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Séminaire sur les filières en génie civil

Séminaire sur les filières en génie civil. Le point sur les réformes S-SI et STI2D. La réforme du lycée, menée par le ministre Luc Chatel, s’est faite dans un contexte de diminution des effectifs au cycle terminal du lycée, en STS, et dans les premiers cycles universitaires scientifiques.

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Séminaire sur les filières en génie civil

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Presentation Transcript


  1. Séminaire sur les filières en génie civil Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  2. Le point sur les réformes S-SI et STI2D Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  3. La réforme du lycée, menée par le ministre Luc Chatel, s’est faite dans un contexte de diminution des effectifs au cycle terminal du lycée, en STS, et dans les premiers cycles universitaires scientifiques. La série S ne peut à elle seule fournir les bacheliers nécessaires à la formation des cadres scientifiques et technologiques dont la Nation a besoin. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  4. En effet, si 95 % des S-SI poursuivent des études supérieures longues scientifiques et technologiques, ils ne sont que 40 % en S-SVT. Les nombreuses séries STI étaient identifiées par des noms évoquant des champs professionnels très spécialisés. Ces appellations, ainsi que des enseignements technologiques très porteurs de savoir-faire professionnels, entretenaient une confusion entre les objectifs de formation de STI et ceux du baccalauréat professionnel. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  5. Le ministre a donc souhaité réorienter la série STI2D clairement vers la préparation d’études supérieures longues scientifiques et technologiques, même si de nombreux parcours passeront par un BTS. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  6. Série STIDD Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  7. La réforme de la voie technologique industrielle doit permettre de participer à la réponse de 3 exigences : - égalité sociale, afin de corriger la courbe d’évolution de la répartition des CSP de la 6e à l’université ; - nécessité d’élargir le vivier de recrutement des filières scientifiques et technologiques supérieures ; - 50 % d’une classe d’âge au niveau L. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  8. Les enjeux fixés par le ministre au CSE du 1e avril 2010 sont les suivants: • préparer les élèves à la poursuite d’études jusqu’à M2 ; • retrouver les effectifs du début des années 2000. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  9. Programmes écrits en fonction des BTS STI2D BTS Au plus haut niveau : M2 donc L, BTS, DUT Prépare à la poursuite d’ études STI2D Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  10. Faire de la voie STIDD une voie d’excellence au même titre que la voie générale destinée à conduire les élèves au niveau M. D’où une déspécialisation et une déprofessionnalisation des anciens baccalauréats technologiques industriels. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  11. Déspécialisation et déprofessionnalisation : sortir du geste du professionnel et/ou du spécialiste dans un domaine donné. Cela ne veut pas dire : - moins d’activités expérimentales ; - plus de cours de magistraux et « d’hypothético-déductif ». Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  12. Toutes ces réflexions et ces principes ont conduit à un baccalauréat technologique industriel avec 4 approfondissements. La formation a pour objectifs de faire acquérir à l’élève des compétences selon l’approche Matière – Énergie – Information, et les connaissances associées, indépendamment des supports utilisés lors des activités pédagogiques. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  13. Système d’Information et Numérique Énergie et Environnement Architecture et Construction Innovation Technologique et éco conception Information Énergie Enseignements technologiques transversaux : 7 heures en première - 5 heures en terminale Matière Approfondissement : 5 heures en première – 9 heures en terminale Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  14. Stratégie refusée Information Énergie Enseignements technologiques transversaux Matière Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  15. La « philosophie » de la voie STI2D et des programmes impose de ne pas découpler l’enseignement technologique transversal et l’enseignement spécifique de spécialité qui est en réalité un APPROFONDISSEMENT. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  16. La « philosophie » de la voie STI2D et des programmes impose de ne pas fractionner l’enseignement technologique transversal. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  17. Premier bilan de la réforme STI2D Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  18. Enseignements L’esprit des enseignements n’est pas toujours respecté en STI2D, et la fragmentation dans l’ETT existe malheureusement. Certains enseignants ont du mal à se dégager de l’aspect professionnel de l’ancienne série STI. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  19. Laboratoires Globalement, les laboratoires sont conformes à ce qui est attendu, grâce aux régions qui ont bien accompagné cette réforme, et ce dès la 3e année de mise en application de la réforme. Seuls ceux situés dans les lycées qui étaient spécialisés génie civil ne présentent pas toujours l’organisation et les équipements souhaités. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  20. Enseignements spécifiques de spécialité Les progressions en ETT et en ESS ne sont pas toujours pensées comme formant un tout. Des progrès sont à faire dans ce domaine. Il faut veiller à ce que la composante professionnelle ne revienne pas par « la petite porte » en ESS. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  21. De plus en plus de lycées n’imposent pas à leur élèves de choisir l’ESS en début de première et mettent en place une organisation en conséquence. Cette initiative doit être considérée et approfondie. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  22. Projet Le projet a créé une véritable dynamique qui correspond à l’état d’esprit des jeunes d’aujourd’hui. Des projets « inter ESS » sont de plus en plus en fréquents, il faut les encourager. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  23. Effectifs en 1re STI2D en France métropolitaine La dernière ligne mérite l’attention car les effectifs dans les approfondissements ne sont pas encore connus pour toutes les académies, certaines proposent aux élèves de choisir au bout de quelques mois. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  24. Cette augmentation des effectifs ne s’est pas faite au détriment de la série S-SI dont les effectifs en métropole en première sont passés de 15940 à la rentrée 2011 à 17850 la rentrée 2013. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  25. Série S-SI Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  26. Dans la réforme du lycée, cette série a été souhaitée plus conceptuelle et plus scientifique. En sciences de l’ingénieur, le programme est basé autour du triptyque M-E-I et de la mise en évidence des écarts entre le souhaité, le réalisé et le simulé. Les domaines d’application ont aussi été étendus à celui de la construction. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  27. Domaine du commanditaire Performances attendues Écart L-C Domaine du laboratoire Performances mesurées Écart S-C Écart S-L Domaine de la simulation Performances simulées Système souhaité Système réel Système simulé Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  28. Le projet présenta aussi un caractère novateur (Bulletin officiel spécial n° 9 du 30 septembre 2010) Interdisciplinarité En classe de première, les travaux personnels encadrés sont intégrés dans l’horaire de sciences de l’ingénieur. Le principe de base est la pluridisciplinarité, deux disciplines au moins doivent être impliquées : la discipline caractéristique de la série ainsi que, par exemple, les mathématiques, la physique-chimie ou encore les sciences de la vie et de la Terre. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  29. En classe terminale, un projet interdisciplinaire sera également mis en place dans un volume horaire d’environ 70 heures en collaboration avec les disciplines scientifiques ou encore les disciplines de l’enseignement commun. L’horaire affecté pour le programme (hors projet et TPE) de sciences de l’ingénieur est donc de 6 heures, aussi bien en première qu’en terminale. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  30. Objectifs 1. Gommer l’effet néfaste des 8 (respectivement 7) heures hebdomadaires en sciences de l’ingénieur en terminale (respectivement en première), en introduisant l’interdisciplinarité. 2. Initier et valoriser les comportements collaboratifs dans les classes. Le mode de formation traditionnel et unidirectionnel (un professeur face à ses élèves) doit être complété par une pédagogie plus participative.   Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  31. Moyens pour le projet et le TPE L’horaire officiel de SI est de 8 heures en terminale (respectivement de 7 heures en première), dont 2 heures pour le projet (respectivement 1 heure pour le TPE). Ces2 heures (respectivement 1 heure) sont à répartir entre les professeurs qui interviennent sur le projet (respectivement le TPE). Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  32. Les moyens existent donc pour mettre en place ces projets interdisciplinaires qui ne sont pas des projets GE-GM, contrairement à ce que sous-entend cette phrase maintes fois entendues : « certains chefs d'établissement et/ou chefs de travaux n'ont pas joué leur rôle incitateur arguant de l'absence de moyens horaires dédiés dans leur DHG ». Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  33. Différence entre S-SI et STI2D Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  34. En S-SI : par une approche analytique et conceptuelle, s'appuyer sur les sciences pour découvrir et approfondir le monde technologique qui est associé aux études supérieures. Des sciences vers la technologie. En STI2D : par une approche concrète et active, s'appuyer sur la technologie pour acquérir les bases scientifiques nécessaires à la réussite dans l'enseignement supérieur. De la technologie vers les sciences. Les stratégies pédagogiques, les démarches (inductive, déductive), la durée de l’enseignement sont différentes. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  35. Analyser de manière fonctionnelle et structurelle des solutions technologiques qui répondent à un besoin donné. Concevoir, réaliser, …. Développer des compétences et des démarches pour aborder des systèmes pluri technologiques dans leur complexité. Modéliser, analyser, prédire le comportement et les performances attendues. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  36. Les projets en S-SI portent plus sur l’élaboration et la mise au point d’un couplage entre un protocole expérimental et une modélisation que sur la conception structurelle d’un objet technique. Ces profils de projet, plus scientifiques, constituent une différence marquée avec les projets d’approfondissement menés en terminale STI2D, qui sont davantage centrés sur la conception structurelle et son prototypage de validation. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  37. Conclusion Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  38. Les programmes de S-SI et de STI2D se situent dans un véritable continuum de l’enseignement de la technologie de la 6e aux sciences industrielles de l’ingénieur en CPGE. Il s’agit d’une avancée considérable qu’il faut faire fructifier. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  39. Les sciences industrielles de l’ingénieur n’ont pas vocation à n’être enseignées que dans certains lycées. Il faut promouvoir leur enseignement dans tous les lycées, d’autant plus que 95 % des bacheliers S-SI poursuivent des études supérieures scientifiques et technologiques. Il en est de même pour les bacheliers STI2D Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  40. Cette promotion passe aussi par la participation à des concours nationaux comme les olympiades de sciences de l’ingénieur et Batissiel. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

  41. Norbert Perrot - Doyen du groupe STI de l’IGEN

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