1 / 25

Sylvie Blain, Université de Moncton Lizanne Lafontaine, Université du Québec en Outaouais www.lizannelafontaine.com

Sylvie Blain, Université de Moncton Lizanne Lafontaine, Université du Québec en Outaouais www.lizannelafontaine.com Cette recherche est financée par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada.

malissa
Télécharger la présentation

Sylvie Blain, Université de Moncton Lizanne Lafontaine, Université du Québec en Outaouais www.lizannelafontaine.com

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Sylvie Blain, Université de Moncton Lizanne Lafontaine, Université du Québec en Outaouais www.lizannelafontaine.com Cette recherche est financée par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada L’apprentissage de l’écriture : les effets de la rétroaction verbale des pairs sur les révisions textuelles et la prise de parole chez les élèves francophones du Sud-est du Nouveau-Brunswick et chez les élèves francophones de l’Outaouais Pré conférence de l’AERA organisée par la SCÉÉ, 10 avril 2005

  2. Plan de la présentation • Questions de recherche • Intervention pédagogique: GRERE • Questions de recherche • Méthodologie • Participants • Collecte des données • Analyse des données • Résultats • Conclusion • Prospectives

  3. Questions de recherche 1. Quels types de commentaires se retrouvent sous forme de révisions dans les versions subséquentes de leur texte ? 2. Est-ce que la façon dont la prise de parole est effectuée entre les élèves pendant les GRERE motive les enfants à tenir compte ou non des commentaires de leurs pairs ? 3. Quelles sont les différences et les similitudes entre le contexte francophone minoritaire (NB) et majoritaire (QC) en ce qui a trait à l’ensemble des résultats ?

  4. Intervention pédagogique : GRERE • Première rencontre : porte sur le fond • chaque scripteur lit son texte à haute voix • chaque scripteur reçoit des commentaires: • commentaire positif • questions • suggestions spécifiques • Deuxième rencontre : porte sur la forme • les pairs lisent le texte d’un scripteur • ils signalent les erreurs qu'ils ont relevées en expliquant l'origine de la faute

  5. Méthodologie • Participants : • Deux classes de 4e année à Moncton et deux classes à Gatineau (un groupe témoin et un groupe expérimental dans chaque province) • Collecte des données : • Une composition par mois pendant 7 mois : • 1er brouillon et copie finale • GRERE (groupe expérimental) et enregistrement des interactions pour 16 enfants (8 par province) • Un mois sur deux • Entrevues semi-dirigées pour 8 enfants (4 par province) • Un mois sur deux

  6. Méthodologie: analyse des données question 1 (voir exemplier) Catégories d’analyse de la rétroaction verbale des pairs et des révisions textuelles Rétroaction Rétroaction/révision Rétroaction/révision

  7. Méthodologie: analyse des données de la question 2(voir exemplier) • Catégories d’analyse de la prise de parole (Le Cunff et Jourdain, 1999): • GRERE : • Composantes de la prise de parole: pragmatique, discursive, linguistique, métalinguistique, travail sur soi, savoirs métalangagiers (Le Cunff et Jourdain, 1999) • Conduites discursives: expliquer, justifier, reformuler, discuter, convaincre, couper la parole, réfuter, suggérer, etc. • Étayage des conduites discursives de l’adulte et des pairs (intervention langagière dans laquelle le locuteur aide l’autre à surmonter une difficulté) • ENTREVUES : • Intégration ou non intégration des commentaires • Influence de la prise de parole (positive ou négative)

  8. Voir un exemple qualitatif de la démarche

  9. Synthèse et interprétation des résultats : question 1 • Types d’interactions assez semblables pour les élèves des deux provinces, mais • Plus grand nombre d’interactions chez les Québécois dans presque toutes les catégories surtout pour : • les évaluations positives sur la communication • les questions pour la cohérence • Types de révisions de fond sont assez semblables • sauf que les Néo-Brunswickois ont fait plus d’ajouts dans la catégorie « communication » • Nombre total d’interactions et de révisions assez semblables pour les deux provinces avec • Prédominance pour l’orthographe grammaticale au Québec • Prédominance pour l’orthographe d’usage au NB

  10. Synthèse et interprétation des résultats : question 1 • Intégration plus fréquente des commentaires sur la forme (correction) que sur le fond pour les deux provinces • Les Québécois ignorent presque la moitié des commentaires de leurs pairs alors que les Néo-Brunswickois en ignorent moins du tiers • La prise en compte des commentaires verbaux sur le fond est plus grande au NB qu’au QC alors que pour la forme, elle est presque semblable **************************************************************************** • Révisions inspirées par les pairs sont dans une proportion presque égale pour les deux provinces pour le fond alors qu’elles sont plus nombreuses au QC pour la forme • Grande propension chez les Néo-Brunswickois à corriger les erreurs de forme façon autonome • Révisions autonomes plus nombreuses chez les Québécois pour le fond

  11. Interprétation des résultats question 2 Dans les GRERE et les entrevues, au Québec et au Nouveau-Brunswick : • Les commentaires des pairs qui sont intégrés au texte le sont parce que la prise de parole est faite de façon polie, gentille, pertinente ou justifiée (vérification à l’appui faite dans les GRERE) • Ces commentaires sont également intégrés parce que le scripteur (selon l’analyse des verbatim d’entrevues): • A aimé les suggestions des pairs • Est d’accord avec la correction proposée • A vérifié la correction dans les outils de référence • A lui-même intégré ses propres corrections faites de façon individuelle • A acceptéla suggestion de l’adulte

  12. Pourcentages des composantes de la prise de parole les plus fréquentes

  13. Interprétation des résultats question 2 • Dans les GRERE, la prise de parole est axée sur les composantes : • Savoirs métalangagiers: repérage et explications d’erreurs, propositions de corrections • Pragmatique : échanges sur l’enjeu de la situation (idées véhiculées dans le texte, acceptation ou non-acceptation des commentaires qui ne sont pas dits correctement) • Discursive : échanges sur la conduite discursive (procédures du GRERE) • Conduites demander, suggérer et expliquer/justifier • Les enfants québécois s’expriment deux fois plus que les enfants néo-brunswickois (par exemple, 900 conduites discursives QC et 488 NB; 377 formes d’étayage QC et 158 NB dans le GRERE 1) • Linguistique: échanges sur la cohérence textuelle (élèves forts)

  14. Pourcentages des conduites discursives les plus fréquentes

  15. Interprétation des résultats question 2 • Dans les GRERE, l’étayage des pairs occupe une place importante • Questionner • Inciter • Reformuler • Dans les GRERE, l’étayage de l’adulte occupe une certaine place (peut-être trop grande?) • QC et NB : l’adulte régule et fait un étayage • Québec : l’adulte intervient plus souvent pour réguler le GRERE • NB : parfois, l’adulte monopolise la discussion • Les élèves semblent réinvestir l’étayage de l’adulte dans leur propre régulation (ex.: « attends », « chacun son tour », etc.) = autorégulation

  16. Pourcentages des types d’étayage des élèves les plus fréquents

  17. Interprétation des résultats question 2 • Limites des GRERE au sujet de la construction de la prise de parole : • Groupes réduit d’enfants • Difficile de considérer que « parler » suffit pour « apprendre à parler » • Pas de « didactisation » des GRERE en tant qu’objet d’enseignement en classe (l’enseignante n’enseigne pas l’oral dans les GRERE). Les GRERE sont vus seulement comme un processus d’amélioration de l’écriture et non comme un moyen de travailler l’oral et de l’enseigner. • Présence de l’adulte dans les GRERE • Limite dans le temps imposée par les enseignantes

  18. Conclusion : dans les deux provinces … • Les scripteurs intègrent les commentaires des pairs plus facilement pour la forme (erreurs) que pour le fond (idées et cohérence) • L’influence de la prise de parole de groupe est positive, car les commentaires oraux pertinents sont presque toujours intégrés • La prise de parole de groupe est surtout axée sur les composantes savoirs métalangagiers, discursive et pragmatique • L’étayage entre pairs est très présent et efficace afin de construire des connaissances et des compétences langagières • L’adulte occupe peut-être une trop grande place, ce qui peut biaiser certains résultats

  19. Prospectives pour la suite des analyses • Les GRERE étant devenus des rituels (Le Cunff et Jourdain, 1999), les élèves, autant les forts que les faibles, construisent leurs compétences langagières de façon explicite/implicite. • Il y a conciliation entre le travail sur l’oral fait dans les GRERE et la construction des savoirs disciplinaires au regard de la langue (syntaxe, cohérence, lexique, orthographe, etc.). L’oral est donc réflexif et un médium d’enseignement (il sert à apprendre l’écriture). • Les élèves du NB tentent plus de trouver des suggestions adaptées à chacun des textes plutôt que des suggestions générales.

More Related