1 / 45

Alcool et prises en charge

Alcool et prises en charge. I Jaquet Addiction sud. Alcool . Quelles problématiques ? les quantités d'alcool qu'une personne consomme? Quel type de consommation? Comment cette consommation affecte les différents aspects de sa vie ?

enan
Télécharger la présentation

Alcool et prises en charge

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Alcool et prises en charge I Jaquet Addiction sud

  2. Alcool Quelles problématiques ? • les quantités d'alcool qu'une personne consomme? • Quel type de consommation? • Comment cette consommation affecte les différents aspects de sa vie ? • Produit cancérigène, tératogène, responsable de multipathologies et pourtant de consommation courante en France Quelles réponses ? • Gestion du risque / risque 0

  3. Épidémiologie (baromètre santé 2000) • En moyenne dans la population générale des 12-75 ans la consommation quotidienne est de 27.8% chez les hommes et de 11.2% chez les femmes • La consommation quotidienne augmente régulièrement avec l’âge dans les deux sexes pour atteindre 64.9 % des hommes de 65-75 ans et 33.1% des femmes de 65-75 ans

  4. Épidémiologie (baromètre santé 2000) • La consommation hebdomadaire concerne d’avantage les jeunes 20-44 ans: 60% des hommes et 40% des femmes • Les ivresses maximales entre 15 et 25 ans • le risque de dépendance à l’alcool concerne un adulte sur 10 (13.5% d’homme et 4% de femme) maximal entre 45 et 54 ans

  5. Épidémiologie • 5 millions de buveurs excessifs. • 2 à 3 millions de malades dépendants. • Moins de 20% des patients alcoolodépendants consultent un professionnel dans un délai de 10 ans après le début des symptômes. • L’alcool en France est responsable directement de 45.000 décès annuels toutes causes confondues dont 2700 liés aux accidents de la circulation.

  6. Dom Pérignon Représentations de la consommation d'alcool 4 représentations positives 1 représentation négative Symbole "alimentaire" et bénéfique (vin, bière) • Il n'existe pasde représentation sociale de l'abus d'alcool Symbole de fête de fête La consommation pathologique : l'alcoolisme Symbole de sociabilité Marqueur culturel

  7. Conséquences médicales • 20% des consultants adultes en Médecine Générale ont une consommation excessive ou présentent une pathologie liée à l’alcool. • 20% des patients hospitalisés, quels qu’en soient les motifs, présentent un problème avec l’alcool (36% en psychiatrie, 20% en médecine, 2% en gynéco-obs.). • Il est l’étiologie principale de 69% des cirrhoses, 50% des CHC, 30% des K du pharynx et 24% des K de la cavité buccale.

  8. Conséquences sociales • L’alcool est impliqué dans 20% des Accidents du Travail, • 25% des Accidents Domestiques, • 15% des suicides, • 66% des rixes et violences • 24% des condamnations en correctionnelle.

  9. Conséquences de l’ivresse • L'ivresse est associée à 40-50 % des décès de la circulation, à 25-35 % des accidents de voiture non mortels, • à 64 % des incendies et des brûlures, • à 48 % des hypothermies et des cas de gelure, • 20 % des suicides. • 40 % des chutes • 50 % des homicides (victimes ou criminels).

  10. Prises en charge proposée : bilan initial • Évaluation globale: bio-psycho- sociale • Modalités de consommation • Autoquestionnaires: DETA et/ou AUDIT • Rechercher une codépendance et ou des pathologies associées • Alcoolisme primaire ou secondaire • Évaluation de la motivation

  11. Bilan para clinique : • NFS, VS, plaquettes, TP, GGT, CDT, bilan hépatique, urée, créatininémie, ionogramme sanguin, protidémie, glycémie, amylasémie, lipasémie, cholestérol, triglycérides, sérologies (hépatites et VIH). • Électrocardiogramme • Échographie hépatique

  12. Consultations spécialisées : • Gastroentérologue • Bilan ORL en cas de tabagisme associé chez les hommes de plus de 40 ans • Cardiologie surtout en cas de tabagisme, âge supérieur à 40 ans, surpoids, dyslipidémie et ATCD cardiologique • Tabacologie

  13. Les marqueurs biologiques • Gamma GT (gamma-glutamyltransférase) reflet des 4 dernières semaines • VGM (volume globulaire moyen) évolue en 3 mois • CDT (transférrine décarboxylée) en 1 à 2 semaines

  14. Déterminer le type de consommation • Usage simple • Usage à risque • Usage nocif • Dépendance

  15. Usage simple : critères de l’OMS • Usage ponctuel: jamais plus de 4 verres par occasion • Usage régulier chez l’homme: pas plus de 3 verres jour et 21 verres par semaine • Usage régulier chez la femme: pas plus de 2 verres par jour et 14 verres par semaine

  16. Usage à risque • Trop c’est quand ? consommations dans les situations à risque: conduite, grossesse, pathologies associées en particulier psychiatriques, traitement en cours… • Trop c’est combien ? nombres de verres/semaines • Trop c’est comment ? Précocité, automédication, polyconsommations, répétitivité, recherche d’excès..

  17. Usage nocif • Dommages: Physiques Psychiques Sociaux en particulier familiaux, professionnels et judiciaires

  18. Dépendance • Psychique: comportement compulsif (craving) • Physique:signes de sevrage à l’arrêt

  19. Alcoolisme primaire ou secondaire • Lien chronologique entre les troubles du comportement alcoolique et la comorbidité psychiatrique présente dans plus de la moitié des cas

  20. Modalités spécifiques d’alcoolisation • Facteurs gustatifs • Les facteurs sociaux • La recherche d’un effet anxio-dépressif • La recherche d’un effet stimulant • Des habitudes • La dépendance physiologique

  21. Le stade du changement • Précontemplation • Contemplation • Prise de décision • Action • Consolidation • Rechute

  22. Définir les objectifs • Réduction de la consommation quotidienne • Périodes limitées d’abstinence • Sevrage

  23. Définir une stratégie de soins • En fonction du type d’usage • Des pathologies associées • Du stade motivationnel

  24. Usage à risque ou excessif • Informations : • Des règles hygiéno-diététiques • Conseil personnalisé autour des consommations d’alcool • Informer le patient et l’entourage sur les risques: aigu et chronique • Recommandations sur les seuils de prudence • Stratégies et tactiques tendant à réduire la consommation

  25. Réduction des risques de l’ivresse • Boire une boisson non alcoolisée entre chaque boisson alcoolisée • Utiliser les tests d’alcoolémie pour apprendre à connaître ses limites • Surveiller son verre: alcool  :pilule du violeur, concerne les deux sexes

  26. Réduction des risques • Choisir une personne qui ne boit pas pour raccompagner les autres • Si dans le groupe une personne qui a trop bu s’endort, il faut le surveiller , le coucher sur le côté,le couvrir, s’il ne réagit pas aux stimulation appeler les pompiers.

  27. Outils thérapeutiques • Agenda des consommations (sur 1 semaine pour évaluation et dans le cadre du suivi) • Prévenir, réduire et traiter les dommages, les déterminants et les complications psychologiques et sociales. • Entretiens motivationnels: empathie, inciter les déclarations motivationnelles, éviter l’affrontement, renforcer l’efficacité personnelle

  28. Prise en charge de l’usage nocif • Objectif: retour des consommations dans les limites de l’usage

  29. Prise en charge de la dépendance • Le sevrage peut se faire en ambulatoire • Commencer le sevrage de préférence en début de semaine, avec un arrêt de travail 1 semaine si nécessaire, choix du début par le patient. • Le bilan complémentaire du retentissement sera fait en ambulatoire. • Le suivi : 1 contact (téléphonique ou en consultation) par jour pendant les 4 premiers jours et par des consultations 1 à 3 fois par semaine avec une équipe soignante disponible (un infirmier et un médecin référents).

  30. Le sevrage • Arrêt des consommations d’alcool ou éviction de l’alcool • Hydratation suffisante A SURVEILLER : 2-3 litres d’eau per os par jour (eau, jus de fruits) • Traitement médicamenteux : • Benzodiazépinesà demi-vie longue : Diazépam VALIUM® ou Seresta 50 en cas d’atteinte hépatique • Acamprosate Aotal® 333mg : 2cp matin, midi et soir si poids > 60kg sinon 2cp matin, 1cp midi et soir • Vitamines : B1 B6 : 1cp matin, midi et soir ;

  31. Sevrage et comorbidités psychiatriques (référentiel de bonne pratique clinique SFA2006) • Fréquent++ • Primaires ou secondaires? • Le suivi peut être assuré en ambulatoire, l’arrêt constitue l’objectif prioritaire

  32. LE SEVRAGE EN HOSPITALISATION • Dépendance sévère • Sujets fragilisés ayant des difficultés à maintenir l’abstinence suite à un échec de plusieurs tentatives de sevrage • Antécédents de delirium • Affection somatique pouvant décompenser au moment du sevrage • Affection psychiatrique pouvant décompenser au moment du sevrage

  33. Phase de maintien • Renforcement positif • L’aider à retrouver des plaisirs • Lutter contre un état dépressif ou anxieux • Lutter contre l’isolement social • Prise en charge psychologique individuelle ou en groupe • Aide des groupes d’anciens buveurs

  34. Intérêt de l’acamprosate (aotal) • Aide au maintien de l’abstinence et diminue l’appétence à l’alcool • Stimule le système GABA et régule l’activité NMDA • Méta analyse (17 études 4087 patients) • Retrouve une abstinence à 6 mois 23.4%dans le groupe placebo et 36.1% dans le groupe aotal 6cpj • À 12 mois 12.6% dans le groupe placebo et 27.3% dans le groupe aotal

  35. Interet de la naltrexone • Interagit avec le système opioïde endogène et diminue le renforcement positif • Ce traitement est adapté aux patients souffrant d’une alcoolodépendance psychique. • La posologie est d’un comprimé à 50 mg par jour par voie orale. La durée du traitement est de 3 mois

  36. Fille active de 6 janvier à juin 2009 • 190 patients vus dans le service du Pr Lançon • 116 vus en consultations spécialisées alcool • 81 suivis en HDJ • 141 ont eu 3 consultations ou + • Âge moyen 45 ans de 17 à 81 ans • Sexe ratio 66% d’hommes 34% de femmes

  37. Différents type de prise en charge • En consultation • En Hôpital de jour 80% • Mise en place d’un accompagnement par des IDE à domicile 10% • Orientation sur des cliniques 20 % • Hospitalisation en psychiatrie 10%

  38. Prise en charge en Hôpital de jour • Ouverture en novembre 2008. • Permet un bilan. • Sevrage en ambulatoire. • Prise en charge psychiatrique, psychologique, diététique, sociale en groupe et en individuelle. • Organiser des sevrages en hospitalisation (hôpital ou clinique).

  39. Prise en charge proposée (1) • Suivi psychologique individuel • Diagnostic éducatif du patient • Qui est il ? (Contextes personnel, affectif…) • Que fait il ? (Contextes professionnel, social…) • Quelle est la maladie ? • Que sait -il de sa maladie, des traitements…? • Quel est le projet du patient ? (Qu’attend-il de la prise en charge ? Comment formule-t-il ses attentes?) • Réalisation du projet éducatif avec le patient • Mise en pratique du projet éducatif

  40. Prise en charge proposée (2) • Les groupes • Groupe psycho éducatif • Objectif : Amener les patients à réfléchir sur leurs habitudes de consommation et mettre en place un changement personnalisé. • Travailler en groupe les outils et les techniques qui permettront aux patients d’atteindre leur objectif. • Nombre et contenu des séances prédéfini par les thérapeutes (durée limitée dans le temps).

  41. Groupes psychoéducatifs : • Tabac • Alcool • Jeux d’argent • Cannabis • Jeux vidéo et cyberaddictions • Prévention de la rechute • Gestion du stress • Aide aux aidants • Affirmation de soi • Relaxation

  42. Prise en charge proposée (3) • Groupe de parole associatif « 5A » • Objectif : Accompagner et soutenir les personnes qui ont, ou ont eu, des problèmes liés à leur consommation d’alcool. • Thème abordé défini le jour même par le groupe.

  43. QUI SOMMES NOUS? • Notre association: LOI DE 1901 a son siège à l’ AP-HM : « les 5 A » • Association d’Acteur en Alcoologie et Autres Addiction

  44. Conclusion • Proposition d’un repas thérapeutique: • Groupes thématiques en dehors des mardi: • Implication dans la formation continue en temps qu’outil supplémentaire. • Diversité des patients • Âge, sexe, milieu socioéconomique • Différents stades • Différentes pathologies psychiatriques • Offre de soin capable de répondre à toutes ces problématiques

  45. Diversité des patients • Âge, sexe, milieu socioéconomique • Différents stades • Différentes pathologies psychiatriques • Offre de soin capable de répondre à toutes ces problématiques

More Related