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Œdipe-Roi de Sophocle La tragédie en marche

Œdipe-Roi de Sophocle La tragédie en marche. Sophocle présente aux spectateurs une histoire connue de tous Et pourtant… la tension du public est maintenue jusqu’à la fin. Un bébé condamné d’avance…. Il tuera son père et épousera sa mère !. …à payer les fautes de son père. L’histoire….

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Œdipe-Roi de Sophocle La tragédie en marche

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Presentation Transcript


  1. Œdipe-Roi de Sophocle La tragédie en marche Hélène STOZ_ mai 2005

  2. Sophocle présente aux spectateurs une histoire connue de tous Et pourtant… la tension du public est maintenue jusqu’à la fin. Hélène STOZ_ mai 2005

  3. Un bébé condamné d’avance… Il tuera son père et épousera sa mère ! …à payer les fautes de son père Hélène STOZ_ mai 2005

  4. L’histoire… Fuir le destin Abandonner l’enfant Hélène STOZ_ mai 2005

  5. L’histoire… Connaître ses origines Il tuera son père et épousera sa mère ! Fuir le destin Hélène STOZ_ mai 2005

  6. L’histoire… Rencontrer son destin (1) Hélène STOZ_ mai 2005

  7. L’histoire… Rencontrer son destin (2) Hélène STOZ_ mai 2005

  8. Laïos Jocaste L’histoire… Oedipe Polynice Étéocle Antigone Ismène Hélène STOZ_ mai 2005

  9. Montrer l’évolution psychologique des personnages De l’histoire… Le génie de Sophocle … à la pièce de théâtre Hélène STOZ_ mai 2005

  10. Ce pays aujourd’hui t’appelle son sauveur, pour l’ardeur à le servir naguère : ne va pas maintenant lui laisser de ton règne ce triste souvenir qu’après notre relèvement, il aura ensuite marqué notre chute. Il t’a suffi d’entrer jadis dans cette ville de Cadmos pour la libérer du tribut qu’elle payait à l’horrible Chanteuse. - Ce pays, prince, eut pour chef Laïos, avant l’heure où tu eus toi-même à gouverner notre cité. - On me l’a dit, jamais je ne l’ai vu moi-même. La pièce de théâtre… Le prologue : Œdipe, sauveur de son peuple Hélène STOZ_ mai 2005

  11. L’homme que tu cherches depuis quelque temps avec toutes ces menaces, ces proclamations sur le meurtre de Laïos, cet homme est ici même. On le croit un étranger, un étranger fixé dans le pays : il se révélera un Thébain authentique – et ce n’est pas une aventure qui lui procurera grande joie. Il est clairvoyant, il sera aveugle ; il est riche, il mendiera et, tâtant sa route devant lui avec un bâton, il s’en ira sur une terre étrangère. Et, du même coup, il se révélera père et frère à la fois des fils qui l’entouraient, époux et fils ensemble de la femme dont il est né, rival incestueux aussi bien qu’assassin de son propre père ! Je te somme de t’en tenir à l’ordre que tu as proclamé toi-même, et donc de ne plus parler de ce jour à qui que ce soit, ni à moi, ni à ces gens ; car, sache-le, c’est toi, c’est toi, le criminel qui souille ce pays ! Je parle ici en homme étranger au rapport qu’il vient d’entendre, étranger au crime lui-même. Tu ne sais pas voir celui qui loge chez toi. Bientôt, comme un double fouet, la malédiction d’un père et d’une mère, qui approche terrible, va te chasser d’ici. Tu vois le jour : tu ne verras bientôt plus que la nuit. Sans le savoir, tu vis dans un commerce infâme avec les plus proches des tiens. Je dis que c’est toi l’assassin cherché. La pièce de théâtre… Le 1er épisode : Œdipe, sourd et aveugle Hélène STOZ_ mai 2005

  12. Tu verras que jamais créature humaine ne posséda rien dans l’art de prédire. Et je vais t’en donner la preuve : Un oracle arriva jadis à Laïos, non d’Apollon lui-même, mais de ses serviteurs. Le sort qu’il avait à attendre était de périr sous le bras d’un fils qui naîtrait de lui et de moi. Or Laïos, dit la rumeur, ce sont des brigands qui l’ont abattu, au croisement de deux chemins, et, d’autre part, l’enfant né, trois jours ne se sont pas écoulés que déjà Laïos, lui liant les talons, l’avait fait jeter sur un mont désert. Malheureux ! Je crains bien d’avoir, sans m’en douter, lancé contre moi-même tout à l’heure d’étranges malédictions. Je perds terriblement courage à l’idée que le devin ne voie trop clair. La pièce de théâtre… Le 2e épisode : Œdipe angoisse Tout s’éclaire Hélène STOZ_ mai 2005

  13. Hélène STOZ_ mai 2005

  14. À toi, femme, je dirai la vérité toute entière. Au moment où, suivant ma route, je m’approchais du croisement des deux chemins, un héraut, puis, sur un chariot attelé de pouliches, un homme tout pareil à celui que tu me décris, venaient à ma rencontre. Le guide, ainsi que le vieillard lui-même, cherche à me repousser de force. Pris de colère, je frappe, moi, celui qui prétend m’écarter de ma route, le conducteur. Mais le vieux me voit, il épie l’instant où je passe près de lui et de son chariot, il m’assène en pleine tête un coup de son double fouet. Il paya cher ce geste-là ! En un moment, atteint par le bâton que brandit cette main, il tombe à la renverse et du milieu du chariot il s’en va rouler à terre – et je les tue tous… Si quelque lien existe entre Laïos et cet inconnu, est-il à cette heure un mortel plus à plaindre que celui que tu vois ? Est-il homme plus abhorré des dieux ? Étranger, citoyen, personne ne peut plus me recevoir chez lui, m’adresser la parole, chacun doit m’écarter de son seuil. Bien plus, c’est moi-même qui me trouve aujourd’hui avoir lancé contre moi-même les imprécations que tu sais. À l’épouse du mort j’inflige une souillure, quand je la prends dans ces bras qui ont fait périr Laïos ! Ne suis-je donc pas un criminel ? Ne suis-je donc pas tout impureté ? Il faut que je m’exile et qu’exilé je renonce à revoir les miens, à fouler de mon pied le sol de ma patrie ;sinon, je devrais tout ensemble entrer dans le lit de ma mère et devenir l’assassin de mon père, ce Polybe qui m’a engendré et nourri. Hélène STOZ_ mai 2005

  15. La nouvelle que j’apporte va sans doute te ravir – le contraire serait impossible – mais peut-être aussi t’affliger. Eh bien ! Qu’éclatent donc tous les malheurs qui voudront ! Mais mon origine, si humble soit-elle, j’entends, moi, la saisir. Un autre berger t’avait remis à moi. C’est un immense soulagement de savoir mon père dans la tombe. Mais la vivante ne m’en fait pas moins peur. Ah ! Comme on voit, mon fils, que tu ne sais pas quelle est ton erreur ! Polybe ne t’a pas engendré plus que moi. Tu ne sais pas que tu crains sans raison. Le 3e épisode : Une heureuse mauvaise nouvelle Polybe est mort, frappé par le sort et non par Œdipe. Œdipe s’entête Et s’enfonce… Hélène STOZ_ mai 2005

  16. Hélas, hélas ! Ainsi tout à la fin serait vrai ? Ah lumière du jour, que je te voie ici pour la dernière fois, puisqu’aujourd’hui je me révèle le fils de qui je ne devais pas naître, l’épouse de qui je ne devais pas l’être, le meurtrier de qui je ne devais pas tuer ! • C’est toi qui lui remis l’enfant dont il nous parle ? • C’est moi, j’aurais bien dû mourir le même jour. (…) • De qui le tenais-tu ? De toi-même ou d’un autre ? • Il n’était pas de moi, je le tenais d’un autre. • De qui, de quel foyer de Thèbes sortait-il ? Le 4e épisode : Œdipe veut tout savoir Et s’en repent… Hélène STOZ_ mai 2005

  17. Ainsi ne verront-ils plus, ni le mal que j’ai subi, ni celui que j’ai causé, ainsi les ténèbres leur défendront-elles de voir désormais ceux que je n’eusse pas dû voir et de connaître ceux que, malgré tout, j’eusse voulu connaître ! Ah ! Emmenez-moi loin de ce lieu, bien vite ! Emmenez, mes amis, l’exécrable fléau, le maudit entre les maudits, l’homme qui parmi les hommes est le plus abhorré des dieux ! Le 5e épisode : La vérité lui crève les yeux Il voit clair… Hélène STOZ_ mai 2005

  18. Regardez, habitants de Thèbes, ma patrie. Le voilà, cet Œdipe, cet expert en énigmes fameuses, qui était devenu le premier des humains. Personne dans sa ville, ne pouvait contempler son destin sans envie. Aujourd’hui, dans quel flot d’effrayante misère est-il précipité ! C’est donc ce dernier jour qu’il faut, pour un mortel, toujours considérer. Gardons-nous d’appeler jamais un homme heureux, avant qu’il ait franchi le terme de sa vie sans avoir subi un chagrin. Hélène STOZ_ mai 2005

  19. Hélène STOZ_ mai 2005

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