1 / 25

Il multiculturalismo canadese tra realtà e letteratura

Il multiculturalismo canadese tra realtà e letteratura. Angela Buono. Multi- pluri- inter- culturalisme. Multiculturalisme – contexte mettant en contact différentes langues et cultures Pluriculturalisme – spécificité personnelle mobilisée dans une situation de communication

charla
Télécharger la présentation

Il multiculturalismo canadese tra realtà e letteratura

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Il multiculturalismo canadese tra realtà e letteratura Angela Buono

  2. Multi- pluri- inter- culturalisme • Multiculturalisme – contexte mettant en contact différentes langues et cultures • Pluriculturalisme – spécificité personnelle mobilisée dans une situation de communication • Interculturalisme – situation de communication dans laquelle les participants mobilisent toutes leurs capacités pour interagir les uns avec les autres

  3. Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme (1969) • La Commission recommande que le gouvernement intègre (et non assimile) dans la société canadienne les groupes ethniques non fondateurs en leur reconnaissant tous les droits accordés aux citoyens et en les faisant participer sur un pied d’égalité aux institutions du pays.

  4. Politique multiculturelle (1971) Objectifs: • aider les groupes culturels à conserver et à affirmer leur identité; • aider les groupes culturels à surmonter les obstacles qui entravent leur pleine participation à la société canadienne (ainsi, la politique de multiculturalisme préconisait la participation pleine et égale des minorités ethniques aux institutions centrales, sans leur nier le droit de s’identifier à certains éléments de leur passé culturel); • promouvoir des échanges fructueux entre tous les groupes culturels au Canada; • aider les immigrants à apprendre au moins l’une des deux langues officielles.

  5. Institutions officielles • Direction du multiculturalisme au Secrétariat d’État (1972) • Ministère d’État au Multiculturalisme (1973) • Conseil canadien du multiculturalisme (1973)

  6. Charte canadienne des droits et libertés (1982) Art. 27 : « Toute interprétation de la présente charte doit concorder avec l’objectif de promouvoir le maintien et la valorisation du patrimoine multiculturel des Canadiens. »

  7. Loisur le multiculturalisme (21 juillet 1988) Article 3 La politique du gouvernement fédéral en matière de multiculturalisme consiste : • a) à reconnaître le fait que le multiculturalisme reflète la diversité culturelle et raciale de la société canadienne et se traduit par la liberté, pour tous ses membres, de maintenir, de valoriser et de partager leur patrimoine culturel, ainsi qu'à sensibiliser la population à ce fait; • b) à reconnaître le fait que le multiculturalisme est une caractéristique fondamentale de l'identité et du patrimoine canadiens et constitue une ressource inestimable pour l'avenir du pays, ainsi qu'à sensibiliser la population à ce fait; • […] • h) à favoriser la reconnaissance et l'estime réciproque des diverses cultures du pays, ainsi qu'à promouvoir l'expression et les manifestations progressives de ces cultures dans la société canadienne; • i) parallèlement à l'affirmation du statut des langues officielles et à l'élargissement de leur usage, à maintenir et valoriser celui des autres langues; • j) à promouvoir le multiculturalisme en harmonie avec les engagements nationaux pris à l'égard des deux langues officielles.

  8. Loi sur les langues officielles(28 juillet 1988) Art. 2 - La présente loi a pour objet : • a) d’assurer le respect du français et de l’anglais à titre de langues officielles du Canada, leur égalité de statut et l’égalité de droits et privilèges quant à leur usage dans les institutions fédérales, notamment en ce qui touche les débats et travaux du Parlement, les actes législatifs et autres, l’administration de la justice, les communications avec le public et la prestation des services, ainsi que la mise en œuvre des objectifs de ces institutions; • b) d’appuyer le développement des minorités francophones et anglophones et, d’une façon générale, de favoriser, au sein de la société canadienne, la progression vers l’égalité de statut et d’usage du français et de l’anglais; • c) de préciser les pouvoirs et les obligations des institutions fédérales en matière de langues officielles. • […] • Art. 41 - Le gouvernement fédéral s’engage à favoriser l’épanouissement des minorités francophones et anglophones du Canada et à appuyer leur développement, ainsi qu’à promouvoir la pleine reconnaissance et l’usage du français et de l’anglais dans la société canadienne.

  9. Institutions officielles • Ministère du Multiculturalisme et de la Citoyenneté (1991) • Ministère du Patrimoine canadien – Secrétaire d’État au Multiculturalisme (1993)

  10. Multiculturalisme canadien • Diversité culturelle • Plurilinguisme • Droits civils : liberté, égalité de tous les citoyens, tolérance, paix

  11. Discours officiel • « Le multiculturalisme canadien découle, à la base, de notre conviction que tous les citoyens sont égaux. Il permet à tous les citoyens de conserver leur identité, d’être fiers de leurs ancêtres et d’éprouver un sentiment d’appartenance. L’acceptation donne aux Canadiens un sentiment de sécurité et de confiance en soi qui les rend plus ouverts aux diverses cultures et plus tolérants envers celles-ci. L’expérience canadienne a prouvé que le multiculturalisme encourage l’harmonie raciale et ethnique ainsi que la compréhension interculturelle. »

  12. Discours officiel • « Grâce au multiculturalisme, le taux de naturalisation n’a jamais été aussi élevé. Comme ils ne se sentent pas forcés de s’assimiler ou de renoncer à leur culture, les immigrants choisissent librement leur nouvelle citoyenneté parce qu’ils veulent être Canadiens. En tant que Canadiens, ils partagent les mêmes valeurs démocratiques que tous les autres arrivés avant eux. »

  13. Discours officiel • « Notre diversité est un atout national. Les récents progrès technologiques ont rendu les communications internationales plus importantes que jamais. Les Canadiens qui parlent un grand nombre de langues et comprennent beaucoup de cultures facilitent la participation du Canada à l’échelle mondiale dans des secteurs comme l’éducation, le commerce et la diplomatie. »

  14. Marco Micone, Le figuier enchanté (1992) • « Émigrer d’un village de l’Italie du sud à Montréal, c’était passer d’un monde univoque à la multiplicité des voix obligatoirement conflictuelles […]. La politique du multiculturalisme leur fournira à la fois le support idéologique et les moyens financiers pour promouvoir la prétendue culture d’origine qui, tout en dégénérant en manifestations folkloriques, contribuera néanmoins à resserrer la cohésion de la communauté […] » (p. 88-89).

  15. Marco Micone, Le figuier enchanté (1992) • « […] le discours portant sur l’identité alterne une italianité aussi patriotarde qu’évanescente avec une nébuleuse canadianité pétrie de multiculturalisme, avec tout ce que cela comporte de raidissements sur le plan politique et de malentendus en matière culturelle » (p. 94).

  16. Marco Micone, Le figuier enchanté (1992) • « Avant la loi 101, on isolait la majorité des jeunes allophones dans les écoles anglaises; aujourd’hui on les marginalise de plus en plus en français, oubliant que franciser n’est pas synonyme d’intégrer. Sauront-ils malgré tout trouver la voie du métissage? » (p. 97)

  17. Nancy Huston, Nord perdu(1999) • « Ce pays, le Canada, qui met le mot étrangers entre guillemets se trouve être un pays constitué presque exclusivement d’étrangers, un pays où le mot n’a aucune fonction discriminatoire parce qu’il désigne n’importe qui et tout le monde. […] Avons-nous demandé aux Indiens et aux Inuits s’ils étaient d’accord avec nos idéaux “multiculturels”, avant de nous approprier leurs terres pour y épanouir nos cultures à nous: la française, l’anglaise, l’irlandaise et ainsi de suite? On a beau jeu, après, de nous féliciter pour notre absence de racisme » (p. 83).

  18. Nancy Huston, Nord perdu(1999) • « C’est cela, la mosaïque canadienne […]: “la conscience multiculturaliste imbue de paternalisme des Canadiens est l’équivalent, si paradoxal que cela puisse paraître, du nationalisme québécois: ce sont deux façons de se donner bonne conscience tout en se considérant supérieurs à ceux qui sont perçus comme aliénés”. Il est facile d’être “multiculturel”, c’est cela que je veux dire, lorsqu’on n’a pas de culture propre » (p. 84).

  19. Nancy Huston, Nord perdu(1999) • « C’est cela quejeveuxdire…et en mêmetemps, en le disant, je me trahis en tantqu’émigrée, apostate de la nation, traîtresseduGrand Nord. Carcette vision du Canada, celle quej’ai, celle quejevienssarcastiquement de formuler, est fausse. Ce Canada-là est un paysentièrement “extérieur”, officiel, artificiel, fait de discourspubliqueset de volontarisme. Dans la réalité, jesaisque le Canada est un paysoù il fait bon vivre. […] ilsont une littératureet un cinéma, duthéâtreet de la danse de tout premier ordre; ilsont un mode de vie etdesfaçons de parler, […] or toutesceschosesconstituent bel etbien une culture. C’est parcequeje l’ignore, cette culture, parcequeje n’en suispas, ne la senspas, ne la goûtepas […], quejedéclare – catégorique, lointaineet arrogante à mon tour: “y a pas” » (p. 84-85).

  20. Hédi Bouraoui Ainsi parle la tour CN (2000) • « […] ce sont les immigrés récents, les hordes multicolores dont les mains se sont effacées après avoir planté mes racines en triangle, les trois facettes de ma personnalité, sculptées et projetées dans l’élan de ma silhouette. Aux deux piliers des solitudes fondatrices s’est accolée la troisième solitude multiculturelle. Mais ces trois facettes qui se touchent sans se parler ou s’additionner ne sont en fin de compte rien sans la base de la pyramide : les Autochtones, véritables premiers fils et filles du pays. [...] quatre solitudes exacerbées qui se tournent le dos sans se croiser » (p. 158).

  21. Transculturalisme • « Pour ne pas occulter l’apport positif du multiculturalisme, à savoir la reconnaissance et la validité d’autres cultures au sein d’une culture nationale, nous avons voulu détourner ce projet vers le transculturalisme qui a pour but de bâtir des ponts entre les diversités culturelles, de faire passer les valeurs d’une aire géographique à une autre. […] Ainsi, n’y a-t-il pas seulement tolérance mais surtout désir de dialogue, acceptation de l’altérité, souhait d’adaptation et d’assimilation de la différence. »

  22. Transculturalisme • « Ce manque de dialogue fait que la notion de multiculturalisme n’est pas opératoire, car elle ne tient pas compte du transvasement culturel entre les différentes ethnies. C’est pour cette raison qu’a été créée la notion de “transculturalisme” pour transcender à la fois sa propre culture et jeter un pont et se trans-verser dans l’autre. Mais là aussi nous avons affaire à une métaphore mythique idéale qui ne se reflète pas dans la réalité pratique. »

  23. Attitudes à l’égard du multiculturalisme • Le Forum des citoyens sur l’avenir du Canada, mis sur pied en 1991, a aussi constaté un certain malaise dans l’opinion au sujet de la politique de multiculturalisme. Il a découvert un fossé entre une attitude largement positive vis-à-vis la diversification ethnique du Canada et une opposition à ce qui est perçu comme le multiculturalisme officiel. Si l’on est fermement attaché à la diversité culturelle, on ne croit pas moins fermement que, pour que le pays demeure uni, il faut que les citoyens se voient d’abord comme des Canadiens.

  24. Canadian Parents for French (CPF) Mission, vision et valeurs • Énoncé de Mission • Canadian Parents for French (CPF) est un réseau national de bénévoles qui estime que la langue française est intégrale au Canada et s’affect à la promotion et à la création des opportunités pour les jeunes Canadiens et Canadiennes à apprendre le français comme langue seconde. • Énoncé de Vision • Un Canada où les francophones et les anglophones vivent ensemble en se respectant mutuellement, en comprenant et en appréciant leurs langues et leurs cultures et où la dualité linguistique est intégrale à la société. • CPF collabore avec les professeurs, les directeurs, les administrateurs et d’autres leaders communautaires afin de préserver et d'enrichir les programmes de français langue seconde. • Énoncé de Valeurs • Ici à Canadian Parents for French (CPF), nous valorisons notre engagement envers notre mandat, l'acquisition et la dissémination du savoir ainsi que la prise d'initiatives et de responsabilités favorisant la crédibilité et l'efficacité.

  25. Will KymlickaFinding Our Way:  Rethinking Ethnocultural Relations in Canada (1998) • Succès de la politique du multiculturalisme • Projet national lié au cosmopolitisme • Appartenance, fierté, loyauté • “Faux débats” sur le multiculturalisme

More Related