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UROCULTURE:TECHNIQUES D'ANALYSE (suite). I. Choix des milieuxII.Modes d'ensemencementIII.Appareils et m
E N D
1. EXAMEN CYTO-BACTERIOLOGIQUE DES URINES Hortense GONSU KAMGA
Mdecin biologiste
FMSB / CHUY
2. UROCULTURE:TECHNIQUES DANALYSE (suite) I. Choix des milieux
II.Modes densemencement
III.Appareils et mthodes automatiques
IV.Incubation des urocultures
V. Interprtation de lECBU
3. UROCULTURE: I. choix des milieux de culture Milieux non chromognes
Les milieux les plus usuels taient adapts la croissance des entrobactries + indicateur de lattaque du lactose permettant une diffrenciation des colonies
*non slectifs: CLED, milieu lactos au bromocrsol pourpre BCP
OU
*slectifs: gloses Mac Conkey / GS+ANC
4. UROCULTURE: I. choix des milieux de culture Milieux chromognes
Principe:
Utilisation des substrats synthtiques qui sont des analogues structuraux dune molcule naturellement clive par une enzyme caractristique dune espce bactrienne ou dun groupe despces bactriennes
Le substrat cliv acquiert des proprits chromogniques et prcipite en colorant la colonie sans diffuser dans la glose
La plupart des milieux chromognes utilisent un jeu de diffrents substrats permettant une bonne diffrenciation des colonies et une identification prsomptive de ou des espces bactriennes prsentes dans lurine
5. UROCULTURE:I. choix des milieux de culture Milieux chromognes
Avantages:
Discrimination plus fine des colonies
Meilleure sensibilit de dtection des urines pluri microbiennes
Identification directe de E.coli, Enterococcus spp et Proteus mirabilis laide de tests complmentaires simples(indole, tat frais)
Rendu didentification plus rapide au clinicien
ventuelle adaptation de lantibiothrapie probabiliste
Economie substantielle en ractifs et en temps-technicien
6. UROCULTURE:I. choix des milieux de culture Milieux chromognes
Limites:
De rares souches de Citrobacter freundii indolognes dpourvues de -D-galactosidase peuvent tre identifies tord comme E. coli
Quelques souches dEnterobacter spp, et de Citrobacter spp, ont t dcrites avec un phnotype de -D-glucuronidase
7. UROCULTURE Milieux chromognes
Limites:
Le microbiologiste, du fait de la plus grande diversit des entrobactries rencontres devra rester vigilant et bien contrler ladquation entre lidentification et lantibiogramme
Possibilit de confusion entre un entrocoque et un streptocoque du groupe B (infection urinaire chez la femme enceinte ou le NN)
8. UROCULTURE:I. choix des milieux de culture Autres milieux (1)
En fonction du contexte clinique ou du Gram:
Suspicion de tuberculose: milieux adquats
Cystite hmorrhagique chez ID, recherche de Corynebacterium urealyticum sur glose au sang incubation >24h
9. UROCULTURE:I. choix des milieux de culture Autres milieux (2)
Si prsence de germes lexamen direct et culture ngative en 24h:
*recherche danarobies sur glose au sang en anarobie pdt 48h
*recherche de germes exigeants sur glose au chocolat sous CO2 pdt 48h
En prsence des levures:1 milieu Sabouraud ou 1milieu chromogne pour levures(IDCandida albicans) 30C
10. UROCULTURE:II. Modes densemencement But
Dnombrer les bactries
Isoler la ou les bactries en cause avec colonies bien distinctes les unes des autres
Mthode originale de Kass (dilution de 10 en 10)
Mthode simplifie de Vron (dilution au 1/100)
Mthode de lanse calibre (la +utilise) (10l non dilu)
Mthode de la lame immerge (trempage)
11. UROCULTURE:III. Appareils et mthodes automatiques But
Dtecter les bactriuries significatives
Principe
Cribler rapidement les urines(<1/2h)
Dterminer les chantillons ensemencer
12. UROCULTURE:III. Appareils et mthodes automatiques Avantage
Traitement de plusieurs centaines dchantillons durine par jour
inconvnients
Chers lachat
Les chantillons positifs doivent tre secondairement ensemencs
Laboratoire grosse clientle
13. UROCULTURE:III. Appareils et mthodes automatiques Technologies dveloppes (1)
Microscopie flux couple un systme danalyse d image(IRIS iQ200)
Systme de marquage fluorescent(Sysmex UF-100)
Permet le compte des bactries, des
leucocytes, des hmaties et la dtection
des cristaux, de levures
14. UROCULTURE:III. Appareils et mthodes automatiques Technologies dveloppes (2)
Lautomate Cellenium-160US
Le Coral UTI Screen system
15. UROCULTURE:IV. Incubation des urocultures Technologies dveloppes (3)
18 24h pour la majorit des bactries
Dans certains cas,modifier le milieu de culture (glose au sang ou chocolat), latmosphre(anarobiose et CO2) et prolonger lincubation
*bactries exigeantes
*dficientes
*culture ngative malgr la prsence de bactries lexamen direct
16. UROCULTURE: V. Interprtation de lECBU I. Bactriurie quantitative sur chantillons obtenus par la technique du milieu de jet
II.Bactriurie quantitative sur chantillon obtenus par une technique autre que le milieu de jet
III. Cas particulier de la bactriurie asymptomatique
IV. Interprtation des discordances entre leucocyturie et bactriurie
17. UROCULTURE: INTERPRETATION I. Bactriurie quantitative sur chantillons obtenus par la technique du milieu de jet
Critres prendre en compte par le bactriologiste
laspect monomicrobien ou polymicrobien de la culture
la leucocyturie
le contexte clinique
les ECBU faits antrieurement
les nombreux facteurs affectent le comptage des bactries
le type de microorganisme retrouv
18. UROCULTURE: INTERPRETATION Espces responsables dinfections urinaires
Gram ngatif
Escherichia coli
Proteus mirabilis
Klebsiella spp.
Pseudomonas aeruginosa
Autres entrobactries
Acinetobacter spp.
Gram positif
Enterococcus spp.
Staphylococcus saprophyticus
Staphylococcus aureus
Streptococcus agalactiae
Autres
levures
19. UROCULTURE: INTERPRETATION II. Bactriurie quantitative sur chantillons obtenus par une technique diffrente de celle du milieu de jet
Les taux de bactriurie significative varient selon le mode de prlvement:
Cas de ponction sus-pubienne; 104UFC/mL pour un volume ensemencer de 100l
20. UROCULTURE: INTERPRETATION III. Bactriurie asymptomatique
Prsence de bactrie dans lurine
un taux significatif en dehors de tout signe dinfection urinaire
Recherche systmatique dans deux contextes cliniques
*chez la femme enceinte:risque de pylonphrite et daccouchement prmatur
* en prvision dintervention sur voies urinaires: rsection transurthrale de prostate ou ablation de sonde
21. UROCULTURE: CONTEXTES PARTICULIERS Tuberculose
Leucocyturie sans bactriurie; voir contexte clinique
Patients immunodprims
Recherche de Corynbacterium urealyticum en cas de cystite hmorragique (cystite incrustante):glose au sang
prsence de cristaux type phosphates ammoniaco-magnsiens ou PH urinaire alcalin
Culture de levures sur milieu de Sabouraud si prsentes lexamen direct
Prostatite
Mthode de Meares et Stamey
Sur 3 chantillons: sur 3ime ch nbre de bactries X10
22. UROCULTURE: INTERPRETATION IV. Contextes cliniques de discordance entre leucocyturie et bactriurie
23. UROCULTURE:Rcap. des diffrents cas de figures
24. UROCULTURE:Rcap. des diffrents cas de figures
25. UROCULTURE: Rcap. des diffrents cas de figures
26. UROCULTURE: Identification et Antibiogramme Identification:fonction de type morphologique isol et de lexamen direct
Antibiogramme:fait en parallle
Tester ATB qui ont une bonne limination urinaire/
Bta-lactamines
Quinolones et fluoroQ
Cotrimoxazole
Aminosides
Fosfomycine
Nitrofuranes
Polypeptides
NB: les macrolides et cyclines ont une mauvaise limination urinaire; rservs aux infections urtrales
27. ECBU: COMMENTAIRES Rsultats dfinitifs avec commentaires clairement rdigs
Doivent susciter le dialogue avec le clinicien
Quelques remarques frquentes:
Cas de souillure
Si interprtation litigieuse; demander un nouvel ECBU
Suspicion dITU iatrogne ; Pseudomonas Acinetobacter, Serratia
Antibiogramme titre indicatif parfois
Surveillance de ITU par le labo: un contrle de ECBU nest ncessaire que si volution dfavorable (reprise T ou de douleurs..)
28. ECBU
FIN!