1 / 14

Parler, jaspiner, tchatcher … Combien de français faudrait-il apprendre ?

Parler, jaspiner, tchatcher … Combien de français faudrait-il apprendre ? . Gregor Perko ( Filozofska fakulteta , Ljubljan a ) SDUF, le 4 avril 2009. Apprendre une langue. communiquer avec les membres d’une communauté linguistique concrète. une seule variante ( dite »standard« )?.

odele
Télécharger la présentation

Parler, jaspiner, tchatcher … Combien de français faudrait-il apprendre ?

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Parler, jaspiner, tchatcher … Combien de français faudrait-il apprendre ? Gregor Perko (Filozofska fakulteta, Ljubljana) SDUF, le 4 avril 2009

  2. Apprendre une langue communiquer avec les membres d’une communauté linguistique concrète une seule variante (dite »standard«)?

  3. Enseignement FLE: dilemme langue standard  »sans relief«, »aseptisée« français « courant », parlé dans la rue, sur les forums internet, les chats, les blogs... , de plus en plus à la télévision, à la radio, dans les films, les chansons...

  4. Enseignement FLE • les nouvelles méthodes FLE proposent un enseignement plus ouvert à la réalité linguistique du français contemporain • les jeunes d’aujourd’hui ont également beaucoup de possibilités de rentrer en contact avec les francophones (internet, échanges, télé, radio)

  5. Le rôle de l’enseignant FLE • « signaler » aux apprenants l’existence de plusieurs variétés de français (registres formel, informel ou familier ; variétés sociolinguistiques ou même géographiques...) • la diversité culturelle, éthnique de la France contemporaine. • favoriser les variétés marginales • maîtrise de plusieurs variétés • bilinguisme français-argot(s)

  6. Danger? • Sa race ! téma le luice, l’est sapé comme un sonac. • Effectivement, il n’est pas bien habillé.

  7. ARGOT / DES ARGOTS ? l’argot traditionnel usage courant (balèze, bled, dingue, draguer...), films, chansons, livres (Simonin, Bruant, Boudard, Fallet, San Antonio...), les dictionnaires (Caradec : Dictionnaire argotique et populaire, Larousse, 1977 ; Cellard et Rey : Dictionnaire du français non conventionnel, Hachette, 1980 ; Colin et al. : Dictionnaire de l’argot, Larousse, 1994...) les manuels (Boudard et Étienne : Méthode à Mimile, La jeune Parque, 1970). le français contemporain des cités • influence forte sur le parler des jeunes de presque toutes les couches sociales et de toutes les origines. • musique rap, reggae, • films (Haine, Raï, L’Esquive, Entre les murs...), • BD, • presse, • émissions de télévision (TNT), • livres (Izzo, Reboux, Smaïl, Djaïdani, Guène). • dictionnaires : J.-P. Goudailler : Comment tu tchatches, Maisonneuve & Larose, 2001 ; Lexik des cités illustré, Fleuve noir, 2007

  8. Dénominateurs communs (1) • prononciation relâchée : on brade les e muets ou autres voyelles (j’veux, t’as vu...) • syntaxe : on privilégie la juxtaposition, • les constructions disloquées (moi, je leur fais leur race, aux dealers) ; • absence de désinences verbales (chourav /voler/ ; tèj /jeter/) ; • adjectifs à la place d’adverbes (j’l’aime grave comme un ouf)

  9. Dénominateurs communs (2) limites thématiques (argents, drogue, alcool, sexe, amitié, femme, travail, police...) métaphore (bocal, boule, cafetière, caisse, carafe, terrine, tirelire...) métonomie (bombe, bombax, bombe atomique, Muroroa, canon...)

  10. Dénominateurs communs (3) troncation : apocope (dégouté  dèg) ; aphérèse (musiquezique) resuffixation / suffixation parasitaire : -os  craignos, nullos ; -ax  bombax) verlan (comme ça → comme aç → askeum → asmeuk... emprunts espagnols, anglais ou américains (slang), arabes, tsiganes, africains, parlers locaux...

  11. FCC • phonétique : • affrication (t  ts culture ; d  dz dur) ; • déplacement de l’accent vers la première syllabe • - on privilégie l’aphérèse (algérien rien, tunisien  zien, mongol  gol) • ...

  12. Pistes « réceptives » • exercices sur Internet (... www.lepointdufle.net...) • extraits de films, de livres, de différents types de textes (articles de presse, affiches, tracts...), d’émissions de télévision ou de radio, de chansons (rap, slam...), • internet (chat, forum, blogs) : • > c le matin c normal ya plus de monde en fin d aprem sinon qes tu aime faire?? >spor rencontre boite pub déliré...... > oé c pa mal tou pour séclaté > fo profité • Cela peut faire connaître des particularités syntaxiques, phonétiques, lexicales, sociolinguistiques ou éthniques des variétés non standard du français contemporain.

  13. Pistes « créatives » la dimension ludique des variétés non standard (la part du jeu) qui est propre à ces variétés de langue cete dimension de la langue permet de développer une attitude plus décontractée envers la langue

  14. Pistes « créatives » (suite) • tournois de verlan (de javanais...) ou de mots-valises (polichien  policier+chien, castring = casting+string+castrer), • traduire du standard vers le non standard ou vice-versa ou vers le slovène non standard ; • faire composer des slams (www.le-slam.org ):  • Forme d'art oratoire, de joutes oratoires, consistant à déclamer, dire ou scander de manière très libre des textes poétiques; • performance a cappella (peu de décorations sonores ou musicales); • liberté de l'expression (mélange de registres...)

More Related