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Enfants, sans soins adéquats

Enfants, sans soins adéquats. Le Mouvement Africain des Enfants et Jeunes Travailleurs (MAEJT), une grande famille de protection communautaire en Afrique. Enfants, sans soins adéquats : qui sont-ils ?.

leanne
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Enfants, sans soins adéquats

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Presentation Transcript


  1. Enfants, sans soins adéquats Le Mouvement Africain des Enfants et Jeunes Travailleurs (MAEJT), une grande famille de protection communautaire en Afrique

  2. Enfants, sans soins adéquats : qui sont-ils ? • enfants talibés, filles migrantes, serveuses de maquis, pousse-pousseurs, filles portes faix, vendeurs, vendeuses, apprentis, cireurs, orphelins, domestiques, enfants en rupture familiale et sociale, élèves, mendiants, copines de la rue, incarcérés (en prison), perdus (ne reconnait plus le chemin de ses parents), sourds muets et enfants handicapés. • Ce sont ceux qui généralement : • ne reçoivent pas de soins corrects et quotidiens • ne reçoivent de soutiens au niveau physique, émotionnel, social et psychologique • ne reçoivent pas de conseils, n’ont pas d’affection, d’amour, de considération de la part de leurs familles et d’autres personnes supposées responsables de leur bien être et de leur développement, «des personnes supposées remplacer l’environnement familial» NB. Ils peuvent être des enfants vivant dans leurs familles d’origine, ceux qui ont été séparés de leurs familles volontairement ou non, «ceux qui bénéficient de prise en charge alternative, qui sont adoptés, confiés, en mobilité, etc.)

  3. Comment nous les identifions dans nos actions Pour nous, ils font partie des enfants qui ne bénéficient pas des 12 droits • Droit à une formation pour apprendre un métier- Droit à rester au village (à ne pas "s'exoder")- Droit à exercer nos activités en sécurité- Droit à un travail léger et limité- Droit à des repos maladies- Droit à être respectés- Droit à être écoutés- Droit à des soins de santé- Droit à apprendre à lire et à écrire- Droit à s'amuser, à jouer- Droit à s'exprimer et à s'organiser- Droit à un recours à une justice équitable, en cas de problèmes Pour les identifier, observons leur apparence • leur santé fragile, leurs loisirs, leur habillement, leur nourriture, etc. • heures de travail exagérées (non conventionnelle) • est-ce qu’ils s sont considérés dans leurs milieux et dans leur activité (écouté, respecté, etc.) • leur âge et leur maturité (capacité par rapport à ce qu’il subissent) • l’insécurité qui les entoure • Si leur travail est lourd et pénible. NB : on les retrouve dans les maisons, les ateliers, les écoles, les lieux de travail, les gares, les marchés, les carrefours de rencontre des enfants

  4. Que fait le MAEJT pour accompagner les enfants ? La 1ère protection passe par l’organisation, raison pour la quelle les Groupes sont nés dans le MAEJT Pour le MAEJT, les Groupes de Base sont des familles complémentaires de la grande famille Des liens d’amitié, d’affection, … de solidarité d’entre aide, de soutien, de formation sociale d’informations A quoi servent les Groupes de Base dans le MAEJT d’écoute d’identification des problèmes de recherche de solution et de suivi d’expression

  5. Organiser des réunions et des activités • faire des cotisations • organiser des activités de loisir • faire la salubrité dans les quartiers • réaliser des Activités Génératrices de Revenus (AGR) • organiser des causeries-débats éducatifs et d’informations • faire des interventions directes pour aider ceux qui ont des problèmes • faire des formations (méthodologique, technique, professionnelle, alphabétisations, etc.) • participer aux évènements familiaux des membres et dans leur communauté • faire des médiations dans les familles, communautés et avec les autorités • visiter et rencontrer les parents, patrons, familles et communautés pour dialoguer • négocier des services, des soutiens pour les membres (santé, papiers d’identité, formations, etc.)

  6. A quoi servent les Groupes de Base «les groupes d’amis, en général»

  7. Pour les enfants et jeunes Pour la famille et les communautés Le groupe est un relais pour la famille : si la famille n’a pas les moyens de répondre à l’enfant, il se réfère au Groupe de Base Exemple : entre amis, nous nous prêtons des choses, nous rendons service, discutons des secrets que nous ne pouvons pas partager en famille Exemple : dans le quartier, quand les parents veulent s’informer ou donner des conseils à leurs enfants, ils passent par leurs amis pour réussir Exemple : les amis ont toujours le temps d’écouter, de partager, d’aider et d’accompagner dans des activités personnelles que la famille n’a pas le temps de suivre Exemple : les familles considèrent les groupes comme des repères, des exemples dans l’éducation et l’accompagnement de leurs enfants Exemple : c’est une fierté, un prestige pour les enfants et pour la famille, de voir leurs enfants appartenir à un groupe et qu’il a des amis, «synonyme d’être accepté dans la communauté » • se faire identifier, sentir que nous existons et que nous sommes utiles et sommes libres • avoir l’occasion de se faire écouter sans être jugé ; partager son vécu • se confier, avoir des conseils et réponses sur ses préoccupations et projets • s’informer, partager ses messages, idées et analyses, participer à des réflexions et aux activités de sa communauté • avoir la possibilité de dialoguer avec les parents, patrons, familles, communautés et autorités sur les problèmes partagés par les membres, les inviter à jouer un rôle dans les solutions trouvées • avoir un espace de recours, de médiation entre l’enfant et sa famille, entre familles et entre communautés • avoir un large soutien (moral, économique, matériel, financier, etc.) de la part de ses amis dans sa vie et ses projets • avoir la possibilité d’apprendre plusieurs autres choses sur le plan culturel, social, économique, plus larges que ce que nous avons dans la famille

  8. Quelques points d’influence des Groupes de Base Sur l’enfant ou le jeune Sur la famille et la communauté responsabiliser la personne et la considérer être prudent et tenir compte des préoccupations de l’individu dans tout ce qui se fait demander le soutien du groupe pour contribuer à «l’éducation » de l’enfant s’intégrer dans une communauté (se faire connaître, donner son point de vue) contribuer au développement de sa communauté • la capacité de se défendre • le développement de son autonomie et sa maturité • les amis sont très influents pour corriger des comportements, la manière de faire les choses, de parler, de penser, d’agir et de suivre • avoir la possibilité de découverte plus large, de donner son opinion, d’exercer en pratique les compétences apprises • avoir un statut valorisant dans sa famille et dans sa communauté (sentir qu’il est utile pour lui et pour sa communauté) • avoir des ouvertures vers d’autres opportunités, de l’ambition, des rêves, etc.

  9. Les membres des Groupes de Base • Ce qui nous intéresse, c’est le concept « Enfants et jeunes Travailleurs » • Des apprentis : couture, menuiserie, … • Des employées : serveuses, filles domestiques,… • Des travailleurs indépendants : porteurs de bagages, cireurs, vendeurs ambulants, ... • Des agriculteurs, paysans, jardiniers, éleveurs, pêcheurs, … • Handicapés ou pas, des enfants en situation de travail, bénéficient de nos 12 droits • Les élèves bénéficient aussi de nos actions là ou nous partageons les mêmes problèmes

  10. Le MAEJT dans sa dimension régionale • En 2011, nous comptions 447 846membres et sympathisants, • 148 154 membres dont : • 70% sont des enfants et 30% sont des jeunes, • 55% sont des filles et 45% sont des garçons.

  11. Précision • On a tendance à croire que la famille est l’environnement le plus protecteur et idéal pour les enfants • C’est vrai mais pas toujours • Car la famille peut aussi devenir le pire des espaces pour les enfants. «Voire les résultats de la recherche « Exocap » transformer les victimes en acteurs»

  12. Le vécu des enfants et des jeunes dans leur environnement familial Manque de considération et d’écoute (ne pas avoir droit à la parole, rupture du dialogue avec les parents plus particulièrement avec le père) Education trop rigide, utilisant les corrections physiques, insultes, punitions trop lourdes (privation de nourriture et mauvais traitements). On peut dire que l’éducation de la majorité des parents consiste essentiellement à punir et à réprimander l’enfant Poids des sanctions en cas d’erreur ou d’insoumission Devoir de disponibilité exclusive à l’égard des parents et de la communauté. Manque de liberté, de temps pour soi. Obligation de remplir des tâches embarrassantes, généralement celles que les adultes veulent éviter. Surcharge et pénibilité du travail à domicile : remplir les obligations de travail pour les parents et travailler pour soi-même. Tensions conjugales, séparations, divorces et décès des parents qui affectent profondément l’équilibre des enfants. Discriminations, inégalités de traitement, répartition inéquitable des produits des récoltes et des tâches ménagères (notamment à l’initiative de la marâtre)

  13. NB : Pour les enfants et jeunes, l’exode permet de : se soustraire aux réalités de leur environnement (social, culturel, politique, économique, physique, etc. nourrir l’espoir de se donner le support financier dont ils ont besoin pour faire face aux défis de leur temps (acheter une moto ou une radio), trouver le financement pour leurs projets (trousseau de mariage, fournitures pour l’école), et apprendre ce qui ne peut pas l’être chez soi, découvrir la ville.

  14. Ce que les familles doivent améliorer • Aujourd’hui, les familles sont plus préoccupées par l’économie que l’écoute, le dialogue avec les enfants. Exemple : à l’époque, les familles dialoguaient avec les enfants a travers les contes et les événements culturels • Les familles sont dépassées par les tâche et leurs responsabilités, sans parler des ressources • La question de l’accompagnement nécessite une disponibilité quotidienne, une certaine patience d’écoute et de partage (d’informations, d’expériences vécues, etc.). Et ces choses deviennent de plus en plus absentes pour les enfants • Il y a beaucoup de projets, de programmes, de ressources, mais un peu trop de fermeture sur les thématiques alors que l’accompagnement a besoin d’être flexible pour répondre au besoin d’un grand nombre d’enfants. NB : non pas pour justifier l’approche du MAEJT, mais il y a vraiment nécessité d’agir plus sur la prévention durable, en responsabilisant les enfants eux mêmes à devenir les acteurs de leur propre protection et celle de leur amis

  15. Poster du bulletin du MAEJT « Défi des EJT n°12 »Valeur ajoutée Merci

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