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Pourquoi un diagnostic partagé ARH/URCAM ?

COMITE REGIONAL DES USAGERS Réunion du 13 décembre 2004 Le diagnostic partagé sur l’organisation du système de santé en Ile-de-France Maryse Lépée, secrétaire générale de l’ARHIF. Pourquoi un diagnostic partagé ARH/URCAM ?.

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Pourquoi un diagnostic partagé ARH/URCAM ?

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Presentation Transcript


  1. COMITE REGIONAL DES USAGERS Réunion du 13 décembre 2004Le diagnostic partagé sur l’organisation du système de santé en Ile-de-FranceMaryse Lépée, secrétaire générale de l’ARHIF

  2. Pourquoi un diagnostic partagé ARH/URCAM ? • Pour répondre à la demande conjointe des deux directeurs DHOS-CNAMTS formulée le 27 avril 2004 • Il s’agit dans chaque région d’élaborer un « diagnostic partagé ARH-URCAM dans le cadre des SROS de troisième génération »

  3. Comment procéder à un diagnostic partagé en Ile-de-France ? • En utilisant l’ensemble des travaux ARH-URCAM-DRASS produits récemment en matière d’offre de soins. le bilan du SROS 2. la 5ème édition des éléments de diagnostic sanitaire de l’URCAM. le rapport au CROSS sur l’évolution des dépenses d’assurance maladie • En ciblant 4 domaines privilégiés où une coordination entre les soins ambulatoires/hospitaliers/médico sociaux existent : . la périnatalité. la cardiologie. la cancérologie. les urgences et la permanence des soins

  4. Quel calendrier ? • Début des travaux en octobre • 4 réunions de travail • Avis de la COMEX de l’ARHIF le 14 décembre, du comité technique de l’URCAM le 14 décembre • Consultation : . CRU. Conseil régional et conseils généraux. AP-HP. Conseil économique et social régional. Fédérations hospitalières . URLM

  5. Quel état des lieux en Ile-de-France ? • Une région jeune, riche et active avec toutefois de grandes disparités… • Âge moyen : 36 ans contre 38,2 en France jeunes de moins de 20 ans : 25,2 % contre 24,6 % en France population de plus de 60 ans : 16,6 % contre 21,3 % en France • Taux de natalité : 15,7 naissances pour 1 000 habitants (13 en France)

  6. Quel état des lieux en Ile-de-France ? (suite) • Taux de mortalité :6,7 décès pour 1 000 habitants (9 en France) • Une région riche : 1er bassin d’emploi en France (22 % emploi national) • Un taux de chômage identique au niveau national : 9,7 % • Et pourtant…9 % des ménages minima sociaux157 Z US 12 % de la population IDF 23 Z FU 43 contrats de ville

  7. L’offre de soins hospitaliers

  8. Éléments de conclusion sur l’offre de soins hospitaliers • Les efforts de rééquilibrage entre disciplines et territoires sont à poursuivre • Par contre, il faut renforcer la qualité :. des organisations hospitalières. des coopérations inter hospitalières . des réseaux de soins ville/hôpital

  9. L’offre de soins ambulatoires

  10. Très forte proportion des spécialistes (56,4 % contre 46,7 % en France) • Les psychiatres libéraux représentent 33 % de l’ensemble des psychiatres en France • La densité des omni praticiens est inférieure au niveau national :. 92,6 pour 100 000 habitants en Ile-de-France contre 102,8 en France. Les généralistes représentent 82 % des omnipraticiens • L’activité moyenne en volume des médecins d’ile-de-France est inférieure à la moyenne nationale • La densité moyenne des infirmières est inférieure à la moyenne nationale :. 40,6 pour 100 habitants en I.D.F. contre 81.3 en France • Forte représentation du secteur 2 : . 30 % des omnipraticiens, 13 % en France. 57 % des spécialistes, 36 % en France

  11. L’offre de soins médico-sociale • Enfance handicapée : . Schéma régional tente de mettre fin au déficit structurel de places . 18 400 lits et places : + 2 000 depuis 1997 . Très forte disparité entre départements . Fort développement des services d’éducation spécialisée et de soins à domicile

  12. L’offre de soins médico-sociale (suite) • Adultes handicapés : . Schéma régional tente de mettre fin au déficit structurel de places. 21 700 places en CAT et autres structures d’accueil. Favoriser l’insertion dans la vie ordinaire, la prise en charge des personnes âgées vieillissantes. Améliorer le dispositif de travail protégé • . Création de plusieurs centres de ressources : surdité, traumatisme crânien, autisme

  13. L’offre de soins médico-sociale (suite) • Personnes âgées : . déficit structurel également . 86 136 Lits et places d’accueil . Services se soins infirmiers à domicile(10 654 places, 16,7 % taux d’équipement – 17,75 % en France) . 55 comités locaux d’information et de coordination . 3 orientations du SROS des personnes âgées : - renforcer le maintien à domicile - renforcer les réseaux ville-hôpital - renforcer la coordination avec le secteur médico-social

  14. Les réseaux de santé • Environ 85 réseaux fonctionnent en Ile-de-France • Ils répondent à des besoins de santé publique :. 12 en cancérologie. 12 pour le diabète. 12 pour le lutte contre les dépendances • Orientations :. mieux accompagner les promoteurs. développer les systèmes d’information

  15. Les territoires de recours aux soins ville/hôpital • Une offre de soins territoriale qui se met en place progressivement • L’ARHIF a crée dans le cadre du SROS 3, 22 territoires de santé. • Permanence des soins : organisation départementale sous compétence des préfets avec consultation CODAMUPS • Attractivité :. 11 % des patients reçus à Paris. 6 % des patients reçus en grande couronne • Perspectives :. mieux articuler les deux territoires de l’offre de soins hospitaliers et ambulatoires. faciliter les articulations ville-hôpital

  16. Une coordination autour du patient à renforcer :périnatalité • Capacités :. 4 723 lits et places en gynécologie-obstétrique. 1 023 lits de néo-natalogie, de soins intensifs et de réanimation néo-natale. 111 centres périnatals (15 centres de type 3 – 145 sites en 1998) • IVG :. 58 000 IVG soit un taux de 18,8 – 14,1 en France. 58 % sont réalisées dans le privé – 33 % en France • Forces :. développement de réseaux périnatals • Faiblesses :. une offre peu diversifiée. peu de lits de soins de suite. peu de projets innovants pour accompagner les retours à domicile

  17. Une coordination autour du patient à renforcer :la cardiologie • Deuxième cause de décès, après le cancer – 1er cause chez les femmes • Capacités :. 57 unités de soins intensifs dont 41 avec un plateau d’angioplasties coronariennes et 6 unités de coronarographies • Forces :. organisation véritable de filières de soins. des progrès réalisés en rééducation cardiaque • Faiblesses :. des progrès à faire en matière de prévention

  18. Une coordination autour du patient à renforcer :la cancérologie • La lutte contre le cancer constitue la première priorité de santé publique en France • Forces :. un très haut niveau de potentiel scientifique, d’enseignement, de recherche. +45 % de scanners, + 130 % IRM. un dépistage organisé sur chaque département. une identification d’une centaine de sites de cancérologie : sites de proximité, sites spécialisés et hautement spécialisés . 15 réseaux de cancérologie. préparation de quatre pôle régionaux, d’un réseau régional et d’un registre régional des cancers • Faiblesses :. croissance des cancer du sein et du poumon. un maintien des inégalités intra régionales au N.E. de la région. un manque de manipulateurs d’électroradiologie

  19. Une coordination à renforcer autour du patient : les usagers et la permanence des soins • Une discipline « sensible » depuis la canicule d’août 2003 • Difficulté à faire la différence entre les besoins de soins immédiats urgences • Difficulté à faire la différence entre les besoins de consultation médecine de ville • Capacités : 83 structures autorisées sur 91 sites • Activité : + 37 % depuis 1996, stabilité depuis 3 ans • Rôle des sapeurs pompiers dans la région • Perspectives :. Mettre en réseau les différents acteurs de l’urgencemieux faire fonctionner la permanence des soinsMieux informer la population

  20. Éléments de conclusion • Il s’agit d’un diagnostic offrant pour la première fois un vision globale de l’offre de soins en Ile-de-France : soins ambulatoires, soins hospitaliers, soins médico-sociaux • En l’état, il s’agit plutôt de trois diagnostics juxtaposés • Il faut poursuivre nos travaux communs dans le cadre de la mission régionale de santé pour, à terme, obtenir une vraie vision partagée et fusionnée

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