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DRASS Basse Normandie. Quelques notions g?n?rales sur l?'habitat. Habitat AIR int?rieur. La d?finition de la sant? de l'OMS. La sant? est un ?tat de complet bien-?tre physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmit?.La possession du meilleu
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1. Habitat Air intrieur Habitat
2. DRASS Basse Normandie
Quelques notions gnrales sur lhabitat Habitat AIR intrieur
3. La dfinition de la sant de l'OMS La sant est un tat de complet bien-tre physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou dinfirmit.
La possession du meilleur tat de sant quil est capable datteindre constitue lun des droits fondamentaux de tout tre humain, quelles que soient sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition conomique ou sociale.
La sant de tous les peuples est une condition fondamentale de la paix du monde et de la scurit ; elle dpend de la coopration la plus troite des individus et des Etats.
Confrence internationale sur la Sant New York 22 juillet 1946
4. Les dterminants de la sant dune population Les facteurs gntiques
Les comportements individuels, le mode de vie
La performance du systme de soins
Lenvironnement (physique,social,)
5. La salubrit-principe de base de lhygine publique Caractre de ce qui est favorable la sant des hommes; tat dun milieu favorable la sant
Linsalubrit
Malsain, nuisible ou potentiellement prjudiciable la sant
6. Le confort Ce qui constitue le bien tre matriel, commodits qui rendent la vie quotidienne plus facile
lments de confort
WC*, eau chaude*,ascenseur, vide-ordure,.
7. Mortalit et morbidit pouvant tre lies lhabitat 100 200 dcs par intoxication au monoxyde de carbone en France par an
7 % des enfants, 10,6% des adolescents ont prsent au moins une fois une crise dasthme
150 300 dcs dus lasthme/an
Perturbations du sommeil des personnes exposes au bruit
9000 dcs par accidents domestiques dans ou aux abords de lhabitation
85 000 enfants avec une plombmie suprieure 100 g/l
le cancer du poumon principal danger li lexposition au radon
1500 cas dclars de lgionellose en 2005
200 noyades en piscines/an
...
9. Lespace intrieur Hauteur
Suprieur 2,20 m
En gnral 2,35 m
10. DRASS Basse Normandie
Quelques notions gnrales
sur lvaluation
des risques sanitaires Habitat LAir intrieur
11. RISQUE = DANGER x EXPOSITION
12. Les dangers immdiats
13. Les dangers moyen ou long terme
15. Lorigine et le mode dexposition
18. DRASS Basse Normandie
Les risques lis la qualit de lair dans les habitations et les tablissements recevant du public Habitat Air intrieur
19. Les sources externes
les sources internes les composs chimiques les biocontaminants Habitat Air intrieur
20. DRASS Basse Normandie
Les sources externes Habitat Air intrieur
21. Lair extrieur : Principaux polluants Origine naturelle
Oxyde de soufre, Pollens
Origine humaine
Combustion des produits fossiles (CO2, NOx, SO2, poussires, COV)
Chauffage domestique (CO2, NOx, SO2, )
Combustion de carburants de moteurs
Incomplte (CO2, NOx, COV, hydrocarbures, CO, Poussires)
Procds industriels
Cimenteries: CO2, NOx, Poussires, Peintures COV , Sidrurgie SO2, CO2, NOx...
Usines dincinration de dchets
NOx, CO2, HCl, dioxines, mtaux ...
22. Transformation des polluants primaires Smog acide
SO2 se transforme en acide sulfurique
Pluies acides
Pollution photo oxydante
Zone ensoleille et pollution automobile
formation dozone partir des oxydes dazotes et COV sous leffet du rayonnement solaire
24. Le radon: Un gaz naturel radioactifinodore et incolore
issu de la dsintgration du radium, lui-mme issu de celle de luranium
25. Sa concentration dans lenvironnement Sa concentration dans lair se mesure en Becquerel/m3 (Bq/m3)
26. Un facteur de risque du cancer du poumon
27. Rduire la concentration en radon : des solutions Limiter les entres de radon
Assurer ltanchit des sous sols
vacuer le radon en ventilant
Ventiler le sol en dessous du btiment
Arer les pices (VMC)
28. DRASS Basse Normandie
Les sources internes Habitat Air intrieur
29. Lair intrieur Rgulirement renouvel
Pas trop sec, ni trop humide
30. Les respiration des occupants
31. DRASS Basse Normandie
Les sources internes
Les composs chimiques Habitat AIR intrieur
32. Bon indicateur de la qualit de lair et de son renouvellementSalle de classe non ventile?Les taux levs de CO2 peuvent entraner migraines et nausesSalle de classe ventile ?
Le dioxyde decarbone
33. Le monoxyde de carbone : CO
34. Issu dune mauvaise combustion Charbon, bois, fuel,
C + 1/2 O2 => CO2 + chaleur
Hydrocarbures liqufis (CH4 Mthane, C3 H8 propane,.)
C3H8 + 9 O2 => 3 CO2 + 4H2O +chaleur
Si quantit doxygne insuffisante
C + 1/2 O2 => CO + chaleur
35. Action du CO
Premier effet possible du CO :
Le CO est un gaz qui va altrer les alvoles pulmonaires.
Lalvole permet de mettre en contact lair avec le sang.
Un phnomne rare mais possible : loedme aigu du poumon lsionnel
Il survient suite une lsion de la membrane alvolaire
Cette lsion entrane le passage du sang vers les poumons
Deuxime effet possible : Lhmoglobine est le taxi de loxygne et en prsence du CO va prfrer le CO lO2
Premier effet possible du CO :
Le CO est un gaz qui va altrer les alvoles pulmonaires.
Lalvole permet de mettre en contact lair avec le sang.
Un phnomne rare mais possible : loedme aigu du poumon lsionnel
Il survient suite une lsion de la membrane alvolaire
Cette lsion entrane le passage du sang vers les poumons
Deuxime effet possible : Lhmoglobine est le taxi de loxygne et en prsence du CO va prfrer le CO lO2
37. Effets sur la sant
38. Principales causes dintoxication
39. Les bons gestes pour viter les intoxications au CO
40. Lamiante: une roche fibreuse
Silicate naturel hydrat de calcium et de magnsium
Rsistant au feu
Bon pouvoir isolant thermique, lectrique et phonique
A t utilis dans de nombreux matriaux notamment de la construction (flocage, calorifugeage, faux plafonds,
140 000 tonnes imports en France en 1970
41. Lamiante: un matriau risque
Linhalation de ces fibres prsente des risques pour la sant
Difficults et insuffisances respiratoires
Fibrose pulmonaire (asbestose)
Cancer du poumon, de la plvre (msothliome) et du pritoine
42. Des mesures renforces pour grer le risque Amiante 24 dcembre 1996 Interdiction de la fabrication , de limportation de mise en vente de produits contenant de lamiante
Obligation dun diagnostic de la prsence damiante pour tous les btiments collectifs (sauf maison individuelle) et pour toute vente ou dmolition dimmeuble (Construits avant 1997 y compris maisons individuelles)
43. Les fibres minrales des matriaux isolants trs utiliss
44. Les risques pour la sant
45. Des recommandations pour limiter lexposition
Prcaution lors de la pose des matriaux
Respecter les consignes de pose
Utiliser protection adapte (lunettes, gants,)
viter de mettre en suspension
(dballage,dcoupage,.)
Aspirer avec soin aprs la pose
Sassurer de la non dgradation au cours du temps
46. Ensemble des composs appartenant diffrentes familles chimiques:(hydrocarbures, aldhydes, ctones, thers de glycol)
prsents dans de nombreux produits et matriaux de construction (mousses isolantes, peintures, bois, vernis)
trs prsents dans la fume de tabac
47. Certain de ces composs sont connus pour leur dangerosit et classs comme:-cancrogne certain (groupe 1 classification CIRC): (ex Benzne, formaldhyde)
-cancrogne probable (groupe 2A)-toxiques pour la reproduction: (certains thers de glycol)
53. Les solutions pour prvenir lexposition:
- utiliser des produits faible mission de COV (choix des produits dentretien, des peintures, des matriaux)
- respecter les conditions dutilisation notes sur ltiquetage ou la fiche scurit
- arer, ventiler les logements
54. contient plus de 4000 substances: (CO, benzne, NO, ammoniac, mtaux lourds
tabagisme passif class cancrogne pour lhomme
tabagisme passif, en lien avec des maladies cardiovasculaires et lasthme
le tabac tue environ 5000 non fumeurs par an
55. La prvention:
-les comportements
-la rglementation avec linterdiction de fumer dans les lieux publics et locaux de travail couverts (dcret du 15 novembre 2006)
56. DRASS Basse Normandie
Les sources internes
Les biocontaminants Habitat Air intrieur
57. Bactries, virus
Scrtions nasales et pharynges de trs faible diamtre (2 3 m), vitesse de chute lente: 1mm/minute
Contamination prolonge de latmosphre dune pice
Facult de colonisation des systmes de traitement dair et circuits de distribution
58. Champignons: sous forme de spores
Aspergillus, penicillium, alternaria, cladosporium
A lorigine de pathologies: allergies respiratoires, dclenchement de crises dasthme, aspergillose broncho-pulmonaire chez les sujets immunodprims
Un enjeux dans le cadre de la lutte contre les infections nosocomiales dans les tablissements de sant
59. Les allergnes issus des animaux du logement Risques sanitaires
Peuvent tre par eux-mmes ou par les micro-organismes pathognes qu'ils transportent l'origine d'infection ou de phnomnes allergiques pour les occupants.
Peuvent induire des problmes d'odeurs avec les matriaux ou produits avec lesquels ils peuvent tre en contact (vtements, denres,)
60. Lutte prventive contre les indsirables
61. Les acariens Se dveloppent dans endroits poussireux,tides et humides
(matelas,moquettes,sommiers, tentures murales,...
Se nourrissent volontiers de squames humaines
Les allergnes sont prsents essentiellement dans les djections et dbris de carapace
62. Les poussires 10 100 m de diamtre
arrtes par les fosses nasales et la gorge
contiennent:
-fibres textiles,
-phanres,
-dbris dinsectes,
-poils danimaux,
-pollens,
-acariens,
-spores de moisissures...
63. Prvention/prsence des acariens
viter toute humidit dans la construction
ventilation, du logement
lutte contre remonte dhumidit
Faire le bon choix de matriauxviter moquettes et tentures, prfrer sol lavable
Nettoyer rgulirement le logement (aspiration et lavage des tentures, peluches, moquettes)
Usage de housses anti-acariens
64. Les blattes et cafards
65. Les mesures prventives
Ne pas les attirer par la prsence de nourriture ou de dchets fermentescibles
Nettoyer donc rgulirement les locaux et notamment les endroits moins accessibles (dessous d'vier, arrire d'appareils mnagers,.)
Boucher les fissures, les interstices autour des passages de canalisations; installer du grillage fin sur les gaines et tuyaux d'aration
Les mesures curatives
Pulvriser un insecticide au niveau des niches. Cette action doit tre renouvele 3 semaines aprs car l'opration de dsinsectisation ne dtruit que les adultes et pas les ufs. Pour les immeubles collectifs, il est important deffectuer une intervention globale concerte sur lensemble des logements.
Les mesures de lutte contre les blattes
66. lhumidit favorise larobiocontamination Respiration 40 g/h/personne au repos
100 g/h/personne en activit
Schage du linge 0,5 1 l/h
Cuisine 1 l/h
Bains Douche 2 3 l/h
---------------
TOTAL A EVACUER 10 20 litres/jour
Apport par matriaux, remontes capillaires non compris
67. Lhumidit dans lhabitat4 causes principales Les remontes deau provenant du sol
sur la base des murs au rez de chausse
La condensation
Les infiltrations
auroles localises
Lorigine accidentelle
ruptures de conduites, fuites, dbordements
68. Les remontes deau du sol La capillarit
69. Les infiltrations deau de pluie En toitures
(tanchit terrasse, tuile )
En faade
(fissures, absence de gouttires, )
Par les ouvertures
(mauvais tat des menuiseries, )
70. Les fuites accidentelles deau En toitures
(tuile casse,fuite de gouttire)
Fuites de canalisations
(canalisations deau potable, deaux uses, )
Dbordements accidentels
(vier, baignoire, appareil lectromnager, )
71. La condensation
72. La Prvention Habitat Air intrieur
73. Des solutions pour lutter contre lhumidit.
74. La solution: laration des locaux Ouverture des portes et fentres
Ventilation statique
Ventilation mcanique contrle
Entre dair dans les pices sches
Extraction dans les pices humides
75. La ventilation naturelle Le courant dair se fait dune masse dair froid vers masse dair chaude quand Textrieur < Tintrieur
Influence du vent
Renouvellement de lair irrgulier
76. La ventilation naturelle Ventilation naturelle-discontinue par ouvrants: ncessit douvrir les fentres par lenseignant entre chaque cours.-permanente : apport dair frais continu par bouches dentre dair (souvent dans les menuiserie) en partie haute et vacuation par bouches dvacuation en partie basse.
77. La ventilation RSD type (1978) article 63:
dfinit la ventilation des locaux autres quhabitation en deux catgories: -locaux dits pollution non spcifique -locaux dits pollution spcifique(cuisines, salles deau, toilettes)
79. Les diffrents types de VMC ventilation mcanique contrle avec balayage, simple flux
Ventilation mcanique avec balayage double flux
80. Lhygine, lentretien des locaux nettoyage quotidien (aspiration, lavage ) des locaux, moquettes, tentures, tissus muraux
lavage rgulier de la literie,
entretien des systmes de ventilation (grille dappoint dair neuf, bouches dextraction, changement des filtres des ventilations centralises, nettoyage des caissons)
81. Penser la qualit de lair en amont de la construction
82. valuation des caractristiques sanitaires des produits de construction Marquage CE des produits de construction, atteste du respect de la directive produits de construction= aptitude lusage:-rsistance mcanique et stabilit,-scurit en cas dincendie,-hygine sant et environnement ( ouvrage conu et construit de manire ne pas constituer de menace pour la sant des occupants (notamment dgagement ou prsence de gaz toxiques),-scurit dutilisation,-isolation thermique...
83. valuation des caractristiques sanitaires des produits de construction Directives substances dangereuses: quelques substances les plus dangereuses interdites (limitation de mise sur le march et demploi; tiquetage spcifique)seulement une dizaine de substances interdite (plomb, pentachlorophnols, bois traits CCA(cuivre,chrome,arsenic..)
Mise en place dun systme dvaluation des caractristiques environnementales et sanitaires en complment des procdure daptitude lusage mis au point par le CSTB et reprise par lAFSSET. Acte volontaire des fabricants pour linstant.
84. valuation des caractristiques sanitaires des produits de construction Produits et matriaux portant lestampille NF environnement (colabel franais) ou colabel europen: produits contenant des doses limites de solvants.
Respect des conditions demploi et de stockage prconises par les fabricants.