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Prise en charge nutritionnelle du patient atteint d’un cancer. Par Sophie BRETONNIER. Oncoloiret : propose un suivi diététique. 3 séances renouvelables Le patient choisi parmi une liste de professionnels conventionnés En cabinet ou à domicile L e patient prend lui-même ses RDV
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Prise en charge nutritionnelle du patient atteint d’un cancer Par Sophie BRETONNIER
Oncoloiret : propose un suivi diététique • 3 séances renouvelables • Le patient choisi parmi une liste de professionnels conventionnés • En cabinet ou à domicile • Le patient prend lui-même ses RDV • Un compte rendu est envoyé au médecin traitant et médecin référent
Le premier entretien : • But: comprendre l’origine du problème et établir un projet de soins avec des objectifs • Recueil des données : • Histoire de la maladie, traitement, antécédents, historique du poids • Enquête alimentaire • pesée, mesures, IMC ,,, • Prendre son temps pour cerner le profil psychologique du patient et +/- de l’entourage • Spécificité du domicile : Une meilleure appréciation des conditions de vie, la rencontre avec l’entourage (famille, aide à domicile,,,) = des conseils adaptés à la vie quotidienne du patient
La prise de poids • Résultat : bonne image de soi, mieux dans son corps et dans son esprit même si la perte de poids est minime • Causes : chimiothérapie, stress et angoisse, diminution de l’activité physique, ménopause non traitée,,, • Moyens : alimentation structurée, équilibrée, et variée, (consommation suffisante de fruits et légumes et apport réduit en matière grasse) tout en tenant compte des besoins actuels, activité physique modérée, Objectifs : retour au poids initial et/ou atteindre un bien-être psychologique par une perte de poids modérée
Dénutrition et cancer • Définition : État pathologique résultant d’apports nutritionnels insuffisants ou inadaptés en regard des dépenses énergétiques de l’organisme • Causes : • Diminution des apports oraux (diminution de l’appétit, anoréxie) • Perturbation du métabolisme = augmentation des besoins énergétiques et/ou inefficacité des apports nutritionnels • Impact des traitements anti-cancéreux (radiothérapie, chimiothérapie, chirurgie)
Dénutrition et cancer Perte de poids : de 5% durant les 4 dernières semaines ou 10% durant les 6 derniers mois. • Diagnostique: L’Indice de Masse Corporel (IMC): Avant 70 ans = dénutrition < 18,5 Après 70 ans = dénutrition <21 Dosages sanguins : évaluer gravité et faire le suivi ,Albumine (<35g/l=dénutrition) ,Préalbumine (<0,20g/l=dénutrition) ! Si syndrome inflammatoire (CRP ) = résultats faussés
qualité de vie • Fatigue, risque de chute • risque infectieux • capacité de cicatrisation • Conséquences: Dénutrition et cancer Etat général du patient • faisabilité = des doses, espacement des cures jusqu’à l’arrêt des traitements • de l’efficacité • risque de complication • durée d’hospitalisation DENUTRITION Arsenal thérapeutique (chirurgie, chimio, radiothé)
Dénutrition et cancer • Prise en charge en partenariat avec l’équipe médicale et paramédicale Nutrition : • Enrichir l’alimentation et la fractionner • Complémentation orale (varier les présentations) • Nutrition entérale (SNG, GPE) • Nutrition parentérale (CIP) Gestions des symptômes à l’origine de la perte d’appétit : troubles digestifs, sensoriels et émotionnels, douleur,,,
Améliorer le confort digestif • Pour les patients atteints de troubles digestifs à type de diarrhées : • Proposer un régime limité en résidus avec pour objectif l’élargissement en fonction des tolérances personnelles (réintroduction aliment par aliment) car ce régime est anorexigène et carencé en vitamines.
Faire de l’eau gélifiée avec du gélifiant en poudre ou de la gélatine • Conseils pour : la préparation de repas mixés et fractionnés, l’enrichissement de l’alimentation et l’hydratation (eaux gélifiées) Pour un patient atteint de trouble de la déglutition Aliments faciles à mixer : Poisson, œuf et viande peu filandreuse, Légumes tendres et peu fibreux (carottes, haricots verts, épinards mixés, brocolis, champignon, choux-fleur…) Féculents : pdt, semoule (au lait par exemple), polenta, floralineou légumes secs (pois chiches, lentilles…) Enrichir l’alimentation : crèmes de gruyère, lait en poudre, jaune d’œuf, beurre, crème fraîche, poudre de protéines.
Conclusion : La prise en compte de l’état nutritionnel du patient atteint de cancer doit faire parti intégrante du programme thérapeutique et ce le plus précocement.