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Déficiences visuelles & Personne âgée fragile

Déficiences visuelles & Personne âgée fragile . Par les réseaux gérontologiques sud Lorrains. Réunion plénière du 6 avril 2010 – 14h30. M. Jérôme DECRION . Dr Éliane ABRAHAM . Déficiences visuelles & personne âgée fragile Réunion plénière 6 avril 2010.

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Déficiences visuelles & Personne âgée fragile

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  1. Déficiences visuelles & Personne âgée fragile Par les réseaux gérontologiques sud Lorrains Réunion plénière du 6 avril 2010 – 14h30 M. Jérôme DECRION Dr Éliane ABRAHAM Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  2. POSITIONNEMENT DES RÉSEAUX GÉRONTOLOGIQUES, CONTEXTE (1) Mission de terrain des réseaux gérontologiques : - Assurer et organiser l’accès aux soins et à des aides de qualité pour permettre le maintien à son domicile de la personne âgée fragile dans des conditions sanitaires et sociales optimales, après une évaluation globale médico-psycho-sociale réalisée au domicile (EGS). - Travail en lien étroit avec les partenaires de proximité, le médecin traitantreste le pivot et le prescripteur : • REPERER, EVALUER, ORIENTER, COORDONNER, SUIVRE Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  3. POSITIONNEMENT DES RÉSEAUX GÉRONTOLOGIQUES, CONTEXTE (2) Constats initiaux : • La déficience visuelle de la personne âgée et ses conséquences fonctionnelles occupe une place importante parmi les problématiques de terrain observées par les réseaux • Les retentissements multiples sur les actes de la viecourante, sur la santé, sur le projet de vie et de soins potentialisent des situations de fragilité. Risque supplémentaire de rupture du maintien à domicile. • Les capacités de réponse sur les territoires ne sont pas clairement visibles, ou ne sont pas complètes, ou pas forcément adaptées à la population accompagnée par les réseaux gérontologiques. Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  4. POSITIONNEMENT DES RÉSEAUX GÉRONTOLOGIQUES, CONTEXTE (3) L’étude lancée par les réseaux (sur impulsion du Dr Deutscher) • Réflexion interdisciplinaire sur les territoires de chaque réseau, en étroite collaboration avec les partenaires de proximité concernés : • Réalisation d’un état des lieux de la situation sur le sud de la Lorraine (particularités locales, besoins de terrain, etc.) • Développement d’une proposition de stratégie d’action interdisciplinaire, dont l’objectif est l’amélioration de la qualité de prise en charge globale des conséquences fonctionnelles liées aux déficiences visuelles chez les sujets âgés fragiles Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  5. Déficiences visuelles : de quoi parle t’on ? La définition de l’OMS : • « Troubles de la vision correspondant au moins à une acuité visuelle binoculaire corrigée inférieure à 3 / 10ème » ; on parle également de malvoyance, de basse vision ou d’amblyopie, ou encore de vision réduite La notion de vision fonctionnelle : • Deux sujets ayant la même acuité visuelle, le même champ visuel : l’un peut utiliser au maximum ses possibilités, l’autre non (sous-utilisation) Les pathologies visuelles chez le sujet âgé : • Les pathologies visuelles les plus fréquentes chez le sujet âgé :dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), cataracte, glaucome, rétinopathie diabétique Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  6. Données nationales chiffrées Prévalence globale : elle est corrélée à l’âge • Du fait de l’allongement de la durée de la vie, les déficients visuels âgés sont plus nombreux et vivent de plus en plus longtemps avec leur handicap • La déficience visuelle survient fréquemment dans un contexte de polypathologie, ses effets se potentialisent donc avec d’autres déficiences associées • Dans la population générale, tous degrés de sévérité confondus : • Avant 50 ans : moins de 2 % de la population est déficiente visuelle • A partir de 60 ans, la prévalence des déficiences visuelles augmente avec l’âge : 5 % à 60 ans 20 % à 85 ans 38 % à 90 ans Donc, les déficients visuels sont majoritairement des personnes âgées : • Chez les déficients visuels : 61 % sont âgés de plus de 60 ans 39 % sont âgés de 75 ans et plus • Chez les déficients visuels profonds ou totaux : 61 % sont âgées de 75 ans et plus Source : enquête HID 1998 – 2000, INSEE Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  7. Données nationales chiffrées (2) Prévalences par pathologie visuelle à l’origine de la déficience : Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) Glaucome > Elévation de la pression oculaire (indolore) causant la destruction des nerfs de la rétine > Prévalence exacte mal connue en France, 400 000 sujets ne seraient pas dépistés > 650 000 patients traités en France, soit 2 % des Français âgés de plus de 40 ans > Altération de la partie centrale de la rétine > France : 800 000 à 1 million de personnes atteintes > Principale cause de malvoyance après 50 ans dans les pays industrialisés > 25 % entre 70 et 80 ans, 50 % après 80 ans Rétinopathie diabétique Cataracte > Vieillissement normal du cristallin qui s’opacifie > 18 à 29 % entre 65 et 74 ans 37 à 59 % entre 75 et 84 ans 60 à 67 % après 85 ans > Lésions des petits vaisseaux rétiniens provoquées par l’hyperglycémie > France : un million de personnes atteintes > 95 % des diabétiques de type 1 après 15 ans d’évolution du diabète Sources : ANAES 2001, HAS 2006, Groupe national de définition des objectifs 2003, Société française d’ophtalmologie Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  8. Quelques données locales chiffrées Prévalence globale : • Sur les 483 000 personnes âgées de plus de 60 ans en Lorraine, 9 000 seraient déficientes visuelles et 3 200 atteintes de cécité • D’après de le Conseil Général 54 : plus de 50 % des personnes bénéficiaires de l’APA ont une déficience visuelle (cataracte ou DMLA) Source : CREAI de Lorraine – 2003 Études locales disponibles : • Échantillon de 125 personnes, 75 ans de moyenne d’âge, accueillies dans les établissements de l’OHS : • 40 % de déficients visuels en vision de près, 10 % en vision de loin • 40 % cataractes, 8 % DMLA, 8 % glaucome, 5 % rétinopathie Source : OHS – mai 2009 • Échantillon de 145 personnes, 84 ans de moyenne d’âge, hospitalisées au CHU de Nancy dans les unités de soins de longue durée : • 55 % de déficients visuels connus • 41 % cataracte, 9,7% DMLA, 7,6% glaucome, 4,2% rétinopathie, 9,7% pathologies de paupières Source : CHU de Nancy – septembre 2009 Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  9. L’ÉTUDE DES RÉSEAUX GÉRONTOLOGIQUES DU SUD DE LA LORRAINE Décembre 2008 – Mars 2010 Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  10. Cadre méthodologique : travail croisé Entre les données de bibliographie … : • Recueil de données chiffrées concernant la problématique : indicateurs de morbidité, démographie médicale, offres de soins, données d’hospitalisation et flux de patients (sources : DRASS Lorraine – ARH Lorraine – CRAM Alsace Moselle – CRAM Nord Est – URCAM Lorraine – ORSAS, La santé observée en Lorraine, octobre 2006 / Données ADELI et DDASS 54 / ATHI, données PMSI 2007) … et les échanges avec les partenaires de proximité : • Mobilisation et rencontres de partenaires et professionnels ressources (outil : grille d’enquête), pour : • Améliorer la connaissance des conséquences fonctionnelles des déficiences visuelles chez le sujet âgé fragile • Dresser un état des lieux de la prise en charge ophtalmologique du sujet âgé sur nos territoires (ampleur du problème et existant des réponses) • Impliquer un pool de partenaireslocaux dans la phase « action » du programme Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  11. 43 partenaires rencontrés, interviewés Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  12. 43 partenaires rencontrés, interviewés (2) Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  13. Grille d’enquête • 1. Définir et mesurer le problème posé : • Avez - vous contact avec des personnes âgées déficientes visuelles ? • Pour ces personnes, quels handicaps relevez-vous pour les actes de la vie de tous les jours ? • Vie quotidienne : toilette, repas / courses, habillage • Papiers administratifs • Vie sociale et relationnelle • Vie médicale • Vie financière • Aspects psychologiques • Autres • Pensez-vous que les personnes âgées déficientes visuelles vieillissent • plus mal / plus vite que les autres ? • Faire également la distinction entre personnes âgées démentes / non démentes. Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  14. Grille d’enquête (2) • 2. Etat des lieux des réponses apportées : • Est-ce que vous savez répondre à ces problèmes de déficiences visuelles de la personne âgée ? • Si oui, comment faites-vous ? Que proposez-vous ? • 3. Participation à une réflexion locale : • Seriez-vous intéressé pour réfléchir ensemble localement à ce problème ? Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  15. ANALYSE : CONSÉQUENCES FONCTIONNELLES DE LA BASSE VISION 1/14 Baisse des facultés d’écriture et de lecture : • Gestion des papiers administratifs, lecture des répertoires téléphoniques, utilisation du téléphone, lecture des dates de péremption des aliments, etc. Changements dans la vie sociale et relationnelle : • Repli de la personne, baisse des déplacements (risque de chute important / peur de chuter), perte des relations sociales, isolement voire confinement, ou, au contraire, demande de compensation du handicap par l’entourage et recherche permanente de contacts et de réassurance (risque d’épuisement des aidants) Retentissements psychologiques : • Difficulté d’acceptation et de compréhension de la pathologie, affects dépressifs, perte de l’estime de soi, sur-médicalisation … Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  16. ANALYSE : CONSÉQUENCES FONCTIONNELLES DE LA BASSE VISION 2/14 Changements dans la vie quotidienne : • Difficultés pour la réalisation des actes de la vie quotidienne : toilette, préparation des repas, courses, habillage Changements sur la vie médicale : • Se rendre à un rendez-vous médical, lire des prescriptions médicales et les notices de médicaments, respecter l’observance d’un traitement : risque d’accident iatrogène majoré Incapacité de développer des stratégies d’adaptation face à ces changements Intérêt d’évaluer ces capacités d’adaptation par une évaluation globale médico-psycho-sociale, l’EGS Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  17. ANALYSE : RÉALITÉS DE TERRAIN SUR LA PRISE EN CHARGE 3/14 Les atouts et facteurs favorables A) Une multiplicité d’intervenants : • Ophtalmologistes, libéraux ou hospitaliers : consultations ophtalmologiques, soins médicaux et actes chirurgicaux (détaillé plus loin) • Orthoptistes : évaluation et rééducation pour réorganiser les possibilités visuelles (ex : DMLA) de la personne en adoptant l’attitude corporelle la plus confortable possible. La rééducation du sujet âgé concerne essentiellement : • Les DMLA : séances d’une heure chacune, composées d’exercices nécessitant concentration et attention active • Les pathologies de vision double (suite à un AVC) : résultats très positifs • Opticiens : évaluation des besoins, équipement en aides optiques ; certains sont spécialisés en basse vision : loupes en verre ou électroniques, télé agrandisseurs • Réalisent des mesures d’acuité quand pas d’ordonnance : cette question fait débat • Certains se déplacent aux domiciles Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  18. ANALYSE : RÉALITÉS DE TERRAIN SUR LA PRISE EN CHARGE 4/14 Une multiplicité d’intervenants (2) : • Médecins traitants : mission de repérage (dépistage) d’une déficience visuelle et d’orientation vers un ophtalmologiste, conseils aux patients sur le suivi des pathologies visuelles diagnostiquées • Pas de diagnostic de pathologies visuelles en cabinet • Peuvent légalement prescrire une ordonnance de lunetterie • S’interrogent sur le délai d’attente pour une orientation vers un ophtalmologiste • et le coût financier de certains traitements • Associations locales de malvoyants : exemple : l’association Valentin Haüy : aide à l’autonomie et réponses aux demandes d’accompagnements : • Cours de Braille, club info, prêt financier sur un fond de solidarité, magasin de matériel spécialisé (900 références), aide au dépôt d’un dossier d’aide financière MDPH • Accès à la culture et aux loisirs : concerts, expos, visites, repas, sorties • Accompagnement des personnes vers des consultations ophtalmologiques Les atouts et facteurs favorables Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  19. ANALYSE : RÉALITÉS DE TERRAIN SUR LA PRISE EN CHARGE 5/14 Une multiplicité d’intervenants (3) : • En institution : • En unités de soins de longue durée : orientent leurs patients vers une consultation, prennent en charge le coût de la consultation, le déplacement et une partie forfaitaire du coût de lunetterie • En EHPAD : organisation des consultations, délivrance du traitement par l’équipe médicale, l’implication des familles reste essentielle pour les RDV chez l’orthoptiste, l’opticien … • En HDJ gériatrique, courts séjours ou en hospitalisation en SSR : • L’ergothérapeute : réalisation d’un bilan visant à identifier les limitations fonctionnelles spécifiques aux déficiences visuelles, mise en place d’une rééducation gestuelle et réadaptation de l’environnement des personnes • La psychomotricienne : réalisation d’un bilan visant à identifier les difficultés, mise en place d’un suivi par travail en médiation corporelle, relaxation … • Orientation des patients vers des consultations ophtalmologiques Les atouts et facteurs favorables Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  20. ANALYSE : RÉALITÉS DE TERRAIN SUR LA PRISE EN CHARGE 6/14 Une multiplicité d’intervenants (4) : • Au domicile : conseil général, mutuelles, caisses de retraite (CRAM, MSA, RSI) : sur évaluation d’une conseillère en gérontologie, d’un ergothérapeute, d’une assistante sociale • Mise en place et participation au financement d’aides techniques pour l’aménagement du domicile, spécifiques ou non aux pathologies visuelles • Mise en place et participation au financement d’aides humaines à la personne (aide à domicile) Les atouts et facteurs favorables Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  21. ANALYSE : RÉALITÉS DE TERRAIN SUR LA PRISE EN CHARGE 7/14 B) Des pôles chirurgicaux de proximité : hospitalisation publique ou secteur privé • En hospitalisation publique : • Service d’ophtalmologie A - Hôpital Central (chef de service : Pr Berrod) • Service d’ophtalmologie B – Nancy Brabois (chef de service : Pr George) • En secteur privé : • Clinique Saint André et Polyclinique de Gentilly – Nancy • Clinique Jeanne d’Arc – Lunéville • Polyclinique du Parc – Bar le Duc Les atouts et facteurs favorables • L’analyse des flux de patients entre le lieu de domicile et le lieu d’hospitalisation(pour cataractes, DMLA, glaucome, rétinopathie) montre un accès de proche et moyenne proximité : • Patients résidant sur Nancy : hospitalisés dans leur grande majorité sur place • Patients résidant sur le sud Meusien (TSP 11 ET 12) : 60 % sont hospitalisés sur Bar le Duc, 27 % sur Nancy et 7 % en dehors de la Lorraine • Pour les patients résidant sur le Lunévillois (TSP 17) : 61 % sont hospitalisés sur Lunéville et 36 % sur Nancy Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  22. ANALYSE : RÉALITÉS DE TERRAIN SUR LA PRISE EN CHARGE 8/14 C) De nouveaux dispositifs : • CLER Basse Vision : Centre Lorrain d’Evaluation et de Réadaptation • en Basse-Vision • Ouverture le 1er octobre 2009, Fondation de l’Institution des jeunes aveugles et déficients visuels de Nancy. • Dispositif sanitaire : établissement de médecine physique et de réadaptation avec activités de SSR • Équipe pluridisciplinaire : ophtalmologiste, orthoptiste, instructrice en locomotion, ré éducatrice en Actes de la Vie Journalière, psychologue, assistante sociale • Patients adultes présentant une déficience visuelle ou atteints de cécité • Accès : sur prescription par un médecin ophtalmologiste • Rayon d’intervention : région Lorraine Les atouts et facteurs favorables Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  23. ANALYSE : RÉALITÉS DE TERRAIN SUR LA PRISE EN CHARGE 9/14 De nouveaux dispositifs (2) : • Unité Basse vision de l’OHS – Centre de Rééducation Florentin : • Dans le cadre de l’hospitalisation complète, de l’hospitalisation de jour et de l’hospitalisation à domicile • Equipe pluridisciplinaire : médecin gériatre, ergothérapeute, assistante sociale, psychologue, orthoptiste (en prévision) • Toutes malvoyances évaluées par le médecin à l’entrée en rééducation dans le cadre poly pathologique de la personne âgée • Accès : par un ophtalmologiste, médecin traitant, service hospitalier, réseau gérontologique • Rayon d’intervention : Bassin de vie de Nancy Les atouts et facteurs favorables Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  24. ANALYSE : RÉALITÉS DE TERRAIN SUR LA PRISE EN CHARGE 10/14 Les freins et facteurs défavorables A) Une pénurie en ophtalmologistes : • La Lorraine mal située par rapport à la moyenne nationale : Nombre d’ophtalmologistes libéraux pour 100 000 habitants (sources : DRASS Lorraine – ARH Lorraine – CRAM Alsace Moselle – CRAM Nord Est – URCAM Lorraine – ORSAS, La santé observée en Lorraine, octobre 2006) Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  25. ANALYSE : RÉALITÉS DE TERRAIN SUR LA PRISE EN CHARGE 11/14 Une pénurie en ophtalmologistes… hors agglomération de Nancy : • Sur les territoires du sud de la Lorraine : Nombre d’ophtalmologistes (cabinets libéraux) • Milieu rural et semi-rural fortement déficitaire : flux de patients pour des consultations en libéral vers les grandes agglomérations, notamment Nancy : problème du transport et de l’accueil • Délais d’attente pour une consultation en libéral sur l’agglomération de Nancy: 3 à 14 mois Les freins et facteurs défavorables 3 41 3 0 Donc s’appuyer sur d’autres professionnels de la vision ou de la gériatrie pour un premier repérage / Développer des passerelles Source : données ADELI et DDASS 54 - 2008 Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  26. ANALYSE : RÉALITÉS DE TERRAIN SUR LA PRISE EN CHARGE 12/14 B) Un enjeu médico-socio-démographique : • Prise en charge ophtalmologique : un coût financier important pour le patient (consultations, lunettes, traitements récents) • Problématique particulièrement significative pour un public âgé : les coûts comprennent aussi ceux inhérents à l’accompagnement, et à l’équipement en aides techniques • Coût médico-social pour la société : mise en place d’aides humaines à domicile, de transports adaptés, etc.  Les freins et facteurs défavorables Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  27. ANALYSE : RÉALITÉS DE TERRAIN SUR LA PRISE EN CHARGE 13/14 C) Une prise en charge spécifique pour la personne âgée démente De nombreuses interrogations et constats formulés par les acteurs de terrains quant au repérage et à la prise en charge d’une déficience visuelle chez un sujet âgé dément évolué : • Sur le repérage : • Difficultés à faire la part des choses entre la déficience visuelle et la démence quand cette dernière est à un stade évolué • Très peu de plaintes des déments évolués quant aux gênes occasionnées par la déficience visuelle • Sur la prise en charge et le suivi : • Consultation ophtalmologique : peur et forte angoisse, inadaptation de l’accueil hospitalier (durée et conditions d’attente), difficile abord de la personne, évaluation de l’acuité visuelle compliquée • Intervention chirurgicale : refus des anesthésistes à endormir la personne âgée démente, difficultés du réveil (agitation, confusion) • Rééducation orthoptique : parfois inefficace (nécessite des capacités attentionnelles importantes) • Perte des lunettes, oubli de leur port. Les freins et facteurs défavorables Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  28. ANALYSE : RÉALITÉS DE TERRAIN SUR LA PRISE EN CHARGE 14/14 D) Une carence en coordination de l’existant : • Un ensemble important de professionnels intervenant pour le repérage, l’évaluation, la prise en charge globale et le suivi • Une carence de coordination et de (re)connaissance mutuelle La coordination interdisciplinaire est un axe fort de développement : les réseaux gérontologiques constituent une ressource au niveau local Les freins et facteurs défavorables E) Un accompagnement nécessaire des personnes âgées fragiles : • Réussite de la prise en charge ophtalmologique si implication de l’entourage professionnel et familial : accompagnement de la personne pour les RDV (ophtalmologiste, orthoptiste, opticien), soutien aux adaptations, aide au maintien de l’estime de soi … • A réfléchir pour les personnes âgées fragiles isolées Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  29. Perspectives d’action des réseaux gérontologiques du sud de la lorraine Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  30. Finalité de santé et objectif général Finalité de santé : • De façon expérimentale, travailler sur les conséquences fonctionnelles des déficiences visuelles des personnes âgées fragiles sur les territoires couverts par nos réseaux avec les partenaires de proximité … • … Pour mettre à disposition des personnes âgées fragiles, les ressources de terrain, de façon cohérente et adaptée Notre objectif général : • Créer des liens interdisciplinaires entre les professionnels de santé concernés par la question des déficiences visuelles du sujet âgé : valoriser l’existant dans sa globalité, faciliter le recours à cet existant et le travail en coopération en développant les échanges entre les intervenants concernés = (se) connaître et faire connaître = Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  31. Perspectives d’action Dans le cadre de la mission d’intervention des réseaux au domicile : Améliorer le dépistage des déficiences visuelles et de leurs conséquences fonctionnelles chez les personnes âgées fragiles vivant à domicile : Réflexion autour d’une expérimentation sur le territoire du réseau Cuny auprès d’une cinquantaine de patients (Pr Berrod) : proposer « un dépistage ciblé » intégré à l’évaluation gérontologique standardisée réalisée au domicile Intérêts : - Application dans les zones rurales, où la démographie médicale est réduite - Ne déplacer les patients vers les consultations qu’avec un intérêt certain - Amélioration des compétences de terrain - Communication interdisciplinaire Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  32. Perspectives d’action Dans le cadre de la mission d’intervention des réseaux au domicile : Proposer des stratégies de prises en charge avec le médecin traitant en s’appuyant sur les ressources locales : - consultations, soins - unités de réadaptation, - aides techniques visuelles, aides humaines, - possibilités de transports … Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

  33. Perspectives d’action (2) Dans le cadre de la mission « de pilotage » des réseaux, de création de liens professionnels : • Valoriser l’existant et les intervenants locaux déjà impliqués sur cette prise en charge: diffusion d’un annuaire des intervenants, communication spécifique sur les intervenants sur la basse vision en Lorraine (hors CHU, services en réorganisation) Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010 • Améliorer le repérage et l’évaluation des déficiences visuelles des personnes âgées fragiles vivant à domicile

  34. Perspectives d’action (3) Dans le cadre de la mission « de pilotage » des réseaux, de création de liens professionnels (2) : • Mise en place de dynamiques partenariales interdisciplinaires en faveur d’une prise en charge des déficiences visuelles de la personne au quotidien : CLER Basse-Vision, Unité Basse-Vision du Centre Florentin et services d’ophtalmologie du CHU de Nancy • Formation / information sur le sujet en direction des médecins traitants, professionnels de la gériatrie, professionnels de l’ophtalmologie, tutelles et responsables des politiques de santé : • Première communication officielle ce jour • Seconde vague de communication via Internet et voie postale, à compléter par des séances d’informations et de débats locaux • Préparation de 2 publications scientifiques sur le sujet à partir de l’enquête menée en USLD et en EHPAD • . Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010 • Améliorer le repérage et l’évaluation des déficiences visuelles des personnes âgées fragiles vivant à domicile

  35. MERCI POUR VOTRE ATTENTION L’intégralité du rapport de cette étude est disponible sur le site des réseaux gérontologiques lorrains : www.geronto-sud-lorraine.com Déficiences visuelles & personne âgée fragileRéunion plénière 6 avril 2010

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