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COMORBIDITÉ SANTÉ MENTALE ET TOXICO : DES ENJEUX MAL CONNUS Par Isabelle Carrier Mario Fortier

COMORBIDITÉ SANTÉ MENTALE ET TOXICO : DES ENJEUX MAL CONNUS Par Isabelle Carrier Mario Fortier Carlos Venegas INSTITUT EN SANTÉ MENTALE DOUGLAS Version du 9 mai. Objectifs de la présentation.

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COMORBIDITÉ SANTÉ MENTALE ET TOXICO : DES ENJEUX MAL CONNUS Par Isabelle Carrier Mario Fortier

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Presentation Transcript


  1. COMORBIDITÉ SANTÉ MENTALE ET TOXICO :DES ENJEUX MAL CONNUS Par • Isabelle Carrier • Mario Fortier • Carlos Venegas INSTITUT EN SANTÉ MENTALE DOUGLAS • Version du 9 mai

  2. Objectifs de la présentation • Faire connaître la politique et procédures concernant la consommation, la possession et le trafic des drogues illicites, de l’alcool et des produits pharmaceutiques prescrits ou non • Sensibiliser l’auditoire à la réalité de la consommation en milieu de soins • Échanger sur cette réalité • Échanger sur l’application d’une telle politique et procédures

  3. Historique de notre démarche • 2000 création du « C Safe » • Chef de département de psychiatrie • Président du CMDP • DSI • 2007 le programme des troubles psychotiques • 2008 comité de gestion des risques • Création d’une politique et procédures concernant l’usage de drogue à l’Institut

  4. Historique de notre démarche • 2009 Sous comité pour l’élaboration de la politique et des procédures concernant l’usage de substances illicites au Douglas • Création d’une entité clinique pour le traitement de troubles concomittants • 2010 Adoption au comité de régie de la politique et procédure concernant l’usage des substances illicites au Douglas

  5. Contexte • Situations cliniques difficiles (symptomatologie et toxicomanie) • La toxicomanie maintenant omniprésente dans les milieux psychiatriques • Augmentation de la consommation (40-50% de la clientèle des psychoses consomment (certains écrits mentionnent jusqu’à 70%) • Variation de la consommation • Manque d’encadrement spécifique quant aux problématiques de consommation (interventions à la pièce) • Imbroglio entre la clinique et la justice, la confidentialité et la déclaration

  6. SITUATION DES AH-223 RELIÉS A LA CONSOMMATION, POSSESSION ET TRAFIC DE DROGUE DE 2004-2010 DE L’INSTITUT DOUGLAS

  7. Les buts • Diriger et standardiser les réponses des intervenants • Développer une synergie • Prévenir les incidents et les accidents • La sécurité • Améliorer les compétences clinique et administrative à composer avec des situations spécifiques

  8. Principes directeurs de la politique • Sécuriser l’environnement pour tous (patients, visiteurs, employés) de tous les sites du Douglas • Consolider notre offre de services basée sur les meilleures pratiques au niveau du traitement des troubles concomitants • Adopter une orientation clinique et non une optique de répression de l’activité de soins • Adopter une approche de réduction des méfaits par l’optimisation du lien thérapeutique • Inscrire le patient dans une démarche de responsabilisation

  9. Principes directeurs de la politique (suite) Sensibiliser les patients, les visiteurs, les employés les stagiaires, et les médecins sur leurs responsabilités face aux activités de consommation, de possession et de trafic de drogues illicites, d’alcool et de produits pharmaceutiques prescrits ou non. Développer une pratique cohésive au sein du personnel quant à la gestion des conséquences liées à la consommation, à la possession et au trafic de drogues illicites, d’alcool et de produits pharmaceutiques prescrits ou non.

  10. Aides à applications Pour les visiteurs: La saisie, la restriction de la circulation, l’application de la politique de fouille en vigueur à l’Institut Douglas de même que les procédures légales. Pour les patients: L’inspection sécuritaire, la saisie, la révision du plan de traitement selon l’approche de réduction des méfaits, l’application de la politique de fouille en vigueur à l’Institut Douglas et les procédures de judiciarisation le cas échéant. Pour les médecins: Application des mesures appropriées en vertu des dispositions prévues aux articles 249 et 251 de la LSSSS du Québec. Pour les employés et stagiaires, l’application de la politique sur l’alcool et drogues illicites au travail en vigueur dans l’Institut Douglas.

  11. Objectifs de l’Institut Douglas en regard aux troubles concomitants • Élaborer une politique et des procédures concernant l’usage de drogue illicites au sein de l’organisation • Développer les meilleures pratiques selon les données probantes • Former et soutenir les intervenants sur la nouvelle politique en toxicomanie • Former et soutenir les intervenants sur les thérapies de pointe : comme le CBT et l’entretien motivationnel • Continuer à offrir le programme pour faire de la psychoéducation en groupe dans le cas des troubles concomitants

  12. Politique et procéduresconcernant la consommation, la possession et le trafic des drogues illicites, de l’alcool et des produits pharmaceutiques prescrits ou non

  13. Fondements légaux L’Institut Douglas reconnaît aux personnes qui utilisent ses services, le droit et le devoir d’assumer toutes les responsabilités de citoyen dans les limites prévues par les différentes lois. L’Institut Douglas reconnaît le droit à la dignité, au respect de la vie privée, à l’inviolabilité et l’autodétermination de la personne, à l’intégrité de la personne comme il est mentionné dans les différents textes de lois et repris dans son code d’éthique. L’Institut Douglas reconnaît aux personnes qui utilisent ses services le droit de recevoir des soins fondés sur les meilleures pratiques.

  14. Fondements cliniques La prévalence de la consommation de produits illicites et alcool a un impact négatif chez les personnes atteintes de maladie mentale. La consommation des substances illicites : - interfère sur l’efficacité du traitement pharmacologique ; - empêche l’établissement d’un lien thérapeutique et diminue la fidélité au traitement; - entraîne des conséquences physiques (intoxication, surdose, chutes, confusion, décompensation etc.); - diminue le contrôle de l’impulsivité et peut présenter un danger pour le patient et son entourage; - Une consommation, même légère, des substances citées dans la présente politique aggrave le trouble de santé mentale.

  15. Fondements cliniques (suite) La présence d’un trouble de santé mentale combinée à celle d’un trouble lié à l’utilisation de substances illicites en raison de l’interférence de l’un sur l’autre rend plus complexes le tableau clinique et les différentes interventions à préconiser. Selon les données probantes, la reconnaissance d’une réduction de la consommation de substances illicites et des méfaits associés constitue une étape du traitement de certains patients.

  16. Procédure de gestionconcernant les situations de consommation, de possession et de trafic de drogues illicites, d’alcool et de produits pharmaceutiques prescrits ou non

  17. Procédure L’application de cette procédure doit s’effectuer en cas de consommation, de possession, ou de trafic des substances prohibées dans l’enceinte de l’Institut Douglas Elle a pour but de s’assurer que l’encadrement clinique des situations à risque prévaut sur toute forme de judiciarisation des patients en proie à la consommation, à la possession et au trafic de drogues illicites, d’alcool et de produits pharmaceutiques prescrits ou non

  18. CONSOMMATION de drogues illicites, d’alcool et de produits pharmaceutiques prescrits ou non POSSESSION de drogues illicites, d’alcool et de produits pharmaceutiques prescrits ou non TRAFIC de drogues illicites, d’alcool et de produits pharmaceutiques prescrits ou non PROCESSUS À SUIVRE EN CAS TOXICO Évaluer le potentiel d’agressivité Lien vers la Grille OmégaExamen physique et mental PROCESSUS À SUIVRE EN CAS TOXICO Appliquer la procédure de fouille Examen physique et mental Plan standardisé d’intervention Appeler la sécurité et le psychiatre Déterminer la gradation de l’événement Compléter le rapport AH-223 et le rapport de divulgation s’il y a lieu Note de l’infirmière Révision du PII

  19. Diffusion réflexion résultats

  20. La diffusion • La politique a tout d’abord été présentée au conseil de la qualité. • La diffusion a été priorisée à l’interne étant donnée l’importance de la problématique. • Chaque chefs de programme était responsable de l’organisation de la diffusion de la politique.

  21. Quatre thèmes sont ressortis lors de nos présentations • Les besoins de formation • Les rappels et les informations donnés • Les questionnements • Les constats

  22. Les besoins de formation • Reconnaissance des manifestations cliniques lors de consommation • Reconnaissance des types et formes des produits (présentation avec les policiers) • Processus de fouille • Journal club avec avocate sur le processus de fouille • Méconnaissance des ressources en toxicomanie

  23. Les rappels et les informations donnés • Test de dépistage urinaire ou sanguin lorsque soupçon de consommation. • Lors de saisie de la drogue, déposé le tout dans une enveloppe cachetée. • Interpeller le service de sécurité qui s’occupera de récupérer (anonymement) le contenue saisi. • Un incident = 1 rapport. • L’importance de compléter le rapport AH 223. • L’importance du plan intervention considérant l’engagement du patient à son traitement et son consentement signé. • Concernant la clientèle sous commission d’examen, (TAQ), il est recommander d’interpeller la criminologue ou les coordonnateurs de psychiatrie justice de l’Institut

  24. Les questionnements Fouille • Est-il possible pour certaines unités d’avoir accès à un chien « renifleur » pour faire une fouille? • Au Perry, les employés demandent s’ils peuvent faire une fouille préventive à l'arrivée de tous les patients donc la consommation de drogue est connue? Éthique • Si un patient est photographié avec une caméra de la sécurité faut-il divulguer le nom du patient? • Est-ce que les intervenants doivent divulguer le nom du patient à l’agent de probation ou au TAQ? • Par ailleurs, certains de leurs patients consomment tous les jours, mais ils arrivent à être dans la réduction des méfaits. Les employés se demandent s’ils peuvent mettre cette information au plan intervention et ne pas la déclarer?

  25. Les questionnements (suite) AH-223/incident/accident/divulgation • Dans le doute faut-il remplir un rapport AH 223? • Plusieurs incidents peuvent être mis sur le même rapport accident? • Pourrait-il avoir une feuille de route pour documenter le nombre d’incidents par exemple avec la problématique du suicide et de la violence où l'on codifie sur la même feuille le niveau de la personne au quotidien? Visiteur • Si les visiteurs peuvent être mis sur une liste noire (black list)? • Est-ce qu’on fait intervenir la sécurité dans le cas des visiteurs?

  26. Les questionnements (suite) Support • Serait-il possible, pour les intervenants, d'avoir accès à une personne pour les aider pour toutes questions relatives à la toxicomanie? • Est-il possible d’avoir un intervenant travaillant dans les ressources en toxicomanie qui travaillerait à l’urgence afin de diriger les patients ayant une problématique plus importante au niveau de l’axe 1 en toxicomanie? • Serait-il possible, pour les intervenants, d'avoir un accès téléphonique direct pour la direction de la qualité en ce qui concerne la toxicomanie? • Étant donné la situation géographique du SRIC, est-ce que les employés qui font une évaluation peuvent communiquer avec le généraliste ou le psychiatre de garde et peuvent-ils appeler celui de l’hôpital?

  27. Les questionnements (suite) Consommation thérapeutique • Si un patient se présente avec une prescription thérapeutique de cannabis que fait-on? • Est-ce qu’on peut accepter la consommation contrôlée comme objectif thérapeutique? Autres • Que fait-on avec les boissons énergétiques? • À qui s’adresser pour faire une plainte? • Pourrait-il être possible de restreindre la circulation à la porte de l’unité? • Pourrait-il avoir des affiches aux portes des unités « no drug, no alcool »?

  28. Les constats Fouille • En externe, les gens sont mal à l’aise de faire la fouille pour éviter de briser l’alliance thérapeutique. • Les gens ont un malaise à effectuer la fouille aux visiteurs. • Il y a beaucoup de questions concernant la fouille, les gens ont peur des poursuites. Sécurité • Les intervenants d’une clinique externe m’ont fait part qu’ils sont contents d’être sur le site du douglas pour avoir accès à l’équipe code blanc dans le cas de situations problématiques. • Les gens trouvent que la drogue rentre trop facilement sur les unités et cela devient dangereux pour les autres patients. • Les employés du Levinschi trouvent difficile de contrôler la circulation de la drogue avec une porte non barrée

  29. Les constats (suite) Support • Les gens veulent d’autres ressources en toxicomanie ici à l’Institut. • Les coordonnateurs m’ont fait part que dans leur situation ils pourront gérer de façon plus uniforme les situations concernant la toxicomanie et veulent être soutenus par la direction de la qualité dans le cas de situation plus problématique • Les gens en général sont très contents d’avoir accès à une procédure pour mieux gérer les situations concernant la toxicomanie.

  30. Les constats (suite) Autres • De sensibiliser les patients dès l’admission sur la politique en toxicomanie. • Les employés trouvent que les conséquences ne sont pas assez coercitives. • Les gens sont heureux de ne plus avoir à contacter la police. • En externe, les intervenants optent davantage pour la réduction des méfaits. • À l’interne, certains trouvent difficile la réduction des méfaits vs la tolérance zéro. • Les gens trouvent qu’un évènement est facilement gérable, mais avec plusieurs patients dans la même soirée, cela peut devenir très difficile.

  31. Isabelle Carrier, infirmière clinicienne, Institut Douglas carisa@douglas.mcgill.ca Carlos Venegas infirmier clinicien, Institut Douglas vencar@douglas.mcgill.ca Mario Fortier, infirmier, gestionnaire conseil à la continuité des services, Institut Douglas formar@douglas.mcgill.ca

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