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A F le 23 Octobre 2009

Clair-obscur, plongée dans un Paris oublié, survivance d’un monde endormi que va éclairer la lanterne de la mémoire. La coupe de l’immeuble Haussmannien qui a si longtemps renfermé ses secrets va dévoiler l’impudeur d’intimités éteintes, toute hiérarchie sociale abolie devant l’éternité.

lukas
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A F le 23 Octobre 2009

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Presentation Transcript


  1. Clair-obscur, plongée dans un Paris oublié, survivance d’un monde endormi que va éclairer la lanterne de la mémoire. La coupe de l’immeuble Haussmannien qui a si longtemps renfermé ses secrets va dévoiler l’impudeur d’intimités éteintes, toute hiérarchie sociale abolie devant l’éternité.

  2. On a bien ri dans un premier temps de l’audace de ces marginaux qui ont osé dévoyer l’Art en le roulant dans les champs de coquelicots ou en le voilant de la fumée âcre des premières locomotives à vapeur; la caricature nous fait partager le regard cynique de la critique bien pensante d’alors, qu’à son tour épingleront les cohortes de touristes qu’une nuit étoilée appellera désormais du monde entier à la rencontre du génie modeste.

  3. Sanglants échos de la Commune en contraste avec le feutre d’un intérieur bourgeois qu’éclaire avec urgence une fenêtre. Promesse de bonheur ouverte sur un univers inexploré, offert à l’envie d’un modèle saisi de dos, offert surtout à l’artiste avide de lumière.

  4. Parcours voyeur dans l’antichambre des filles de joie, joie bien éphémère et si ténue, joies indubitablement données… mais qu’ont-elles reçu sinon - ce n’est pas peu- l’immortalité accordée par un regard bienveillant que prolongea le pinceau ?

  5. Claquement et cliquetis des machines à coudre, battoirs et froufrous du « Bonheur des Dames » ; lavandières et petites mains sont les complices des coquettes dont elles ne porteront jamais les toilettes. Révolution qui défie l’intellect autant que la morale, le peintre leur déroule une entrée lumineuse dans l’art des Refusés, le barbouilleur leur offre la place première.

  6. Caf’Conç, cabarets et cafés, ivresse des spectacles noyés de vapeurs vertes, quand l’orientation audacieuse de nouveaux projecteurs révèle des froissements inconnus sur les cuisses des jeunes danseuses, mais aussi des ombres maléfiques, ravages d’absinthe sur les visages émaciés.

  7. On osera le voyage en suivant le fer du chemin de l’ouest, et le train nous entraînera au cœur des reflets, révélant au passage les secrets de la lumière et du mouvement longtemps figés, à jamais libérés de tous carcans par touches délicates semées jusqu’à l’infinité de l’océan. A F le 23 Octobre 2009

  8. Parcours-spectacle « Voyage au Temps des Impressionnistes » • Le Parcours-spectacle « Voyage au Temps des Impressionnistes » met en mouvement de salle en salle, 500 œuvres de Renoir, Lautrec, Monet, Degas, Pissarro, Cézanne… • Effets spéciaux, projections sur grands écrans, films anciens, décors et ambiances musicales font découvrir la vie des Impressionnistes et les animations de l’époque (les cabarets parisiens avec le French Cancan, les Guinguettes au bord de l’eau, les déjeuners sur l’herbe,…)

  9. Nous avons aimé…BEAUCOUP Le parcours est une idée innovante où le spectateur doit suivre un itinéraire, pour découvrir un mouvement artistique. Ici, à Auvers-sur-Oise, on vous propose d’entrer dans le monde impressionniste. Le musée nous invite dans un univers très ludique. En effet en passant de salle en salle, nous traversons des décors très minutieux plus réussis les uns que les autres, comme les salons, cafés, tous ces lieux banals qui faisaient partie intégrante de la vie des impressionnistes. Tous ces décors ne sont pas là juste pour amuser le spectateur, ils ont chacun un lien avec le thème traité dans la salle et même si ils sont ce qui attirent nos yeux, ils ne restent qu’illustrations pour le thème et rendent le parcours intéressant et bien moins ennuyeux qu’ un livre de classe. Le monde des impressionnistes est alors plus facile à comprendre et devient un réel moment de plaisir. Nous faisons un bond dans le passé pour épier la vie des peintres. Nous sommes plongés dans leur monde pour mieux les comprendre, par exemple découvrir qu’ils n’étaient pas aimés et qu’ils devaient faire face à une multitude de critiques. Tout est mis en œuvre pour que n’importe qui puisse comprendre ce mouvement artistique qui a tant fait parler de lui en 1800. Attention tout de même à ne pas s’attendre à voir les vrais tableaux puisque le parcours spectacle n’est pas un musée, juste un lieu pour découvrir ce qu’est l’impressionnisme rêver de voir plus tard les toiles originales. Caroline Hellart Martin C’est dans une multitude de décors que l’on découvre l’art impressionniste. Chaque salle nous fait voyager, nous fait vivre un instant donné de l’époque où a évolué ce mouvement. Le parcours est à l’image de l’art qu’il nous dévoile par des mises en scène retranscrivant l’ambiance du XIXe siècle : bistrot parisien, wagon, plage… autant de décors à l’effigie de ce que peignaient ces peintres novateurs pour leur temps. Mais ce parcours ne nous fait pas que revivre au temps des impressionnistes l’histoire de ce mouvement, il nous fait surtout visionner à travers des cadres ou spectacles miniatures les grandes œuvres de Renoir, Monet, Pissaro, Van Gogh, Degas, Cézanne. La quantité de tableaux qui nous y est présentée ne suffirait pas à délimiter complètement cet art, mais elle parvient à nous faire tourner la tête. On ne sait plus où regarder. On ne peut retenir autant que ce que l’on nous donne. Ce parcours n’est pas seulement attrayant, mais aussi novateur. Il fait prendre conscience de la fonction première d’un musée : à savoir montrer au public des œuvres d’art et l’instruire sur l’intérêt historique de chacune d’elles. Mais tout ceci par desanimations rendant vivant chaque sujet, et ainsi captant l’attention de chacun. En somme, le parcours spectacle d’Auvers-sur-Oise est à portée de tout le monde, aussi bien les grands que les petits, une vraie source d’information pour qui s’intéresse à l’art impressionniste. Caroline Vinet Dans cette ville qui a vu mourir Van Gogh, se trouve le musée de l’impressionnisme. Château mythique qui nous plonge dans cet art tant controversé, en découvrant Renoir, Monet, Picasso, Degas ou encore Manet. Nous revoilà dans le Paris de l’époque, que les peintres s’amusaient à représenter, saisissant les changements que la capitale subissait. Les parisiens découvrirent cet art intriguant où les lignes se mélangeaient, où les plans se confondaient, où les couleurs explosaient. L’impressionnisme repose sur l’idée du mouvement, tels un photographe armé de son appareil, les peintres s’appliquaient, eux aussi, à saisir le bon moment. Les cafés parisiens aussi connurent leur heure de gloire autant que les couturières qui s’appliquaient à coudre avec soin les robes à frou-frou appartenant à de célèbres danseuses de french cancan. A peine arrivé à Paris et dans ses salons bourgeois chics, nous voilà embarqués à bord d’un train où les paysages colorés de la campagne apparaissent sous nous yeux émerveillés. Poussés par cette envie de voyager nous atterrissons au bord de la mer. Pareils à Monet et son tableau « impression au soleil levant » nous sommes auprès de l’eau. Une fois encore les femmes y étaient représentées avec l’élégance qui les caractérisait. A la manière des impressionnistes nous nous allongeons sur le sable, protégé malheureusement par une vitre de plexiglas. Selon d’autres points de vue, certaines critiques n’étaient pas très bonnes. Dois-je vous rappeler que ce musée est avant tout un « parcours » ? Donc inutile de ramener les chaussures à talons aiguilles en espérant se reposer toutes les cinq minutes sur les canapés confortables ou d’être effrayé par l’alliance entre un tableau et un écran plasma. Le moderne est au goût du jour. Levez donc le nez de vos livres poussiéreux et allez contempler le monde. Soyez impressionniste ! Kathleen Jerome Aujourd’hui vous n’êtes pas prêt à défiler longuement devant les vitrines du musée d’Orsay ? N’hésitez pas alors à opter pour un voyage dans le temps au parcours impressionniste d’Auvers sur Oise. Invitez-vous dans les appartements parisiens de l’époque, assistez à une vente aux enchères, faites vous voyeur dans les maisons closes avant d’admirer le célèbre french cancan et son feu d’artifice de couleurs. Au tournant de votre voyage, prenez le temps de vous asseoir au café et observez ,avec la même minutie que les peintres, les ravages de l’abcynthe et de l‘alcool . L’ambiance citadine vous étouffe ? Prenez le train et laissez alors défiler devant vos yeux ces paysages impressionnistes, capture d’un éphémère aujourd‘hui méconnaissable . Vous arriverez alors à la plage où vous vous allongerez sur le sable pour contempler cette mer inconstante. Durant cette visite, vous ne verrez aucune toile, mais, vous aurez le plaisir de remarquer que, lorsque les plus grandes peintures impressionnistes sont sublimées par leur mise en scène et, qu’au tournant de votre parcours, elles se dessinent par taches de couleurs devant vos yeux , Monet, Renoir, Degas, Pissarro et tout les autres n’ont jamais autant été poètes! Manon Lequio

  10. Quand culture rime avec originalité... La petite ville d'Auvers sur Oise (95) a bien de la chance! Si Van Gogh n'était pas allé y mourir, jamais elle n'aurait acquis cette renommée d'emblème de l'Impressionnisme! En tout cas, elle a pleinement su honorer cette célébrité en construisant à l'intérieur même du château de la ville un musée original, qui se présente sous la forme d'un parcours-spectacle. Les visiteurs y effectuent un superbe retour dans le temps en se retrouvant projetés au beau milieu de la fin du XIXème siècle. Ce parcours expose d'une manière très complète ce qu'a été la Révolution impressionniste à travers les oeuvres des peintres et les explications de leurs techniques, toujours en inscrivant ces explications dans le contexte socio-culturel de l'époque. Initiative très intéressante, car elle permet de montrer que les nouveaux peintres, pleinement ancrés dans leur siècle, ont cherché à laisser un témoignage de leur époque et à prouver ainsi leur égalité par rapport à leurs concurrents, les peintres d'Histoire académiques. Bref, une immersion artistique tous publics, instructive et agréable. Laetitia Authié • Bienvenue à Auvers-sur-Oise au château de l’impressionnisme. • Commencez par ce magnifique jardin, si vaste que l’on n’en aperçoit pas son extrémité. Des feuillages aux couleurs multiples et des arbres de toutes sortes vous donnent l’impression d’être dans un de ces tableaux de Monet ou de Renoir où rayonne la lumière qui joue avec ses reflets sur la végétation. • A vous de choisir maintenant votre chemin. Tenez, empruntez ce fameux escalier en colimaçon qui vous conduit sur un petit pont fleuri. Pour vous situer , vous êtes en train de passer au dessus de la porte d’ entrée. Mais ne vous inquiétez pas , vous pouvez accéder à la visite par l’ autre entrée en suivant le chemin dallé. Point, point vous n’ y êtes point du tout ! Ceci est un labyrinthe. Et oui, un vrai! • Bien taillé n’est-ce pas ? Une fois que vous en êtes sortis vous pouvez commencer le parcours à l’intérieur du somptueux château. • Découvrez alors toutes les mises en scène pour vous plonger à l’époque de l’ impressionnisme. Une voix est à vos côtés pour vous guider. Même si la personne ne se montre pas, elle vous regarde et suit chacun de vos gestes. Ainsi, elle vous demande de tourner la tête à droite, à gauche. Prenez place, des sièges vous accueillent pour un petit spectacle avant de continuer. Il y a de nombreuses salles alors gare à ceux qui n’écoutent pas les consignes et ne peuvent suivre la cadence car vous raterez votre train! • En effet on vous indique un wagon dans un véritable train à l’ ancienne où les sièges sont encore en bois. Par ses fenêtres, on vous fait visionner les ressemblances frappantes entre les paysages réels filmés à la caméra et le tableau qui donne les mêmes impressions. Dans une succession de courts-métrages ou sont merveilleusement assemblés la musique, les tableaux et la narration, vous aurez fait le tour de l’impressionnisme, ses peintres et leurs œuvres. Ce parcours est à la portée de tous. Venez nombreux. Maya Ichikawa Bravo à toutes celles et ceux qui ont pris part à l’édification d’un projet d’une telle envergure! Vous venez de nous permettre de faire un voyage marquant, poignant et instructif dans le monde des peintres. Ce qui m’a le plus étonné est cette sensation de vieillesse ou de «  has been » que j’éprouvais durant la visite. En effet , les membres de mon corps n’étaient plus ceux d’un élève et nous n’étions plus en 2009, mais bel et bien à l’époque des impressionnistes! Vos expositions m’ont plongé au cœur d’un réalisme saisissant dont j’étais le spectateur émerveillé. Le parcours interactif que nous avons effectué nous a permis de régaler nos yeux et de nourrir notre curiosité. Grâce vous, je vois la peinture, notamment l’impressionnisme, d’un tout autre œil. Contrairement aux nombreux musées que j’ai visité, le vôtre a le mérite de ne pas être soporifique et n’endort pas ses visiteurs au bout d’un quart d’heure. J’invite donc tous les jeunes en mal de culture et assoiffés de connaissances à venir se délecter au château d’Auvers-sur-Oise qui est et qui restera une source intarissable de savoir pour eux et les générations à venir. Merci à tous pour ce moment de bonheur qui perdurera dans ma mémoire. Sery Kipre

  11. …UN PEU… Ce musée impressionniste est à l'image des œuvres qu'il présente: des idées basées sur la vie quotidienne, mais représentées d'une façon floue, comme, par exemple, l'idée du train. On pourrait s'attendre à quelque chose de plus réaliste quant aux images défilant sur le côté droit. Cependant, fondre les tableaux dans les photographies m'a paru une idée charmante. Les salles sont peu spacieuses et les indications transmises par les haut-parleurs sont répétitives, quelquefois lourdes. De plus, la faible lumière et le manque de bancs rendent difficile la prise de notes, donc l'accueil de groupes scolaires. Et le manque de vrais tableaux alors qu'on nous avait promis un musée est décevant. Hormis cela, les tableaux et peintres présentés sur les écrans ainsi que les affiches et maquettes tout au long du parcours nous ramènent au temps de l'impressionisme, rendant cette visite, comme son époque, intéressante et attirante. Florence van Dam En traversant le jardin du château d’Auvers-sur-Oise, on s’imprègne de cet environnement calme et propice à l’inspiration, où Van Gogh a passé les dernières années de sa vie. En entrant dans le château, c’est le parcours audio-guidé qui retrace l’histoire de l’impressionnisme en consacrant chacune des salles à une période historique de ce mouvement. Celui qui souhaite connaître la naissance de cette école, les peintres, leurs peintures, et leurs techniques, trouvera sûrement les réponses au fil de ce parcours à thèmes. Le cadre est agréable, la musique rythme la marche et les compositions de lumières instaurent une ambiance de légèreté. Très vite, le visiteur est plongé dans le contexte : on voit la décrépitude du vieux Paris et les innovations d’Haussmann qui vont inspirer de nouveaux pinceaux. Des maquettes animées des anciens quartiers nous renseignent sur l’époque, l’architecture des maisons tandis que plus loin, un bar réunit les visiteurs pour une représentation ludique. On nous raconte le tube en zinc, le train qui invite au voyage et la découverte de nouveaux paysages de campagne, les sujets des impressionnistes. C’est dans le train que les images défilant vont rendre une « impression » sur la rétine des peintres, et désormais la représentation laissera place à l’impression. Les tableaux représentatifs du mouvement sont étudiés et expliqués, les intentions des artistes sont révélées au visiteur. Malheureusement, l’usage du projecteur est abusif, et bien que la création d’un film projeté derrière les fenêtres d’un train se révèle astucieux, les autres films finissent par devenir lassants. La structure du parcours audio-guidé ne laisse pas de place au vagabondage qu’offre un musée mais un encadrement gênant qui nous presse de toujours changer de salle. On regrette aussi de ne pas avoir l’occasion de visiter la chambre de Van Gogh et l’influence d’Auvers-sur-Oise sur le peintre n’est pas visible. Pourtant la fameuse église du tableau de Van Gogh n’est qu’à deux pas mais aucune indication n’est donnée dessus. On finit par se demander pourquoi ce parcours se situe dans les locaux du docteur Gachet. La visite a son côté ludique et agréable mais il manque ce que pourrait apporter l’authenticité du lieu. Hugo Mine Ce musée de l’impressionisme est différent des autres musées, car il s’agit d’y effectuer un parcours original. Au début, quand je suis entrée dans ce musée, mes yeux ont été attirés par une construction artistique réalisée à partir de bouteilles et de canettes, ce qui m’a beaucoup plu. Cela me donnait déjà une bonne première impression, ainsi que le jardin avec ses poissons et des rochers qui donnent envie de grimper. Ce que j’ai apprécié était de voir la mode de l’époque et les peintures des impressionnistes qui défilaient pendant le voyage en train. Je pense aussi qu’on s’amuse bien en regardant la petite pièce de théâtre. J’aimais bien la musique qui jouait en même temps et qui était tout à fait bien choisie, à mon avis. Grâce à la dernière salle, qui offre une représentation de la plage et de l’eau, on comprend bien que les impressionistes étaient inspirés par la nature et surtout par les effets de la lumière sur la végétation. Pour conclure je voudrais dire que ce musée m’a plu… malgré les fautes de traduction en allemand sur les panneaux! L’atelier qu’on a fait ensuite était intéressant, même si les textes des critiques n’étaient pas toujours faciles à comprendre et même si, je m’attendais un atelier de peinture après la visite du musée. Hannah Marleen Mex

  12. A première vue, la sortie nous semblait intéressante : Voyage rapide, bonne ambiance, et lieux tout à fait agréables. Bonne surprise, un peu de temps libre nous est accordé pour visiter les lieux, puisque nous sommes arrivés avec un peu d’avance. Nous profitons du parc, du paysage… L’heure de la visite arrive. Nous sommes regroupés en un troupeau de moutons qui suivent un chemin précis, sans conférencier. De vagues explications, plutôt sur la vie quotidienne à Paris que sur l’art qui l’exprime, et ainsi nous nous faisons promener de salle en salle comme des agneaux à l’abattoir. Les commentaires audio sont peu audibles, et avec un groupe de jeunes de 16 ans, il est un peu difficile de suivre. On piétine, encore et encore. Difficile de suivre, de prendre des notes. Par chance, certains éléments sont très intéressants (je pense notamment aux multiples caricatures et à la reproduction du petit café, grandeur nature) Ce qui étonne, c’est qu’on parle peu de l’impressionnisme dans cette visite, à part dans deux ou trois salles (le train, le café, la plage). Une fois ce périple fini, on nous invite à rentrer dans une petite salle qui ressemble plus ou moins à un atelier, avec une très belle lumière et peu de couleurs aux murs. Un apaisement pour les yeux, jusqu’à ce qu’on nous demande un travail complètement scolaire : Lire tout un corpus de textes et « faire à la manière de ». Aucune détente, alors. Certains pensaient peindre, d’autres écrire mais juste un peu... C’est cette activité qui a un peu rendu la visite moins agréable pour tous, je pense. Notre retour en car, fatigués de s’être piétinés les uns les autres toute la journée, a été très calme. En conclusion, c’est un avis mitigé pour cette sortie qui, en théorie a l’air très intéressante mais en fait fatigue plus que n’instruit. Anne-Solène Louwerse • Lors de la visite au musée d’Auvers-sur-Oise , ce qui m’a plu d’abord, est le paysage, la vue auquel on accédait dès l’entrée : le jardin et les plantes taillées dans des figures symétriques, le labyrinthe, les allées et le pont, et l’architecture du château. C’était une entrée agréable dans un endroit poétique, calme, chargé d’histoire. J’avais donc hâte de pénétrer dans le château ! • Pourtant, dans le musée, la visite débuta à ma grande surprise par un documentaire sur un écran télé ; dans la première pièce, puis tout au long de la visite, encore et encore, sans cesse l’intervention de films, ce qui avait à force le don de m’agacer et m’ennuyer. Néanmoins je reconnais que certaines explications sur l’époque, et le contexte historique avaient leur importance mais j’aurais sans aucun doute préféré un guide. De plus, les documentaires faisaient l’effet de « bourrage de crâne » : les informations étaient trop nombreuses et défilaient à toute vitesse, si bien que je n’écoutais plus, désintéressée. • En revanche, j’ai vraiment apprécié l’effort de mise en scène, comme par exemple le cabaret d’ époque brillamment reproduit qui m’ a procuré la réelle sensation d’ avoir fait un bond en arrière: j’ ai trouvée l’idée géniale. Puis la courte représentation était réussie : sur scène, les personnages étaient représentés par des objets, comme des chapeaux qu’ ils portaient ou projetés sur un écran. Dans une autre pièce aussi, plusieurs œuvres impressionnistes défilaient sur un écran, encadrées comme un tableau , et mises en scène dans un salon au milieu de meubles de l’époque , ce qui donnait bien l’ illusion d’un tableau authentique dans un vrai salon. Par ailleurs j’ai découvert les paysages qui inspiraient les impressionnistes à travers un voyage en train: un moyen très intéressant , à mon goût,d’explorer les champs, les fleuves et toutes les beautés de la nature que peignaient les artistes. • A mon grand regret, il n’y avait pas de tableaux, ni d’objets réels exposés, exceptés par exemple les habits de l’ époque. • Globalement, je considère le musée plutôt réussi dans sa construction, utile et enrichissant malgré le peu d’objets présentés et l’ intervention de documentaires qui ont perturbé la visite, car il y a tout de même une bonne interraction, surtout à travers les belles mises en scène , et le musée nous apporte de bonnes connaissances sur l’époque de l’impressionnisme et ses artistes. • En commençant ma critique, je voulais exprimer ma déception et être dépréciative , mais après réflexion , en ayant fait le point sur ce qui m’a plu, déplu, je me suis rendu compte que finalement le musée est pas mal et que je m’ étais juste fait ma propre idée du musée et donc que j’étais trop exigeante. Enfin, je garderai un bon souvenir de cette sortie. Angelica Tisseyre L’impressionsme, mouvement très controversé, a été assez bien représenté dans ce musée d’Auver-sur-Oise où l’un de ses représentants le plus connu, Van Gogh, avait élu domicile avant sa mort. En dehors du fait que les explications étaient un peu longues parfois, l’interactivité de ce parcours- spectacle rend la visite assez distrayante: les automates dont les gestes s’alient à une voix forte et expressive ou les écrans qui s’animaient à chaque passage de visiteurs curieux. Cependant, cette interactivité a eu quelques effets négatifs notament sur mes yeux lors de l’animation du train où j’ai trouvé les images fatiguantes. Mais dans l’ensemble c’est un musée correct et intéressant. Séverine Zemoz

  13. …PAS DU TOUT! Entrons dans le parc. Air pur. Paysage agréable. Compagnie aimable. Maintenant, prendre place dans le Musée Spectacle de l’Impressionnisme. Déception. Bien que le décor soit fort sympathique, et imprègne dans l’atmosphère de l’époque, les voix surgissant de nulle part, les sonorités absurdes sont un peu ennuyantes. Je dirais même très ennuyantes, longues et inutiles. J’insisterais sur la répétition. Malheureusement j’observe avec compassion un travail recherché pour essayer de faire du musée un parcours ludique et original, néanmoins je pense que tous ne peuvent pas le percevoir, tant on peut penser que c’est un stagiaire inexpérimenté qui a instauré le concept. Soit, attendez ; félicitations pour la pièce axée sur la mode, même si l’espace limité ne permet pas une bonne circulation : enfin quelque chose qui ancre mon intérêt. De plus peut être un bravo pour la prestation théâtrale avec le cancan glorieux, les tableaux merveilleux malgré le Hi-Tech abominable! Pour finir, si j’étais professeur, j’applaudirais la créativité mais descendrais le peu de vie qui passe à travers le parcours ainsi que les notions de qualité technologique inadmissibles. Si j’étais horriblement sadique je suggérais même un avertissement de travail. Sur le bulletin : Dans l’ensemble, du travail, persévérez et corrigez vos erreurs ! Alexia Backhouse On monte dans un train de nuit. Les haltes parfois trop longues. Un luxuriant express dans lequel l’absence de personnel nous murmurerait que les wagons sont vides. Vide de sens ? Non, j’applaudis le magnifique parallèle entre des pièces de paysages impressionnistes et des paysages bien réels en mouvement: un exemple que je garderai toujours pour illustrer l’instantané, la fragilité du concept impressionniste. Vide de volonté ? Non plus. En effet l’usage d’écran reflète l’envie (et la réussite…) de s’inscrire dans l’ère du temps. Vous me demanderez « Quoi alors ? », je vous répondrai « Vide » et ce mot vous glacera, comme le manque d’humanité que ces écrans m’ont craché. «Être ludique »… mais à quel prix ? Romain Zanotti Malgré de bonnes idées, l’ensemble de ce « parcours » en reste peu original, et toute la technologie moderne que l’on y trouve n’y a clairement pas sa place ! On nous annonce à l’entrée la reconstitution du « parcours impressionniste », et pas un seul tableau ne nous est présenté ! Le passage de salle en salle est assez dérangeant les unes n’ayant aucun rapport avec les autres. Certaine animations sont carrément ridicules, d’autre inintéressantes ou presque hors sujet ! Allez plutôt au musée, le rapport qualité/prix sera certainement bien meilleur ! Marie Coste

  14. A suivre… Les tableaux réels seront bientôt découverts grâce à un jeu de piste prévu lors d’une prochaine visite au Musée d’Orsay dans le cadre du cours d’histoire et de l’étude de L’Œuvre d’Emile Zola en cours de littérature…

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