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Une présentation de Jean-Claude Beauclair, ingénieur à la Direction de l ’ expertise technique

L ’ ANNUELLE DES INSPECTEURS DE CS LES 23 ET 24 OCTOBRE 2013 À QUÉBEC. Une présentation de Jean-Claude Beauclair, ingénieur à la Direction de l ’ expertise technique. Plan de la présentation. Présence de bactéries dans l’eau Aseptisation de l’eau Danger de brûlure

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Presentation Transcript


  1. L’ANNUELLE DES INSPECTEURS DE CSLES 23 ET 24 OCTOBRE 2013 À QUÉBEC Une présentation de Jean-Claude Beauclair, ingénieur à la Direction de l’expertise technique

  2. Plan de la présentation Présence de bactéries dans l’eau Aseptisation de l’eau Danger de brûlure Réduction de la température à 49 °C Réduction à 43 °C pour les bains et les douches, mais pas pour tout le monde… Conclusion

  3. L’ASEPTISATION Contre les risques de contamination potentiellement mortelle Une chose est sûre : votre chauffe-eau (à accumulation) est contaminé par toutes sortes de bactéries et il y a 40 % de risque qu’il le soit aussi par la fameuse legionella. C’est en 1976 que la première épidémie de légionellose est apparue aux États-Unis au sein d’un groupe d’anciens combattants de l’American Legion, d’où son nom.

  4. L’ASEPTISATION Contre les risques de contamination potentiellement mortelle La legionella pneumophila se trouve très à l’aise à des températures se situant entre 20 et 40 °C (68 et 104 °F). À 50 °C (122 °F), elle se sent moins à l’aise, mais peut survivre. La température minimale retenue par les autorités scientifiques et médicales pour éliminer cette bactérie est 60 °C (140 °F).

  5. ÉVOLUTION DES CODES7 novembre 2000 au 16 mai 2008 CCQ 1995, 9.31.6.1. Température de l’eau chaude « Si une installation de production d’eau chaude est exigée … elle doit alimenter chaque logementen quantités adéquates d’eau chaude à une température d’au moins 45 °C et d’au plus 60 °C. » 

  6. ÉVOLUTION DES CODESAprès le 17 mai 2008 CCQ, chapitre 3, Plomberie 2005 2.6.1.12. Chauffe-eau  « 1) Le dispositif de contrôle de la température des chauffe‐eau à accumulation doit être réglé de façon à ce que la température de l’eau stockée ne soit pas inférieure à 60 °C. »

  7. ÉVOLUTION DES CODESAprès le 17 mai 2008 CCQ, chapitre 3, Plomberie 2005 2.6.1.1. Conception, fabrication et installation « 4) Dans un réseau de distribution d’eau chaude avec boucle de recirculation, l’eau dans la boucle ne doit pas avoir une température inférieure à 55 °C lorsqu’elle est en circulation (voir la note A‐2.6.1.12.1). »

  8. ÉVOLUTION DES CODESAprès le 17 mai 2008 CCQ, chapitre 3, Plomberie 2005 Note A‐2.6.1.12.1 « L'eau présente dans un chauffe-eau ou un réseau de distribution à une température inférieure à 60 °C permet la survie ou la prolifération de bactéries du type legionella. L'eau chauffée à une température égale ou supérieure à 60 °C réduit la contamination par bactéries du réseau de distribution d'eau chaude. Il est possible d'y parvenir en réglant le thermostat à diverses températures selon le type de chauffe-eau. »

  9. ÉVOLUTION DES CODESAprès le 17 mai 2008 CCQ, chapitre 3, Plomberie 2005 Note A‐2.6.1.12.1 « Contrairement aux chauffe-eau à l’huile ou au gaz, les appareils électriques ne semblent pas maintenir une température uniforme de l’eau, et certaines zones du réservoir peuvent être aussi froides que 20 °C. »

  10. ÉVOLUTION DES CODESAprès le 17 mai 2008 CCQ, chapitre 3, Plomberie 2005 A-2.2.10.7. Température de l'eau chaude « L'eau chaude ayant une température de 60 °C à la sortie cause de graves brûlures à la peau en 1 à 5 secondes. À 49 °C, il faut 10 minutes pour causer une brûlure au troisième degré. Les enfants, les personnes âgées et les personnes atteintes d'une incapacité courent le plus grand risque d'échaudures. » À 60 °C, un adulte se brûle au troisième degré en environ 5 secondes, et un enfant en 1 seconde.

  11. ÉVOLUTION DES CODESAprès le 17 mai 2008 CCQ, chapitre 3 Plomberie 2005 2.2.10.7. Contrôle de la température de l'eau « 3) Tous les robinets mélangeurs qui alimentent les pommes de douche doivent pouvoir : a) maintenir une température de sortie de l'eau d'au plus 49 °C; et b) limiter le choc thermique. » « 4) La température de sortie de l'eau dans une baignoire ne doit pas être supérieure à 49 °C. »

  12. ROBINETTERIE DES BAINS ET DES DOUCHESAvant le 16 mai 2008

  13. ROBINETTERIE DES BAINS ET DOUCHESAprès le 17 mai 2008

  14. PLAQUE DE RÉPARATION

  15. ÉVOLUTION DES CODESAprès le 17 mai 2008 CCQ, chapitre 3 Plomberie 2005 2.2.10.7. Contrôle de la température de l'eau (suite) A-2.2.10.7.Température de l'eau chaude « La conformité à l'article 2.2.10.7.permettra de réduire les risques d'échaudures dans les douches et les baignoires, ainsi que les risques de chocs thermiques dans le cas des pommes de douches fixées au mur. Ces exigences visent tous les usages; elles ne se limitent pas aux habitations. »

  16. ÉVOLUTION DES CODESAprès le 17 mai 2008 CCQ, chapitre 3 Plomberie 2005 2.2.10.7. Contrôle de la température de l'eau (suite) A-2.2.10.7.Température de l'eau chaude « L'article 2.2.10.7. ne vise pas la température de l'eau à la sortie d'autres appareils sanitaires tels les lavabos, les éviers, les bacs à laver ou les bidets, pour lesquels il demeure un risque d'échaudures. »

  17. LES BRÛLURESSelon l’étude de juin 2003 de l’INSPQ « Au Québec, les brûlures causées par l’eau chaude du robinet occasionnent environ 33 hospitalisations et 3 décès par année. À défaut d’avoir un registre fiable sur les cas de légionellose, l’Institut de santé publique estime que ce problème est au moins aussi important que celui des brûlures dans les résidences privées. La problématique des chauffe-eau contaminés est très négligée car des gens peuvent mourir de pneumonie sans qu’une légionellose ait été diagnostiquée, alors qu’il existe un puissant lobby contre les brûlures, qui ne passent jamais inaperçues. »

  18. ÉVOLUTION DES CODESDepuis le18 mars 2013 Chapitre Bâtiment du Code de sécurité (CBCS) « Pour les propriétaires et exploitants d’établissements de soins et de résidences privées pour aînés, limiter la température à la sortie du robinet de la baignoire et de la pomme de douche à 43 °C. »

  19. ÉVOLUTION DES CODESDepuis le 18 mars 2013 Chapitre Bâtiment du Code de sécurité (CBCS) « Pour les établissements de soins et de résidences privées pour aînés, limiter la température à la sortie du robinet de la baignoire et de la pomme de douche à 43 °C. » Les robinets « à pression autorégularisée » (type P) sont maintenant interdits d'installation dans ces établissements, car ils sont trop sensibles aux variations saisonnières de la température de l'eau froide. Seule l'installation d’appareils de type « thermostatique » (type  T) ou de type « pression autorégularisée et thermostatique combinés » (type TP) est maintenant autorisée.

  20. ÉCHELLE DE TEMPÉRATURE

  21. CONCLUSION • La legionellapneumofilaest présente dans un grand nombre de chauffe-eau. • Depuis 2008, tout nouveau chauffe-eau est préréglé à 60 °C. • La RBQ considère le remplacement d’un chauffe-eau comme étant une nouvelle installation. • Le CCQ exige de limiter la température des bains et des douches à 49 °C, donc il faut s’assurer que la robinetterie est appropriée.

  22. CONCLUSION • Même si nous ne sommes pas assujettis à la Loi sur les services de santé et les services sociaux, il est tout indiqué d’installer une robinetterie thermostatique T ou TP dans les bains et les douches, lors de l’adaptation de logements pour personnes à mobilité réduite. Ce type de robinetterie garantit une température maximale de l’eau de 43 °C, ce qui préserve cette clientèle vulnérable des risques de brûlures.

  23. Merci de votre attention.

  24. SOUPAPE THERMOSTATIQUE

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