale de la faune… Ces structures forment des obstacles aux courants, ce qui est très préjudiciable à la vie dans ce milieu.

29. Le nombre considérable d’huîtres provoque certainement un déséquilibre nutritif des eaux.

30. Quels sont les effets du vieillissement des installations métalliques sur le milieu marin? Nous pouvons évaluer la corrosion diluée à plus de 100 tonnes / an .

31. Que deviennent les tables trop oxydées ? • Certaines sont déversées dans les courants en profondeur… • D’autres sont abandonnées sur l’estran…

32. Quelques unes sont remises à terre et abandonnées… Ce qui est certain, c’est que ces déchets ne sont pas toujours collectés…

33. Pollution du milieu par déversement de mollusques morts issus de coquilles diverses servant de remblai. Déversement de coquilles d’huîtres, de crépidules…

34. Depuis 10 ans, notre association a dénoncé auprès des administrations concernées un certain nombre de situations ou de pratiques anormales. Pour le moment, cela n’a pas été beaucoup suivi d’effets.

35. QUELS SONT LES PRINCIPAUX ENJEUX DU S.M.V.M.? • Son objectif est de tenter de gérer les conflits d’usage dans le Golfe du Morbihan • A.G.M. a contribué à son élaboration en obtenant l’annexion du recensement des 180 plages et coins de sable réalisé par l’association

36. Le S.M.V.M. exerce une vigilance sur • Les Activitésnautiques… plages etbaignades • Préserver l’attrait du plan d’eau comme espace de circulation et d’évolution nautique. • Stabiliser le nombre de places dans les zones de mouillages et dans les ports. • Promouvoir les pratiques douces et en particulier la voile. • Préserver les plages et améliorer l’environnement.

37. Le S.M.V.M. exerce une vigilance sur La Biodiversité • Accroître la tranquillité des oiseaux. • Gérer et préserver les habitats marins les plus remarquables et les habitats terrestres d’intérêt européen. • Conserver les grands ensembles écologiques et les liaisons naturelles.

38. Le S.M.V.M. exerce une vigilance sur • L’ Urbanisme et les paysages • Organiser le développement urbain au profit des villes, bourgs et principaux villages avec des formes urbaines moins consommatrices d’espaces naturels et agricoles. • Favoriser le maintien et le développement de l’agriculture en bordure du littoral. Conserver les ouvertures visuelles sur le Golfe. • Entretenir la structure bocagère et les éléments forts du paysage. • Favoriser la mixité des activités littorales en recherchant l’intégration des ouvrages.

39. Le S.M.V.M. exerce une vigilance sur La Qualité de l’eau • Faire de l’assainissement une démarche globale, qu’il s’agisse d’assainissement collectif, non collectif, ou de recueil des eaux pluviales. • Lutter contre les pollutions maritimes.

40. Le S.M.V.M. exerce une vigilance sur • Les Pêches et les cultures marines • Améliorer l’information des navigateurs sur la localisation des parcs ostréicoles. • Matérialiser les périmètres de parcs et de chenaux traversiers. • Optimiser les surfaces actuellement concédées. • Intégrer les établissements ostréicoles dans le paysage. (Le texte ne prévoit pas l’élimination des déchets ostréicoles)

41. Ce programme évoque les espaces mais n’aborde pas les pratiques qui peuvent porter atteinte au milieu. Notre association est présente au comité de suivi du SMVM. Elle souhaite que le S.M.V.M évolue pour codifier les droits de chaque utilisateur du Golfe, en évaluant les conséquences de TOUTESles pratiques sur le milieu marin… … et que les textes du S.M.V.M soient respectés et applicables par TOUS

42. Certains scientifiques n’arrêtent pas de tirer la sonnette d’alarme • Disparition des crevettes, bigorneaux… • Envahissement de l’estran rocheux par les huîtres sauvages… • Raréfaction et même disparition de certaines espèces de poissons… • Diminution de 60 % du goémon sur les rochers… • Développement rapide des crépidules.. • Mortalité de l’huître entre 40 et 60%... CECI EST LE RÉSULTAT DE CES DERNIÈRES DÉCENNIES

43. Il est donc grand temps de réagir et d’analyser les causes de tous ces changements

44. Orientations prioritaires de notre association • S’intéresser aux problèmes qui se posent dans la bande des 400 mètres (100 mètres côté terre au-delà de la limite terre mer et 300 mètres vers le large à partir de la limite de la plus basse mer.) • Réfléchir à notre action et mettre au point notre participation dans le collectif des associations du golfe du Morbihan. • Renforcer la collecte d’informations par des observateurs dispersés le long du littoral. • Alerter et sensibiliser les médias pour forcer les administrations à prendre les mesures concrètes et adaptées aux différentes pressions qui pèsent sur le golfe. • Œuvrer pour la création d’un observatoire du golfe composé de scientifiques, professionnels, associations concernées et administrations compétentes. Cet observatoire serait chargé des études d’impact concernant les enquêtes publiques. Il peut faire un lien permanent avec le comité de suivi du S.M.V.M.