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Le Club des Femmes Urbanités / Advocacy Santé mentale et violences familiales

Le Club des Femmes Urbanités / Advocacy Santé mentale et violences familiales. Diminuer les conséquences sur la santé mentale de la violence faite aux femmes par la déconstruction des préjugés des acteurs en charge d'appliquer la loi Programme Daphnée : Formons, Améliorons, Réduisons!.

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Le Club des Femmes Urbanités / Advocacy Santé mentale et violences familiales

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Presentation Transcript


  1. Le Club des Femmes Urbanités /AdvocacySanté mentale et violences familiales Diminuer les conséquences sur la santé mentale de la violence faite aux femmes par la déconstruction des préjugés des acteurs en charge d'appliquer la loiProgramme Daphnée : Formons, Améliorons, Réduisons!

  2. L’association européenne Santé Mentale Europe (MHE) : • 100 organisations, 80 adhérents individuels, dans 30 pays – • depuis 2 ans projet DAPHNEE • former les agents d'application de la loi sur la violence familiale aux aspects de santé mentale.

  3. L’association Advocacy, le club des femmes Urbanités • Les femmes participantes à l’Espace Convivial Citoyen Advocacy, association d’usager-e-s en Santé Mentale, repérant les obstacles à la participation des femmes au projet d’autogestion du lieu, créent en 2006, avec les ressources du collectif Urbanités, un moment-espace partagé chaque semaine qui s’identifie peu à peu comme « le Club des Femmes ». • Elles y partagent des expériences dont celles d’avoir un parcours de prise en charge en psychiatrie et d’avoir connu les violences faites aux femmes.

  4. L’association Advocacy, le club des femmes Urbanités • Les femmes du club des femmes se saisissent de la question « femmes victimes de violence et psychiatrie » (Marche Mondiale des Femmes en juin 2010). • de nombreuses femmes psychiatrisées avec troubles de santé mentale graves relatent des expériences d’abus physique ou sexuels à l’enfance.

  5. L’association Advocacy, le club des femmes Urbanités • En générale, beaucoup de ces femmes ne réalisent pas ce qu’il leur est arrivé et/ou, malheureusement, choisissent d’oublier l’événement afin de pouvoir survivre. • Ces abus et violences ne sont pas pris en compte, pas entendus et même pas « entendables » par la majorité des professionnel-le-s

  6. L’association Advocacy, le club des femmes Urbanités • Les symptômes d’un traumatisme sont souvent confondus avec les symptômes d’un trouble de santé mentale grave et sont perçus comme chroniques. • les femmes peuvent être redirigées à tort vers des traitements psychiatriques au long court.

  7. L’association Advocacy, le club des femmes Urbanités • La psychiatrie peut reproduire le traumatisme des violences faites aux femmes • Les services de santé mentale peuvent involontairement faire surgir des sentiments d’impuissance et peuvent infliger à la personne une re-traumatisation. • des pratiques qui incluent de la contention physique et chimique et l’utilisation des salles d’isolement.

  8. L’association Advocacy, le club des femmes Urbanités • Les agressions se produisent le plus souvent au domicile de la victime. • De plus, l’agresseur est aussi celui qui souvent signe la demande d’hospitalisation de sa victime. • l’agresseur est connu par la victime et par ses proches. Les proches des victimes sont donc souvent en relation avec l’agresseur qui se présente à eux sous son meilleur jour.

  9. L’association Advocacy, le club des femmes Urbanités • pour permettre aux victimes d’être entendues et comprises, les professionnel-le-s doivent être formé-e-s, soutenu-e-s pour aborder l’ historique du traumatisme • étudier les différentes façons dont toutes les formes de violence affectent la vie et la santé mentale des femmes et celle des hommes et proposer des prises en compte appropriées de ces problématiques.

  10. La violence contre les femmes • n'importe quel acte de violence qui aboutit, ou peut aboutir, violences physique, sexuel ou psychologique faites aux femmes, y compris les menaces de tels actes, contrainte ou la privation arbitraire de liberté, en public ou en privé cf Assemblée générale des Nations unies. • Pour l’objectif de cette formation, la violence contre des femmes abordera la violence arrivant dans la vie privée (la violence familiale) et particulièrement dans des relations « d'associés intimes ». • Les appels au 3919 : il s'agit dans la grande majorité des cas (88,2%) du partenaire régulier de la victime, souvent son mari (58,2%).(2011)

  11. La violence contre les femmes • La violence familiale affecte non seulement les victimes, qui dans la plupart des cas sont des femmes, mais aussi les enfants et dans une perspective plus générale, la société entière. • La violence familiale a été reconnue comme un crime (selon beaucoup de législations nationales et internationales). • Ce n'est pas un problème privé. C'est une violation de droits de l'homme et une question de santé publique majeure.

  12. Selon le Conseil de l'Europe, une femme européenne sur quatre connaît ou connaitra une expérience de la violence familiale dans sa vie • En Europe, sept femmes meurent chaque jour de la violence familiale masculine. • L'association Solidarité Femmes considère que 9,1% des femmes en sont victimes en France. • 2011 le 3919 : 42.140 appels traités. • L'association Solidarité femmes, qui s'occupe de cette plate-forme, la majorité des appels pertinents (environ la moitié) concernaient directement des cas de violences conjugales.

  13. L'essentiel des appels (95,9%) concernaient des situations où la victime était une femme et l'auteur un homme. • 2% des cas, un homme victime d'une femme, dans 1% une femme victime d'une femme et dans 0,7% un homme victime d'un homme • Tout en reconnaissant que les rôles de victimes et de criminels peuvent être pris tant par des femmes que par des hommes, cette formation aborde la femme comme une victime et de l’homme comme un criminel.

  14. Qu’est-ce que la santé mentale dans le contexte de violence familiale ? • Les problèmes de santé mentale s'étendent des soucis que nous éprouvons tous dans la vie quotidienne, à ceux qui à long terme affectent sérieusement nos sentiments et nos affects. • La majorité des gens qui éprouvent des problèmes de santé mentale peut les surmonter ou apprendre à vivre avec, particulièrement s'ils obtiennent de l’aide de façon précoce.

  15. Il est important de se rappeler qu'un diagnostic ne doit pas déterminer le cours entier de la vie et peut être relativement mineur dans l’identité et l’histoire de cette personne.

  16. Mythes sur la maladie mentale et la violence familiale • Les hommes et les femmes qui abusent de leurs « associés intimes » sont psychologiquement malades • Les hommes qui abusent de leurs femmes et de leurs enfants ont vu que leurs pères ont abusé de leurs mères. • Certaines femmes sont attirées par les hommes qui abusent d'elles. • Les femmes provoquent la violence

  17. Mythes sur la maladie mentale et la violence familiale • Une femme ne resterait jamais avec un homme qui a abusé d'elle • La violence contre des femmes est un problème familial, pas un problème social • Un homme peut être un bon père bien qu'il frappe la mère de ses enfants. • Les hommes qui abusent de leurs femmes sont des immigrants/alcooliques/atteint de maladie mentale • Les gens avec des problèmes de santé mentale sont toujours violents et hors de contrôle.

  18. Mythes sur la maladie mentale et la violence familiale • Les personnes plus âgées ne sont pas beaucoup concernées par la violence familiale • Femmes avec handicap ne sont pas concernées • Parce que nos représentations sociales nous font estimer la vie familiale comme une sphère privée, Les femmes éprouvant la violence familiale ont honte d’en parler. • Tant que la société ne reconnaît pas la violence familiale comme un crime, les victimes ne croiront pas qu'elles peuvent le dénoncer et porteront le stigmate.

  19. Introduction de la spirale de la violence domestique  • La violence familiale est un modèle de violence physique, psychologique, sexuelle et financière et il n'est ni un acte unique, ni acte de violence isolé. • Les femmes qui restent dans une situation abusive manifestent "le syndrome de femme battue "   • 3 phases : tension, agression et conciliation • L’enchaînement de ces étapes est "le cycle de violence familiale," décrite par le chercheur américain Leonore Walker. • The Cycle of abuse. Originally published as the Cycle of Violence in “The Battered Woman,by Lenore Walker, 1980. w.ww.safeplaceministries.com/

  20. 1.Construction des tensions L'isole Retire son affection Accusations

  21. 2. Agressions Menaces de violences Physique/d’agression sexuelle Emprisonnement Utilisation d'armes

  22. 3. Lune de miel demande l'assistance familiale "Je ne le ferai jamais plus » Déclare son amour

  23. qui sont les violents ? • quelques traits de caractère communs • les auteurs de sévices affichent souvent des modèles de comportement différents en privé et en public. • difficile pour des étrangers de croire que cet homme peut se comporter ainsi • Parfois les auteurs de sévices réussissent à persuader leurs 'victimes‘ qu’elles sont responsables de leur comportement violent.

  24. qui sont les violents ? • Blâmer la victime fait partie d'un modèle reconnu de comportement et est en soi abusif. • En invoquant des facteurs externes, leur enfance, l’alcool ou drogues, ou la victime les auteurs de sévices essayent d'éviter d’endosser la responsabilité de leur comportement.

  25. qui sont les violents ? les hommes qui abusent ont probablement : • Une basse estime d’eux-mêmes • Dépression • Dépendance • Personnalité antisociale • Chercher à contrôler l’autre. • Pauvreté de communication dans leurs relations • Difficultés à comprendre leurs propres émotions, • Difficultés à comprendre les sentiments des d'autres.

  26. Roue du Pouvoir et du Contrôle • Développé par le Projet d'Intervention d'Abus Domestique dans le Minnesota, la Roue du Pouvoir et du Contrôle illustrent la tactique qu’un auteur de sévices utilise sur sa victime pour la contrôler. • Constamment entouré par des menaces et-ou l'abus physique et sexuel réels, la victime est soumise à ces tactiques.

  27. Ce que les femmes attendent des intervenants et de la police • être dans une situation confortable(la plus à l'aise) et en sécurité (physique et psychologique) pour faire une déclaration • Avoir la possibilité d’être assister par une personne • Etre informer de ses droits • Avoir un interlocuteur/trice conscient –e qu'il est très difficile pour la victime de parler de son expérience. • Besoin d’être encouragée, non jugée • Être crue • Prendre le temps

  28. Ce que les femmes attendent des intervenants et de la police • dire ce qu'elle a éprouvé, a vu et a entendu dans ses propres mots. Ne pas être interrompue. • Être orientée vers les services d’aide supplémentaire, les services médicaux, de conseil, ou d'aide sociale

  29. raisons invoquées pour rester • Crainte de l'auteur de sévices. la violence si le l'auteur de sévices la trouve • Espoir et amour • Des menaces de nuire à la victime ou aux personnes aimées • Les menaces de suicide • Raisons religieuses • La croyance que l'auteur de sévices changera • Auto-blâme • Dépendance financière • La croyance que la violence est normale • options de logement Limitées • Imputer la violence à l'abus sur alcool, pressions financières, ou à d'autres facteurs extérieurs • Un Respect de soi bas • La Crainte de l’inconnu, du changement • Isolement • Embarras et honte • La croyance que personne ne peut l’aider • Croyances culturelles • Déni • La pression d'amis et/ou de la famille pour rester

  30. Reconnaissance et prévention du burn out (épuisement professionnel) Les signes et les symptômes d'épuisement : • Épuisement physique et émotionnel • Cynisme et dureté • Impuissance et sentiment d'échec • Apathie et une dépendance aux modèles convenus d’action et de réaction

  31. Comprendre puis créer et partager des ressources locales • Advocacy/urbanités • 5 place des fêtes 75019 0145322235/0146071818 • Réseau de pairadvocacy • www.pairadvocacy.eu

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