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Perception visuelle et traitement sémantique M1 – UE15 cognition spatiale L.Sparrow 2007/2008

Perception visuelle et traitement sémantique M1 – UE15 cognition spatiale L.Sparrow 2007/2008 www.univ-lille3.fr/ureca/sparrow ureca.recherche.univ-lille3.fr/sparrow. Au menu :. A – Spécificités du traitement visuel des mots qu’est-ce qu’un mot ? comment sont-ils perçus ?

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Perception visuelle et traitement sémantique M1 – UE15 cognition spatiale L.Sparrow 2007/2008

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Presentation Transcript


  1. Perception visuelle et traitement sémantique M1 – UE15 cognition spatiale L.Sparrow 2007/2008 www.univ-lille3.fr/ureca/sparrow ureca.recherche.univ-lille3.fr/sparrow

  2. Au menu : • A – Spécificités du traitement visuel des mots • qu’est-ce qu’un mot ? • comment sont-ils perçus ? • B- Etapes de la perception des mots • combien de temps faut-il pour reconnaître un mot ? • combinaison d’indices physiologiques et comportementaux • C- modèles de la perception • modèles à « gabarit » • modèles à traits visuels • perception global vs analytique ? • D- Localisation cérébrale • visual word form area • E- Troubles visuels & lecture • alexies • les différents niveaux d’analyse perceptive

  3. Tous les stimulus visuels n’ont pas le même statut : Le carré est composé de traits élémentaires Le mot est un stimulus particulier, en tout cas, qui entraîne de la part du sujet une réponse particulière

  4. Pourtant, le mot est composé de lettres Et les lettres sont aussi composées d’éléments unitaires

  5. Reconnaitre un mot grâce à sa forme ? • Sperling (1963) : durée nécessaire pour la reconnaissance d’une lettre = 10 ms • Mais la durée requise pour reconnaitre un mot de 3 à 6 lettres est stable. • Paap et al (1984) (exemple à partir de « than », % d’omission )

  6. Ces lettres semblent être des stimulus particulier, faisant l’objet d’un traitement différent Par exemple : mot : café pseudomot : cufé pseudohomophone : kafé, caphé, kafai non-mot : ztrs Certaines expériences montrent que ces items ne sont pas perçus de la même façon. Pourtant, ils sont composés des mêmes symboles (les lettres). Les éléments constitutifs sont identiques, mais l’ensemble est différent. Par exemple, les expériences de mesure d’empan : permet d’étudier la perception visuelle

  7. L’empan perceptif en lecture est asymétrique. fixation 3 caractères à gauche et 7 ou 8 à droite 35C67176C53 Pourtant l’empan est symétrique dans cette situation … ???

  8. Point de fixation préféré.

  9. Point de fixation Pourtant, fixer le mot en son centre devrait suffire pour l’identifier en vision fovéale.

  10. Le point d’arrivée dans le mot ne dépend pas de l’amplitude de la saccade Le nombre de fixation a tendance à augmenter si on dépasse le milieu du mot Le traitement visuel des mots semble donc spécifique…

  11. B- Etapes de la perception des mots • combien de temps faut-il pour reconnaître un mot ? • combinaison d’indices physiologiques et comportementaux

  12. Rétine • étude des processus de reconnaissance visuelle des mots • Effet stroop : rouge • automatisation • tâches principalement utilisées : • épreuves tachitoscopiques • décision lexicale • catégorisation sémantique • lecture perception Accès lexical mémoire Compréhension

  13. perception Rétine Accès lexical Fixation oculaire : 250 ms mémoire Effet de la fréquence sur les fixations Décision lexicale : 500 ms Compréhension Catégorisation : 1000 ms

  14. PEV : potentiels évoqués visuels

  15. P100 ondes positives ondes négatives N150

  16. Sensible à la fréquence et à la contrainte contextuelle

  17. perception Rétine Onde N150 (fréquence, contrainte) mémoire Accès lexical Fixation oculaire : 250 ms Effet de la fréquence sur les fixations Décision lexicale : 500 ms Compréhension Catégorisation : 1000 ms

  18. Onde N400: Incongruité sémantique

  19. perception Rétine Onde N150 Fréquence, contrainte mémoire Accès lexical Fixation oculaire : 250 ms Effet de la fréquence sur les fixations N400 (incongruité sémantique) Décision lexicale : 500 ms Compréhension Catégorisation : 1000 ms

  20. Estimation de Indefrey & Levelt (2004)

  21. Même avec les technologies actuelles, les premières étapes (150-200ms) sont difficiles a étudier…

  22. C- modèles de la perception • modèles à « gabarit » • modèles à traits visuels • perception global vs analytique ?

  23. Principales caractéristiques de la perception visuelle des mots : • processus automatique et inconscient • identification d’une lettre ~ 10 ms (Sperling, 1963) • MAIS reconnaissance peu influencée par longueur des mots (3-6 lettres) • effet de supériorité du mot (Cattel, 1886 ; Reicher, 1969). Bémol : caractère prononçable. • reconnaissance peu sensible aux variations non critiques des trait visuels (polices, la casse…). MêMe dANs UnE mêME pHrAsE. • reconnaissance par gabarit (template) ou par traits visuels (visual features) ?

  24. Reconnaissance par gabarits : • comparaison avec un modèle stocké en mémoire • si appariement = identification • nécessite un modèle (gabarit ou template) pour toutes les formes • même pour une même forme présentée avec des variantes

  25. Problèmes : Gabarits pour toutes les formes possibles Effets contextuels Variabilité dans l’interprétation

  26. Théorie des traits visuels : • chaque forme peut être décomposée en traits élémentaires • décomposition de la forme en éléments constitutifs puis comparaison avec une liste stockée • les traits distinctifs permettent de différencier les stimulus les uns des autres • différenciation sur la base d’un petit ensemble de traits visuels

  27. Nature de ces traits visuels ?

  28. Mais l’analyse visuelle des mots est fragile : « La remarquable inefficacité de la reconnaissance des mots », Pelli et al., 2003, Nature. Practice make perfect : l’apprentissage rend parfais A 25 ans, 100 millions de mots Les mots communs sont rencontrés des centaines de milliers de fois Malgré cela, la reconnaissance des mots est imparfaite Et elle reste plus difficile que l’identification des lettres Identification de mots communs à différents niveaux de contraste (énergie) élevé faible

  29. Les 2 conceptions perception de stimuli faiblement contrastés : • Par gabarit : • gabarit stocké comparé au mot • on calcule une corrélation entre les 2 • Les neurones des aires visuels peuvent être entraînés • Plus il y a de lettres, plus il y a de points appariés, plus la reconnaissance est facile • plus il y a de lettres, plus les contrastes peuvent être faibles • l’efficacité doit augmenter en fonction du nombre de lettres Traits visuels Chaque lettre à besoin d’un niveau d’énergie suffisant pour être identifiée

  30. Magnifique effet de la longueur des mots : • étonnamment : même pente pour les mots inférieurs à 5 lettres et les mots longs • mots longs = plusieurs fixations • l’énergie nécessaire à la reconnaissance augmente proportionnellement au nombre de lettres

  31. Efficience : • L’efficacité des processus de reconnaissance visuelle des mots est inversement proportionnel à la longueur des mots • performance de l’humain par rapport à un idéal (TDS) = efficience • efficience pour une lettre = F • efficience pour reconnaître un mot de n lettres = F/n • même pour des mots très courts et très fréquents comme « des »… Pour un mot de 10 lettres

  32. D- Localisation cérébrale • visual word form area

  33. Latéralisation de la vision

  34. Zone parafovéale (10°, une dizaine de caractères) Fovéa Zone fovéale (2°) Vision périphérique Vision périphérique

  35. Projections occipitales bilatérales puis projections vers une seule région : la face inférieure du lobe temporal de l’hémisphère gauche (gyrus angulaire)

  36. Région de la Forme visuelle des mots (Visual Word Form, VWF) Hémisphère gauche

  37. regroupement des lettres d’un mot dans une entité perceptuelle globale (visual word form) Région de la Forme visuelle des mots (Visual Word Form, VWF) Hémisphère gauche Face inférieure du lobe temporal gauche : Gyrus Fusiforme

  38. Spécificité modale. La région répond spécifiquement aux stimulus visuel, et non pas à des stimulus linguistiques en général (auditifs par exemple). Une lésion dans cette zone entraîne des déficits dans la reconnaissance visuelle des mots, pas d’effet sur la reconnaissance auditive. • Activation inconsciente. Perception subliminale montrant le caractère automatique de l’activation de cette zone.

  39. Activation spécifique. L’activation n’apparaît que pour des stimulus spécifiques (les lettres), les pseudolettres ne provoquent pas de réaction. • Invariance spatiale. La même zone réagit quelque soit l’endroit où le stimulus a été présenté (CVG ou CVD), pourtant les voies visuelles sont latéralisées.

  40. Invariance des traits visuels. Même réponse si le mot est présentée normalement (table) ou si la présentation est altérée (tAbLe). Sensibilité aussi à la répétition sous des formes différentes (TABLE table) • Sensibilité à la régularité orthographique. La fréquence des mots n’a pas d’influence (= pré-lexical). Les pseudomots bien construits entraînent une réponse identique à celle des mots. MAIS : cette zone est aussi activée dans d’autres tâches qui n’engagent pas une analyse visuelle des mots : dénomination de couleur, d’image, lecture du Braille, répétition de mot entendus, reconnaissance d’images etc… De plus, pas de cas d’alexie pure reportée suite à une lésion localisée au niveau du gyrus fusiforme. Critiques portant sur la première caractéristique, la spécificité modale. En fait, pb de la plasticité neuronale.

  41. Pistes intéressantes pour la dyslexie :

  42. Objets impossibles : semblent être représentés en 3D mais leur réalisation dans le monde réel est impossible. Tâche : déterminer si ces objets peuvent exister • 2 stratégies possibles : • stratégie analytique : analyse partie par partie, zone par zone = erreur, l’objet est possible (chaque partie analysée séparément est correcte). • stratégie globale : une analyse globale de l’objet permet de constater que certaines zones sont en conflit = objet impossible

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