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BAC PRO EN 3 ANS ?? !! ET EN 30 QUESTIONS. LE POINT DU SUJET AU 28 NOVEMBRE 2007. Est-ce une invention récente ?. NON Depuis 1990 le décret créant le bac pro prévoit un raccourcissement de la formation par « positionnement »
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BAC PRO EN 3 ANS ?? !!ET EN 30 QUESTIONS LE POINT DU SUJET AU 28 NOVEMBRE 2007
Est-ce une invention récente ? • NON • Depuis 1990 le décret créant le bac pro prévoit un raccourcissement de la formation par « positionnement » • En 2001 une circulaire du MEN a « créé » une expérimentation à la demande de l’UIMM (circulaire annulée par le Conseil d’Etat en 2004 !)
Décret no 95-663 du 9 mai 1995 portant règlement général du baccalauréat professionnel Art. 7. - La préparation du baccalauréat professionnel par la voie scolaire ou par la voie de l'apprentissage est ouverte aux candidats titulaires:- soit du brevet d'études professionnelles ou du brevet d'études professionnelles agricoles;…relevant d'un ou des secteurs professionnels en rapport avec la finalité du diplôme postulé.Art. 8. - La formation dispensée au titre de la préparation du baccalauréat professionnel par la voie scolaire est organisée en un cycle d'études au sens de l'article 4 de la loi du 10 juillet 1989, d'une durée de deux ans, pour les candidats visés à l'article 7, premier alinéa, du présent décret.Pour les candidats visés à l'article 7, second alinéa, du présent décret, la durée de formation requise est soumise à une décision de positionnement prise dans les conditions fixées aux articles 12 et 13 du présent décret. Cette décision peut avoir pour effet de réduire ou d'allonger la durée de deux ans du cycle…Art. 9. - Cette décision de positionnement ne peut toutefois avoir pour effet de ramener la durée de la formation à moins de 750 heures, compte non tenu des périodes de formation en milieu professionnel. Pour les spécialités de baccalauréat professionnel visées au deuxième alinéa de l'article 3 du présent décret (enseignement agricole), l'admission dans le cycle d'études conduisant au baccalauréat professionnel dans les établissements publics d'enseignement est prononcée, dans des conditions fixées par arrêté conjoint du ministre chargé de l'éducation nationale et du ministre chargé de l'agriculture, par le directeur régional de l'agriculture et de la forêt.
L’a-t-on déjà mis en œuvre ? • OUI, au ministère de l’EN • à titre EXPERIMENTAL étendu à quelques spécialités relevant de l’enseignement « industriel », sous le pilotage de l’inspection et avec une évaluation en 2005
Les champs professionnels concernés et nombre de sections au cours de l’année scolaire 2004 /2005 (Statut scolaire et apprentissage) : Les 4 baccalauréats professionnels proposés dans le cadre de l’expérimentation : - Maintenance des systèmes mécaniques automatisés (MSMA) ; 34 sections - Technicien d’usinage (TU) ; 32 sections - Équipements et installations électriques (EIE) ; 24 sections - Réalisation d’ouvrages chaudronnés et de structures métalliques (ROC SM) ; 21 sections Aujourd’hui (en 2005) 10 autres spécialités STI sont concernées : - Etude et définition de produits industriels (EDPI) ; 08 sections - Micro-informatique et réseaux (MRIM) ; 06 sections. - Technicien Outilleur (TO) 06 sections - Technicien Modeleur ; 06 sections - Pilotage des systèmes de production automatisés (PSPA) ; 03 sections - Mise en oeuvre des matériaux (MOM) ; 03 sections - Aménagement finition ; 02 sections - Plasturgie ; 02 sections - Maintenance automobile ; 01 section - Microtechniques ; 01 section A la rentrée 2004, on observe la mise en place de 159 sections environ, toutes les académies étant peu ou prou concernées, pour un total de 1300 élèves et 300 apprentis environ en première année. Remarque : A la rentrée 2001, 6 académies avaient mis en place ce dispositif (7 sections et 75 inscrits environ), elles étaient 21 à la rentrée 2002 (660 inscrits dans 77 sections).
Que peut-on dire de cette expérimentation ? • L’inspection générale de l’EN a publié en mai 2005 un rapport public sur les résultats de l’expérimentation • estimant que, malgré certains aspects positifs, l’expérimentation n’était pas concluante • Préconisant le maintien de deux voies, l’une en trois ans, l’autre en quatre ans.
CONCLUSIONS DE L’INSPECTION GENERALE Edu Nat ( en 2005) Si le bac professionnel en trois ans constitue une première réponse à la flexibilité des parcours ce dispositif n’y répond que partiellement et de manière trop rigide. En effet, il est nécessaire de donner une réponse adaptée à la diversité des publics accueillis en baccalauréat professionnel. Le parcours en trois ans n’est donc qu’un élément de réponse qui ne concerne qu’une faible partie des publics. Au-delà de la spécificité de cette expérimentation dont les résultats peuvent être très positifs, il y a lieu de souligner que les objectifs de formation des diplômes professionnels sont clairement établis par les référentiels, ainsi que leurs modalités de certification. A ce titre il faudrait laisser davantage d’initiative aux établissements pour adapter les parcours en fonction des publics, plutôt que d’imposer une seule alternative : le bac pro en quatre ans ou le bac pro en trois ans. Ainsi, dans chaque établissement pourraient être organisés des parcours différenciés pendant, un trimestre, un semestre, une année, deux, trois ou quatre années selon les besoins, afin d’amener chacun à la réussite au rythme le plus adapté. Enfin, il y a lieu encore de souligner qu’une grande majorité d’élèves ne peut pas suivre un parcours vers un baccalauréat professionnel en trois ans au terme du collège et à ce titre ils ne doivent pas être oubliés.
QUI A DECIDE LA GENERALISATION ? • LE MINISTRE DE L’EDUCATYION NATIONALE « TOUT SEUL » et sans consultation externe préalable des personnels, des établissements, des professionnels ou des parents d’élèves.
X. Darcos à Châlons-en-Champagne le 6 septembre 2007 À mes yeux, le baccalauréat professionnel est un véritable baccalauréat et doit donc être valorisé. C'est pour cela qu'il doit être préparé comme tous les autres baccalauréats, c'est-à-dire en trois ans, après la classe de troisième. D'ailleurs, dès cette rentrée, 10 000 jeunes engagent la préparation d'un bac pro en trois ans. X. Darcos dans message à UNETP le 5 novembre 2007 X. Darcos à l’Assemblée Nationale le 15 novembre 2007 Je souhaite doubler le nombre de « lycées des métiers » tout en rendant plus lisible le baccalauréat professionnel : il doit être préparé en trois ans comme tous les autres baccalauréats et donner l’accès aux BTS.
L’EN a-t-elle commencé la mise en œuvre ? • OUI • Les recteurs ont reçu des instructions précises du ministre pour qu’un nombre important de filières soient transformées dès 2008 et que toutes les filières le soient en septembre 2009
à l'attention de Mesdames et Messieurs les Recteurs d'Académie Messieurs les Vice-recteurs d'Académie O B.J E T : Développement du baccalauréat.professionneI en trois ans. La préparation du baccalauréat professionnel en trois ans après la troisième a été expérimentée depuis 2001. Elle a montré tout l'intérêt pour les élèves de pouvoir réduire la durée de leur formation sans diminuer ni la qualité de celle-ci ni la valeur du diplôme obtenu, le contenu et les modalités de délivrance de celui-ci étant restés inchangés. La généralisation du parcours en trois ans doit donc être résolument engagée et, dès la rentrée 2008, 45 000 élèves devront être accueillis dans des formations préparant en trois ans au baccalauréat professionnel, ce qui équivaut à environ 25 % des effectifs actuels entrant en formation en BEP. Par ailleurs, l'année 2008 sera mise à profit pour préparer la généralisation des baccalauréats professionnels en trois ans.
L’Enseignement Technique Catholiquea-t-il commencé aussi ? • OUI, après avoir protesté sur l’absence de concertation • Les CAEC et DDEC, les chefs d’établissement techniques (UNETP) mettent en œuvre, selon les instructions reçues par le recteur, et selon qu’ils ont – ou non – des filières concernées en 2008 • Le SGEC met en place un groupe de travail pour expertiser les conséquences; le CNEAP en est membre.
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DIRECTION REGIONALE DE L’ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE DE LILLE Note du 22 novembre 2007 REFORME DU BAC PROFESSIONNEL EN 3 ANS Elle aura des incidences dans tous nos établissements, dès la rentrée prochaine. Dans les LP, premiers concernés, dans les LEGT, incidences sur flux élèves, sur structures, ... Dans les collèges, il faudra repenser les données de l'orientation des élèves en fin de 3ème. Pour l'essentiel, comme les autres baccalauréats, le BAC PRO se préparera en 3 ans au lieu de 4 ( 2 en BEP + 2 en BAC PRO). Dès la rentrée 2008, 25% (moyenne) des divisions de 1ère année de l'ex BEP, seront engagées dans cette filière sur trois ans.Selon les filières, ce taux variera de 50 à 10% (voir tableau joint).D'autres passeront à 3 ans ultérieurement.A terme (R2009), il n'y aura plus d'entrée en BEP 2 ans. Les choix de fin de collège seront en 3 directions :- le CAP à la qualification professionnelle immédiate (passerelle possible vers BAC PRO),- le BAC PRO en 3 ans, - le LEGT, de moins en moins différencié par des options ramenées à un nombre restreint.- BAC PRO et LEGT permettront d'accéder à des BTS. STRUCTURES PREVISIONNELLES R2008 DES LP Il est urgent pour les LP, le plus souvent possible par concertation entre LP de réseau, bassin ou voisinage, d'entrer dans cette perspective dès la rentrée 2008. Rester en marge ou dans l'attentisme serait suicidaire. Quel choix feront les élèves si cohabitent des BAC PRO en 3 ans etdes BAC PRO en 2 + 2 ans ?? C'est pourquoi nous les encourageons à faire des propositions de BAC PRO en 3 ans dans leurs déclarations de structure au Rectorat.
Y a-t-il des instructions pédagogiques précises à l’EN ? • NON actuellement • L’adaptation des programmes est pilotée par l’Inspection générale • Il semble que les changements en septembre 2008 soient limités dans le programme actuel de seconde professionnelle
Organisation pédagogique des formations Pour la rentrée 2008. la grille horaire applicable en première année de baccalauréat professionnel en trois ans sera celle de la seconde professionnelle de BEP ayant été transformée, dans laquelle le nombre d'heures de modules sera fixé à une heure, réservée aux élèves pour lesquels une aide personnalisée s'avérera nécessaire. Le contenu de la première année de formation sera adapté par les équipes pédagogiques en prenant en compte les référentiels et programmes des BEP et des baccalauréats professionnels. Sous l'autorité des corps d'inspection. il conviendra de sélectionner dans le référentiel du BEP dont la formation sera transformée en baccalauréat professionnel en trois ans les pré-requis indispensables à la préparation de celui-ci. Xavier DARCOS
Est-ce la fin des BEP à l’EN ? • Cela y ressemble, sauf pour certaines spécialités et en particulier le CSS • Mais rien n’est encore décidé officiellement et certains BEP seraient maintenus, mais combien de temps ? Seront-ils transformés en CAP ? • Les élèves « abandonnant » en cours de cycle recevraient – ou « passeraient » ? – une « certification » ou un diplôme de niveau 5 pour ne pas partir sans qualification professionnelle
Le ministre de l’agriculture a-t-il décidé de « suivre » ? • OFFICIELLEMENT, personne n’en a rien dit. Le ministre n’a rien déclaré sauf devant les directeurs du secteur public; le CNEA n’a pas été consulté • La note de rentrée 2008 du DGER (octobre 2008) annonce une prévision pour septembre 2009 • MAIS depuis, les DRAF et SRFD se sont vus demander en octobre et en novembre de faire une étape significative en 2008 • Certains ajoutent que tout serait bouclé en 2009 • Dernière minute: le DGER reçoit Y Le Norcy le 28.11 sur ce sujet
Le ministre de l’agriculture peut-il décider de ne pas « suivre »? • VRAISEMBLABLEMENT NON • Parce qu’il est chargé de mettre en œuvre des dispositions prises par l’EN tout en respectant les spécificités de son système éducatif particulier • Parce qu’un Bac pro en trois ans à l’EN serait plus attractif qu’un bac pro en 4 ans dans l’EA et que l’image de l’EA serait atteinte auprès des élèves ou des familles
Lettre de mission de M. Nicolas SARKOZY, Président de la République, adressée à M. Xavier Darcos, Ministre de l'Education nationale. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE Paris, le 5 juillet 2007 Monsieur le Ministre, …/… En lien avec le ministre de l'Agriculture et de la pêche, vous veillerez à ce que ces orientations soient également mises en œuvre au sein de l'enseignement agricole, en préservant la spécificité de celui-ci. Sur un grand nombre de points, les réussites de l'enseignement agricole pourront d'ailleurs vous servir d'exemple utile.
Les DRAF/SRFD ont-ils commencé à organiser le dispositif ? • OUI, pour la plupart • Ils ont établi ou établissent actuellement une sorte de « carte » des établissements publics qui débuteraient en 2008 • Ils ont souvent reporté la date des « CREA Structures » pour intégrer ce nouveau dispositif
Y a-t-il des travaux d’ordre pédagogique sur ce sujet ? • OUI, le pilote en est le Doyen de l’inspection de l’EA • Des inspecteurs y travaillent • Il semble que des équipes d’experts – dont des enseignants – y seront associés • MAIS de toute évidence, rien n’est entrepris de concret et de précis
Est-ce que tout cela n’est pas d’abord une affaire de «gros sous» ? OFFICIELLEMENT, NON BIEN SÛR MAIS Nul ne doute que pour réduire le nombre des enseignants (c’est imposé par la politique du Président de la République) il est « opportun » de réduire le nombre d’années d’études. Donc cela «tombe» bien !! Et pour le ministère de l’agriculture auquel il manque depuis longtemps environ 10% du budget de l’enseignement agricole, il y a un « effet d’aubaine » qui arrangerait bien des problèmes.
Et le CNEAP là-dedans ? • MAIS dès l’annonce du DGER vers le 5 octobre, • Il a écrit au ministre le 25 octobre pour poser une protestation et de fermes réserves • Il a rencontré le 6 novembre le Cabinet du ministre et le DGER le 18 octobre et le 9 novembre • Il a rencontré le président et le DG des MFR le 17 octobre • Il a alerté le SGEC et les DDEC le 16 octobre et le Comité national de l’enseignement catholique (le 9 novembre) • Il a rencontré le président de la FNSEA le 21 novembre Jusqu’au 26 novembre, il n’a été consulté par personne
Et depuis le 26 novembre ? • Y Le Norcy et P Dréan ont eu l’occasion d’un long entretien avec le « pilote pédagogique » du « projet » qui a appelé le CNEAP pour une « première consultation » • Il en ressort que, malgré des réserves individuelles sur les principes, l’Administration a reçu la « commande de faire » et elle va faire • L’Administration centrale consulte avant que le DGER adresse une note d’instructions aux DRAF précisant les orientations et le plan de travail • Elle se pose plus de questions qu’elle n’a de réponses….
UNE hypothèse, parmi d’autres, est celle d’un bac pro en 3 ans • débutant par une « seconde » à quatre orientations: production, transformation, aménagement, services • présentant une sorte de « palier d’orientation » en fin de seconde pour diviser la cohorte en deux voies • vers une terminale BEPA • vers une deuxième, puis troisième année de bac pro Cette hypothèse ne répond pas à la question: le titulaire du BEPA de ce type a-t-il accès à la préparation d’un bac pro, et comment ? Elle laisse entière la question du rapport CAPA/BEPA La DGER est consciente que la question de certains BEPA actuellement sans bac pro (secteur hippique, EAENR…) ou de certains BTA (Laboratoire, GFS) demeure entière. Elle pose la question du positionnement professionnel différent des BEPA Services et des Bac Pro Services
Et qu’a fait le CNEAP « en interne » ? Devant le silence de la DGER et les demi-confidences des DRAF/SRFD, • Le secrétaire général a demandé aux DREAP de rencontrer TOUS les SRFD pour connaître leurs intentions (bilan contrasté mais univoque: ils feront ce que la DGER leur demande de faire) • Le CNEAP a étudié en Conseil d’administration le 20 novembre et en réunion avec les CREAP le 21 novembre les éventualités offertes, les travaux à effectuer, les analyses à conduire, les positions à énoncer • il a mis en place un groupe de travail dont la première réunion est fixée au mercredi 28.11.07 • Le CA demande à tous les CREAP de se réunir très rapidement pour faire un point sur l’information disponible, pour produire les premières analyses de situation, et pour proposer au DRAF/SRFD une adaptation de certaines structures dès 2008 pour ne pas paraître « en retard » • Les chefs d’établissement en Session début décembre seront TOUS associés au débat et informés de l’état de la question • Les présidents d’association seront tenus informés par courrier et le CA de la FFN y travaillera ensuite
Pourquoi le CNEAP ne s’oppose-t-il pas à cette réforme ? Parce que si la « machine est partie » - et elle l’est – , elle ne peut s’arrêter. On peut seulement en infléchir la course. • IL est clair que PERSONNE au CNEAP n’a demandé cette réforme • Il est certain que PERSONNE n’a la conviction que c’est seulement l’intérêt des élèves qui la provoque • Il est évident que cette réforme provoque plus de troubles et provoquera plus de difficultés qu’elle n’apporte de solutions pour la formation professionnelle des jeunes MAIS • Si l’EN (dont l’enseignement catholique) entre dans cette voie, dans quelle situation se trouverait le CNEAP s’il la refusait et s’il proposait des bac pros en 4 ans lors des procédures d’orientation en 3ème?
Et si tout « le privé » s’y opposait ? • Le CNEAP, les MFR et l’UNREP partagent sur cette question la même opinion • Mais l’on sait que le secteur public « devra suivre », quoi que pensent des proviseurs et des enseignants, du choix fait par le ministre et le DGER • Peut-on alors imaginer que le « secteur privé » de l’enseignement agricole ne s’adapte pas dans le même sens ? • Que dire à une famille qui demanderait à un LEAP ou une MFR pourquoi le bac pro est en 4 ans dans le CNEAP et en 3 ans au LEGTA public d’à côté ?
Alors il ne reste plus qu’à rendre les armes et attendre l’application ? CERTAINEMENT PAS, car • Le sort du BEP et du BEPA – et donc du CAP-CAPA- n’est pas réglé à ce jour (disparition ou maintien, pour tous ou pour certains…) • Le sort de nos élèves et apprentis vaut que l’on se batte pour essayer de faire d’une mauvaise décision (selon nous) une disposition la moins négative, voir la plus positive possible • La « carte scolaire » de nos établissements est en cause, et il s’agit de la reconstruire ENSEMBLE EN RESEAUX REGIONAUX
Qui pense au sort des établissements là-dedans ? • Le CA du CNEAP a étudié le 20.11 un document présentant TOUTES les situations d’établissements concernés • Il a estimé que la première analyse fine des conséquences devait être faite au niveau régional • La restructuration du Bac Pro touchera progressivement en 2008, 2009, 2010 et 2011 • 28 000 Élèves et apprentis du CNEAP • 500 Classes et sections de bac pro et de BTA • 880 Classes et sections de BEPA • répartis dans 196 établissements du CNEAP • C’est donc la quasi-totalité des établissements et tous les CREAP qui sont concernés. • Au terme de 4 rentrées, c’est environ 4 000 élèves et apprentis, 200 classes et entre 350 et 450 enseignants qui, sauf compensation par des créations nouvelles, ne figureraient plus dans nos « registres ».
Que va devenir le BEPA ? • Au 1er novembre, nul ne le sait • Certaines rumeurs laissent penser que le MAP souhaiterait garder un BEPA « pour le plus grand nombre des élèves » - le CNEAP demande que ceci soit une possibilité pour tous • D’autres rumeurs laissent croire que le BEPA serait supprimé et que le CAPA serait le seul diplôme professionnel de niveau 5 • A l’EN, les mêmes rumeurs ou hypothèses sont développées • Mais à cette date nul n’a connaissance de l’ensemble des parcours possibles après la troisième dans la voie professionnelle LE CNEAP SE BAT POUR LE MAINTIEN DU BEPA POUR TOUS
Alors il faut attendre ? ! • NON car, si cette réforme doit se faire, le CNEAP doit tout faire pour qu’elle soit aussi réussie que possible, et rechercher quel bien il peut ressortir de ce qui apparaît aujourd’hui comme un mal (position du CA du CNEAP du 20.11) • NON car,s’il est nécessaire de répondre en réseaux pour organiser l’implantation des formations, c’est aux CREAP de proposer aux DRAF ce qu’ils souhaitent, plutôt qu’attendre les schémas préparés pour nous par les DRAF
Qu’est ce qui est urgent ? De se tenir prêts, c’est-à-dire • de procéder à un inventaire régional précis des possibilités par groupes de filières et par groupes d’établissements • de suivre de très près l’évolution des informations sur le sujet, qui sera rapide • de raisonner collectivement dans l’EAPrivé sans ignorer que des évolutions analogues touchent l’EC et que certains voudraient trouver là l’occasion de « rationnaliser » des secteurs proches (Services, commercialisation, machinisme…) • d’associer les équipes pédagogiques à l’information et aux réflexions sur ce sujet difficile qui les concerne très directement
Quel est le degré d’urgence ? • Pour entrer positivement dans la démarche, chaque CREAP, après s’être réuni en décembre, doit convenir avec le DRAF de « qui » entre en 2008 dans la réforme. Le CA du CNEAP souhaite une concertation sur les propositions pour assurer la cohésion qui donnera une plus grande sécurité. Délai: janvier 2008 (car les CREA doivent en débattre) • Les contenus de la « nouvelle seconde » seront préparés au 1er trimestre 2008. Il faut préparer les enseignants à les étudier et mettre en œuvre. Délai: janvier à juin 2008. • Tout dépendra ensuite du rythme retenu par le MAP: selon que toutes les filières sont transformées en 2009 comme à l’EN (premier nouveau bac pro généralisé à tous en juin 2012) ou que le MAP choisit un rythme moins rapide
Et si, bon gré mal gré, on y va,quels sont les atouts pour réussir ? • Le savoir-faire de nos équipes • L’attractivité de la nouvelle « formule » (observée par l’IGEN) • La capacité à repenser ensemble la carte régionale ou interrégionale • L’esprit d’initiative • La solidarité sans faille dans la démarche • L’accompagnement par la formation • LA COMMUNICATION, interne et externe