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FLG et littérature jeunesse au cycle 2. Un rapide historique Des outils pour analyser un récit Le Festival, académique, de Littérature Genèse. Les débuts de la littérature jeunesse. Esope représenté dans une édition allemande des Fables de 1479. . Esope.
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FLG et littérature jeunesse au cycle 2 Un rapide historique Des outils pour analyser un récit Le Festival, académique, de Littérature Genèse
Esope représenté dans une édition allemande des Fables de 1479.
Esope • Du Corbeau et du Renard.Un Corbeau s'était perché sur un arbre, pour manger un fromage qu'il tenait en son bec. Un Renard qui l'aperçut, fut tenté de lui enlever cette proie. Pour y réussir et pour amuser le Corbeau, il commença à le louer de la beauté de son plumage. Le Renard voyant que le Corbeau prenait goût à ses louanges : " C'est grand dommage, poursuivit-il, que votre chant ne réponde pas à tant de rares qualités que vous avez. " Le Corbeau voulant persuader au Renard que son chant n'était pas désagréable, se mit à chanter, et laissa tomber le fromage qu'il avait au bec. C'est ce que le Renard attendait. Il s'en saisit incontinent, et le mangea aux yeux du Corbeau, qui demeura tout honteux de sa sottise, et de s'être laissé séduire par les fausses louanges du Renard.
Esope et La Fontaine • Jean de La Fontaine rend hommage à Ésope dans une de ses fables : "À Monseigneur le Dauphin": • Je chante les héros dont Ésope est le père, Troupe de qui l'histoire, encore que mensongère, Contient des vérités qui servent de leçons. • Tout parle en mon ouvrage, et même les poissons : Ce qu'ils disent s'adresse à tous tant que nous sommes ; Je me sers d'animaux pour instruire les hommes. [...]
COMENIUS • Comenius et son « didactica magna » qui préconise l’éducation pour tous. Il publie en 1658 Orbis sensualium Pictus (le monde des choses sensibles en images). Premier livre d’images à but éducatif.
Charles Perrault • Charles Perrault est l’ingénieur d’une transformation culturelle à la fin du XVII ème. • Il inaugure une littérature populaire en français alors que le latin dominait. • Il adapte son écriture au jeune lecteur : langue simple et dépouillée, formules magiques, détails pittoresques.
Quelques repères • 1533 Pantagruel de F. Rabelais • 1697 Charles Perrault, les contes de la mère l’oye • 1719 Daniel Defoe, Robinson Crusoé • 1726 Jonathan Swift, Les voyages de Gulliver • 1820 Contes des frères Grimm • 1833 Loi Guizot oblige les communes à avoir une école
Quelques repères • 1835 Contes d’Andersen (Petite fille aux allumettes, La petite sirène) • 1838 Oliver Twist de Charles Dickens • 1862 Jules Verne, Cinq semaines en ballon • 1865 Lewis Caroll, Alice… • 1881 Jules Ferry et Pinocchio de Carlo Collodi, L’île au trésor de Stevenson.
Quelques repères • 1883 Gustave Doré illustre les contes de Charles Perrault. • 1894 Rudyard Kipling et les livres de la jungle • 1905 Bécassine (BD), parue dans « la semaine de Suzette » • 1907 Selma Lagerlof, le Merveilleux voyage de Nils Holgerson • 1912 Louis Pergaud la guerre des boutons
Quelques repères • 1924 Ouverture de « l’heure joyeuse » 1ère bibliothèque pour enfants • 1929 Naissance de Tintin • 1931 1ers albums du « Père Castor » • 1937 Tolkien et Bilbo le Hobit • 1939 les contes du chat perché, Marcel Aymé • 1943 Le Petit Prince de Saint-Exupéry • 1977 Création du livre de poche pour les enfants.
Accélération du phénomène éditorial dans les années 601963 :parution aux Etats-Unis de « Max et les Maximonstres » de Maurice Sendak1968 : parution du livre de Tomi Ungerer « Les trois brigands »
Deux attitudes extrêmes à éviter • Le non-interventionnisme : « la lecture des livres est de l’ordre de l’intime, ça ne regarde personne d’autre que l’enfant » • La scolarisation à outrance du livre considéré comme un excellent outil pédagogique à « utiliser jusqu’à plus soif ».
Des outils pour analyser un récit • On peut distinguer : • L’histoire, c’est l’objet du récit. • Le récit, c’est le discours qui présente l’histoire. • La narration prend en charge les choix comme le type du narrateur ou l’ordre dans lequel l’histoire est racontée.
Images redondantes au texte (illustratives) • Les illustrations jouent un rôle descriptif, pour certains passages du texte. La difficulté pour l'enfant est de repérer la place de la séquence illustrée dans le déroulement narratif du texte. • images complémentaires du texte • L'image assure avec le texte la continuité narrative : elle prend en charge certains éléments qui n'apparaissent pas dans le texte. La mise en relation du texte et de l'image est indispensable à la compréhension.
Images divergentes • Les images orientent la compréhension du texte (point de vue particulier de l'auteur, du narrateur, d'un personnage, du lecteur…interprétation particulière du texte…). • Les images peuvent même être en contradiction avec le texte. Effet de dérision, de dramatisation ou de mise à distance, de double lecture…parfois difficile à percevoir par le jeune enfant. • Images autonomes • Les images racontent une ou plusieurs histoires apparemment indépendantes du texte. Tout le problème pour le jeune lecteur est alors de découvrir les liens implicites entre ces images et le texte qui devraient faire sens. • Le texte lui-même devient image • La typographie suggère ou énonce une interprétation, l'espace d'écriture s'insère dans l'image ellemême : écriture en spirale, en vague, calligramme etc.…
« L’Afrique ! L’Afrique ! » Les deux passagers sont réveillés en sursaut par les cris de Zigomar. « Là ! Un éléphant ! » s’exclame Zigomar. « regardez ses défenses ! » « Tu es sûr que c’est un éléphant ? » dit la grenouille. « Je ne voyais pas ça comme ça ! » « Moi non plus ! » dit le souriceau. C’est parce que les mots disent le contraire des images que l’Afrique de Zigomar nous fait rire.
Quels textes choisir ? • Il faut lire des « textes résistants » • Soit des textes « réticents » qui posent des problèmes de compréhension au lecteur • Soit des textes « proliférants », qui sont polysémiques et posent des problèmes d’interprétation
dispositifs de présentation des textes • Présentation d’un texte seul - lecture in extenso la plus répandue - dévoilement progressif permettant d’émettre et de vérifier des hypothèses - lecture puzzle - lecture avec ou sans : le titre, les illustrations • Les mises en réseaux
Les mises en réseaux • Catherine Tauveron propose de distinguer deux types de réseaux : • Des réseaux pour faire découvrir ou structurer le socle des référence culturelles communes (genres littéraires, symboles, mythes et légendes, personnages-types) • Des réseaux pour faire identifier des singularités ( singularité d’une reformulation, d’un procédé d’écriture, d’un auteur)
Les mises en réseaux • Le réseau littéraire est compris comme un ensemble ouvert de textes que l’on peut rapprocher, comparer selon un angle de lecture qui souligne les analogies, les parentés, les emprunts les variations, les oppositions, les écarts … • L’objectif de la mise en réseaux est de faciliter la compréhension, l’interprétation, l’appréciation. • C’est un moyen privilégié de construire une culture littéraire
Quelques exemples • « La chasse à l’ours » appropriation de l’idée et du comportement d’anticipation • « Le voyage d’Oregon »/ « c’est un papa » réseau autour d’un auteur • De « Boucle d’or » à« La revanche des trois ours » Variations autour d’un texte source
Interprétation des textes • L’appropriation des œuvres littéraires appelle un travail sur le sens. • Elle interroge les histoires personnelles, les sensibilités, les connaissances du monde, les références culturelles, les expériences de lecture. • Echanger ses impressions, élaborer des jugements esthétiques, éthiques, philosophiques, remettre en cause des préjugés.
De la lecture des œuvres à l’écriture • Le plaisir d’écrire vient naturellement prolonger celui de lire. • Tous les genres rencontrés peuvent faire l’objet d’un travail d’écriture. • Pas de règles formelles pour le point de départ. • C’est au moment où il écrit que l’enfant peut comprendre comment fonctionnent les systèmes énonciatifs des œuvres qu’il a lues. • Quels sont les points de vue défendus dans le texte, dans l’image et dans leur relation. • Il est possible de prolonger l’écriture par une mise en livre (typographie et mise en page). • Ne pas oublier la création ludique (type OULIPO) ni l’utilisation possible de situation inductive à partir d’une image.
De la lecture des œuvres à l’écriture • Production d’écrit : de nombreuses pistes sur le site du FLG (22 fiches d’aide) : • Bande dessinée, affiche, galerie de portraits, dépliant touristique, portrait chinois, 4ème de couverture… • Story-board, interview, article de presse, critique littéraire, Changement de point de vue… • Jeu de l’oie, de 7 familles, calligramme, oulipo… • Histoires croisées, correspondance fictive …
Un thème, une forme littéraire • Le festival s’adresse aux classes de cycle 2 et aux classes de cycle 3, de 6ème et de SEGPA des Alpes-Maritimes et de Monaco ; il leur propose d'élire « le livre de l'année » en argumentant leur choix. • En 2008-2009, ce livre sera recherché : • -Pour les classes de cycle 2 et de SEGPA parmi les fictions présentant un personnage d'ours. • -Pour les classes du cycle 3, de 6ème et de SEGPA parmi les récits en "je".
Une lecture en réseau • Dans un premier temps, en s'appuyant, s’ils le souhaitent, sur les outils bibliographiques mis à leur disposition (menu Productions), les élèves devront chercher dans les B.C.D., les bibliothèques municipales, sur Internet, chez les libraires les ouvrages qui se rapportent à la structure ou au genre qui les concernent. • Après lectures et débats argumentés, il leur faudra choisir le "coup de foudre" de la classe.
1ère production, décrire le réseau le parcours de lecture • Une première étape consistera, tant pour le cycle 2 que pour le cycle 3 et les 6è, à décrire le parcours de lecture qui a conduit la classe à fixer son choix au travers, soit : • -D’une galerie de portraits. • -D’un jeu de l'oie. • -D’un carnet de bord.
2ème production sur un livre choisi • Au cours de la deuxième étape, la classe devra compléter son travail en illustrant sa sélection sous l’une des formes suivantes : • Pour le cycle 2 (1 seul choix) • -Une affiche publicitaire. • -Une bande dessinée. • -Un document fiction.
Des règles • Ces deux productions se feront sous forme de fichier texte, avec illustrations et ne devront pas comporter de sons ou d’animations ; chacune d’entre elles ne dépassera pas deux pages(menu" Productions").
Envoyer au MAI • Une fois réalisés, ces documents « anonymés » seront transmis par chaque classe par fichiers joints aux I.E.N. de la circonscription dont elle relève et ils seront mis en ligne par les M.A.I. sur le site de la circonscription. • En résumé, vous envoyez quatre pages en version numérique.