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Stress Chronique pathologique Guidelines de bonnes pratiques du SPF Santé Publique

Stress Chronique pathologique Guidelines de bonnes pratiques du SPF Santé Publique. Professeur Philippe Corten ULB 2007. Dans le cadre de la campagne Benzodiazépines 2003-2007. Etapes Panels d’experts Conseil Supérieur d’Hygiène, section santé mentale et maladies de civilisation:

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Stress Chronique pathologique Guidelines de bonnes pratiques du SPF Santé Publique

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Presentation Transcript


  1. Stress Chronique pathologiqueGuidelines de bonnes pratiques du SPF Santé Publique Professeur Philippe Corten ULB 2007

  2. Dans le cadre de la campagne Benzodiazépines 2003-2007 • Etapes • Panels d’experts • Conseil Supérieur d’Hygiène, section santé mentale et maladies de civilisation: • Scientifiques pluridisciplinaires • Evidence Based Medicine • SPF Santé Publique, cellule santé mentale • Cliniciens • Francophones et néerlandophones • Clinical Based Evidence • Manuels pour de bonnes pratiques: « Anxiété, stress et troubles du sommeil » • Pour généralistes • Pour pharmaciens • Formations • 2006: 1000 généralistes • 2007: 1000 généralistes

  3. Questions préalables • Si une pathologie n’est pas décrite dans le DSM IV ou l’ICD 10, peut elle exister et quels sont les critères? • Le stress chronique, n’est-il pas une nouvelle façon de dénommer une entité pathologique déjà existante? • A-t-on suffisamment des preuves pour dire qu’il pourrait s’agir d’une entité bien circonscrite? • Proposer une définition clinique du stress chronique pathologique

  4. Il peut exister des troubles mentaux indubitables ne rentrant dans une aucune catégorie des classifications internationales F99 : trouble mental non spécifié ou autre Critères des troubles mentaux: Etat inhabituel du sujet Souffrance significative Persistante Ayant un impact fonctionnel significatif Troubles mentaux non spécifiés dans une catégorie DSM IV

  5. Anxiété généralisée Anxiété et soucis excessifs et persistants Difficulté à contrôler cette préoccupation 3 des 6 symptômes suivants: Sensation d’être survolté ou agitation Fatigue Concentration ou trou de mémoire Irritabilité Tensions musculaires Sommeil perturbé (endormissement) Impact fonctionnel Mais: Tension et anxiété ne sont pas forcément des synonymes Qu’entend-t-on par excessif? Généralement personnalité anxieuse Phénoménologiquement différent: Anxiété = crainte anticipative en rapport avec l’incertitude de l’issue Stress: état de tension provoqué par une situation où l’on ne peut ni fuir ni attaquer Physiologiquement différent: Anxiété = cortex préfrontal Stress = rhinencéphale Stress chronique pathologique et nosographie existante

  6. Dépression Dysphorie persistante (y compris irritabilité chez les adolescents) Anhédonie: perte d’intérêt et de plaisir 3/7 symptômes Poids Sommeil (réveils intercurrents) Ralentissement ou agitation Fatigue Dévalorisation ou culpabilité Concentration et mémoire immédiate Idées mortifères Mais: OK si acceptation du modèle du Black Dog Institute (Australie): dépression externaliste Dysphorie: irritabilité également chez l’adulte Anhédonie: perte d’intérêt pas nécessaire, mais perte de plaisir Idées mortifères: y inclure les idées meurtrières Du point de vue neuro endocrinien fort similaire (trouble sérotoninergique suivant Van Praag) Confusion dans les modèles animaux de la dépression Stress chronique pathologique et nosographie existante

  7. Modèles animaux de la dépression • Modèle animal • Les études animales sur la dépression = mise en condition de stress • Un rat dans une petite boîte en plexiglas trop petite pour se mouvoir avec un chat qui tourne autour de sa boîte • Critères de dépression: « comme on ne sait pas mesurer sa tristesse, on mesure son inhibition motrice et le fait qu’il vient moins souvent boire du glucose qui devrait lui faire plaisir »

  8. Troubles de l’adaptation Symptômes émotionnels ou comportementaux en réaction à des facteurs de stress Souffrance marquée Troubles fonctionnement social ou professionnel Non lié à un deuil Si source de stress disparaît, disparition des symptômes avant 6 mois OUI Mais Parfois persistance des symptômes après disparition du stress > 6 mois Stress chronique pathologique et nosographie existante

  9. Conclusion des experts: Soit trouble de l’adaptation Soit en attendant nosologie distincte Stress chronique pathologique et nosographie existante

  10. Stress, entité bien circonscrite? OUI Stress CRF ACTH Parathyroïde Thyroïde Muscles (CPK) Cortisol DHEA Hyperglycémie Lipolyse Cycle de KREPS Androstérone Lipogenèse Glycogenèse Triglycérides Sucres alimentaires Cholestérol Foie(GammaGT, LDH)

  11. Etat de tensionpersistante, perçu comme négatif où l’individu face à une situation se sentincapable de répondre adéquatement aux exigences de la tâche, où cette inadéquation peut avoir des conséquencessignificatives et qui s’accompagne de dysfonctionnements au niveau physique, psychique et social. Stress chroniqueDéfinition clinique

  12. Physiques Fatigue Réveil 4h du matin Douleur épaules nuques Mais aussi Bruxisme Sudation profuse au réveil Pyrosis Amaigrissement sans régime Libido Psychologiques Irritabilité Perte de plaisir, sans perte d’intérêt Concentration ou mémoire immédiate Phobie des foules Symptômes pathognomoniques

  13. Burn-Out Forme de dépression masquée ( dépression souriante) Caractéristiques: Épuisement émotionnel Cynisme, mise à distance Démotivation Sans tristesse ni idéation suicidaire Particulièrement invalidant et long à traiter Conséquences du Harcèlement Moral Harcèlement moral = violence Extrêmement destructeur sur l’intégrité psychique => PTSD Anxiété généralisée Dépression Psychoses Risques suicidaire et meurtrier non négligeable Sous diagnostics

  14. Physique Examen clinique: Toute maladie pouvant provoquer une fatigue persistante Biologie: Cortisol 8h Cholestérol Autres paramètres pouvant expliquer la fatigue Psychologique: Objectiver le niveau de souffrance: GHQ de Goldberg Perceived Stress de Cohen et Williamson Durée de la souffrance Handicap fonctionnel => Ne pas minimiser le stress pathologique: du point de vue épidémiologique celui-ci est un syndrome entraînant à moyen terme un taux élevé de mortalité tant naturelle qu'accidentelle que psychologique Mise au point stress chronique

  15. Somatique Biologie Cortisol Cholestérol Vit D DHEA Autre Electro physiologique Test de tétanie latente Variation contingente négative Electro encéphalogramme Anamnèse somatique Psychologique Souffrance mentale General Health Questionnaire Perceived stress de Cohen et Williamson Dépression Sous échelle du GHQ 28 Beck Depression Inventory 13 HAD (MADRS) Anxiété Sous échelle du GHQ-28 Stai YA (anxiété actuelle) Stai YB (anxiété structurelle) HAD Somatisations Troubles fonctionnels Maslach Burn-Out Inventory Life Events Rahe & Holmes Mise au point de la Clinique du stress

  16. Travail stressant Legeron Pression Changement Frustration Relations hostiles Violence Environnement Harcèlement moral Job Content Questionnaire (Karasek) Degré d’épanouissement et de latitude Job demand Support Hiérarchique Collègues Clinique 2 entretiens avec un psychiatre 1 entretien avec psychologue Tests de copings, d’assertivité d’internalité/externalité de perception émotionnelle et d’alexithymie Si nécessaire Interniste Cardiologue Laboratoire sommeil Mise au point de la Clinique du stress 2

  17. 4 ou 5 jours de repos pour diagnosticdifférentiel fatigue simple Si les troubles persistent ITT prolongée d’au minimum 1 mois (incapacité moyenne de 4 à 8 mois) Une hospitalisation peut être indiquée si l’entourage n’est pas suffisamment supportant Gestes d’urgencemettre la patient à l’abris

  18. Pharmacologiques Il n’existe aucun traitement médicamenteux spécifique contre le stress (Evidence Based Medicine) Antidépresseurs: Intérêt dans le cadre des nouvelles théories de la neuroplasticité cérébrale. Mais pas démontré que la kinésithérapie ou la psychothérapie pourraient avoir le même effet Effet plus lent que pour la dépression (6 à 8 semaines) Traitements

  19. Pharmacologiques Benzodiazépines: A éviter vu le risque de dépendance Phytothérapie: Evidence Based: pas de preuve Clinical evidence: oui Réveil 4h matin Trazodone 50mg Amitrityline 10 mg Mirtazapine: à démontrer Traitements

  20. Kinésithérapie et relaxation (60% des prises en charge) Hygiène de vie Traitements • Psychothérapie • Seules les psychothérapies ont démontré leur efficacité • Thérapies reconnues par le CSH • Cognitivo comportementales • Psycho dynamiques (psychanalyse) • Systémique • Expérientielle

  21. Nous contacter • La clinique du stress • Consultation de Psychologie Médicale • CHU Brugmann • 4 place Van Gehuchten • 1020 Bruxelles • 02/477.2776 • Professeur Philippe Corten • À Brugmann 02/477.3712 • GSM: 0486/620 090 • http://homepages.ulb.ac.be/~phcorten

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