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Les dépendances entre les données et les moyens de les vérifier

Les dépendances entre les données et les moyens de les vérifier. Y Kermarrec (à partir des transparents de J Ullman et de son livre). Les dépendances fonctionnelles.

abiola
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Les dépendances entre les données et les moyens de les vérifier

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Presentation Transcript


  1. Les dépendances entre les données et les moyens de les vérifier Y Kermarrec (à partir des transparents de J Ullman et de son livre)

  2. Les dépendances fonctionnelles • X -> A est une assertion sur une relation R : lorsque deux n-uplets ont les même valeurs d’attributs sur X alors ils doivent avoir les même valeurs sur les attributs A • X -> A : X détermine A

  3. Exemple • Drinkers(name, addr, beersLiked, manf, favBeer). • DF évidentes : • name -> addr • name -> favBeer • beersLiked -> manf

  4. car name -> favBeer Car name -> addr Car beersLiked -> manf Exemple name addr beersLiked manf favBeer Janeway Voyager Bud A.B. WickedAle Janeway Voyager WickedAle Pete’s WickedAle Spock Enterprise Bud A.B. Bud

  5. Clés des Relations • K est une clé de la relation R si: • L’ensemble K détermine tous les attributs de R • Pour aucun sous ensemble de K, (1) est vrai • Si K vérifie (1), et pas (2), on dira que K est une super-clé

  6. Comment trouver les DFs ? • Analyser le problème et produire un cahier des charges précis • Mettre en évidence les liens entre les données • Reformuler le tout au client …

  7. Comment trouver les clés ? • Au hasard ou en relisant le cahier des charges , en essayant de trouver une super clé puis une clé • Ex : deux cours ne peuvent pas avoir lieu dans la même salle en même temps • Salle heure -> cours • Détermination des clés à partir des DF

  8. Fermeture des DF • Fermeture de Y notée Y+ • Point de départ : Y+ = Y • itération: trouver une DF dont la partie gauche est un sous-ensemble de Y+. Si cette DF est X -> A, rajouter A à Y+.

  9. X A new Y+ Y+

  10. A quoi ça sert ? • Vérifier que K est une clé • Utile pour la normalisation cad la décomposition de relations • Exemple: ABCD avec comme DF AB ->C, C ->D, et D ->A. • Décomposer R en ABC, AD. Quelles sont les DFs sur ABC • AB ->C, mais aussi C ->A !

  11. Anomalies • La conception d’un schéma relationnel doit éviter les anomalies • Anomalie de mise à jour : une occurrence d’une donnée est mise à jour mais pas toutes • Anomalie de destruction : une information est perdue lorsque le n-uplet est enlevé

  12. Exemple de mauvaise conception Drinkers(name, addr, beersLiked, manf, favBeer) name addr beersLiked manf favBeer Janeway Voyager Bud A.B. WickedAle Janeway ??? WickedAle Pete’s ??? Spock Enterprise Bud ??? Bud Les données sont redondantes car les ??? Peuvent être déduits À partir des DFs name -> addr favBeer et beersLiked -> manf.

  13. D’autres anomalies name addr beersLiked manf favBeer Janeway Voyager Bud A.B. WickedAle Janeway Voyager WickedAle Pete’s WickedAle Spock Enterprise Bud A.B. Bud • anomalie de mise à jour • anomalie de destruction

  14. Décomposition • Les 2 extrêmes : • Une seule relation avec tous les attributs (aussi appelée relation universelle) • Autant de relations que d’attributs (un attribut par relation) • Avantages et inconvénients ?

  15. L’idéal • Ne pas perdre de données • Ne pas perdre de DFs • Ne pas générer de nouvelles informations lors de jointures (afin de reconstituer la relation universelle)

  16. Boyce-Codd Normal Form • Une relation R est en BCNF si pour toute DF X ->A (non-triviale) X est une super-clé. • Non trivial A n’est pas un sous ensemble de X

  17. Exemple • Drinkers(name, addr, beersLiked, manf, favBeer) • DFs: name->addr favBeer, beersLiked->manf • Seule clé {name, beersLiked}. • Pour chaque DF, la partie gauche n’est pas une super clé • Drinkers n’est pas en BCNF

  18. Exemple • Beers(name, manf, manfAddr) • DF: name->manf, manf->manfAddr • Clé : {name}. • name->manf respecte la règle BCNF, mais pas manf->manfAddr

  19. Décomposition en BCNF • Soit R avec F l’ensemble des DFs • Trouver une DF qui ne respecte pas la règle BCNF, soit X ->B. • calculer X+ • Ne doit pas générer tous les attributs car sinon X est une super clé.

  20. Décomposer R avec X -> B • Remplacer R par : • R1 = X+. • R2 = (R – X+) U X. • Projeter les DFs de R sur les 2 nouvelles relations R1 et R2 • Calculer la fermeture de F = toutes les DFs • Ne garder les DFs que celles dont tous les attributs sont dans R1 ou dans R2.

  21. Principe de décomposition R1 R-X+ X X+-X R2 R

  22. Exemple • Drinkers(name, addr, beersLiked, manf, favBeer) • F = name->addr, name -> favBeer, beersLiked->manf • Drinkers n’est pas BCNF car name->addr. • Calcul de la fermeture {name}+ = {name, addr, favBeer}. • Décomposer en 2 relations: • Drinkers1(name, addr, favBeer) • Drinkers2(name, beersLiked, manf)

  23. Exemple • Drinkers1 et Drinkers2 sont elles BCNF? • Projeter les DFs est compliqué mais simple dans cet exemple. • Pour Drinkers1(name, addr, favBeer), les DFs sont name->addr et name->favBeer • Donc name est la seule clé et la relation est BNCF.

  24. Exemple • Pour Drinkers2(name, beersLiked, manf), la seule DF beersLiked->manf et la seule clé est {name, beersLiked}. • Violation de la règle BCNF. • beersLiked+ = {beersLiked, manf}, on décompose Drikers2 en • Drinkers3(beersLiked, manf) • Drinkers4(name, beersLiked)

  25. Exemple • Le résultat de la décomposition de Drinkers: • Drinkers1(name, addr, favBeer) • Drinkers3(beersLiked, manf) • Drinkers4(name, beersLiked) • A noter Drinkers1 nous parle des buveurs, Drinkers3 nous parle de bières, et Drinkers4 nous parle des relations entre bière et buveurs.

  26. Contraintes et Triggers • Une contrainte est une relation entre les données que le SGBD doit vérifier • Exemple: contraintes de clés. • Triggers : ce sont des actions qui sont déclenchées sur événement

  27. Les contraintes • Les clés • Les clés étrangères. • Les contraintes de domaine • Contraindre le domaine d’un attribut donné • Des contraintes sur des tuples • Assertion : une expression booléenne SQL

  28. Les clés étrangères • Soit la relation Sells(bar, beer, price). • On peut s’attendre à ce que la valeur de l’attribut “beer” apparaisse dans la relation Beers.Name • Une contrainte qui impose qu’une bière dans Sells soit une bière dans Beers est appelée “contrainte de clé étrangère”

  29. Clé étrangère • Utiliser le mot clé REFERENCES soit : • Lors de la déclaration de l’attribut (s’il est seul) • En tant qu’élément du schéma FOREIGN KEY ( <list of attributes> ) REFERENCES <relation> ( <attributes> ) • Les attributs ainsi référencés doivent être déclarés PRIMARY KEY ou UNIQUE.

  30. Exemple CREATE TABLE Beers ( name CHAR(20) PRIMARY KEY, manf CHAR(20) ); CREATE TABLE Sells ( bar CHAR(20), beer CHAR(20) REFERENCES Beers(name), price REAL );

  31. Exemple (autre formulation) CREATE TABLE Beers ( name CHAR(20) PRIMARY KEY, manf CHAR(20) ); CREATE TABLE Sells ( bar CHAR(20), beer CHAR(20), price REAL, FOREIGN KEY(beer) REFERENCES Beers(name));

  32. Vérifier une clé étrangère • S’il y a une clé étrangère sur des attributs de R vers une clé primaire de la relation S, 2 cas de violations sont possibles: • Une insertion ou mise à jour de R introduit une valeur absente dans S. • Une destruction ou mise à jour de S qui provoque des références fantômes (« dangling reference »)

  33. Action -- 1 • Suppose R = Sells, S = Beers • Une insertion ou mise à jour de Sells qui introduit une bière non existante doit être rejetée • Une destruction ou mise à jour de Beers qui enlève une valeur de bière présente dans un n-uplet de Sells peut être traité de 3 manières

  34. Action -- 2 • Les 3 manières de réagir à la disparition de bières sont : • Default : rejeter la modification • Cascade : réaliser les mêmes modifications dans Sells • Deleted beer : destruction des tuples de Sells • Updated beer: modifier les valeurs dans Sells. • Set NULL : mettre bière à NULL

  35. Exemple: Cascade • On retire Bud de la liste des bières • On enlève tous les n-uplest de Sells qui ont Bud comme valeur d’attribut pour bière • On modifie ’Bud’ en ’Budweiser’. • On modifie tous les tuples de Sells avec beer = ’Bud’ par beer = ’Budweiser’.

  36. Exemple: Set NULL • On enlève BUD de Beers • Modifie tous les n-uplets avec beer = ’Bud’ et remplacer cet attribut par beer = NULL. • On modifie le tuple en changeant de nom ’Bud’ vers ’Budweiser’. • Même modification que précédemment

  37. Choix d’une politique • Lorsqu’on déclare une clé étrangère, il faut aussi préciser la politique SET NULL ou CASCADE pour les destructions ET les mises à jour • La précision est donnée lors de la déclaration de la clé étrangère: ON [UPDATE, DELETE][SET NULL CASCADE] • L’action par défaut est de rejeter

  38. Exemple CREATE TABLE Sells ( bar CHAR(20), beer CHAR(20), price REAL, FOREIGN KEY(beer) REFERENCES Beers(name) ON DELETE SET NULL ON UPDATE CASCADE );

  39. Vérification sur attributs • Donner une contrainte sur le domaine de valeur d’un attribut • CHECK( <condition> ) : à utiliser lors de la définition de l’attribut • La condition peut référencer l’attribut en direct mais aussi n’importe quelle autre requête (relation et attribut).

  40. Exemple CREATE TABLE Sells ( bar CHAR(20), beer CHAR(20) CHECK ( beer IN (SELECT name FROM Beers)), price REAL CHECK ( price <= 5.00 ) );

  41. Les vérifications • La vérification est réalisée uniquement sur ajout ou mise à jour du n-uplet. • Exemple: CHECK (price <= 5.00) • Exemple: CHECK (beer IN (SELECT name FROM Beers))

  42. Tuple-Based Checks • CHECK ( <condition> ) peut faire partie de la déclaration du schéma de relation • La condition peut référencer n’importe quel attribut de la relation (ou d’une autre avec une requête) • Vérification sur insertion et mise à jour uniquement

  43. Exemple: Tuple-Based Check • seul Joe’s Bar peut vendre des bières à plus de $5: CREATE TABLE Sells ( bar CHAR(20), beer CHAR(20), price REAL, CHECK (bar = ’Joe’’s Bar’ OR price <= 5.00) );

  44. Assertions • Un élément d’une schéma d’une base de données • Définies par : CREATE ASSERTION <name> CHECK ( <condition> ); • La condition peut faire intervenir n’importe quelle relation ou attribut de la base

  45. Bars avec un Prix moyen De 5 USD Exemple: Assertion • pour Sells(bar, beer, price), aucun bar ne doit faire payer plus de $5 en moyenne CREATE ASSERTION NoRipoffBars CHECK ( NOT EXISTS ( SELECT bar FROM Sells GROUP BY bar HAVING 5.00 < AVG(price) ));

  46. Exemple: Assertion • Il ne peut pas y avoir plus de bars que de buveurs CREATE ASSERTION FewBar CHECK ( (SELECT COUNT(*) FROM Bars) <= (SELECT COUNT(*) FROM Drinkers) );

  47. Triggers • Les contraintes sur attributs ou tuples sont parfois limitées • Les assertions sont puissantes mais difficiles à mettre en oeuvre par les SGBD • Il faut ne faire que les vérifications nécessaires

  48. Triggers • Un trigger permet à l(utilisateur de décider quand faire une action donnée • Comme une assertion, un trigger peut spécifier une condition générale et surtout exécuter n’importe quelle action sur la base

  49. Des règles • Une règle : un événement + une condition + action • événement: classiquement une modification de la base, e.g., “insert on Sells.” • Condition : une expression SQL • Action : une suite d’instructions SQL

  50. L’événement la condition L’action Exemple d’un Trigger CREATE TRIGGER BeerTrig AFTER INSERT ON Sells REFERENCING NEW ROW AS NewTuple FOR EACH ROW WHEN (NewTuple.beer NOT IN (SELECT name FROM Beers)) INSERT INTO Beers(name) VALUES(NewTuple.beer);

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