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Le projet «habitat adapté» de l’association Julienne JAVEL. Origine du projet personnes vivant de façon marginale dans un habitat indécent, pas de solution sur la commune, orientation au CHRS pour un accompagnement social et la reprise d’une activité,
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Le projet «habitat adapté» de l’association Julienne JAVEL Origine du projet • personnes vivant de façon marginale dans un habitat indécent, • pas de solution sur la commune, • orientation au CHRS pour un accompagnement social et la reprise d’une activité, • mais liens forts d’appartenance avec le milieu d’origine et désir de retrouver lieu et mode de vie initiaux, • projet de réintégration alliant construction d’un habitat et insertion dans la collectivité (emploi et suivi social).
Le public Les personnes en difficultés et les plus pauvres, dont le mode de vie, la personnalité et la solvabilité compromettent une installation durable en logement collectif ou en logement individuel existant. • Personnes célibataires ou isolées • sortant de CHRS ou d’autres structures d’accueil, • rencontrant des difficultés à se loger dans le parc locatif privé et le parc public habituel, • Familles du quart monde se marginalisant par leur mode de vie • tensions avec le voisinage.
Une maison à ossature bois • Construite avec des panneaux préfabriqués en atelier (facilitant l’encadrement de personnes non qualifiées). • Conçue comme un produit réalisable par des personnes à faible niveau de qualification et à faible degré d’autonomie dans le travail. • Respectueuse des normes de construction et apportant des garanties de qualité et de viabilité.
Autoconstruction • Objectif • loger au meilleur coût des personnes disposant de faibles revenus, • concourir à l’insertion de personnes ou familles par le logement en les aidant dans l’appropriation de leur habitat. • Démarche pour les personnes : • conception de leur habitat en participant à la définition du cahier des charges (attentes, désirs, besoins), • préfabrication de la maison en atelier, • participation au chantier de construction. • Effets • relance du parcours professionnel et insertion par l’économique, • identification habitants/habitation générant une envie d’embellir et d’entretenir plutôt que de dégrader.
Ingénierie et accompagnement social Associer accompagnement social et action de construction. Démarche inscrite dans une logique de parcours résidentiel et professionnel avec prise en compte de l’ensemble des éléments de la situation familiale. • Premières rencontres avec le ménage et diagnostic social : points forts, points faibles : habitat, santé, emploi, revenus, scolarité des enfants, habitudes de vie, type de logement recherché.. • Rencontres avec l’environnement social : voisinage, mairie, assistante sociale, médecin… • Mise en place du suivi social avant la construction et poursuite après emménagement dans les lieux pour garantir une installation durable.
Intérêts de la démarche • Pour le bénéficiaire : • être associé à toute la démarche, depuis la recherche foncière jusqu’à l’achèvement des travaux, • restaurer son employabilité et construire un nouveau projet professionnel, • s’intégrer « en construisant sa maison » c’est à dire valoriser son image sociale et son estime personnelle, • engager des changements à travers une réflexion, des actes et une participation concrète. • Pour les municipalités : • engager une solidarité à l’égard de la population en situation d’exclusion, • se doter d’un outil pertinent de gestion de la marginalité, • Participer à un partenariat déjà structuré permettant de réaliser financièrement et techniquement l’opération de construction.
Intérêts de la démarche • Pour les bailleurs sociaux : • continuer de répondre à leur mission de loger les plus démunis, • engager une alternative au logement collectif pour des locataires en difficulté, • se garantir un suivi adapté. • Pour les services sociaux de secteur : • proposer une démarche d’insertion sociale et professionnelle à des publics très marginalisés, • Faire avancer des situations bloquées depuis plusieurs années.
Le partenariat • Les collectivités locales (dont commune d’accueil) pouvant mettre à disposition un terrain viabilisé, voire embaucher le futur locataire en contrat aidé. • Le maître d’ouvrage, bailleur social ou commune, assumant le montage financier de l’opération (PLAI) puis la gestion locative. • Le maître d’œuvre, architecte assurant la conception du logement avec le ménage, et prenant en compte le principe constructif. • L’entreprise d’insertion (Syneco), réalisant la fabrication en embauchant un ou plusieurs futurs locataires. • Les autres entreprises, pour les autres corps d’état. • Un référent social, assurant le diagnostic social , la coordination des interventions et l’accompagnement vers une intégration dans le nouvel environnement.
Les premières réalisations • Blussans (1992) un homme isolé, vivant dans une maison insalubre. • Geneuille (1994) un homme isolé, expulsé suite à une vente d’immeuble.
Le dispositif • La commune d’accueil met à disposition un terrain. • Le locataire conçoit le logement avec l’architecte, puis il participe à la construction. • Le maître d’ouvrage monte l’opération. • Synéco fabrique et construit. • Le travailleur social assure l’accompagnement au plus près des personnes et anime le partenariat.
création de Synéco en 1995 • Besoin de créer un outil d’insertion avec un fonctionnement proche d’une entreprise traditionnelle. • Élaboration d’une réponse appropriée à des besoins en logement de populations vivant dans des conditions précaires. • Insertion de personnes par le logement dans un habitat adapté à leur mode de vie. • Emploi de personnes présentant des difficultés particulières d’insertion professionnelle.