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QU'EST DEVENU MON BÉNÉFICE ? AI-JE GAGNÉ OU PERDU DE L'ARGENT ?

QU'EST DEVENU MON BÉNÉFICE ? AI-JE GAGNÉ OU PERDU DE L'ARGENT ?. SOMMAIRE Partie I : Pourquoi ne pas confondre Bénéfice et Trésorerie La notion de flux financiers Partie II : Les opérations financières sans variation sur le bénéfice et les exceptions

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QU'EST DEVENU MON BÉNÉFICE ? AI-JE GAGNÉ OU PERDU DE L'ARGENT ?

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  1. QU'EST DEVENU MON BÉNÉFICE ? AI-JE GAGNÉ OU PERDU DE L'ARGENT ?

  2. SOMMAIRE Partie I : Pourquoi ne pas confondre Bénéfice et Trésorerie La notion de flux financiers Partie II : Les opérations financières sans variation sur le bénéfice et les exceptions Les prélèvements et apports personnels – les emprunts et leurs remboursements – les investissements Partie III : Les situations les plus courantes de difficultés de trésorerie Les causes – les conséquences – les solutions Partie IV : Le tableau de financement basé sur un exemple concret

  3. Partie I : Pourquoi ne pas confondre Bénéfice et Trésorerie La notion de flux financiers • Votre activité dégage un bénéfice de 10 000 € mais votre trésorerie diminue de 5 000 €. Vous vous posez les questions suivantes : • Ai-je gagné 10 000 € ? • - Ou ai-je perdu 5 000 € ? • Une chose à retenir: • Le bénéfice, ce n’est pas de la trésorerie • Oui, mais pourquoi ?

  4. Partie I : Pourquoi ne pas confondre Bénéfice et Trésorerie (suite) Parce que le BÉNÉFICE mesure la différence finale entre l’ensemble des charges supportées et les produits réalisés, au cours d’une période, que ces charges ou ces produits aient ou non une incidence sur la trésorerie.

  5. Partie I : Pourquoi ne pas confondre Bénéfice et Trésorerie (suite) Prenons un exemple concret : Vous avez vendu une paire de chaussures 100 € , vous l’aviez achetée 50 €, vous avez 20 € de frais généraux, vous avez réalisé un bénéfice de : Vente chaussures 100 € Achat chaussures - 50 € Frais généraux - 20 € Bénéfice = 30 € Le bénéfice tient compte des flux de marchandises (les chaussures) et de services (les frais généraux). Mais de quoi ne tient pas compte ce bénéfice ?

  6. Partie I : Pourquoi ne pas confondre Bénéfice et Trésorerie (suite) Ce bénéfice de 30 € ne tient pas compte… des FLUX FINANCIERS(mouvements d’argent). En effet :  L’exemple ne dit pas si votre client vous a payé les chaussures. Il a peut-être oublié son portefeuille à la maison et comme vous le connaissez bien, vous lui avez fait crédit.  L’exemple ne dit pas non plus si vous avez déjà payé vos chaussures à votre fournisseur. Comme vous êtes un bon client, il vous a certainement accordé un crédit quand vous avez commandé votre collection.

  7. Partie I : Pourquoi ne pas confondre Bénéfice et Trésorerie (suite) Donc, imaginons la situation la moins favorable pour vous :  Vous avez DÉJÀ payé à votre fournisseur les 50 € des chaussures  Vous avez DÉJÀ payé les 20 € de frais généraux (loyers, électricité, frais de personnel, honoraires etc…)  Votre client ne vous a PAS ENCORE PAYÉ les chaussures , il revient demain. Qu’en est-il de la situation de votre trésorerie ?

  8. Partie I : Pourquoi ne pas confondre Bénéfice et Trésorerie (suite) Les mouvements d’argent ou flux financiers : Sortie d’argent pour le fournisseur - 50 € Sortie d’argent pour les frais généraux - 20 € Entrée d’argent du client + 00 € Situation de trésorerie - 70 € Vous avez réalisé un bénéfice de 30 € mais votre trésorerie est de – 70 € ! Ce n’est déjà pas très drôle, mais imaginons qu’il ne s’agisse plus d’une paire de chaussures mais que vous soyez artisan et qu’il s’agisse de la maison que vous avez construite pour un client !!!!!!!!!!

  9. Partie I : Pourquoi ne pas confondre Bénéfice et Trésorerie (suite) A RETENIR ! : Une entreprise peut afficher une rentabilité respectable et rencontrer simultanément des difficultés de trésorerie. Le bénéfice tient compte des mouvements de biens et de services. La trésorerie tient compte des flux financiers. Le bénéfice, ce n’est pas de la trésorerie et inversement.

  10. Prudence avec les crédits clients ! avec les crédits fournisseurs ! avec des stocks trop lourds ! Partie I : Pourquoi ne pas confondre Bénéfice et Trésorerie (suite) Nous l’avons vu précédemment, le bénéfice n’intègre pas la notion de flux financiers donc il ne peut pas correspondre à la trésorerie.

  11. Partie II : Les opérations financières sans variation sur le bénéfice et les exceptions Il existe des opérations courantes qui ont une incidence sur la trésorerie sans faire diminuer ou augmenter le bénéfice. Des exceptions existent qui font varier le bénéfice. Mais ces variations ne sont pas aussi importantes que celles sur la trésorerie

  12. Partie II : Les opérations financières sans variation sur le bénéfice et les exceptions (suite) Les opérations financières • - les prélèvements personnels financiers • les apports personnels financiers • les emprunts souscrits

  13. Partie II : Les opérations financières sans variation sur le bénéfice et les exceptions (suite) Les prélèvements personnels financiers Le chef d’entreprise prélève sur la trésorerie de l’entreprise les sommes qui lui sont nécessaires pour ses besoins personnels et pour rémunérer son travail. Reprenons l’exemple de la vente de chaussures et imaginons que vous prélevez pour vous 10 €. Quel sera le bénéfice ? La situation de trésorerie ?

  14. Partie II : Les opérations financières sans variation sur le bénéfice et les exceptions (suite) Vous avez réalisé un bénéfice de : Vente chaussures 100 € Achat chaussures - 50 € Frais généraux - 20 € Bénéfice = 30 € Votre trésorerie présente un solde de : Sortie d’argent pour le fournisseur - 50 € Sortie d’argent pour les frais généraux - 20 € Entrée d’argent du client + 00 € Sortie d’argent pour vous - 10 € Situation de trésorerie - 80 €

  15. Prudence avec les prélèvements personnels ! Partie II : Les opérations financières sans variation sur le bénéfice et les exceptions (suite) L’exemple montre bien que les prélèvements personnels de 10 € n’ont pas fait modifier le bénéfice (toujours de 30 €) mais ont fait diminuer la trésorerie de – 10 €.

  16. Partie II : Les opérations financières sans variation sur le bénéfice et les exceptions (suite) Les apports personnels financiers C’est une opération qui consiste à mettre à disposition de l’entreprise des ressources financières (placements financiers, autres revenus etc…). Le plus souvent, les apports financiers sont destinés à équilibrer la trésorerie de l ’entreprise. Reprenons l’exemple de la vente de chaussures et imaginons que vous apportez 20 €. Quel sera le bénéfice ? La situation de trésorerie ?

  17. Partie II : Les opérations financières sans variation sur le bénéfice et es exceptions (suite) Vous avez réalisé un bénéfice de : Vente chaussures 100 € Achat chaussures - 50 € Frais généraux - 20 € Bénéfice = 30 € Votre trésorerie présente un solde de : Sortie d’argent pour le fournisseur - 50 € Sortie d’argent pour les frais généraux - 20 € Entrée d’argent du client + 00 € Entrée d’argent des apports + 20 € Situation de trésorerie - 50 €

  18. Partie II : Les opérations financières sans variation sur le bénéfice et les exceptions (suite) L’exemple montre bien que les apports personnels financiers de 20 € n’ont pas fait modifier le bénéfice (toujours 30 €) mais ont permis d’améliorer la trésorerie de + 20 €.

  19. Partie II : Les opérations financières sans variation sur le bénéfice et les exceptions (suite) Les emprunts souscrits Dans le cas où l’entreprise ne dispose pas suffisamment de sommes nécessaires pour financer l’activité ou des investissements, elle peut avoir recours à un emprunt. Cette opération entraîne une augmentation d’argent dans la trésorerie. Reprenons l’exemple de la vente de chaussures et imaginons que vous empruntez 30 €. Quel sera le bénéfice ? La situation de trésorerie ?

  20. Partie II : Les opérations financières sans variation sur le bénéfice et les exceptions (suite) Vous avez réalisé un bénéfice de : Vente chaussures 100 € Achat chaussures - 50 € Frais généraux - 20 € Bénéfice = 30 € Votre trésorerie présente un solde de : Sortie d’argent pour le fournisseur - 50 € Sortie d’argent pour les frais généraux - 20 € Entrée d’argent du client + 00 € Entrée d’argent de l’emprunt + 30 € Situation de trésorerie - 40 €

  21. Prudence avec les emprunts ! Partie II : Les opérations financières sans variation sur le bénéfice et les exceptions (suite) L’exemple montre bien que les emprunts souscrits de 30 € n’ont pas fait modifier le bénéfice (toujours 30 €) mais ont permis d’améliorer la trésorerie de + 30 €. Mais attention, cette ressource financière n’est pas définitivement acquise puisque l’entreprise devra rembourser l’emprunt.

  22. Partie II : Les opérations financières sans variation sur le bénéfice et les exceptions (suite) LES EXCEPTIONS Il y a quelques exceptions où certaines opérations financières entraînent des variations de bénéfice. Mais ces variations sont moins importantes que celles de la trésorerie. Je vous citais l’exemple des remboursements d’emprunt qui entraînaient des intérêts d’emprunts. Autre exception : les investissements. Ils font modifier le bénéfice par l’intermédiaire des amortissements.

  23. Partie II : Les opérations financières sans variation sur le bénéfice et les exceptions (suite) Les remboursements d’emprunt Chaque mois, chaque trimestre ou chaque année, l’entreprise devra faire face aux échéances de remboursement des emprunts. Les échéances d’emprunt comprennent le capital et les intérêts (connaissez-vous un banquier qui prête gratuitement !) Reprenons l’exemple de la vente de chaussures et imaginons que vous remboursez une échéance d’emprunt 20 € (10 € de capital et 10 euros d’intérêts). Quel sera le bénéfice ? La situation de trésorerie ?

  24. Partie II : Les opérations financières sans variation sur le bénéfice et les exceptions (suite) Vous avez réalisé un bénéfice de : Vente chaussures 100 € Achat chaussures - 50 € Frais généraux - 20 € Intérêts d’emprunt - 10 € Bénéfice = 20 € Votre trésorerie présente un solde de : Sortie d’argent pour le fournisseur - 50 € Sortie d’argent pour les frais généraux - 20 € Entrée d’argent du client + 00 € Sortie d’argent rembt emprunt - 20 € Situation de trésorerie = - 90 €

  25. Prudence avec les remboursements d’emprunt ! Partie II : Les opérations financières sans variation sur le bénéfice et les exceptions (suite) L’exemple montre bien que les remboursements d’emprunts de 20 € ont fait modifier le bénéfice à hauteur des intérêts d’emprunt (- 10 €) et ont fait diminuer la trésorerie de - 20 €.

  26. Partie II : Les opérations financières sans variation sur le bénéfice et les exceptions (suite) Les investissements Les investissements s’opposent aux charges. Contrairement aux charges, les dépenses d’investissements ne viennent pas en diminution du bénéfice de l’année où elles sont engagées. Les investissements (construction, matériel outillage, véhicule, mobilier etc…) sont destinés à être utilisées plusieurs années dans l’entreprise. Ce qui suppose qu’au fil des années ces investissements subissent les aléas du temps.

  27. Partie II : Les opérations financières sans variation sur le bénéfice et les exceptions (suite) Les investissements Chaque exercice, un pourcentage du prix de revient de l’immobilisation est pris en charge au titre des amortissements qui sont la constatation comptable de la dépréciation d’une immobilisation (détérioration, usure, obsolescence). Ces amortissements vont faire diminuer le bénéfice.

  28. Partie II : Les opérations financières sans variation sur le bénéfice et les exceptions (suite) Les investissements Voyons l’incidence de ces investissements sur le bénéfice et la trésorerie. Pour cela, reprenons l’exemple de la vente de chaussures. Vous investissez dans un nouvel agencement de 50 € en fin d’année. Vous avez DÉJÀ payé les 50 € avec de la trésorerie c’est-à-dire que vous n’avez pas fait d’emprunt. L’amortissement de l’agencement s’élève à 2 €. Quel sera le bénéfice ? La situation de trésorerie ?

  29. Partie II : Les opérations financières sans variation sur le bénéfice et les exceptions (suite) Vous avez réalisé un bénéfice de : Vente chaussures 100 € Achat chaussures - 50 € Frais généraux - 20 € Amortissement - 2 € Bénéfice = 28 € Votre trésorerie présente un solde de : Sortie d’argent pour le fournisseur - 50 € Sortie d’argent pour les frais généraux - 20 € Entrée d’argent du client + 00 € Sortie d’argent pour l’agencement - 50 € Situation de trésorerie = - 120 €

  30. Prudence avec le financement des investissements ! Partie II : Les opérations financières sans variation sur le bénéfice et les exceptions (suite) L’exemple montre bien que les investissements de 50 € ont fait modifier le bénéfice à hauteur des amortissements (2 €) mais la diminution de la trésorerie est plus importante (50 €)

  31. Partie III : Les situations les plus courantes de difficultés de trésorerie Les causes – les conséquences – les solutions Au fil des diapositives, vous avez remarqué le panneau « danger ». Répertorions tous les avertissements :

  32. Partie III : Les situations les plus courantes de difficultés de trésorerie (suite) Prudence avec les crédits clients ! avec les crédits fournisseurs ! avec des stocks trop lourds ! Prudence avec les prélèvements personnels ! avec les emprunts avec les remboursements d’emprunt ! avec le financement des investissements !

  33. Partie III : Les situations les plus courantes de difficultés de trésorerie (suite) Crédit client trop important Causes : problèmes d’organisation qui retardent la facturation, les relances, les encaissements. Ou transactions avec des clients particuliers (marchés publics). Des conséquences : plus une créance tarde à rentrer, moins elle a de chance d’être récupérée, plus elle risque d’être perdue. Des remèdes : facturer à temps, mettre en place des relances efficaces, réclamer des acomptes.

  34. Partie III : Les situations les plus courantes de difficultés de trésorerie (suite) Crédit fournisseur trop faible Causes fréquentes : perte de confiance du fournisseurs, pluralité de fournisseurs, commandes non groupées ou cadence irrégulière Des conséquences : nécessité de disposer de plus de ressources de trésorerie Attention : il est dangereux de retarder au-delà du raisonnable le paiement de vos fournisseurs au risque d’avoir une restriction brutale voire une suppression des facilités de paiements.

  35. Partie III : Les situations les plus courantes de difficultés de trésorerie (suite) Stock trop lourd Causes fréquentes : assortiment inadapté des marchandises, achats importants pour bénéficier de conditions financières avantageuses. Des conséquences : risque de vieillissement du stock par dégradation ou par obsolescence et donc difficilement vendable à un prix correct ou au pire perdu. Des remèdes : éliminer les marchandises qui n’offrent pas satisfaction à votre clientèle, connaître les tendances pour bien composer son stock.

  36. Partie III : Les situations les plus courantes de difficultés de trésorerie (suite) Les prélèvements personnels supérieurs au bénéfice Conséquences : diminution du capital de l’entreprise et diminution de la trésorerie, celle qui est nécessaire pour financer l’activité de l’entreprise, méfiance du banquier pour l’octroi d’emprunt ou de découvert. Des remèdes : limiter, si possible, les prélèvements et les adapter au bénéfice et à vos besoins personnels. En cas de découvert bancaire permanent significatif, essayer de négocier un emprunt de restructuration.

  37. Partie III : Les situations les plus courantes de difficultés de trésorerie (suite) Les emprunts trop importants dont leurs remboursements sont supérieurs au bénéfice Conséquences : diminution de la trésorerie Que faire ? : essayer denégocier avec son banquier un étalement des emprunts pour réduire les échéances.

  38. Partie III : Les situations les plus courantes de difficultés de trésorerie (suite) Le financement mal adapté des investissements Recours insuffisant à l’emprunt ou financement par le biais d’un crédit à court terme (découvert bancaire) ou par de la trésorerie courante. Conséquences : diminution de la trésorerie utile pour financer l’activité normale de l’entreprise, utilisation du découvert bancaire coûteuse. Que faire ? : essayer denégocier avec son banquier un emprunt qui compensera l’insuffisance de ressources à long terme voire l’absence.

  39. Partie IV : Le tableau de financement basé sur un exemple concret Outil de gestion financière qui répond à la question que se pose tout chef d’entreprise : QU’EST DEVENU LE BÉNÉFICE QUE J’AI RÉALISÉ ? Il décrit la manière dont au cours d’un exercice les ressources dont a disposé l’entreprise ont permis de faire face aux besoins. La différence entre les ressources et les emplois donne au bout d’un an, une variation de trésorerie.

  40. Partie IV :Le tableau de financement (suite) L’IMPORTANCE DU TABLEAU DE FINANCEMENT Le tableau de financement est toujours un instrument d’analyse important mais il l’est particulièrement quand la trésorerie de l’entreprise devient négative ou que ce découvert s’aggrave. Il faut impérativement, dans ces cas, rechercher dans le tableau les facteurs responsables de cette situation afin de corriger la tendance sur l’année suivante.

  41. Partie IV :Le tableau de financement (suite) Reprenons l’exemple du vendeur de chaussures avec les conditions suivantes • Bénéfice 30 € • Prélèvements personnels 10 € • Apports personnels 20 € • Emprunt souscrit 30 € • Emprunt remboursé (sans intérêt) 10 € • Investissements 50 € • Client dû 100 € • Solde du compte banque - 90 €

  42. Partie IV :Le tableau de financement (suite) Etat des ressources et de leur utilisation RESSOURCES Bénéfice 30 € Apports personnels 20 € Emprunt souscrit 30 € TOTAL 80 € EMPLOIS Prélts personnels 10 € Rbt Emprunt 10 € Investissements 50 € TOTAL 70 € EXCEDENT RESSOURCES = 10 €

  43. Partie IV :Le tableau de financement (suite) • Dans notre exemple, l’entreprise a disposé suffisamment de ressources (bénéfice, apports, emprunts) pour faire face : • aux besoins privés du chef d’entreprise • aux remboursements d’emprunt • aux investissements • L’entreprise a dégagé un excédent de 10 € qui doit normalement couvrir les besoins de l’activité.

  44. Partie IV :Le tableau de financement (suite) Examinons les besoins financiers de l’entreprise. Quelle est la somme d’argent qui doit être nécessaire pour l’entreprise pour permettre son fonctionnement avec une trésorerie équilibrée ? Stock 0 € Fournisseurs 0 € Clients 100 € TOTAL 100 € TOTAL 0 € DIFFERENCE = 100 € Parce que votre client ne règle pas tout de suite, vous avez besoin de 100 € pour le règlement des fournisseurs qui, eux ne vous accordent pas de crédit

  45. Partie IV :Le tableau de financement (suite) Mon compte banque ENTREES SORTIES Apports personnels 20 € Prélts personnels 10 € Clients 0 € Investissements 50 € Emprunt souscrit 30 € Rbt emprunt 10 € Chaussures 50 € Frais généraux 20 € TOTAL 50 € TOTAL 140 € SOLDE = - 90 €

  46. Partie IV :Le tableau de financement (suite) Schématisation du tableau de financement EXCEDENT RESSOURCES 10 € BESOIN DE L’ACTIVITE - 100 € Variation de la trésorerie = - 90 € Solde du compte banque - 90 €

  47. Partie IV :Le tableau de financement (suite) Dans notre exemple, l’entreprise a dégagé un excédent de 10 €. Mais elle a besoin de 100 € pour fonctionner normalement. Donc, il lui manque 90 €, ce qui explique que le solde de trésorerie soit négatif de 90 €. • Comment améliorer la situation de la trésorerie ? • soit dégager plus d’excédents • soit réduire les besoins de l’activité

  48. Partie IV :Le tableau de financement (suite) RESSOURCES Bénéfice 30 € Apports personnels 20 € Emprunt souscrit 30 € TOTAL 80 € EMPLOIS Prélts personnels 10 € Rbt Emprunt 10 € Investissements 50 € TOTAL 70 € Soit en dégageant plus d’excédents

  49. Partie IV :Le tableau de financement (suite) Comment dégager plus d’excédents ? EN AUGMENTANT LES RESSOURCES ? Améliorer le bénéfice. Mais attention car si vous gardez les mêmes conditions d’exploitation en matière de crédit clients, le besoin de l’activité sera plus important Faire des apports personnels. Encore faut-il avoir d’autres sources de revenus ! Augmenter les emprunts. Attention il va falloir les rembourser tôt ou tard ! L’entreprise a-t-elle la capacité de faire face à ces remboursements ?

  50. Partie IV :Le tableau de financement (suite) Comment dégager plus d’excédents ? EN REDUISANT LES EMPLOIS ? Réduire les prélèvements personnels Diminuer les remboursements d’emprunts en renégociant avec le banquier les échéances. Mais attention plus l’emprunt s’éternise, plus il coûte. Investir quand la capacité de l’entreprise le permet et choisir le mode de financement le mieux adapté

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