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Routage dynamique

Routage dynamique. Routage dynamique les tables de routage sont mises à jour régulièrement en fonction de l'état du réseau plus complexe que le routage statique et surcharge du réseau par l'échange d'informations de routage permet de choisir la route optimale

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  1. Routage dynamique • Routage dynamique • les tables de routage sont mises à jour régulièrement en fonction de l'état du réseau • plus complexe que le routage statique et surcharge du réseau par l'échange d'informations de routage • permet de choisir la route optimale • le séquencement des paquets n'est plus assuré en mode non connecté • Protocoles de routage dynamique • routage par vecteur de distance (distance vector routing) • routage à état des liens (link state routing) Routage dynamique

  2. Protocoles de routage RIPv1 & RIPv2 • Décrire les fonctions et caractéristiques du protocole • Configurer un périphérique pour utiliser RIP version 1 et 2 • Vérifier le bon fonctionnement de RIP • Connaître les différences entre les deux versions

  3. Routage par vecteur de distance • Un routeur utilisant un protocole de routage à vecteur de distance ne connaît pas le chemin complet vers un réseau de destination. Le routeur ne connaît que les éléments suivants : • La direction ou l’interface dans laquelle les paquets doivent être transférés • la distance jusqu’au réseau de destination • Le nœud récepteur apprend ainsi qui son voisin est capable de joindre et à quel coût • Chaque routeur diffuse périodiquement à ses voisins sa table de routage • Mise à jour de la table sur le récepteur • Si la table reçue contient une entrée qui n'est pas dans sa table : il ajoute cette entrée dans sa table avec coût = coût reçu + coût du lien de réception de la table • Si la table reçue contient une entrée déjà présente : il met à jour son entrée si coût connu > coût calculé ou si le coût connu à changer de valeur Routage dynamique – Partie 1

  4. Routage par vecteur de distance Routage dynamique – Partie 1

  5. Routage par vecteur de distance Routage dynamique – Partie 1

  6. Routage par vecteur de distance Routage dynamique – Partie 1

  7. Routage par vecteur de distance • Deux problèmes surviennent : • un bouclage apparaît dans le réseau : tous les paquets à destination de R3 oscillent entre R1 et R2 • l'algorithme ne converge plus : à l'échange suivant, R1 apprend de R2 que désormais le coût pour joindre R3 en passant par R2 est de 3 -> il met sa table à jour (R3, R2, 4) ; de même, R2 va apprendre de R1 que désormais le coût pour joindre R3 est de 4… • Une solution : • interdire à un noeud de signaler une destination qu'il connaît au routeur par lequel il l'a apprise (split horizon) • limiter la valeur infinie du coût à une petite valeur (16 dans RIP) -> convergence dès que l'infini est atteint Routage dynamique – Partie 1

  8. Avantages • Implémentation et maintenance simples. • Faibles ressources requises • ils nécessitent peu de mémoire pour stocker les informations • ils ne nécessitent pas non plus une UC puissante • ils ne nécessitent généralement pas une bande passante importante pour envoyer les mises à jour de routage. Cependant, cela peut devenir un problème si vous déployez un protocole à vecteur de distance dans un réseau important Routage dynamique – Partie 1

  9. Inconvénients • Convergence lente. L’utilisation de mises à jour périodiques peut ralentir cette convergence • Évolutivité limitée. La convergence lente peut limiter la taille du réseau car des réseaux plus importants nécessitent davantage de temps pour propager les informations de routage • Boucles de routage. Des boucles de routage peuvent survenir lorsque des tables de routage incohérentes ne sont pas mises à jour en raison d’une convergence lente dans un réseau changeant Routage dynamique – Partie 1

  10. Protocole RIP • Historique • RIP est né d’un protocole antérieur développé par Xerox, appelé Gateway Information Protocol (GWINFO). Avec le développement de Xerox Network System (XNS), GWINFO a évolué en RIP • Il a par la suite gagné en popularité suite à son implémentation dans Berkeley Software Distribution (BSD) en tant que démon nommé routed (prononcé « route-dee et non rout-ed »). Plusieurs autres fournisseurs ont alors créé leurs propres implémentations du protocole RIP en y intégrant de légères différences • En 1988, reconnaissant le besoin de normaliser ce protocole, Charles Hedrick écrit le document RFC 1058 dans lequel il documente le protocole existant et propose plusieurs améliorations. Depuis, le protocole RIP a été amélioré avec RIPv2 en 1994 et RIPng en 1997 Routage dynamique – Partie 1

  11. Protocole RIP • Initialement, le protocole RIP (Routing Information Protocol) était spécifié dans la RFC 1058. Ses principales caractéristiques sont les suivantes : • Il utilise le nombre de sauts comme métrique de sélection d’un chemin • Si le nombre de sauts pour un réseau est supérieur à 15, le protocole RIP ne peut pas fournir de route à ce réseau • Par défaut, les mises à jour de routage sont diffusées ou multi diffusées toutes les 30 secondes Routage dynamique – Partie 1

  12. Encapsulation • La partie données d’un message RIP est encapsulée dans un segment UDP, avec les numéros de ports source et de destination définis sur 520. L’en-tête IP et les en-têtes de liaison de données ajoutent des adresses de destination de diffusion avant l’envoi du message à toutes les interfaces configurées RIP Routage dynamique – Partie 1

  13. Format du message Routage dynamique – Partie 1

  14. RIPv1 • RIP est un protocole de routage par classe. Comme vous l’avez sans doute noté dans la discussion précédente sur le format des messages, le protocole RIPv1 n’envoie pas d’informations de masque de sous-réseau dans la mise à jour • Un routeur utilise le masque de sous-réseau configuré sur une interface locale ou applique le masque de sous-réseau par défaut de la classe de l’adresse. Du fait de cette limite, les réseaux RIPv1 ne peuvent pas être discontinus, ni mettre en œuvre VLSM Routage dynamique – Partie 1

  15. Minuteurs RIP • Outre le minuteur de mise à jour, l’IOS implémente trois minuteurs supplémentaires pour le protocole RIP : • Temporisation (Invalid Timer) • Annulation (Flush Timer) • Mise hors service (Holddown Timer) Routage dynamique – Partie 1

  16. Minuteurs RIP • Minuteur de temporisation. Si aucune mise à jour n’a été reçue pour actualiser une route existante dans les 180 secondes (par défaut), la route est marquée comme non valide (valeur 16 attribuée à la métrique). La route est conservée dans la table de routage jusqu’à l’expiration du minuteur d’annulation • Minuteur d’annulation. Par défaut, le minuteur d’annulation a une valeur de 240 secondes, ce qui représente 60 secondes de plus que le minuteur de temporisation. Lorsque le délai du minuteur d’annulation expire, la route est supprimée de la table de routage • Minuteur de mise hors service. Ce minuteur stabilise les informations de routage et peut permettre d’éviter les boucles de routage au moment de la convergence de la topologie sur la base de nouvelles informations. Une fois marquée comme inaccessible, une route doit rester hors service suffisamment longtemps pour que tous les routeurs de la topologie découvrent le réseau inaccessible. Par défaut, le minuteur de mise hors service a une valeur de 180 secondes Routage dynamique – Partie 1

  17. Mises à jour déclenchées • Des mises à jour déclenchées sont envoyées lorsque l’un des événements suivants se produit : • Une interface change d’état (activée ou désactivée) • Une route passe à l’état « inaccessible » (ou sort de cet état) • Une route est installée dans la table de routage Routage dynamique – Partie 1

  18. Topologie réseau Routage dynamique – Partie 1

  19. Configuration d’un router RIPv1 • RIP est activé à l’aide de la commande de configuration globale router rip • La commande network : • active le protocole RIP sur toutes les interfaces qui appartiennent à un réseau spécifique. Les interfaces associées envoient et reçoivent désormais les mises à jour RIP  • annonce le réseau spécifié dans les mises à jour de routage RIP envoyées aux autres routeurs toutes les 30 secondes • Syntaxe : Router(config-router)#network directly-connected-classful-network-address • Remarque : • si vous entrez une adresse de sous-réseau, l’IOS la convertit automatiquement en adresse réseau par classe. Par exemple, si vous entrez la commande network 192.168.1.32, le routeur la convertira en network 192.168.1.0 Routage dynamique – Partie 1

  20. Commandes de dépannage • Ces trois commandes sont présentées dans l’ordre dans lequel il est suggéré de les utiliser pour vérifier et dépanner une configuration de protocole de routage : • Pour vérifier et dépanner le routage, utilisez d’abord show ip route et show ip protocols • Si vous ne parvenez pas à isoler le problème à l’aide de ces deux commandes, utilisez debug ip rip pour voir exactement ce qui se passe • Rappelez-vous qu’avant de configurer un routage, qu’il soit statique ou dynamique, vous devez vous assurer que toutes les interfaces nécessaires sont actives, en utilisant la commande show ip interface brief Routage dynamique – Partie 1

  21. Analyse d’une ligne de la table de routage • R 192.168.5.0/24 [120/2] via 192.168.2.2, 00:00:23, Serial0/0/0 • La liste des routes indiquées par la lettre R est un moyen rapide de vérifier que le protocole RIP s’exécute bien sur ce routeur. Si le protocole RIP n’est pas au moins partiellement configuré, aucune route RIP ne sera répertoriée • L’adresse du réseau distant et le masque de sous-réseau (192.168.5.0/24) sont ensuite répertoriés • La valeur de distance administrative (120 pour le protocole RIP) et la distance jusqu’au réseau (2 sauts) sont indiquées entre crochets • L’adresse IP du tronçon suivant du routeur annonceur est indiquée (R2 à l’adresse 192.168.2.2), de même que le nombre de secondes écoulées depuis la dernière mise à jour (00:00:23, dans le cas présent) • Enfin, l’interface de sortie qui sera utilisée par ce routeur pour le trafic destiné au réseau distant est indiquée (Serial 0/0/0) Routage dynamique – Partie 1

  22. La distance administrative • Correspond à la fiabilité (ou préférence) de la route source. La distance administrative par défaut RIP est de 120 • A titre d’exemple, comme vous le voyez dans le schéma, comparé aux autres protocoles IGP (protocoles de passerelle intérieure), le protocole OSPF est préféré aux protocoles IS-IS et RIP Routage dynamique – Partie 1

  23. Vérification du protocole RIP • Si un réseau n’apparaît pas dans la table de routage, vérifiez la configuration de routage à l’aide de la commande show ip protocols. Celle-ci affiche le protocole de routage actuellement configuré sur le routeur. Ces informations peuvent être utilisées pour vérifier la plupart des paramètres RIP et confirmer les points suivants : • Le protocole RIP est configuré • Les interfaces appropriées envoient et reçoivent des mises à jour RIP • Le routeur annonce les réseaux appropriés • Les voisins RIP envoient des mises à jour • La plupart des erreurs de configuration RIP sont dues à une instruction de configuration network incorrecte ou manquante ou à la configuration de sous-réseaux discontinus dans un environnement par classe. La commande debug ip rip permet d’identifier les problèmes qui affectent les mises à jour RIP. Cette commande affiche les mises à jour du routage RIP lors de leur envoi et de leur réception Routage dynamique – Partie 1

  24. Interfaces passives • L’envoi de mises à jour non nécessaires sur un réseau local a une incidence sur le réseau à trois niveaux : • Le transport de mises à jour inutiles gaspille la bande passante. Puisque les mises à jour RIP sont diffusées, les commutateurs transféreront les mises à jour à partir de tous les ports • Tous les périphériques présents sur le réseau local doivent traiter la mise à jour jusqu’aux couches transport, où le périphérique de réception ignorera la mise à jour • L’annonce des mises à jour sur un réseau de diffusion constitue un risque pour la sécurité. Les mises à jour RIP peuvent être interceptées par un logiciel d’analyse de paquets. Les mises à jour de routage peuvent être modifiées et retournées au routeur avec des métriques fausses qui altèrent la table de routage et provoquent l’acheminement incorrect du trafic • Exécutez la commande passive-interface en mode de configuration du routeur afin d’arrêter l’envoi de mises à jour de routage via l’interface spécifiée • Router(config-router)#passive-interface type-interface numéro-interface Routage dynamique – Partie 1

  25. Topologie réseau (2) Routage dynamique – Partie 1

  26. Routeur de périphérique • RIP est un protocole de routage par classe qui résume automatiquement les réseaux par classe au niveau des périphéries des réseaux principaux. Dans la figure, vous pouvez constater que le routeur R2 a des interfaces dans plusieurs réseaux principaux par classe. Cela fait de R2 un routeur de périphérie dans le protocole RIP. Les interfaces Serial 0/0/0 et FastEthernet 0/0 du routeur R2 se trouvent toutes deux à l’intérieur de la périphérie du réseau 172.30.0.0. L’interface Serial 0/0/1 se trouve à l’intérieur de la périphérie du réseau 192.168.4.0 • Étant donné que les routeurs de périphérie résument les sous-réseaux RIP d’un réseau principal à l’autre, les mises à jour pour les réseaux 172.30.1.0, 172.30.2.0 et 172.30.3.0 sont automatiquement récapitulées en 172.30.0.0 lors de leur envoi via l’interface Serial 0/0/1 de R2 Routage dynamique – Partie 1

  27. Règles de traitement des mises à jour • Les deux règles suivantes régissent les mises à jour RIPv1 : • si une mise à jour de routage et l’interface sur laquelle elle est reçue appartiennent au même réseau principal, le masque de sous-réseau de l’interface est appliqué au réseau dans la mise à jour de routage  • si une mise à jour de routage et l’interface sur laquelle elle est reçue appartiennent à deux réseaux principaux différents, le masque de sous-réseau par classe du réseau est appliqué à ce réseau dans la mise à jour de routage Routage dynamique – Partie 1

  28. Mise à jour de R1 vers R2 • Comment R2 sait-il que ce sous-réseau a un masque de sous-réseau /24 (255.255.255.0) ? Il le sait parce que : • R2 a reçu ces informations sur une interface appartenant au même réseau par classe (172.30.0.0) que celui de la mise à jour entrante 172.30.1.0  • l’adresse IP de l’interface Serial 0/0/0 par laquelle R2 a reçu le message « 172.30.1.0 in 1 hops » est 172.30.2.2 et le masque de sous-réseau 255.255.255.0 (/24)  • R2 utilise son propre masque de sous-réseau sur cette interface, qu’il applique à ce sous-réseau et à tous les autres sous-réseaux 172.30.0.0 qu’il reçoit sur cette interface (172.30.1.0 en l’occurrence)  • le sous-réseau 172.30.1.0 /24 a été ajouté à la table de routage • ATTENTION : Les routeurs exécutant RIPv1 doivent utiliser le même masque de sous-réseau pour tous les sous-réseaux ayant le même réseau par classe. Routage dynamique – Partie 1

  29. Avantage du résumé automatique des routes • Les mises à jour de routage envoyées et reçues sont moins volumineuses, ce qui permet d’utiliser moins de bande passante pour les mises à jour de routage entre R2 et R3 • R3 a une seule route pour le réseau 172.30.0.0/16, quel que soit le nombre de sous-réseaux ou la manière dont il est subdivisé. L’utilisation d’une seule route accélère le processus de recherche dans la table de routage de R3 Routage dynamique – Partie 1

  30. Topologie réseau (3) ? Routage dynamique – Partie 1

  31. Route par défaut Routage dynamique – Partie 1

  32. Route par défaut • Désactivez le routage RIP pour le réseau 192.168.4.0 sur R2 • Configurez R2 avec une route statique par défaut pour envoyer le trafic par défaut à R3 • Désactivez le routage RIP pour le réseau 192.168.4.0 sur R2 • Configurez R2 avec une route statique par défaut pour envoyer le trafic par défaut à R3 • Vérifiez la table de routage pour les deux routeurs Routage dynamique – Partie 1

  33. Propagation de la route par défaut dans RIPv1 • Pour assurer la connectivité Internet de tous les autres réseaux dans le domaine de routage RIP, la route statique par défaut doit être annoncée à tous les autres routeurs qui utilisent le protocole de routage • Avec de nombreux protocoles de routage, notamment RIP, vous pouvez utiliser la commande default-information originate en mode de configuration du routeur pour indiquer que ce routeur émettra les informations par défaut, en propageant la route statique par défaut dans les mises à jour RIP • Dans la table de routage de R1, vous pouvez constater la présence d’une route par défaut potentielle, comme l’indique le code R* Routage dynamique – Partie 1

  34. RIPv2 • Comme RIPv1, RIPv2 un protocole de routage à vecteur de distance. Les deux versions de RIP comportent les fonctions et les limites suivantes : • mise hors service et autres minuteurs pour tenter d’éviter les boucles de routage  • découpage d’horizon, avec ou sans empoisonnement inverse, dans le même but  • mises à jour déclenchées en cas de modification de la topologie pour une convergence plus rapide  • nombre de sauts maximum limité à 15, un nombre de sauts de 16 indique un réseau inaccessible • S’agissant d’un protocole de routage sans classe, RIPv2 inclut le masque de sous-réseau aux adresses réseau des mises à jour de routage. À l’instar des autres protocoles de routage sans classe, RIPv2 prend en charge les super-réseaux CIDR, VLSM et les réseaux discontinus Routage dynamique – Partie 1

  35. Format du message RIPv2 Routage dynamique – Partie 1

  36. Topologie réseau Routage dynamique – Partie 1

  37. Résumé automatique des routes • La modification de l’utilisation par défaut du résumé automatique dans RIPv2 nécessite d’utiliser la commande no auto-summary dans le mode de configuration du routeur. Cette commande n’est pas disponible dans RIPv1 • Une fois le résumé automatique désactivé, RIPv2 ne résume plus les réseaux dans leur adresse par classe au niveau des routeurs de périphérie. RIPv2 inclut maintenant tous les sous-réseaux et leurs masques appropriés dans ses mises à jour de routage. La commande show ip protocols permet de vérifier si « le résumé de réseau automatique n’est pas actif » Routage dynamique – Partie 1

  38. Routes statiques et interfaces Null • Pour configurer la route de super-réseau statique sur R2, la commande suivante est utilisée : • R2(config)#ip route 192.168.0.0 255.255.0.0 Null0 • Rappel : N’oubliez pas que le résumé de route permet à une seule entrée de route de haut niveau de représenter plusieurs routes de niveau inférieur, ce qui permet de réduire la taille des tables de routage. La route statique sur R2 utilise un masque /16 pour résumer les 256 réseaux compris entre 192.168.0.0/24 et 192.168.255.0/24 • La deuxième commande qui nécessite d’être entrée est la commande redistribute static : • R2(config-router)#redistribute static • La redistribution implique de prendre les routes d’une source de routage et de les envoyer à une autre source de routage Routage dynamique – Partie 1

  39. Protocoles de routage OSPF • Décrire les fonctions et caractéristiques du protocole • Configurer un périphérique pour utiliser OSPF • Vérifier le bon fonctionnement de OSPF

  40. Routage à état des liens • Problème du routage à vecteur de distance : • la seule info que connaît un routeur est le coût pour atteindre chaque destination • la convergence peut être longue sur de grands réseaux • Principe du routage à état des liens : chaque routeur doit • découvrir les routeurs voisins et leur adresse réseau • déterminer le coût pour atteindre chaque voisin • construire un paquet spécial contenant son adresse, l'adresse du voisin et le coût pour l'atteindre • envoyer ce paquet à tous les autres routeurs • calculer le chemin le plus court vers chaque routeur à partir de la matrice des coûts Routage dynamique – Partie 2

  41. Routage à état des liens • Chaque routeur a une vision complète de la topologie du réseau à partir d'informations distribuées • La matrice des coûts est construite à partir des informations reçues des autres routeurs • La topologie (graphe valué du réseau) est construite à partir de la matrice de coûts • La table de routage est construite à partir du graphe Routage dynamique – Partie 2

  42. Routage à état des liens • En pratique • découverte des voisins : envoi d'un paquet spécial, HELLO, auquel les voisins répondent par leur identité • mesure du coût de la ligne : envoi d'un paquet spécial, ECHO, qui est aussitôt renvoyé par les voisins ; un timer mesure le temps A/R en tenant compte ou non de la charge du lien (temps dans les files d'attente) • élaboration des paquets d'état de lien : à intervalles réguliers ou quand un événement important se produit • distribution des paquets : par inondation avec numérotation des paquets et âge du paquet • calcul de la nouvelle table : algorithme de Dijkstra Routage dynamique – Partie 2

  43. Routage à état des liens Routage dynamique – Partie 2

  44. Le protocole OSPF (Open Shortest Path First) • Protocole de routage à état de liens qui a été développé pour remplacer le protocole de routage à vecteur de distance RIP • OSPF est un protocole de routage sans classe qui utilise le concept de zones pour son évolutivité. Le document RFC 2328 définit la métrique OSPF comme une valeur arbitraire nommée coût • Le système d’exploitation Internet (IOS) de Cisco utilise la bande passante comme métrique de coût du protocole OSPF • Les principaux avantages d’OSPF sur RIP sont une convergence rapide et une évolutivité vers la mise en œuvre de réseaux bien plus importants Routage dynamique – Partie 2

  45. Historique • En 1989, la spécification du protocole OSPFv1 fut publiée dans le document RFC 1131. Deux mises en œuvre y étaient décrites : l’une s’exécutait sur des routeurs, l’autre sur des stations de travail UNIX. Cette dernière devint par la suite un processus UNIX très répandu connu sous le nom de GATED. OSPFv1 était un protocole de routage expérimental qui ne fut jamais déployé • En 1991, OSPFv2 fut présenté dans le document RFC 1247 par John Moy. Ce protocole offrait des améliorations techniques significatives par rapport à OSPFv1. Dans le même temps, ISO travaillait sur un protocole de routage à état de liens de leur cru, le protocole IS-IS (Intermediate System-to-Intermediate System). Sans surprise, IETF choisit de recommander le protocole OSPF comme IGP (Interior Gateway Protocol – Protocole de passerelle interne) • En 1998, la spécification OSPFv2 fut mise à jour dans le document RFC 2328, qui est toujours le document RFC d’actualité pour OSPF • en 1999, OSPFv3 pour IPv6 fut publié dans le document RFC 2740, rédigé par John Moy, Rob Coltun et Dennis Ferguson Routage dynamique – Partie 2

  46. Encapsulation • L’en-tête de paquet OSPF est inclus dans chaque paquet OSPF, quel que soit son type. L’en-tête de paquet OSPF et les données spécifiques relatives à son type sont ensuite encapsulés dans le paquet IP • Dans l’en-tête de paquet IP, le champ protocole est défini à 89 pour indiquer OSPF, et l’adresse de destination a pour valeur une des deux adresses multidiffusion suivantes : 224.0.0.5 ou 224.0.0.6 • Si le paquet OSPF est encapsulé dans une trame Ethernet, l’adresse MAC de destination est elle aussi une adresse multidiffusion : 01-00-5E-00-00-05 ou 01-00-5E-00-00-06 Routage dynamique – Partie 2

  47. Types de paquets • Hello - établissent et maintiennent la contiguïté avec d’autres routeurs OSPF • DBD - contient une liste abrégée de la base de données à état de liens du routeur expéditeur et est utilisé par les routeurs de destination pour contrôler la base de données à état de liens locale • LSR - les routeurs de destination peuvent alors demander plus d’informations sur n’importe quelle entrée du DBD, en envoyant un paquet LSR (Link-State Request) • LSU - les paquets LSU (Link-State Update) sont utilisés pour répondre aux LSR, ainsi que pour annoncer de nouvelles informations. Les LSU contiennent sept types différents de LSA (Link-State Advertisements) • LSAck - lors de la réception d’un paquet LSU, le routeur envoie un paquet LSAck (Link-State Acknowledgement) pour en confirmer la bonne réception Routage dynamique – Partie 2

  48. Format du paquet (1) Routage dynamique – Partie 2

  49. Format du paquet (2) • Les champs importants indiqués dans le schéma incluent : • Type : type de paquet OSPF : Hello (1), DBD (2), LSR (3), LSU (4), LSACK (5) • ID du routeur : ID du routeur source • ID de zone : zone d’origine du paquet • Masque de réseau : masque de sous-réseau associé à l’interface émettrice • Intervalle Hello : nombre de secondes entre les intervalles Hello du routeur émetteur • Priorité du routeur : utilisé dans la sélection du routeur désigné ou du routeur désigné de sauvegarde • Routeur désigné (DR) : ID du routeur désigné, le cas échéant • Routeur désigné de sauvegarde (BDR) : ID du routeur désigné de sauvegarde, le cas échéant • Liste des voisins : indique l’ID de routeur OSPF du ou des routeurs voisins Routage dynamique – Partie 2

  50. Détection des voisins • Les routeurs OSPF envoient des paquets Hello sur toutes les interfaces OSPF pour déterminer s’il existe des voisins sur ces liens. La réception d’un paquet Hello OSPF confirme à un routeur qu’il existe un autre routeur OSPF sur le lien. • Les routeurs doivent s’entendre sur trois valeurs : • l’intervalle Hello, indique la fréquence à laquelle un routeur OSPF envoie des paquets Hello (10 sec par défaut et 30 sec sur les segments d’accès NBMA) • l’intervalle Dead (arrêt), période pendant laquelle le routeur attendra de recevoir un paquet Hello avant de déclarer le voisin « hors service » (40 sec et 120 sec pour les réseaux NBMA) • le type de réseau, OSPF définit cinq types de réseau (Point à point, Accès multiple avec diffusion, Accès NBMA, Point à multipoint, Liaisons virtuelles) Routage dynamique – Partie 2

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