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. 1. Introduction. 3. Comment g?rer les compromis ?. 4. Comment certifier que la bonne strat?gie a ?t? choisie ?. 5. Comment lier l'?valuation des r?ponses ? la prise de d?cision ?. 2. Comment choisir parmi plusieurs strat?gies possibles ?. INTRODUCTION. L'?valuation des r?ponses est importante parc
E N D
1. INTRODUCTION A LA FORMULATION DE REPONSES VISANT A AMELIORER LA GESTION DES ECOSYSTEMES POUR LE BEH Module 8
2. 1. Introduction
3. INTRODUCTION L’évaluation des réponses est importante parce qu’elles font partie des complexes processus socio-écologiques intégrant les écosystèmes et les populations qui les utilisent, Il s’agit d’identifier les différentes « réponses possibles » en vue d’éviter la détérioration des ES ou pour retrouver les services perdus,
Objectifs :
passer en revue le choix entre plusieurs stratégies possibles ;
discuter la gestion des compromis ;
voir comment lier l’évaluation des réponses à la prise de décision
4. HARMONISATION DES CONCEPTS Stratégie : plan d’action conçu pour atteindre un objectif général majeur ? traite du COMMENT, plutôt que du QUOI
Intervention : mode d’action pour améliorer la situation ? traite du QUOI
Réponse : réaction à quelque chose, réponse à une question ? STRATEGIE & INTERVENTION
5. COMMENT CHOISIR A PARTIR D’UN ENSEMBLE DE STRATEGIES POSSIBLES ? INTRODUCTION A LA FORMULATION DE REPONSES
6. Quel est le changement/perte de services écosystèmiques pour le bien-être humain à traiter? Pourquoi ? Questions à aborder
7. Qui peut/doit intervenir ? Pour évaluer le succès de mesures mises en œuvre dans le passé ou l’efficacité probable d’une mesure envisagée présentement ? « est-ce que cette stratégie propose une mesure efficace pour faire face au problème ? »
Pour répondre ?
comprendre (identifier et définir) le problème ? 1ère étape d’une future intervention
explorer la façon dont les décideurs se représentent le problème? renseigne sur la gamme de solutions
8. Qui peut/doit intervenir ? Des stratégies en réponse à une dégradation et à la perte subséquente de BEH seront vaines si ceux qui les planifient n’ont pas la capacité de les mettre en œuvre.
9. Qui peut/doit intervenir ? (suite) Des évènements locaux peuvent avoir des incidences globales, même si les effets physiques ne sont pas démontrés sur de grandes distances ou d’une époque à l’autre.
10. Qui peut/doit intervenir ? (suite) Exemple : Envahissement du plan d’eau par Salvinia dans le parc du Djioudj.
11. Qui peut/doit intervenir ? (suite) Exemple : L’ostréiculture à Sangako dans le Toubacouta (Sénégal)
Problème : coupe de la mangrove
Impact : baisse de revenus tirés de la mangrove
Solution : Reboisement et pose de guirlande
12. Qui peut/doit intervenir ? (suite) De même, certains processus ayant cours au niveau local peuvent avoir de profondes implications locales, sans pour autant que leur impact ne se fasse ressentir sur d’autres échelles.
13. Qui peut/doit intervenir ? (suite) D’où l’importance des questions d’échelle d’impact et de réponse
14. Qui peut/doit intervenir ? (suite)
15. Comment déterminer quelles stratégies sont plus appropriées ? MA ? 5 catégories de problèmes pouvant conduire à la dégradations des écosystèmes et nécessiter des stratégies (MA 2005a) :
dispositions institutionnelles et de gouvernance inadaptées (corruption, faibles systèmes de régulation, imputabilité) ;
Défaillance des marchés & inadéquation des mesures d’incitations économiques ;
facteurs sociaux et comportementaux/cognitifs (faible pouvoir politique/économique de certaines catégories (pauvres, femmes, autochtones) très dépendantes des ES ou très affectées par leur dégradation).
16. Comment déterminer quelles stratégies sont plus appropriées ? MA ? 5 catégories de problèmes pouvant conduire à la dégradations des écosystèmes et nécessiter des stratégies (MA 2005a) :
sous-investissement dans le développement et la diffusion de technologies qui pourraient accroître l’efficacité dans l’utilisation des ES et réduire les impacts néfastes de différentes forces motrices de changement des écosystèmes ; et
insuffisance/faible utilisation des connaissances concernant les services des écosystèmes et les stratégies de gestion, politique, technologique, comportementale et institutionnelle qui pourraient améliorer les bénéfices tirés de ces services tout en conservant les ressources.
18. Comment déterminer quelles stratégies sont plus appropriées ? Effet de cascade : la possession de connaissances ? conditions nécessaires à l’adoption de stratégies institutionnelles et sociales ? conditions nécessaires à la mise en œuvre de stratégies instrumentales spécifiques.
19. Comment déterminer quelles stratégies sont plus appropriées ? Processus décisionnel pour déterminer quelle stratégie est la plus appropriée ? 3 questions:
Le problème est-il bien compris?
Les institutions et la gouvernance sont-elles respectables?
Est-ce que les conditions sociales sont acceptables?
20. Comment déterminer quelles stratégies sont plus appropriées ?
21. Comment identifier les contraintes impératives? Les contraintes sont des limites sur les valeurs que peuvent prendre les variables de contrôle,
Exemple : les gouvernements pourraient varier les rémunérations accordées aux propriétaires de terre pour maintenir les paysages qui forunissent les ES. Mais ces propriétaires ne peuvent pas recevoir une compensation inférieure à ce qu’ils gagneraient en changeant d’utilisation des terres… (Cas du Rif marocain).
22. Comment identifier les contraintes impératives? Même si les contraintes ne sont que rarement aussi tranchées (le propriétaire pourrait être contraint), les praticiens font face à un choix pragmatique :
quels instruments traiter commes variables de contrôle ?
quelles considérations taiter comme contraintes liant?
En d’autres termes:
Quels facteurs devraient-ils traiter comme contraintes dans leur domaine d’action?
Quels facteurs peuvent-ils varier dans leurs tentatives de parvenir à leurs fins?
23. Comment identifier les contraintes impératives ? Il est souvent possible d’anticiper certains obstacles potentiels et d’évaluer si ce sont des contraintes pouvant potentiellement compromettre la réponse ou plutôt pouvant être évitées moyennant des interventions judicieuses qui assurent le succès de l’approche retenue.
Une telle analyse nécessite l’évaluation des contraintes liant à travers 4 domaines : politique, institutionnel, économique et social.
24. Comment identifier les contraintes impératives?
25. Comment identifier les contraintes impératives?
26. COMMENT GERER LES COMPROMIS ? INTRODUCTION A LA FORMULATION DE REPONSES
27. Analyse des compromis La plupart des choix de politiques publiques créent des gagnants et des perdants, y compris quand il s’agit de résoudre le problème de la dégradation des services d’origine écosystémique ? nécessité analyse des compromis,
28. Se représenter le compromis:exemple des zones en marge des forêts à Sumatra
29. Analyse des compromis
30. Analyse économique Processus d’étude et d’explication au sens large des tendances, des phénomènes et des informations qui revêtent un caractère économique. L’analyse économique peut quantifier la contribution que l’environnement apporte à l’économie d’un pays, par le biais des recettes, de la création d’emplois et de l’utilisation directe et indirecte des ressources par la population. En démontrant les valeurs multiples de l’environnement, exprimées à la fois en termes monétaires et en termes non monétaires, l’analyse économique peut contribuer à persuader les principaux responsables que la gestion durable de l’environnement les aidera à réaliser les objectifs de développement, comme la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire, l’adaptation aux changements climatiques et d’autres mesures du bien-être humain.
31. Analyse multicritère(prise de décision participative) Procédure qui consiste à agréger différents critères en un simple indice qui sera utilisé pour la prise d’une décision complexe.
soit classer, soit noter les différents résultats en fonction des critères souhaités, puis de les comparer au moyen d’une certaine formule
peu robuste : une option peut ne pas satisfaire à un critère, alors qu’elle en dépasse d’autres dans une mesure plus importante
32. Analyse coûts-avantages Procédure qui consiste à agréger différents critères en un simple indice qui sera utilisé pour la prise d’une décision complexe.
soit classer, soit noter les différents résultats en fonction des critères souhaités, puis de les comparer au moyen d’une certaine formule
Peu robuste : une option peut ne pas satisfaire à un critère, alors qu’elle en dépasse d’autres dans une mesure plus importante
33. Analyse coûts-avantages Analyse comparative de la valeur actualisée des flux économiques des avantages et des coûts d’une activité, d’un projet, d’un programme ou d’une mesure sur une période déterminée (horizon temporel). Des limites sont fixées à cette analyse afin d’indiquer les effets qui sont couverts. Les résultats de l’analyse coûts-avantages sont généralement présentés sous la forme d’une valeur actualisée nette, d’un rapport coûts-avantages et ou d’un rapport de rentabilité interne, qui est le taux auquel la valeur actualisée des avantages est exactement égale à la valeur actualisée des coûts. Si le taux de rentabilité interne est plus élevé que le coût du capital ou qu’un taux d’intérêt prédéterminé, le projet, le programme ou la mesure opérationnelle est rentable (Dixon et Sherman 1991)
34. Analyse coûts-efficacité Technique d’analyse qui vise à estimer les avantages et se concentre sur les moyens d’atteindre un objectif au moindre coût. Cette approche est généralement utilisée pour des projets, des programmes et des politiques sociaux ou environnementaux, pour lesquels les avantages de la réalisation d’un objectif sont difficiles à évaluer ou à identifier (Dixon 2008; Dixon et Sherman 1991). Voir aussi Analyse économique
35. Evaluation mnétaire environnementale Processus consistant à attribuer une
valeur monétaire aux biens et services environnementaux qui n’ont pas de prix acceptés
ou dont les prix marchands sont faussés. Il existe un large éventail de techniques d’évaluation
adaptées aux différents besoins (par exemple, techniques fondées sur les enquêtes,
variations de la production, méthode des prix hédonistes et marchés supplétifs)
(Dixon 2008; Dixon et Sherman 1991). Voir aussi Analyse économique.