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HORMONES THYROIDIENNES

HORMONES THYROIDIENNES. Cours de formation continue présidé par Le Professeur N. Ben Rais Présenté par le Dr R.Ouboukdir Service de Médecine Nucléaire Hôpital Ibn Sina. plan. Introduction: Métabolisme des hormones thyroïdiennes: Effets biologiques:

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HORMONES THYROIDIENNES

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  1. HORMONES THYROIDIENNES Cours de formation continue présidé par Le Professeur N. Ben Rais Présenté par le Dr R.Ouboukdir Service de Médecine Nucléaire Hôpital Ibn Sina

  2. plan • Introduction: • Métabolisme des hormones thyroïdiennes: • Effets biologiques: • Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes: • Interférences dans les dosages des hormones thyroïdiennes: • Perturbations des dosages thyroïdiens d'origine médicamenteuse: • Place des dosages de T4L et T3L dans le bilan thyroïdien fonctionnel: • Conclusion:

  3. Introduction • La production hormonale de la glande thyroïde est composée de 80 % de la thyroxine (T4) et de 20 % de la tri-iodothyronine (T3). • Dans le sérum l’origine de la T4 est uniquement thyroïdienne alors que 80 % de la T3 provient de la désiodation de la T4 en périphérie. • Le dosage de la fraction libre de T4 (T4L) et de T3 (T3L) a supplanté celui des hormones totales (libres + liées) en raison d’une meilleure sensibilité et spécificité diagnostiques. • Le dosage des hormones totales a une place limitée en recherche ou en cas d’hyperthyroïdie très sévère. • Pour le dosage des hormones libres, la dialyse/RIA est la technique de référence actuelle. • L'interprétation des bilans hormonaux thyroïdiens doit prendre en compte le type et la qualité du dosage effectué, les prises médicamenteuses et la pathologie sous jacente.

  4. Métabolisme des hormones thyroïdiennes • Structure • Biosynthèse • Distribution et catabolisme • Régulation de la biosynthèse • Mécanismes d'action

  5. Métabolisme des hormones thyroïdiennes Structure des hormones thyroïdiennes  • Les hormones thyroïdiennes possèdent une même structure organique : la thyronine, formée par deux noyaux aromatiques reliés par un pont éther. • Les hormones se différencient entre elles par le nombre et la place variables des atomes d'iode qu’elles portent.

  6. Métabolisme des hormones thyroïdiennesStructure des hormones thyroïdiennes  tyrosine L’iodation en 3 et 5 de la tyrosine donne la DIT L’iodation en 3 de la tyrosine donne la MIT 3 3 Précurseurs 5

  7. Métabolisme des hormones thyroïdiennes Structure des hormones thyroïdiennes 

  8. Métabolisme des hormones thyroïdiennesLa thyroglobuline a) Structure • Il s'agit d'une glycoprotéine. • C'est une très grosse molécule dimérique (PM= 660.000) dont le monomère contient 2750 aminoacides. • L'iode se fixe sur les résidus tyrosyls. b) Synthèse • La synthèse de la thyroglobuline s'opère par assemblage successif d'acides aminés le long des ribosomes du réticulum endoplasmique. • La captation d'acides aminés par les cellules thyroïdiennes est très active. • L'adjonction des résidus glucidiques s'opère au stade final de la synthèse dans l'appareil de GOLGI. • L'iodation des tyrosines se situe après assemblage de la molécule de thyroglobuline.

  9. Métabolisme des hormones thyroïdiennes Biosynthèse des hormones thyroïdiennes Schéma général

  10. Métabolisme des hormones thyroïdiennesBiosynthèse des hormones thyroïdiennesCYCLE DE L'IODE: • Les entrées de l'iode se font surtout par voie digestive (apport alimentaire quotidien de 50 à 100 µg). • L'iode est absorbé sous forme d'iodures I- par l'intestin grêle. • Une absorption pulmonaire de vapeurs d'iode est également possible. • L'iodure diffuse après absorption dans le plasma et les liquides extracellulaires où l'équilibre est atteint 4h après l'ingestion. • L'épuration plasmatique de l'iodure s'effectue par la thyroïde et le rein :

  11. Métabolisme des hormones thyroïdiennesBiosynthèse des hormones thyroïdiennesCYCLE DE L'IODE: • Clairance thyroïdienne : 15-20 ml/mn • Clairance rénale : 30-40ml/mn • A un degré moindre, l'iodure peut être fixé par : - les glandes salivaires - l'estomac - les glandes mammaires - les plexus choroïdes • L'élimination s'effectue par les urines et pour une faible part dans les féces. • L'élimination par le lait peut être importante chez la femme.

  12. Métabolisme des hormones thyroïdiennesBiosynthèse des hormones thyroïdiennescaptation de l’iode • Sa captation par la cellule thyroïdienne est liée au cotransport de sodium pour la traversée de la membrane basale et à l'existence de deux types de canaux anioniques pour le passage dans la colloïde. • La captation d'iodure est stimulée par la TSH et inhibée par le brome ,des anions comme le thiocyanate, SCN- le perchlorate, ClO4- et le pertechnectate. • Il existe une autorégulation par l'iode lui-même. La captation est d'autant plus forte et plus prolongée que la glande est pauvre en iode et inversement

  13. Métabolisme des hormones thyroïdiennes Biosynthèse des hormones thyroïdiennes Organification de l'iode • La transformation de l'iode minéral apporté par l'alimentation puis capté par la thyroïde en iode organique immédiatement utilisable pour l'hormonosynthèse est sous la dépendance d'une peroxydase thyroïdienne 2I → I2 • Il s'agit d'une enzyme spécifique liée à la membrane qui reconnaît 3 substrats : l'iode, la thyroglobuline et l'H2O2 qui optimise son activité. • La TSH accélère la vitesse d'organification de l'iode.

  14. Métabolisme des hormones thyroïdiennes Biosynthèse des hormones thyroïdiennes Fixation de l'iode sur les groupes tyrosyl de la thyroglobuline • L'iode ainsi oxydé peut se lier aux résidus tyrosyl de la thyroglobuline (Tg), donnant naissance aux précurseurs des hormones thyroïdiennes : mono-iodo-tyrosine (MIT) et des di-iodo-tyrosine (DIT). • L’iodation de la Tg se fait au pôle apical, dans la substance colloïde.

  15. Métabolisme des hormones thyroïdiennes Biosynthèse des hormones thyroïdiennes Couplage-Stockage • Un résidu de MIT et un résidu de DIT se combinent pour former la T3, et deux résidus de DIT pour former la T4 ou thyroxine, • La thyroperoxydase intervient également dans le couplage des précurseurs. • La thyroglobuline porteuse d'hormones thyroïdiennes est alors stockée dans la cavité colloïde (réserves thyroïdiennes en hormones pour environ deux mois,permettant de pallier aux variations des apports)

  16. Métabolisme des hormones thyroïdiennes Biosynthèse des hormones thyroïdiennes Libération • la thyroglobuline passe dans la cellule épithéliale par microendocytose , hydrolysée par des enzymes protéolytiques libérant ainsi les hormones thyroïdiennes T3 et T4 qui sont ensuite sécrétées dans le plasma. • La MIT et la DIT, ainsi libérées par hydrolyse de la thyroglobuline sont en grande partie désiodées dans la cellule épithéliale et l'iodure est récupéré pour une nouvelle synthèse hormonale. • Une partie de la T3 libérée par les thyrocytes provient de la transformation de T4 en T3 sous l'influence de la 5'-désiodase.

  17. Métabolisme des hormones thyroïdiennes Distribution et catabolisme • La T4 et la T3 circulent dans le sang sous deux formes en équilibre : l’une libre et l’autre liée à des protéines de transport. • Chez un sujet euthyroïdien, seulement 0,02 % de la T4 est libre, le reste est lié : • 75-80 % à la thyroxine binding globulin (TBG), • 15-20 % à la préalbumine ou transthyrétine (TTR) • 5-10 % à l’albumine. • De même seulement 0,3 %de la T3 est libre, le reste est lié : • 75-80 %à la TBG, • moins de 10 % à la TTR et • environ 10 % à l’albumine

  18. Métabolisme des hormones thyroïdiennes Distribution et catabolisme • La totalité de la T4 circulante provient de la production thyroïdienne, tandis que la plus grande partie de la T3 est issue de la conversion périphérique de T4 en T3

  19. Métabolisme des hormones thyroïdiennes Distribution et catabolisme • La désiodation périphérique est le fait d’enzymes :la 5’ désiodase qui permet la conversion de T4 en T3 et dont il existe deux types. • La 5’ désiodase de type 1, retrouvée dans le foie, le rein, la thyroïde et de nombreux autres tissus périphériques, est fortement modulée par l'état nutritionnel. • La 5’ désiodase de type 2 est présente dans le système nerveux central, l'hypophyse et la thyroïde. Son activité est majorée en cas d'hypothyroïdie de façon à couvrir les besoins du système nerveux central en hormones actives.

  20. Métabolisme des hormones thyroïdiennes Distribution et catabolisme • la 5 désiodase transforme la T4 en T3 reverse, inactive. • La dégradation des HT se fait au niveau du foie et du rein par diverses voies : • conjugaison (puis excrétion biliaire), • désamination et décarboxylation de la chaîne latérale alanine, • désiodation périphérique, ...

  21. Métabolisme des hormones thyroïdiennes Régulation de la biosynthèse • l'axe thyréotrope. • l'autorégulation thyroïdienne.

  22. Métabolisme des hormones thyroïdiennes Régulation de la biosynthèse l'axe thyréotrope. • La TSH agit à différents niveaux : • elle contrôle et stimule les différentes étapes de l’hormono-synthèse: • capture de l'iode, • iodation de la thyroglobuline, • pinocytose, • hydrolyse de la thyroglobuline • et sécrétion hormonale ; • elle entretient le phénotype des thyrocytes en régulant l'expression et la synthèse de thyroglobuline, des pompes à iodures et de la thyroperoxydase ; • enfin, la TSH est un facteur de croissance pour la thyroïde.

  23. Métabolisme des hormones thyroïdiennes Régulation de la biosynthèse • L’autorégulation thyroïdienne correspond à des mécanismes transitoires permettant : • un blocage de l’iodation et de la sécrétion en cas d'excès d'iode (effet Wollf-Chaikoff) • une plus grande sensibilité des thyrocytes à l'action de la TSH en cas de carence en iode. • - Enfin, la captation d’iode est d'autant plus forte et plus prolongée que la glande est pauvre en iode et • Inversement

  24. Métabolisme des hormones thyroïdiennes Mécanismes d'action Après passage transmembranaire, (et éventuellement conversion deT4 en T3), les hormones thyroïdiennes vont agir à différents niveaux : • - sites d’actions nucléaires La T3 se lie à un récepteur cytosolique nucléotrope ; le complexe entre dans le noyau et participe à la régulation de l'expression génique ; • - sites d'actions extra nucléaires

  25. Métabolisme des hormones thyroïdiennes Mécanismes d'action • La T3 exerce des actions membranaires avec un effet facilitateur du métabolisme cellulaire (potentialisation des récepteurs adrénergiques et des pompes ioniques, facilitation du passage de substrat énergétiques tels que le glucose et les acides aminés). • Elle exerce également des effets au niveau de la mitochondrie avec augmentation de la calorigénèse et de la VO2.

  26. Effets biologiques: Croissance et développement du squelette Pendant la période foetale, les hormones thyroïdiennes ne sont pas nécessaires à la croissance mais à la différenciation et à la maturation osseuse, leur absence s’accompagnant d’un retard d’apparition des centres d'ossification épiphysaires (aspect dysgénésique). Durant la période postnatale, les HT deviennent indispensables à la croissance et continuent de contrôler la maturation et la différenciation osseuses.

  27. Effets biologiques: Croissance et développement du squelette • Les HT agissent en synergie avec l'hormone de croissance (GH). • la GHfavorise la chondrogénèse et la croissance du cartilage, tandis que les hormones thyroïdiennes permettent la maturation et l’ ossification du cartilage. • En outre, elles favorisent la sécrétion de GH et potentialise les effets de l’IGF-1. • L'hypothyroïdie durant l'enfance aboutit à un nanisme dysharmonieux. • Chez l'adulte l'hyperthyroïdie s’accompagnant d'un risque d'ostéoporose.

  28. Effets biologiques: Sur le système nerveux central • leur rôle est primordial en particulier durant les premiers mois de vie. • Elle participe aux mécanismes de maturation et de mise en place des connexions neuronale ainsi qu'à la myélinisation. • Une carence durant cette période s'accompagne d'un retard mental pouvant être sévère (crétinisme). • L'excès d'hormones thyroïdiennes est également délétère, la différenciation étant accélérée au détriment de la prolifération neuronale.

  29. Effets biologiques: Sur le système nerveux central • Chez l'adulte, les hormones thyroïdiennes participent également au fonctionnement du système nerveux central, • hypothyroïdie pouvant s'accompagner d'un ralentissement et de somnolence, l'hyperthyroïdie étant caractérisée par une excitabilité et une irritabilité.

  30. Effets biologiques: Effets métaboliques Métabolisme basal • Les hormones thyroïdiennes augmentent la thermogenèse obligatoire et la VO2. Métabolisme glucidique • Les hormones thyroïdiennes sont hyperglycémiantes (majorent l'absorption intestinale des glucides et favorisent la production hépatique de glucose ) Métabolisme lipidique • Les HT augmentent la synthèse de cholestérol mais également sa dégradation hépatique • En somme elles diminuent le taux du cholestérol

  31. Effets biologiques: Effets métaboliques Métabolisme protéique • Les hormones thyroïdiennes augmentent la synthèse protéique mais ont également un effet catabolisant, qui devient prépondérant à doses supra physiologiques. Métabolisme hydro minéral • Les hormones thyroïdiennes augmentent la filtration glomérulaire et le débit sanguin rénal. • L'hypothyroïdie s'accompagne ainsi d’oedème.

  32. Effets biologiques: Effets tissulaires Au niveau cardiaque, les HT exercent un effet chronotrope positif et inotrope positif. Au niveau musculaire, les HT contrôlent la contraction et le métabolisme de la créatine. • La carence en HT s’accompagne d’une augmentation de volume des muscles squelettiques (infiltrés par des substances mucoïdes). • L’hyperthyroïdie s’accompagne d’une hyperexcitabilité musculaire et d’une amyotrophie dans les formes sévères. • (temps de demi relaxation (<220 ms dans l'hyperthyroïdie et > 400 ms en cas d'hypothyroïdie) Sur le tube digestif, les hormones thyroïdiennes favorisent le transit. Les HT participent à la régulation de l'hématopoïèse et du métabolisme du fer, l’hypothyroïdie s’accompagnant d’une anémie.

  33. Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes: TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES Principes de base 1-Dosages avec un excès de réactif : méthodes immunométriques ou méthodes directes La totalité de l'antigène à doser se lie à l'anticorps fixé. Il est ensuite révélé par un anticorps marqué. On mesure la fraction liée qui augmente avec la concentration en antigène à doser

  34. Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes: TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES Principes de base Dosages avec réactif limitant : méthodes par compétition ou méthodes indirectes L'antigène à doser entre en compétition avec l'antigène marqué pour la liaison à l'anticorps ; la totalité des sites anticorps disponibles est liée. On mesure la fraction liée qui diminue exponentiellement avec la concentration en Ag à doser.

  35. Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes: Les enzymes les plus utilisées sont les phosphatases alcalines , glucose oxydase , glucose 6 phosphate déshydrogénase… L'enzyme (marqueur) est couplée à l'antigène (ou haptène) ou à l'anticorps. Ce couplage doit préserver :• le site actif de l'enzyme• le site de liaison Ag ou Ac présente l’avantage de ne pas mettre en contact direct le ligand avec le sérum. Elle est, de ce fait, en principe à l’abri des interférences dues à des anomalies des protéines de transport ou à des anticorps anti-hormones thyroïdiennes Une seule incubation met en contact le sérum, le ligand et l’anticorps L’analogue d’hormone entre en compétition avec les hormones libres pour un nombre limité de sites de liaison de l’anticorps. TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES Principes de base Les différents types de marquage

  36. Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes: TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES Principes de base Les traceurs radioactifs - Dosages RIA : • Actuellement, le marqueur radioactif le plus utilisé en immuno-analyse est l'Iode 125. • En effet, ses caractéristiques physiques de période(60 jours) et de rayonnement (gamma de 35 keV) en font l'isotope de choix : utilisation des trousses pendant 4 à 8 semaines selon la vitesse de radiolyse du traceur (c'est-à-dire la rupture de la liaison entre l'anticorps ou l'antigène et l'Iode 125), rayonnement gamma donc détectable dans des compteurs à scintillation, mais d'énergie trop faible pour entraîner une irradiation externe du personnel. • Les dosages RIA sont effectués par des méthodes manuelles ou semi-automatiques, rarement entièrement automatisées.

  37. Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes: Les détecteurs sont composés d’un scintillateur solide INa + photomultiplicateur. Les compteurs les plus utilisés sont de type multi puits,c.à.d composés de plusieurs sondes gamma . La majorité de l’énergie du photon gamma est déposé au niveau du cristal TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES Principes de base Les traceurs radioactifs - Dosages RIA : Détection du signal Photon gamma de 35kev Photon lumineux de3ev

  38. PRÉCISION ET RENDEMENT DE COMPTAGE • il y a un certain nombre de photon gamma qui ne provoquent pas une impulsion électrique ou qui en provoquent une impulsion plus faible: • (cas des photons diffusés Compton qui seront éliminés du comptage par l’analyse spectrométrique qui ne retienne que les impulsions dont l’amplitude dépasse une valeur seuil exploitant la propriété des photons diffusés dont l’énergie est toujours inférieure à celle du photon incident). • donc il n’y a pas d’équivalence absolue entre coups par minute (cpm) et désintégrations par minute (dpm). • Pour connaître l'équivalence entre cpm et dpm, il faut faire un étalonnage de l'appareil. • Le rendement de comptage sera le rapport cpm/dpm.

  39. PRÉCISION ET RENDEMENT DE COMPTAGE L’erreur relative est inversement proportionnelle au racine carrée du nombre d’événement. Le nombre d’événement est proportionnel au temps de comptage. Donc lerreur relative est inversement proportionnelle au racine carrée du temps • L'erreur relative diminue comme la racine carrée du temps de mesure. • Pour diminuer cette erreur d'un facteur 2, il faut donc compter pendant un temps 4 fois plus long.

  40. Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes: TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES Dosages des hormones totales: • La T4T et la T3T sont en général dosées dans le sérum à l’aide d’immunodosages compétitifs utilisant des marqueurs isotopiques, enzymatiques ou luminescents et des anticorps polyclonaux ou monoclonaux. • Le 8-aniline-naphtalène-sulfonique acide (ANS) ou les salicylates sont utilisés pour dissocier les hormones thyroïdiennes des protéines de liaison.

  41. Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes: TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES Dosages des hormones totales: • Un biais négatif, suite à une dissociation incomplète, peut apparaître quand la concentration protéique est élevée. • Les anticorps anti-T4 ou anti-T3 peuvent fausser le résultat respectivement de T4T ou T3T, vers le haut ou vers le bas en fonction de la spécificité de la méthode de séparation employée dans le dosage. • L’hormonémie totale présente l’inconvénient de dépendre de la concentration en protéines vectrices et de la liaison des hormones à ces protéines.

  42. Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes: TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES Dosages des hormones totales: • Le dosage des hormones totales reste précieux pour suivre l’efficacité du traitement d’une hyperthyroïdie très sévère. • En effet, dans cette situation, pendant plusieurs semaines la TSH peut rester abaissée et la concentration de T4L et T3L est supérieure à celle du dernier point de la gamme étalon. • La dilution du sérum ne permet pas d’obtenir la concentration réelle en hormones libres. • Seule la quantification des hormones totales permet de suivre la baisse de la concentration des hormones thyroïdiennes et l’efficacité du traitement jusqu’à ce que l’hormonémie libre devienne mesurable.

  43. Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes: TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES Dosages des hormones libres Étape pré analytique: • La T4L et la T3L sont en général dosées dans le sérum. Le résultat n’est pas influencé par une hémolyse modérée. • La nature de l’anticoagulant utilisé pour l’obtention d’un plasma doit être préalablement validée pour chaque méthode de dosage. • Le sérum est stable 8 jours à 4 °C et doit être congelé à – 20 °C au-delà . • Cependant chez les patients traités à l’héparine le sérum ne sera pas conservé plus de 24 heures à 4 °C.

  44. Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes: TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES Dosages des hormones libres Méthodes de référence: • Ces méthodes nécessitent la séparation physique de l’hormone libre par dialyse à l’équilibre ou ultrafiltration. • Dans le dialysat ou l’ultrafiltrat, la T4 ou la T3 est dosée directement par une méthode radio-immunologique (RIA) très sensible

  45. Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes: TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES Dosages des hormones libres Méthodes de référence: Dosage faisant appel à une séparation physique. • Les dosages de T4 libre qui isolent les hormones libres de celles liées avant un dosage immunologique sensible sont standardisés par l’utilisation de solutions de T4 préparées par gravimétrie. • La séparation physique des hormones libres de celles liées est accomplie, soit avec une membrane semi -perméable qui utilise une chambre de dialyse selon une technique d’ultrafiltration, soit avec une colonne de résine d’adsorption Sephadex. • Une méthode extrêmement sensible de dosage de T4 par RIA est nécessaire pour mesurer les concentrations picomolaires de T4 libre dans les dialysats ou la fraction libre isolée,

  46. Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes: TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES Dosages des hormones libres Immunodosages de routine: • ces méthodes ont en commun une réaction directe du sérum avec un anticorps monoclonal ou polyclonal anti-hormone. Cet anticorps séquestre une fraction de l’hormone. • Ces techniques de dosage mettent en jeu un ligand qui entre en compétition avec l’hormone pour la fixation sur les sites anticorps. • Un marqueur radioactif (RIA), enzymatique (EIA) ou luminescent (LIA) est fixé sur le ligand ou l’anticorps. • Elles se différencient par la façon de quantifier l’occupation des sites anticorps.

  47. Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes: TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES Dosages des hormones libres Immunodosages de routine: Dosages en deux étapes • Dans une première étape d’incubation, ces méthodes utilisent un anticorps anti-hormone avec une affinité élevée (> 10exp11 mol/L) lié à un support solide (tube,particules ou Sephadex ultrafin) pour séquestrer une petite proportion d’hormone totale d’un échantillon de sérum dilué. • Après une courte période d’incubation, les éléments non liés sont éliminés avant la deuxième étape dans laquelle une quantité suffisante d’hormone marquée est ajoutée pour se lier aux sites inoccupés de l’anticorps. • Après lavage, la quantité d’hormone marquée liée à l’anticorps fixé à la phase solide est quantifiée grâce à des standards gravimétriques ou de calibrateurs qui ont des valeurs d’hormones libres définies par une méthode de référence

  48. Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes: TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES Dosages des hormones libres Immunodosages de routine: Dosages en une étape: • Une seule incubation met en contact le sérum, le ligand et l’anticorps. • Pour assurer la validité de ces dosages, le ligand doit conserver sa réactivité vis-à-vis de l’anticorps sans interagir avec les protéines de liaison. • Ce ligand peut d’une façon générale être considéré comme un analogue de l’hormone avec laquelle il doit conserver une certaine parenté structurale. • Le marqueur est porté soit par leligand, soit par l’anticorps.

  49. Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes: TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES Dosages des hormones libres Immunodosages de routine: Dosages en une étape: Méthodes par analogues d’hormones (ligand) marqués: • La validité physico-chimique des méthodes en une étape par analogues marqués d’hormones était dépendante du développement d’un analogue possédant une structure moléculaire totalement non réactive avec les protéines sériques, mais pouvant se lier aux sites inoccupés de l’anticorps anti-hormone. • l’analogue, qui est chimiquement associé à un signal tel qu’un isotope ou une enzyme, peut entrer en compétition avec les hormones libres pour un nombre limité de sites de liaison de l’anticorps • Cependant, il a été établi que leur exactitude diagnostique était faible en présence de concentrations anormales d’albumine, concentrations élevées d’acides gras libres ou d'auto-anticorps anti-hormones thyroïdiennes.

  50. Techniques de dosage des hormones thyroïdiennes: TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES Dosages des hormones libres Immunodosages de routine: Dosages en une étape: Méthodes par anticorps marqués • Cette méthode repose l’utilisation en phase solide de complexes hormone/protéine non marqués (ligand) ne réagissant pas de manière significative avec les protéines sériques, pour quantifier les sites de liaison inoccupés de l’anticorps anti-hormone dans la phase liquide. • les différences physico-chimiques dues à la liaison d’analogues au support solide s’accompagnent de différences cinétiques qui résultent en une diminution de l’affinité des analogues pour les protéines liantes endogènes et ainsi en un dosage de l’hormone libre plus fiable.

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