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La Crise !

La Crise !. Mais non, on ne va pas dans le mur ! On y est déjà !. Les SUBPRIMES ou « Comment vendre des maisons à des gens qui n’ont pas les moyens de les acheter ! ». Prêts hypothécaires = prêts garantis par le bien acheté et non par la personne, le patrimoine de l’acheteur.

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La Crise !

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Presentation Transcript


  1. La Crise ! Mais non, on ne va pas dans le mur ! On y est déjà !

  2. Les SUBPRIMESou « Comment vendre des maisons à des gens qui n’ont pas les moyens de les acheter ! » • Prêts hypothécaires = prêts garantis par le bien acheté et non par la personne, le patrimoine de l’acheteur. • Soit des prêts pour l’achat de biens immobiliers • Soit des prêts immobiliers et à la consommation • Soit des prêts à la consommation garantis par une hypothèque sur un bien immobilier • Des prêts de plus en plus risqués, les prêts à la consommation n’offrant aucune garantie. Tout est fondé sur l’idée d’une croissance indéfinie, comme c’est le cas ou presque depuis 1945!

  3. Population visée par ces prêts Conditions de ces prêts • Population visée: (les ninja)celle offrant moins de garanties de revenus, de travail, de patrimoine, donc plus de risques! Celle aussi qui ne trouve pas de logement, puisqu’il n’y a pas de politique de logement social aux USA! Argument de vente: la hausse de l’immobilier  • Donc ces prêts sont à taux variables: faibles au début, puis plus forts ensuite! • Ils sont plus chers que les autres, l’acheteur offrant moins de garanties • Ou bien plus longs que les autres pour s’ajuster aux revenus faibles ou irréguliers • L’immeuble vendu est dans ce cas souvent de médiocre qualité!

  4. Du coté des banques et des agences immobilières… • Après l’achat du bien , on fait comme d’habitude, on transforme : (banque= transformation de dépôts en prêts) • Ici des prêts immobiliers sont transformés en titres négociables sur le marché • Comment: en vendant ces prêts à des organismes financiers qui ne sont pas assujettis à la réglementation bancaire, qui les regroupent, les mélangent pour diluer les risques (idem SICAV) et les revendent : c’est la TITRISATION ! • Comme les taux d’intérêts versés sont relativement élevés (surprime!), il y a des acheteurs, banques, fonds spéculatifs, collectivités locales, etc…

  5. Evaluation du risque…! • Entre 2000 et 2007, les USA ont produit 92 500 milliards de $ et consommés 97 000 milliards • Ce sont ces 4 500 milliards de différence qui ont été financés par des emprunts hypothécaires sur l’immobilier! • Pour donner une idée: le budget de l’Etat français en 2007 est de 334.7 Milliards d’€, soit environ 430 milliards de $. Le budget de l’Etat US est de 2 770 Milliards de $. • Source : C Morris Banquier US dans Libé du 27/10/08

  6. Pendant ce temps là ! 2000 à 2008 • La guerre en Irak coûte cher! • Le déficit commercial augmente sans limite comme depuis 1971 • Les taux de crédits sont maintenus bas pour soutenir l’activité, notamment immobilière • La mondialisation de l’économie attire les entreprises là où la main d’œuvre est qualifiée et moins chère (Chine, Inde etc..) • Aux USA, la qualité de l’emploi, de l’éducation, de la santé, se dégradent, signée par des taux très élevés d’illettrisme, d’obésité, de précarité, d’incarcération et de chômage, c’est le néo-libéralisme! • ….. Et Ben Laden court toujours!

  7. BADABOUM! • Des milliers de ménages faute de payer les crédits doivent restituer leur maison à la banque prêteuse, car une fois titrisésces prêts ne sont plus renégociablescar on ne sait qui les possède. • … et ça s’accélère! En 2007, 1 million 200.000 ménages restituent le bien acheté, 3 millions depuis le début de la crise! • …et il n’y a plus d’acheteurs! • Donc les banques elles-mêmes et les acheteurs de subprimes et les réassureurs des banques vont se retrouver en faillite. • Que faire!

  8. Qu’ont fait nos gouvernements ? Sauvez les meubles! • Immédiatement: renflouer, voire nationaliser les banques, les assurances, les réassureurs, pour éviter compte-tenu de leurs poids (ce sont toutes des multinationales!), que tous leurs clients et les clients de leurs clients, se trouvent entrainés dans leurs chutes ! • Lehman-Brothers , AIG, Fannie Mae et Freddy Mac (qui détiennent 58% des prêts immobiliers), aux US • Bank of scotland, Llyods en GB • Dexia, Fortis au Benelux, • Etc.. • Et en 1 mois le paysage économique mondial a complètement changé!

  9. Les principales mesures prises (avant le 15 nov. 2008) • Plan Paulson1-W président: racheter 700 Milliards de subprimes • Plan Paulson2-Obama président: partager la somme entre les banques, les entreprises et les particuliers. Deux politiques très différentes! • Plan Brown pour l’Europe: garantir les prêts entre banques, prendre la place des réassureurs qui ne peuvent faire face (c’est moins cher!) et faire confiance aux banques pour l’ouverture de crédit • Le FMI propose d’aider les pays en difficultés comme c’est son rôle. Exemple Islandais où toutes les banques sont en faillite : il faudra plus d’un mois pour un accord; comment indemniser les épargnants des banques en faillite, notamment anglais et néerlandais

  10. Montant des aides aux banques en faillite: 3000 milliards d’€ ! • Au ¾ sinon plus, il ne s’agit que de garanties apportées par les états. • Pour le reste, il s’agit d’émissions d’emprunts d’état (bons du trésor, obligations) souscrits par les fonds souverains des pays pétroliers ou des pays à balance commerciale excédentaire (Arabie saoudite, Emirats, Chine, etc..). Les démocraties les plus touchées passent insensiblement sous le contrôle de leurs créanciers • (AE274p56)

  11. De quoi cette crise est-elle le signe……? • D’une réforme nécessaire du système bancaire ou du système capitaliste lui-même ? •  La crise actuelle doit elle faire oublier la nécessaire révolution (crise ?) environnementale, la crise de l’emploi, la crise éthique,… ? • Et nous ! Et nous ! Et nous ! Spectateurs impuissants, …acteurs dépassés par les évènements ?

  12. La Crise ! Mais non, on ne va pas dans le mur ! On y est déjà ! Suite et fin !

  13. Le contexte: La déréglementation dopée par la chute du mur de Berlin en 1989 Aux US: Reagan + Loi « Clinton » + W = dérèglementation des banques qui permettent toutes les spéculations. C’est présenté comme « l’invention » (prestige du mot) de nouveaux produits financiers qui dopant la croissance que l’on croit éternelle vont nous amener le paradis sur terre. • Voir en France, tous ceux qui ne sont pas néo-lib, sont coincés entre une nécessaire révision de leur préjugés sur l’entreprise, qui n’est plus celle du 19ème, et la chute du modèle communiste, la révolution informatique et les problèmes environnementaux! Tous les fondamentaux sont à revoir! • Toutes les précautions keynésiennes/réglementaires sont abandonnées! pas modernes, ringardes, etc..

  14. La déréglementation est au cœur du Libéralisme • La dérèglementation est une extension de la théorie de la main invisible, de la loi du marché comme principe régulateur. L’individu est la seule référence sociale à prendre en compte pour comprendre la société. « C’est en recherchant la satisfaction maximum de son intérêt personnel que l’individu réalise au mieux celle de l’intérêt collectif » A Smith. • C’est la discussion de ces principes qui a animé tous les débats économiques jusqu’en 1989! sauf que la situation a changé, et pour tout le monde. A gauche dans le monde entier, le contenu et l’étendue de réglementation est la grande question! • A droite, on ne se pose même pas la question! La règle c’est l’ennemi. On dérèglement partout

  15. L’origine de la crise! • Un enchaînement: Déréglementation = Surprimes >Titrisation des risques>Dispersion des risques > Renégociation impossible • = Spéculation sur des titres qui rapportent plus que les autres> la main invisible provoque la 109ème crise du Capitalisme! • Depuis 1989 et la chute du mur de Berlin, le système néo-libéral est dominant, il y a pas de contre-exemple suffisamment puissant pour lui disputer une quasi-totale hégémonie . • Les arguments néo-libéraux avancés par les entreprises et la plupart des gouvernements dictent les grandes orientations au nom de toutes les merveilles à consommer qu’ils nous proposent.

  16. La schizophrénie néo-lib • Le marché reste le grand principe régulateur, mais il n’y a plus de marché ou s’exerce la concurrence entre un grand nombre d’acheteurs et un grand nombre de vendeurs (sauf la bourse!) • …mais des multinationales qui s’échangent leurs dirigeants et leurs haut-cadres. Ils ont les mêmes diplômes, les mêmes parcours, les mêmes lieux de vie, des moyens de vie de plus en plus élevés et le pouvoir qui va avec ! Il leur est facile de tourner les faibles règles préservant un semblant de concurrence! Beaucoup d’entre elles ont plus puissantes et efficaces que les états. • Mais on fait comme ci rien n’avait changer depuis le pasteur Smith, grand schizophréne si il en est! (Un pasteur qui fonde la morale sur l’égoïsme!) • !

  17. La main invisible le grand principe régulateur! • La main invisible, c’est cette tendance à agir d’abord selon pour son intérêt personnel et à imaginer qu’ainsi on satisfera au mieux l’intérêt général. • « ce qui est bon pour General Motors et par extension les multinationales, est bon pour les USA et le monde », sauf que depuis un bon siècle les banques dominent le capitalisme mondial • Résultat : un capitalisme mafieux (Bernard Stiegler ds Marianne), une économie casino, dominée par des banquiers devenus des spéculateurs professionnels!

  18. Les moyens de la spéculation mondiale! La bourse! • La bourse, le lieu où les entreprises vont chercher des capitaux pour grandir, et les investisseurs placer leur épargne devient un lieu de spéculation/jeu pour professionnel! • Les banques à la recherche de profits encouragent la spéculation: l’achat d’une action a un coût. Si vous achetez et revendez dans la même journée des actions d’une société autant de fois que vous le voulez, vous ne payez pas le coût de ses opérations (la Taxe Tobin visait à contrôler ces opérations; présentée devant le Parlement européens vers 2000, elle a été refusée à deux voies près. L’extrême gauche à voté contre son instauration!)

  19. Les rachats d’entreprises en faillite • Les LBO (Leverage Buy Out) • On part d’une bonne idée: éviter les faillites sèches avec tout le monde à la rue du jour au lendemain. On assouplit les règles! • .. Mais la main invisible des banques, holding, et sociétés financiéres diverses va pervertir cet assouplissement…. • on reprend une entreprise en faillite, ou bien on en prend le contrôle par rachat d’actions et ensuite on évalue ses différents métiers. On vend ce qui marche avec profit, on attend la faillite des autres secteurs et quand la faillite est déclarée ce sont les créanciers, les salariés, et l’Etat qui payent!!

  20. Les marchés à terme (le Matif, les warrants, etc..) • Très utiles pour les agriculteurs et les produits saisonniers: ils permettent de vendre ou d’acheter, avant la récolte. • Un agriculteur récolte par exemple deux fois l’an et pour avoir des liquidités toute l’année, il vend sa récolte avant de l’avoir faite à un certain prix! • C’est raisonnable, mais on va titriser ces titres et les faire circuler et spéculer sur les bonnes ou mauvaises récoltes, à la hausse ou à la baisse! Les besoins de liquidités deviennent des instruments de spéculation!

  21. Mais qui spécule et pourquoi! • Ceux qui en ont besoin: les fonds de pensions, pour payer leurs retraités, car on est aux USA dans un système de retraites par capitalisation! Toute redistribution est contraire aux principes néo-libéraux. • Ceux qui sont simplement la main invisible des banques, et spécule gentiment sous les palmiers des Bahamas ou dans une station de ski, suisse de préférence, pour le profit, • La cause de la crise est donc au cœur même de la pensée libérale. Elle à popur conséquence une certaine politique du logement, une certaine politique des retraites, la recherche du profit maximum.

  22. Et nous ! Et nous ! Et nous ! • Spectateurs impuissants, …acteurs dépassés par les évènements ? • Que faire!

  23. Et des dias complémentaires en vrac !

  24. Des chiffres qui font réfléchir.. • 210 millions de chômeurs en plus d’ici 2009 (BIT:Le MD nov08) • 40 milliards pour éradiquer l’extrême pauvreté dans le monde ! • 200 à 300 millions de gens à déplacer pour cause de changement climatique dans les 10/20 ans (désertification, montée des eaux, etc)

  25. Les Etats-Unis n’agissent que sur les effets secondaires • La titrisation rend impossible la renégociations des prêts. • Il y a toujours des prêteurs défaillants, qui aggravent la situation • Les titres ont été vendus et revendus, il serait possible de les retrouver, mais les sociétés financières ne veulent pas coopérer • Il faudrait retouver/éliminer les subprimes dit toxiques: Au lieu d’éliminer Paulson/W ont rachetés et garantis les engagement des banques qui vont en profiter pour racheter des concurrents (voir BNP/Fortis) Rien n’est fait au niveau des fonds spéculatifs et des fonds de pensions • Un moyen: déclarer la faillite de ces prêts et aller devant les juges du Tribunal de commerce, procédure très longue! • Les plans actuels: injecter des liquidités pour financer les projets immobiliers et la consommation (facile il y a des acheteurs de $), • Les subprimes courrent toujours! • Source: Barry Bosworth, ex conseiller de Carter Institut Brooking Libé 3/12/08

  26. Pourquoi la spéculation ? • Le système américain de retraite par capitalisation géré par les banques et leurs agences a besoin de la spéculation pour trouver des fonds pour ses retraités (12 milliards de $ en 2007, ils viennent de perdre 2 milliards de $ en 18 mois) • par l’achat des surprimes • par l’activité des traders qu’ils engagent (la salle des marchés devient une salle de spéculation officielle et professionnelle) • par la spéculation sur les marchés à terme des matières premières industrielles et agricoles.

  27. 6 pistes évoquées pour contrôler la spéculation à court terme • Redéfinir/supprimer la fonction de trader/spéculateur professionnel • Interdire/encadrer la spéculation et les fonds spéculatifs sur les marchés à terme en gardant leur utilité première avoir des liquidités dans les métiers saisonniers (agriculture, etc..) • Rendre les produits financiers transparents et traçable • Réformer les normes comptables (opérations hors bilan) • Créer des agences de notations sur fonds publics • Contrôler les paradis fiscaux

  28. La domination du capitalisme financier! • En 1970 le secteur financier représentait 10 % des profits des entreprises US, en 2006, c’est 40%! • La part des dépôts et des prêts en provenance des paradis fiscaux dans l’ensemble des prêts internationaux des banques, ne cesse d’augmenter depuis 1995 pour atteindre prés de la moitié de ceux-ci. • A partir de la fin des années 80, le salaire moyen dans la finance est de plus du double du salaire moyen du secteur privé US • Source AE274p50

  29. Fonds spéculatifs, système bancaire parallèle et effet de levier! • Les banques ont créées des sociétés financiéres gestionnaires des subprimes. Elles échappent à la réglementation et à tout contrôle, elles sont les postes hors-bilan de la banque! • L’état US a lui-même créer Fannie and Freddy, deux sociétés financières qui gérait plus de la moitié des subprimes. • Ces institutions ont utilisé l’effet de levier: « J’ai 2 millions, j’en emprunte 8 à 5% sur le marché monétaire. J’achéte des subprimes qui rapportent 10 %, soit 1 million, je paye les intérêts à 5% soit 0.4 million, il me rest 0.6 million de bénéfice, soit un rendement de 30 %

  30. Des questions qui se posent..!Des concepts qui s’imposent..! • Crise financière voir (6 mesures pour..) • Crise immobilière = politique du logement et en France le projet d’intégrer dans les 20 % de logements sociaux les prêts hypothécaires. • Crise du système: Capitalisme = capital + salarié Libéralisme = lois naturelles + main invisible + marché Néo= il n’y à plus que des oligopoles ou monopoles face à la multitude!! Crise de civilisation: la formule la plus simple: E Morin (au Nord moins et mieux au Sud Plus et mieux)

  31. Qui aider? Qui faire payer? • Dans le rapport de force Etat/Banques/Entreprises/Société Civile : qui est le plus fort ? • Deux stratégies principales s’affrontent: exemple Plan Paulson1 puis Paulson2 après l’élection d’Obama! • En France: François Fillon annonce 360 milliards d’euros d’emprunts pour les banques sans autres conditions qu’un taux d’intérêts faible • 20 milliards d’un fonds souverains français pour les entreprises • Pour les particuliers: ….?

  32. Le G20.. nouvelle gouvernance mondiale? • Le G20, c’est 90% du produit mondial, 80% du commerce, 75% de la population • Positif : le passage de 7 ou 8 à 20 pays, dont des pays émergents et pauvres • L’énoncé de principes et de mesures précises allant vers une harmonisation des politiques mais sans contraintes: relance budgétaire, amélioration de la régulation, refus du protectionnisme!

  33. Fonds spéculatifs et système bancaire parallèle • Les banques ont créé des sociétés financières gestionnaires des subprimes. Elles échappent à la réglementation et à tout contrôle, elles sont hors-bilan de la banque! • L’état US a lui-même créé Fannie and Freddy, deux sociétés financières qui géraient plus de la moitié des subprimes. • Ces institutions ont utilisé l’effet de levier: « j’ai 2 millions, j’en emprunte 8 à 5% sur le marché monétaire. J’achète des subprimes qui rapportent 10 %, soit 1 million, je paye les intérêts à 5% soit 0.4 million, il me reste 0.6 million de bénéfice, soit un rendement de 30 %

  34. 6 pistes pour contrôler La Criseà court terme • Redéfinir/supprimer la fonction de trader • Interdire/encadrer la spéculation et les fonds spéculatifs sur les marchés à terme (voir le pb pour les agriculteurs) • Rendre les produits financiers transparents et traçable • Réformer les normes comptables (opérations hors bilan) • Créer des agences de notations sur fonds publics • Contrôler les paradis fiscaux

  35. Les Etats-Unis n’agissent que sur les effets secondaires • La titrisation rend impossible la renégociations des prêts. • Il y a toujours des prêteurs défaillants, qui aggravent la situation • Les titres ont été vendus et revendus, il serait possible de les retrouver, mais les sociétés financières ne veulent pas coopérer • Un moyen: déclarer la faillite de ces prêts et aller devant les juges du Tribunal de commerce, procédure très longue! • Les plans actuels: injecter des liquidités pour financer les projets immobiliers et la consommation (facile il y a des acheteurs de $), • et retouver/éliminer les subprimes dit toxiques: Au lieu d’éliminer , il a racheté et garanti les engagement des banques qui vont en profiter pour racheter des concurrents (voir BNP/Fortis) Rien n’est fait au niveau des fonds spéculatifs! • Les subprimes courent toujours! • Source: Barry Bosworth, ex conseiller de Carter Institut Brooking Libé 3/12/08

  36. Et nous, et nous, et nous !!! • Mettre de la citoyenneté dans l’individualisme d’aujourd’hui! • Edgard Morin: au Nord, moins mais mieux et au Sud, plus et mieux! • Localement : beaucoup vont déjà dans la bonne direction (Amap, SEL, Crédit Coopératif, Terres de Liens, etc..) et souvent ne peuvent répondre à la demande! Mais tout ne peut être résolu par des circuits courts! • L’exemple de Solarworld, créé en 1998. L’entreprise de panneaux solaires a aujourd’hui deux mille deux cent salariés et 700 millions de chiffres d’affaire. Son fondateur Frank Asbek se propose de reprendre OPEL pour fabriquer des véhicules propres, si GM se retire…!

  37. Causes profondes de la crise • On sait d’où vient la crise: des subprimes, • Cause de la crise: même le plus néolib ne les rend pas responsable, le même par contre qui réclamait la déglementation et de faire confiance aux entreprises et le moins d’Etat possible, réclame aujourd’hui son intervention et plus de règles. • La cause de la crise est dans les mécanismes de spéculation et dans les institutions qui en ont besoin pour payer leur clients: ce sont les fonds de pensions et les fonds spéculatifs. • La crise est le résultat d’une politique du logement et d’une politique des retraites par capitalisation

  38. La domination du capitalisme financier! • En 1970 le secteur financier représentait 10 % des profits des entreprises US, en 2006 40%! • La part des dépôts et des prêts en provenance des paradis fiscaux dans l’ensemble des prêts internationaux des banques, ne cesse d’augmenter depuis 1995 pour atteindre près de la moitié de ceux-ci. • A partir de la fin des années 80, le salaire moyen dans la finance est de plus du double du salaire moyen du secteur privé US • Source AE274p50

  39. Des questions qui se posent..!Des concepts qui s’imposent..! • Crise financière voir (6 mesures pour..) • Crise immobilière = politique du logement et en France le projet d’intégrer dans les 20 % de logements sociaux les prêts hypothécaires. • Crise du système: Capitalisme = capital + salarié Libéralisme = lois naturelles + main invisible + marché Néo= il n’y à plus que des oligopoles ou monopoles face à la multitude!! Crise de civilisation: la formule la plus simple: E Morin

  40. Qui aider? Qui faire payer? • Dans le rapport de force Etat/Banques/Entreprises/Société Civile : qui est le plus fort ? • Deux stratégies principales s’affrontent: exemple Plan Paulson1 puis Paulson2 après l’élection d’Obama! • En France: François Fillon annonce 360 milliards d’euros d’emprunts pour les banques sans autres conditions qu’un taux d’intérêts faible • 20 milliards d’un fonds souverains français pour les entreprises • Pour les particuliers: ….?

  41. Le G20.. nouvelle gouvernance mondiale? • Le G20, c’est 90% du produit mondial, 80% du commerce, 75% de la population • Positif : le passage de 7 ou 8 à 20 pays, dont des pays émergents et pauvres • L’énoncé de principes et de mesures précises allant vers une harmonisation des politiques mais sans contraintes: relance budgétaire, amélioration de la régulation, refus du protectionnisme!

  42. Crise certes mais de quoi…! • …d’une politique du logement et d’un système bancaire sans règles! (idem 1929)…c’est certain! • Du système capitaliste! Mais il a toujours généré des crises et surmonté les 109 crises précédentes (dixit DSK) • Celle-ci est-elle différente des autres? • La crise actuelle doit elle faire oublier la nécessaire révolution (crise ?) environnementale, la crise de l’emploi, la crise éthique ?

  43. Et nous, et nous, et nous !!! • Mettre de la citoyenneté dans l’individualisme d’aujourd’hui! • Edgard Morin: au Nord, moins mais mieux et au Sud, plus et mieux! • Localement : beaucoup vont déjà dans la bonne direction (Amap, SEL, etc..) et souvent ne peuvent répondre à la demande! Mais tout ne peut être résolu par des circuits courts! • L’exemple de Solarworld, créé en 1998. L’entreprise de panneaux solaires a aujourd’hui deux mille deux cent salariés et 700 millions de chiffres d’affaire. Son fondateur Frank Asbek se propose de reprendre OPEL pour fabriquer des véhicules propres, si GM se retire…!

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